Camarades,
c'est avec grand plaisir que je vous annonce que le pôle combatif de
l'Université de Montréal vient de donner à la FAÉCUM, en congrès, le
mandat de réclamer la démission du recteur Guy Breton. Le recteur
rappelons-le est l'un de principaux porte-voix de l'idéologie de
marchandisation de l'éducation et l'acteur principal de la décision du
gouvernement Libéral de hausser les frais de scolarité. Également
grand ennemi de la démocratie étudiante, il s'agit là d'une victoire
symbolique d'une grande importance.
Le syndicalisme de combat à l'Université de Montréal a une historique
plutôt difficile, mais on sent une montée de la politisation des
étudiants et étudiantes et surtout de leur désir de reprendre le
contrôle de leur Université.
Ce vote s'est tenu dans des conditions bien difficiles. Rappelons que
les rapports hiérarchiques au sein de la FAÉCUM font en sorte que
l'exécutif a une grande influence sur les votes des associations
membres (plusieurs d'entre elles votent d'ailleurs sans mandat).
C'est donc face à la démagogie et aux attaques de l'exécutif que les
associations étudiantes respectant les principes de démocratie directe
ont réussi à faire respecter la volonté de leurs membres.
Espérons que cette première en sera réellement une que ces pratiques
militantes et démocratiques ne déclineront pas.
Solidairement,
Dominique Boisvert
Étudiant en musicologie
Afficher les réponses par date