Bonjour,
alors que la rentrée bat son plein depuis les derniers jours dans les
cégeps et universités du Québec, les différentes composantes du mouvement
étudiant, dont l'ASSÉ, orientent leur campagne sur la question du travail
étudiant et de la précarité. Le plan-d'action sur cette question semble
encore en ébauche, comme on le lit dans le cahier du prochain conseil de
coordination (CoCo) de demain.
Cette année, la campagne de l'ASSÉ rencontre particulièrement le calendrier
politique du gouvernement libéral qui compte, autour de l'automne, faire
des enjeux entourant «la main-d'oeuvre» une priorité. Ainsi, deux
événements sont organisés cette session-ci sur ces questions et pourraient
permettre d'arrimer nos revendications au contexte politique actuel.
Dans un premier temps, le gouvernement libéral réunit ses intellectuel.les
organiques du 23 au 25 septembre au collège Champlain lors du «Forum des
idées pour le Québec » qui s'intéresse cette année aux «politiques sociales
du XXIe siècle» (
http://plq.org/forum/). C'est l'occasion pour lui de faire
émerger certaines thématiques qui seront discutées assurément durant la
prochaine année (Revenu minimum garanti, arrimage de la formation,
immigration, etc.).
Par ailleurs, un grand forum de concertation est prévu sur la question du
travail et de la main-d'oeuvre en novembre (la date et le lieu ne sont pas
encore confirmés). Le «Rendez-vous de la main-d'oeuvre» vise à regrouper
le gouvernement, le patronat et les centrales syndicales autour d'une même
table afin de parler des questions entourant le travail, mais également la
préparation au travail - l'éducation.
(
http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippe-decarie/20160…
)
Nous invitons vivement les différents groupes à s'organiser autour de ces
événements et - (peut-on rêver?)- à organiser une campagne de mobilisation
qui convergerait vers une manifestation ou une perturbation de ces
événements. Considérant le calendrier scolaire, le deuxième rendez-vous
semble être particulièrement une bonne occasion pour mettre de l'avant un
discours sur nos propres conditions de travail et critiquer la
collaboration des dirigeants syndicaux dans la précarisation et
l'appauvrissement de nos conditions, comme celles des autres travailleur.es.
Une telle manifestation permettrait de concrétiser et d'antagoniser les
revendications élaborées au printemps dernier autour d'une journée et d'un
lieu spécifique, tout en servant de tremplin aux luttes qui pourraient
découler des conclusions dudit sommet.
En espérant que ces bribes d'information et de réflexion soient utiles à
l'élaboration du plan-d'action.,
Solidairement, mais pas trop!
Annabelle Berthiaume et Jaouad Laaroussi
(respectivement étudiante en travail social et étudiant en histoire)