*/LA RUE, LA NUIT, FEMMES SANS PEUR!/*
*LE 24 SEPTEMBRE 2010*
Préparez-vous à
participer à "La rue, la nuit femmes sans peur" en organisant un
rassemblement ou une action avec les femmes de votre quartier le
vendredi 24 septembre à partir de 18h00 et en vous joignant à un grand
rassemblement et une marche "La rue, la nuit, femmes sans peur" qui aura
lieu au Parc Émilie-Gamelin à partir de 20h00. *FAITES DU BRUIT*
***** À NOTER QUE LE RASSEMBLEMENT ET LA MANIFESTATION SONT NON-MIXTES *******
Vous êtes invitées à porter du rouge pour la manif de 20h!
*POUR :*
Dénoncer la violence et l’exploitation sexuelle que nous subissons,
trop souvent tolérées et banalisées dans notre société[1] ;
Se réapproprier la rue et l’espace public en tant que femmes parce
que nous revendiquons le droit de nous sentir en sécurité n’importe où
et n’importe quand ;
Être solidaires de toutes les femmes, dans la reconnaissance et le
souci de leurs réalités particulières ;
Se montrer visibles en tant que féministes à un moment où les
tenants de la droite et de l’antiféminisme voudraient bien nous faire
taire, et où plusieurs croient, à tort, que l’égalité des sexes est déjà
acquise.
COMMUNIQUÉ :
http://sisyphe.org/spip.php?article3625
samedi 28 août 2010
La rue, la nuit, femmes sans peur ! Le 24 septembre 2010, faites du bruit !
FAITES DU BRUIT
Pour :
•
Dénoncer la violence et l’exploitation sexuelle que nous subissons,
trop souvent tolérées et banalisées dans notre société [1] ;
• Se réapproprier la rue et l’espace public en tant que femmes parce que
nous revendiquons le droit de nous sentir en sécurité n’importe où et
n’importe quand ;
• Être solidaires de toutes les femmes, dans la reconnaissance et le souci de leurs
réalités particulières ;
• Se montrer visibles en tant que féministes à un moment où les tenants
de la droite et de l’antiféminisme voudraient bien nous faire taire, et
où plusieurs croient, à tort, que l’égalité des sexes est déjà acquise.
À l’initiative de la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES) et du
Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère
sexuel (RQCALACS), les groupes signataires [2] lancent un appel à l’action pour la Journée
d’action contre la violence sexuelle faite aux femmes 2010.
Depuis
1976, des féministes à travers le monde ont sonné l’envol d’un
mouvement mondial de lutte contre la violence des hommes envers les
femmes et ont dénoncé les diverses formes qu’elle prend dont la
marchandisation et l’exploitation sexuelle commerciale. Une des
manifestations de ce mouvement est une marche servant à « reprendre la
nuit » pour dénoncer cette violence et ceux qui en profitent. À
Montréal, cela fait plus de vingt ans qu’une marche, "La rue, la nuit
femmes sans peur", n’a pas eu lieu. Nous croyons qu’il est temps de
reprendre ce type d’action.
La
violence sexuelle (agression sexuelle, attouchements, harcèlement,
exhibitionnisme, etc.) et l’exploitation sexuelle commerciale
(prostitution, pornographie, traite, etc.) ont un impact collectif sur
l’ensemble des femmes. L’état de peur ou de vulnérabilité dans lequel
nous sommes maintenues, la marchandisation que nous vivons, limitent nos
déplacements, particulièrement le soir ou la nuit, notre accès à des
espaces publics et, de façon plus générale, entravent notre
participation sociale. Même si nous ne sommes pas toutes directement
victimes de violence sexuelle ou exploitées sexuellement, nous sommes
toutes affectées par cette violence.
Les
différents modes d’oppression (patriarcat, colonialisme, racisme,
handicapisme, âgisme et hétérosexisme) se conjuguent, s’interpénètrent
et se renforcent mutuellement pour nous maintenir dans un statut social
inférieur. C’est pourquoi nous nous mobilisons, des femmes de tous les
milieux, des femmes immigrantes, racisées, jeunes et moins jeunes,
vivant avec un handicap ou autres types de discrimination/oppression,
car on en a ras le bol de la violence sous toutes ses formes, des viols,
de la sexualisation, de la porno, de l’industrie du sexe, de la
marchandisation, de la mondialisation de la misère, de la
militarisation, du néocolonialisme…
Dans
la mesure où la misogynie et le patriarcat existent toujours, il n’est
pas étonnant de constater que la violence sexuelle envers les femmes et
l’exploitation sexuelle commerciale subsistent. Aujourd’hui, certaines
résistances ou contre-discours pèsent de tout leur poids pour légitimer
les inégalités entre les sexes et la violence des hommes envers les
femmes.
Nous
ne garderons pas le silence. Nous ferons du bruit dans les quartiers,
dans les rues pour dénoncer et se faire entendre des personnes profitant
de la violence envers les femmes ou complice de celle-ci par leur
silence ou sa banalisation.
L’inclusion
de toutes les femmes – peu importe leur âge, leur origine, leur
culture, leur capacité fonctionnelle, leur orientation sexuelle ou leur
condition économique – est centrale à notre action et la marche sera
accessible à toutes les femmes. Nous demanderons aux hommes de soutenir
notre action en posant des gestes pour faciliter notre mobilisation.
Préparez-vous à participer à "La rue, la nuit femmes sans peur" en
organisant un rassemblement ou une action avec les femmes de votre
quartier le vendredi 24 septembre à partir de 18h00 et en vous joignant à
un grand rassemblement et une marche "La rue, la nuit, femmes sans
peur" qui aura lieu au Parc Émilie-Gamelin à partir de 20h00.
Pour plus d’informations, contactez la CLES (Diane ou Chantal) au 514 750-4535 ou le
RQCALACS (Karine) au 514 529-5252. Vous pouvez aussi nous contacter par courriel : la CLES
ou le RQCALACS
Veuillez nous indiquer votre intention de participer en répondant à ce message.
À mettre à votre agenda..... Plus d’information au mois d’août
Notes
2. Entre autres à cause du phénomène de sexualisation de l’espace public.
2. Voici la liste actuelle des groupes membres du comité organisateur :
Mouvement contre le viol et l’inceste, Maison d’Haïti, Y des Femmes de
Montréal, Centre communautaire des femmes sud-asiatiques, Centre
d’encadrement pour jeunes filles immigrantes, Centre d’aide aux familles
latino-américaines, PINAY, CLES et RQCALACS.
Mis en ligne sur Sisyphe, le 6 juillet 2010
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