bonjour collègues,

Je ne sais trop quoi penser de cette histoire.

D'un côté c'est toujours plaisant de critiquer la FEUQ, de l'autre, il me semblait que pour une fois, lorsqu'elle disait que la compétition entre université menait à un cul-de-sac, ben c'était la chose la plus brillante énoncée par la fédération depuis 5 ans. Sherbrooke à Longueuil, UQAR à Lévis, UQO à St-Jérôme, etc, personne de sensé ne peut voir dans ce bordel un développement conséquent du réseau universitaire québécois.

Il y a aussi quelque chose d'étrange dans le fait qu'une asso locale soutienne que son université est bien gérée. Je doute d'abord qu'elle le pense sérieusement. Ensuite, ça peut neutraliser le mouvement étudiant pour la suite des choses, si elle doit critiquer des dossiers internes par la suite.

Cependant, de faire positionner le recteur de Laval contre le dégel et en faveur d'une taxe spéciale aux grande compagnies, c'est un très gros coup!

Comme je ne connais pas les dynamiques locales je m'abstiendrai de faire une jugement sur cette sortie. Cela dit, la FEUQ doit être hors de soi et cela démontre de la dissension à la CRÉPUQ (officiellement plutôt favorable à un nouveau dégel), ce qui sont deux bonnes nouvelles.

Alexandre Leduc
UQAM



--- En date de : Mer, 18.8.10, Richard Huot <richard.huot.5@gmail.com> a écrit :

De : Richard Huot <richard.huot.5@gmail.com>
Objet : [asse-support] Gaspillage de fonds publics L'Université Laval réplique à la FEUQ
À : support@listes.asse-solidarite.qc.ca
Date: mercredi 18 août 2010 15 h 50

Denis Brière, recteur de l'Université Laval

Denis Brière, recteur de l'Université Laval

La direction de l'Université Laval, la Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) et l'Association des étudiantes et étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AÉLIÉS) s'inscrivent en faux contre les propos tenus plus tôt cette semaine par la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ).

Alors que la FEUQ affirme que les universités font de mauvais choix de gestion et gaspillent des fonds publics, l'administration et les associations étudiantes de l'Université Laval défendent, au contraire, que les universités québécoises sont bien gérées et qu'elles souffrent plutôt de sous-financement chronique.

L'Université Laval comparaît d'ailleurs mercredi en commission parlementaire pour rendre compte de sa gestion et rectifier le tir.

Le recteur de l'université, Denis Brière, suggère d'instaurer une loi qui obligerait les entreprises à investir un pourcentage de leur masse salariale dans le réseau universitaire, ce qui, selon lui, permettrait de régler le problème de sous-financement des universités une fois pour toutes.

Des taxes similaires existent en France et au Manitoba.


-----La pièce jointe associée suit-----

__________________________________________Liste asse-support.

Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)

support@listes.asse-solidarite.qc.ca