***Reprise du message précédent, mais avec des espaces cette fois-ci, c'est plus lisible.***  

Bonsoir,

Je voudrais ajouter une touche féministe au débat. Je pense qu’il ne faut pas hésiter à parler et à dénoncer ouvertement le caractère violent du mouvement étudiant. Réfléchir sur ces problématiques permet à une organisation, telle que l’ASSÉ, d’être plus solide, démocratique et inclusive. Il s’agit entre autre d’une tâche féministe que de critiquer la violence et le contrôle exercé au sein d’un mouvement. D’ailleurs, le comité femmes de l'ASSÉ et ses collaboratrices ont organisé une journée de réflexion en automne qui donnait la parole a des étudiantes marginalisées du mouvement étudiant actuel (étudiantes internationales, étudiantes réfugiées, parents étudiants, queer, étudiantes hors-Montréal, etc.) qui vivent par cette marginalisation certaines formes de violence .

Déjà, la lettre de démission du comité femmes de Fanny Lavigne, envoyée sur cette liste de diffusion le 30 septembre, évoquait ce contexte non-sécuritaire: 

«j'ai trouvé très difficile d'être aussi souvent dans cette position critique et de porter le rôle de bête noire de l'ASSÉ. Cette posture m'a amené à avoir des analyses sur les problématiques à l'ASSÉ qui allaient au delà des rapports de domination, mais qui touchait également aux pratiques parfois antidémocratiques de celle-ci. Dans ce contexte, j'ai difficilement trouvé des moyens de me créer un espace sécuritaire». Ainsi elle évoquait que « la marginalisation et l’exclusion des personnes qui amènent des idées nouvelles ou qui sortent du cadre normatif et universel qui semble être mis de l’avant à l’ASSÉ ou qui formulent des critiques» l’amenait à ne  plus se reconnaître «au sein de cette organisation qui [lui] apparaît maintenant non-sécuritaire à l’implication et à la critique».

Pour ma part, le mouvement étudiant est le milieu le plus rough que j’ai connu, non en raison d’une violence physique, parfois verbale, mais surtout de la violence institutionnelle. Dans des contextes d’organisations progressistes, plusieurs féministes se sont intéressées à cette forme de violence, qui tentent de masquer sous un voile de gestion démocratique et horizontale des dossiers de l’organisation, les rapports de pouvoir asymétriques formels ou informels qu’entretiennent les militantes et militants entre elles et eux. La violence institutionnelle est souvent l’arme de ceux et celles qui possèdent un pouvoir ou un statut leur permettant d’intimider les éléments dissidents au sein d’une organisation. C’est entre autres pour cette raison que je ne pleure pas beaucoup les membres de l’exécutif des fédérations qui ont pour la plupart dû-es piler sur la tête  de bien du monde pour accéder à leurs postes de pouvoir et les maintenir.

La réponse des piétiné-es peut être de changer les dynamiques de l’intérieur. Mais même au sein des structures, les combats politiques engendrent des formes d’intimidation (ex: pratiques discriminatoires, exclusions, non-reconnaissance, menaces et pression sur des prises de positions politiques, dévalorisation, isolement). Et pour celles et ceux qui ne reconnaissent pas comme légitimes les organisations en jeu, l’arme restante pour se défendre est l’affirmation haut et fort de leurs idées, de leurs frustrations, de leurs espoirs, de leurs désirs et visions du mouvement. 

Finalement, je suis membre de Force étudiante critique et je trouve dérangeant, malgré les nuances apportées, que l’on porte des accusations pour des actes d’intimidations que des membres de ce groupe commettront à l’avenir et donc qu’ils et elles n’ont pas commis. L’intimidation est bien assez présente dans le milieu syndical pour qu’on dénonce les actes commis et qu’on s’attarde à mettre en place des mécanismes pour les limiter et les dénoncer.

Camille Tremblay-Fournier

Le 9 décembre 2011 00:57, Camille Tremblay-Fournier <tf.camille@gmail.com> a écrit :

Bonsoir,

Je voudrais ajouter une touche féministe au débat. Je pense qu’il ne faut pas hésiter à parler et à dénoncer ouvertement le caractère violent du mouvement étudiant. Réfléchir sur ces problématiques permet à une organisation, telle que l’ASSÉ, d’être plus solide, démocratique et inclusive. Il s’agit entre autre d’une tâche féministe que de critiquer la violence et le contrôle exercé au sein d’un mouvement. D’ailleurs, le comité femmes de l'ASSÉ et ses collaboratrices ont organisé une journée de réflexion en automne qui donnait la parole a des étudiantes marginalisées du mouvement étudiant actuel (étudiantes internationales, étudiantes réfugiées, parents étudiants, queer, étudiantes hors-Montréal, etc.) qui vivent par cette marginalisation certaines formes de violence .

Déjà, la lettre de démission du comité femmes de Fanny Lavigne, envoyée sur cette liste de diffusion le 30 septembre, évoquait ce contexte non-sécuritaire: 

«j'ai trouvé très difficile d'être aussi souvent dans cette position critique et de porter le rôle de bête noire de l'ASSÉ. Cette posture m'a amené à avoir des analyses sur les problématiques à l'ASSÉ qui allaient au delà des rapports de domination, mais qui touchait également aux pratiques parfois antidémocratiques de celle-ci. Dans ce contexte, j'ai difficilement trouvé des moyens de me créer un espace sécuritaire». Ainsi elle évoquait que « la marginalisation et l’exclusion des personnes qui amènent des idées nouvelles ou qui sortent du cadre normatif et universel qui semble être mis de l’avant à l’ASSÉ ou qui formulent des critiques» l’amenait à ne  plus se reconnaître «au sein de cette organisation qui [lui] apparaît maintenant non-sécuritaire à l’implication et à la critique».

Pour ma part, le mouvement étudiant est le milieu le plus rough que j’ai connu, non en raison d’une violence physique, parfois verbale, mais surtout de la violence institutionnelle. Dans des contextes d’organisations progressistes, plusieurs féministes se sont intéressées à cette forme de violence, qui tentent de masquer sous un voile de gestion démocratique et horizontale des dossiers de l’organisation, les rapports de pouvoir asymétriques formels ou informels qu’entretiennent les militantes et militants entre elles et eux. La violence institutionnelle est souvent l’arme de ceux et celles qui possèdent un pouvoir ou un statut leur permettant d’intimider les éléments dissidents au sein d’une organisation. C’est entre autres pour cette raison que je ne pleure pas beaucoup les membres de l’exécutif des fédérations qui ont pour la plupart dû-es piler sur la tête  de bien du monde pour accéder à leurs postes de pouvoir et les maintenir.

La réponse des piétiné-es peut être de changer les dynamiques de l’intérieur. Mais même au sein des structures, les combats politiques engendrent des formes d’intimidation (ex: pratiques discriminatoires, exclusions, non-reconnaissance, menaces et pression sur des prises de positions politiques, dévalorisation, isolement). Et pour celles et ceux qui ne reconnaissent pas comme légitimes les organisations en jeu, l’arme restante pour se défendre est l’affirmation haut et fort de leurs idées, de leurs frustrations, de leurs espoirs, de leurs désirs et visions du mouvement. 

Finalement, je suis membre de Force étudiante critique et je trouve dérangeant, malgré les nuances apportées, que l’on porte des accusations pour des actes d’intimidations que des membres de ce groupe commettront à l’avenir et donc qu’ils et elles n’ont pas commis. L’intimidation est bien assez présente dans le milieu syndical pour qu’on dénonce les actes commis et qu’on s’attarde à mettre en place des mécanismes pour les limiter et les dénoncer.

Camille Tremblay-Fournier


Le 6 décembre 2011 11:39, Anne-Marie Provost <exocortex@gmail.com> a écrit :
J'ai dis ce que j'avais à dire sur le sujet, mais je tiens à spécifier que je visais pas fec dans son ensemble dans mes dernières affirmations mais seulement certaines personnes, que j'aurais le bon goût de ne pas nommer pour des raisons évidentes.

Mon intention n'était pas d'accuser indirectement à tort certaines personnes de faire ce qu'elles ne font pas.

Donc voilà pour le rectificatif. 

I'm out pour vrai.

Le 2011-12-04 à 00:04, Youri Couture a écrit :

J'ai trouvé le texte de d'Alexandre Ducharme (que je ne connais aucunement) pitoyable et pathétique. Une charge vaguement revancharde et clairement démagogique (utiliser le battage médiatique autours du suicide d'une jeune fille et y associer son «histoire»).
J'aurais plus tendance à approuver les propos de Rémi que les autres émis sur cette liste. Le syndicalisme de combat, c'est aussi la pratique d'occupations et autres moyens d'action qui dérangent, perturbent et, pourquoi pas, intimident certaines personnes : agents de sécurité, personnel administratif, recteurs-trices et même d'autres étudiant-es qui voient le summum de la contestation dans les pétitions et les élections. 
(Vous aurez par ailleurs remarqué que l'une des accusations d'intimidation de Ducharme concerne l'occupation de son bureau à la FAECUM). 
Avoir été un étudiant du Vieux pendant le grand matraquage de 2007, j'aurais peut-être renversé ma bière sur un exec des fédérations après qu'il ou elle m'ait «dénoncé» pendant que la police me défonçait la tête. Intimidation ? Moi j'crois plutôt à un très doux retour de karma.

Ceci dit, je doute que quelqu'un-e (eh oui, même dans la FEC) prépare le dynamitage du siège social de la FEUQ, ou le passage à tabac d'un-e de ses execs. 
On verra après la grève quant au fait de leur cracher dessus...

ps: De la part d'un dude qui n'a pas fait 2005 (ni le Vietnam) et qui vient d'une place où aucun coup de feu n'a été tiré sur les péquistes pro-fédés antigrévistes depuis au moins 2006.

pps: Qu'est-ce que l'ASSÉ va faire si jamais Alexandre Ducharme se remet à se faire «encerclé en gang, crié après, craché dessus et poussé» comme ça semble lui arriver à chaque coin de rue depuis 16 ans ? En quoi ça concerne l'ASSÉ ? Ce qui m'amène à : the fuck qu'on doit avoir une discussion du genre sur la liste.

Y.



Date: Sat, 3 Dec 2011 18:43:16 -0500
From: exocortex@gmail.com
To: fr.desrochers@gmail.com
CC: support@listes.asse-solidarite.qc.ca
Subject: Re: [asse-support] Alexandre Ducharme et l'intimidation.

Quand je me fais backstabber politiquement, je réagis dans des structures ou dans un mouvement avec une stratégie politique, pas comme un troll émotif fâché. Ben oui des fois on perd. C'est la vie. Alors quand on perd, on prépare une stratégie intelligente pour ne plus perdre et pour rendre à l'autre la monnaie de sa pièce dans le cadre de nos rapports de confrontation politique, genre les désaf, du matériel d'information, etc. On s'improvise pas comme un genre comité du salut public psychotique.  

Et aussi faire des affaires comme ça, c'est aussi le meilleur moyen de poser le camp adverse comme des victimes alors qu'au final, c'est nous les victimes de leurs actions. 

Et +1 pour le message de François.

Je vous laisse sur cette proposition qui sera traitée pendant le point femme au congrès de la CLASSE en fin de semaine:
"7. Considérant l'importance d'initier une réflexion - de manière concrète et avec une perspective féministe - sur les questions que l'expérience émotionnelle et interpersonnelle soulèvent pour la grève qui s'en vient. 
Le Comité femmes propose une présentation de 15 minutes par la chercheure Nadia Hausfather de ses résultats préliminaires de recherche sur le rôle des émotions et des relations interpersonnelles dans le mouvement étudiant, appuyés d'expériences concrètes d'entrevues réalisées avec des militants et militantes et de quelques thématiques, suivi d'une plénière de 15 minutes."


Le 3 décembre 2011 17:37, François Desrochers <fr.desrochers@gmail.com> a écrit :
Je suis d'accord qu'il est frustrant de se sentir impuissant devant des actes de trahison à répétition. Se faire voler notre travail militant par des carriéristes qui se font du capital politique sur notre dos, ça donne le goût de casser des gueules. J'ai d'ailleurs déjà failli lancer au visage de PABSTA le café que je lui ai finalement servi, à mon travail, après 2005. La violence physique est parfois notre dernière arme lorsque l'on se sens dépossédés de nos moyens d'action politique. Cela étant dit, y'en a qui ont la gachette plus facile que d'autres, au point où certains semblent tomber dans la paranoïa la plus malsaine et les effets de gang des plus pathétiques. 

Je me suis toujours impliqué à l'ASSÉ, je crois au syndicalisme de combat, mais ça tient beaucoup au fait que mon cégep de région était déjà membre quand j'y suis arrivé, à 17 ans. Je suis persuadé que je serais différent aujourd'hui si j'avais été membre de la FECQ de facto. Genre si la maison de mes parents avait été 5 km plus à l'ouest... Je présume donc qu'il y a des personnes de bonne volonté dans les fédés et que nos cultures organisationnelles respectives en empêchent plusieurs de le reconnaître.

Je profite de cette réponse pour élargir la question de l'intimidation et vous rappeller que pour une grande majorité d'étudiant-e-s progressistes, le mouvement étudiant est intimidant en soi. Ça fait peur de rentrer dans les locaux d'assos et de parler en AG, parce que les nouveaux se sentent rapidement jugés à la moindre incartade réformiste ou tout simplement naïve. Les AG de grève sont le lieu privilégié des constructions d'altérités imaginaires, trop de militant-e-s identifient mal leurs ennemis et trop peu sont près à reconnaître la part de vérité dans le discours des autres...

Bien à vous,
François Desrochers

Le 3 décembre 2011 17:12, R. D. <remidaigle@gmail.com> a écrit :

En tout respect envers les gens victimes d'histoire trash dans leur vie au secondaire ou ailleurs, je trouve qu'on utilise la liste pour des drôles d'opérations ici. 

Je voudrais souligner qu'à mon avis il existe une grosse différence entre l'histoire de Majorie( alias la fille qui s'est tuée en gaspésie parce qu'elle se fesait naisée ) versus celle de notre triste personnage des fédérations étudiantes. Dans la première option la victime est l'objet d'une situation trash dont elle n'est aucunement responsable et dont qu'elle ne peut réparer. Dans l'autre, il s'agit d'une personne qui s'est lancée en politique, qui à occupé des fonctions politiques hautement critiquable pour laquelle un certain nombre d'humains on véçu les conséquences ( il semble y avoir un bon 15 ans d'actions cumulés). 

Dans le second cas, la personne est volontairement responsable de ses actes ( comme n'importe quel élu et l'équipe qui l'accompagne ) et elle les fait subir a d'autres. Je ne pense pas qu'il puisse être ici question du même phénomène, de la même manière je ne pense pas que Jean Charest par exemple soit victime d'intimidation par les gens qui lui cracherait dessus ou qui lui lancerait des 2x4 parce que c'est un osti de crosseur de droite qui a manifestement fraudé l'état en plus de mener des politiques anti-sociale. Je pense pas non plus que Amir Khadir est victime d'intimidation de la part d'Éric Duhaime lorsqu'il l'accuse d'être secrètement islamiste, il est plutôt victime de démagogie. Pauline Marois n'est pas non plus victime d'intimidation lorsque 3 députés la trouvent opportuniste d'avoir voulu backé le stade de "pas grand chose" à Québec, elle est victime d'avoir été conne de sa propre action. 

Les fédés ne sont pas victimes d'intimidation, elles sont victimes de leur attitude de petits carriéristes trash qui agissent de manière anti-démocratique depuis des décennies. L'annalogie est forte, mais je crois pas que Ceaușescu non plus à été victime d'intimidation, mais plutôt de justice populaire. Je dis pas que c'est nécessairement justifié de trasher du monde dans la rue ou de briser leur fenêtre, souvent ce ne l'est pas, mais c'est légitime pour du monde de vouloir rendre les coups quand tu te fais avoir par une clique de crapules depuis des années. 

Bon voilà, c'est dit. Malgré ses apparences, le mouvement étudiant n'est pas une cours d'école remplie de gamins et de gamines, on y fait de la politique et souvent c'est plutôt dure la game qu'on y joue. Mais "l'arène politique" n'est pas une cours d'école et c'est là toute la différence. La politique ça se fait en publique et les gens qui la font sont redevables. Même à la FEUQ, malgré qu'elle soit pas démocratique. 

Bon, sur ce, bonne nuit. Et bon congrès aux délégué-e-s présent-e-s au congrès de la Classe. 

Le 2 décembre 2011 12:28, Francis Chartrand <chartrand.francis@gmail.com>a écrit :
Voici un texte publié sur facebook par Alexandre Ducharme :

Mon ami Alexandre Ducharme nous rappelle que l'intimidation, c'est pas juste au secondaire que ça existe. Je reproduis son texte de manière intégrale. Deal avec.

(1-Je réalise que cé peut être ma job de le dire parce que ça fait 16 ans que je fais ça. Cé pas/pu mon genre, mais j'ai comme un feeling que même si ça me mets dans la marde, si je le fait pas, personne va le faire. 2- Faites s’que vous voulez avec ça, distribuez le, distribuez le pas, je m’en sacre. je parle à mes chums, le reste j’men crisse. 3-Mon wall, cé pas un lieux d'expression libre... cé MON wall, je me sens SUPER à l'aise de deleter tout comment qui me tape)

Quand je suis arrivé au cégep du Vieux à 16 ans, la première affaire que vous avez faite c'est me crier après. Quand j'étais dans une occupation de la Fédé des cégeps, vous vous êtes mis en gang pour que je me ferme la gueule. J'étais à la réunion du comité de mob et vous avez ri de moi en disant que j'étais collabo. La première fois que je suis rentré à l'asso du cégep de St-Laurent et que j'ai dit mon nom, mon représentant étudiant ma dit: "As-tu déjà pensé tuer ton frère?". Vous êtes venus passer des tracts dans mon cégep et m'avez dit: "Le Responsable Général du cégep du Vieux c'est rien qu'un sale fasciste" quand c'était moi le R.G. du cégep du Vieux. Vous m'avez encerclé en gang, crié après, craché dessus et poussé quand j'étais R.G. du Vieux. Vous m'avez encerclé en gang, crié après, craché dessus et poussé quand j'étais interne à la FECQ. Vous m'avez encerclé en gang, crié après, craché dessus et poussé quand j'étais président de la FECQ (vous n'avez pas perdu de temps!). Vous m'avez encerclé en gang, crié après, craché dessus et poussé quand j'étais permanent au cégep de Rosemont. Vous m'avez encerclé en gang, crié après, craché dessus et poussé quand j'étais Directeur de Campagne à la FECQ en 2005. Vous m'avez encerclé en gang, crié après, craché dessus et poussé quand je suis retourné au Cégep de Rosemont. Vous avez occupé mon bureau quand j'étais attaché pol à la FAÉCUM. Pendant 16 crisses de référendum, quand j'étais interne, vous et votre gang m’encercliez, me poussiez et me criez des bêtises. Vous faites des journaux en nous traitant de traîtres. Vous dites qu'on manigance la prochaine traîtrise. Vous dites qu'en 2005 on était des traîtes. Vous dites qu'au SQJ on était des traîtres.

Parce que vous m'aurez traité de collabo, de traite, de chien sale, de vendu, d'ami des flics (c'est le cas) et une couple d'autres insultes que je ne comprends pas trop (pour vrai; me crier après parce que "je prône la culture du gain", ça sonne fucktard).

Je ne vais pas aux Foufounes Électriques parce que j'ai la chienne de vous autres. Je ne vais pas au Yer Mad parce que j'ai la chienne de vous autres. Je ne vais pas au Chaos parce que j'ai la chienne de vous autres. Je ne vais pas à l'Amère à Boire parce j'ai la chienne de vous autres.

Parce que vous avez tappé sur un de mes chums en gang. Parce vous avez menacé tout le monde qui s'est impliqué au Vieux qui n'était pas un anarch. Parce que vous avez menacé de décapiter un de mes chums (bon Descroix aurait lavé le planché avec le gars, mais bon ). Parce que je connais du monde qui se seraient fait péter la gueule si quelqu'un ne les avaient pas cachés en vitesse dans son char. Parce que quand je prends une bière avec un fille dans un bar, y'a un de vos tatas qui me fait un "wet willie" (un ostie de wet willie!). Parce vous avez pété les fenêtres de monde que je connais. Parce que vous avez vandalisé les maisons de monde que je connais. Parce que vous avez crié des insultes à du monde qui marchait sur la rue avec leur mère. Vous donnez la chienne à mes chums d'aller étudier à l'UQAM. Vous donnez la chienne à mes chums d’aller dans leur AG. Vous me faites dire à ma coloc qui étudie dans un de vos cégeps: "Ne leur dit pas où ton coloc travail".

Parce que vous êtes les seuls assez fucktard pour prendre des mandats pour nous détruire.

Parce que vous avez pris une des mes ex à la gorge dans l'UQAM parce qu'elle ne voulait pas que l'AGEsshalcUQAM désaffilie de la FEUQ. Parce que vous avez crié des bétises à ma blonde qui venait de l'ASSÉ parce que je venais de la FECQ. Parce que vous avez pitché du stock à une de mes boss. Parce que vous avez crissé une de mes boss dans un mur et je pense que vous lui avez pété des os. Parce vous avez crissé une deuxième de mes boss dans un mur! Cette année!

Parce que ce que vous appelez des radicaux, j'appelle ça des OSTIES DE THUG!

Parce qu'en 2005 vous nous lanciez des objets contondants sur la scène pendant le show au Parc Lafontaine. Parce qu'en 2005 j'avais la chienne de me promener tout seul dans la rue (pis je pense pas que je n'étais le seul).

J'ai organisé des manifs avec de la sécurité pour me protéger de vous. J'ai organisé des manifs avec la police pour me protéger de vous. J'ai organisé des manifs avec des joueurs de football pour protéger mes boss. Parce vous leur aviez fait des menaces de mort.

Juste ça.

C'est ça être un modéré avec vous autres dans le mouvement étudiant. On a toute une OSTIE d'histoire. La mienne est juste plus longue. 

Parce depuis que j'ai 16 ans (j'en ai 32), vous me criez des bêtises, vous me frappez dans la face, vous me poussez. Moi et le monde que j'aime. Vous faites tout ce que vous pouvez pour que j'arrête de travailler pour les étudiants.

Vous avez échoué en tabarnak.

Pis aujourd'hui, après 6 ans à me crier de la marde, vous dites que 2005 c'était un gain.

No shit, je vais rire de vous autres.... je vais en faire des crisses de t-shirts!
 · · il y a 11 heures ·

    • Sylvain Aubé Intense... Bravo!
      il y a 11 heures · 
    • Alexandre Forest Les tabarnaks
      il y a 11 heures · 
    • Maxime Fouquette ayoye
      il y a 11 heures ·  ·  1
    • Étienne-Alexandre Chabot-Rousseau ‎...
      il y a 11 heures · 
    • Maxime Guérard Bravo !
      il y a 11 heures · 
    • Mathieu Beauchamp ca prends du courage écrire ca
      il y a 11 heures · 
    • Nicolas Dunn ouais
      il y a 11 heures · 
    • Nicolas Dunn ark
      il y a 11 heures · 
    • Émile Grenier Robillard ON a tous nos histoires en effet. J'avoue que ça fesse.
      il y a 6 heures · 
    • Véronique Martel Re-BOUM.
      il y a 4 heures · 
    • Alexandre Leduc
      C'est très laid en effet. J'ai moi-même été intimidé (et continuerez probablement de l'être étant candidat de QS) par ces étranges personnages qui ont une vision tronquée de la lutte des classes. Je me réjouis toutefois en constatant qu'ils...Afficher la suite
      il y a environ une heure · 
    • Michèle Lévesque ‎"C'est ça être un modéré avec vous autres dans le mouvement étudiant."

      Mon dieu, merci. Je pensais être très minoritaire. Pas que j'aie vécu un millième de tout ça. Moi, j'étais impliquée de très loin contrairement à toi... mais j'ai vite découvert qu'un modéré peut difficilement s'ouvrir la gueule dans les milieux étudiants les plus engagés (ou carrément radicaux...).

      J'suis avec toi, qui que tu sois!
      il y a environ une heure ·  ·  1
    • Darth Jean-Séb Ménard
      Ça, c'est pas du radicalisme, c'est du bullying. On peut ne pas être d'accord avec une personne, avec des organisations, mais y'a une forme de respect à avoir dans la vie. Je crois avoir été plus souvent qu'autrement gentil malgré les diver...Afficher la suite
      Il y a 35 minutes ·  ·  2
    • Merlin Trottier-Picard Maxime Gagné, j'ai effacé ton post parce que je veux pas que ça vire en guerre de clocher. J'ai un ami qui parle de sa perspective, de son expérience. Et ce qu'il dénonce, c'est surtout une clique en particulier, qui n'est pas représentative d'aucune organisation nationale.
      Il y a 11 minutes ·  ·  1
    • François Fecto Je comprends la hargne d'Alexandre Ducharme. Par contre, dernièrement, j'ai effacé un post sur mon propre wall qui se moquait gratuitement de la FEUQ. Je l'ai simplement effacé pour ne pas alimenter plus de haines dans un moment où les deux organisations n'ont pas besoin de s'hair d'avantage. Bref, je ne crois pas que l'idée des t-shirts soit celle du siècle. Pas maintenant.
      Il y a 4 minutes · 



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