Pour faire un bout de chemin sur ce que camarade Rouse-Lamarre vient d'écrire, et avec quoi je souscris entièrement. J'ajouterai que c'est d'autant plus douteux de voir qu'au problème du recrutement aux postes de permanents (on a de la misère a avoir de bonnes candidatures dans plusieurs associations sur les ouvertures de postes), la réponse que plusieurs associations ont données à justement été de divisé les postes et réduire les attentes pour facilité les candidatures de militant-e-s et d'étudiant-e-s. On a rejeté l'option de hausser les conditions de travail, notamment salariales pour de toutes sortes de raisons ( que je trouve personnellement mauvaises mais bon, on va passer ).

Il ne faut pas ce surprendre de ce genre d'état de situation par la suite et jouer à l'autruche. Ce qui est réellement le problème dans cette histoire n'est pas la présence de gens qui travaille ou pas pour des associations étudiantes ou des groupes communautaires ou whatever; a mon avis et je crois comprendre que c'est ça que camarade Ruel voulait signaler, c'est que le problème est que des groupes s'ingère dans les comités de mob ou dans les équipes des associations locales. A mon avis c'est un problème quels que soient ces groupes parce qu'au final ça permet pas aux "gens de la place" de s'organiser collectivement. A mon avis, le caractère autogérée de la lutte, surtout au plan local, c'est nécessaire à la vitalité politique d'une association. Si elle n'est pas capable d'organiser elle même la lutte et qu'elle s'en remet à l'avis de groupes extérieurs c'est pas très hot. C'est un peu ce qu'on a tenté de dire dans le bilan d'interne Alex et moi il y a 2 ans parce qu'on remarquaient que les associations étudiantes affichaient (pas toutes évidement) des faiblesses à ce niveau. Dans certains cas, si c'était pas des pressions de l'exec national il ne se passait pas grand chose sur certains campus. Que les pressions viennent du national ( qui lui a au moins l'avantage d'être élu et redevable ), ça peut à la limite passer même si c'est très critiquable mais ça devient problématique quand c'est, disons pour être poli, d'autres genres de groupes. Thinktank, parti politique ou autres patentes louches.

C'est normal qu'il y ait des gens qui soient parti prenante de ces groupes dans nos organisations et s'impliquent, c'est un problème que nos organisations tendent à devenir parti prenantes de ces groupes. Il faut pas avoir une peur du genre maccarthysme dans les associations, mais il faut s'assurer qu'il y a de la place pour tout le monde dans nos associations, leurs comités et les Ag. Voilà tout.

Sur ce, bon débat, je retourne dans l'oubli.

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Rémi Daigle