DIFFUSER LARGEMENT SVP
Suite à l'émission d'un mandat d'arrêt à son encontre, Youri Couture, 22 ans, a décidé de se rendre lui-même au Serivce de Police de Toronto le mercredi 14 octobre. Les chefs d'accusation sont pour l'instant inconnus mais les rumeurs font état d'une demande de caution de 10 000$ de la part de la Couronne. Or les principales organisations de soutient aux arrêté-e-s (Convergence des Luttes Anticapitalistes, Regroupement des Arrêté-e-s du G20, etc.) ne disposent pas ce moment de tels fonds.
Youri est actuellement étudiant en études littéraires à l'Université du Québec à Montréal. Il est connu et apprécié de ses ami-e-s et des militant-e-s pour son engagement répété envers la cause étudiante. Comme près de 20 000 personnes, il s'est rendu à Toronto les 25, 26 et 27 juin dernier pour protester contre le G20 et pour défendre l'idéal d'une société libertaire et égalitaire, dépourvue de tout forme de domination.
De manière plus générale, malgré le fait que beaucoup d'accusations liées au G20 soient tombées dans la dernière semaine, plusieurs personnes sont toujours poursuivies et font face à de sérieuses accusations. Cette terrible nouvelle nous démontre, malgré l'euphorie des derniers jours, que nous sommes loin d'avoir vu la fin de cette histoire. La lutte contre cette répression politique nécessite un apport de fonds constants, fonds qui sont pour l'instant maigres, malgré le travail ardu de dizaines d'activistes et d'avocat-e-s.
Nous avons besoin de vous ! Que cela soit des dons individuels ou d'organisations, de communautés, toute aide sera plus qu'appréciée ! Face à l'injustice et la répression, la solidarité sera notre arme.
Pour faire un don envoyez votre cheque a l'ordre de CLAC au:
QPIRG Concordia
c/o Concordia University
1455 de Maisonneuve O
Montreal, Quebec
H3G 1M8
De plus, afin de venir en aide aux arrêté-e-s du G20 des posters et des macarons, en vente au coût de 15$ et 2$ respectivement, ont été produits. Pour en obtenir, contactez nous au financementg20(a)hotmail.com
Pour plus d'informations : claclegal(a)gmail.com
Merci,
Des camarades solidaires.
Activités de la Marche mondiale des femmes au Québec le 13 octobre
MONTRÉAL, le 13 oct. /CNW Telbec/ - Pour la deuxième journée d'actions de la
Marche mondiale des femmes, des activités se déroulent partout au Québec
sous le thème *du bien commun et de l'accès aux ressources. *Alexa Conradi,
présidente de la Fédération des femmes du Québec et porte-parole de la MMF,
sera à Sherbrooke pour y appuyer les marcheuses dans leur action surprise de
11h30 portant sur l'environnement.
Des actions symboliques et percutantes sont prévues à *Sherbrooke,
Jonquière, Montréal *et* Laval*. Des marches se tiendront également à
*Gatineau,
Châteauguay, Huntingdon, Valleyfield, Varenne, Joliette, Plessisville,
Shawinigan, Louiseville, Nicolet, Victoriaville, Québec, L'Islet, Escoumins*et
*Gaspé*.
La Marche mondiale des femmes revendique des services publics de qualité
assurés par l'État, qui est garant des droits universels. « Avec la
privatisation croissante de nos services publics et l'introduction de la
logique de l'utilisateur-payeur (hausse des frais de scolarité, franchise
santé, etc.), nous voyons des reculs pour les droits des femmes. Le dernier
budget du Québec annonce l'accélération de cette érosion au point où les
femmes sont appelées de plus en plus à remplacer les services de l'État dans
l'aide aux personnes malades, vieillissantes et aux enfants par exemple »,
explique Mme Conradi.
« La solution du financement des services publics et programmes sociaux ne
réside pas dans la tarification des services, mais plutôt dans une réforme
de la fiscalité visant une participation plus importante des entreprises et
une plus grande progressivité pour les particuliers afin de cesser
d'étrangler la classe moyenne », ajoute Alexa Conradi.
Pour consulter le calendrier des activités ainsi que les revendications de
la Marche mondiale des femmes, consultez le
www.ffq.qc.ca/luttes/marche-mondiale-des-femmes/champs-daction/calendrier/
Philippe Ethier
Bonjour à tous et toutes,
dans l'optique de rendre plus rapide et interactive
l'information contenue dans l'argumentaire, le CRAA a produit six « foires
au questions » portant chacune sur un thème (condition des femmes, dette,
vieillissement de la population, éducation, santé et questions générales sur
la tarification et les coupures). Vous les trouverez en pièces jointes.
Vous êtes fortement encouragé-e-s à faire des commentaires, des suggestions
ou à poser des questions en m'écrivant à cette adresse!
Bonne mob!
Martin Robert
Comité recherche et affaires académiques (CRAA)
Bonjour!
Suite à une rencontre avec la ministre de la condition féminine, madame
Christine St-Pierre, qui a clairement dit qu'il était impossible pour le
gouvernement de répondre positivement et rapidement aux demandes exprimées
par la Marche mondiale des femmes, des actions continueront à avoir lieu
tout au long de la semaine. Il y aura entre autre une manifestation d'appui
à une action ce jeudi à 15h à Montréal. Le lieu exact de la manifestation
vous sera transmis demain.
La marche mondiale des femme lutte entre autre contre les publicités
sexistes, pour le droit à l'avortement, contre la privatisation et la
tarification des services publics, contre le recrutement militaire dans les
écoles,pour l'abolition des catégories à l'aide sociale et pour la hausse du
salaire minimum.
Solidairement,
*------------
Élise Carrier-Martin
Secrétaire à la coordination
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Site web: http://www.asse-solidarite.qc.ca/**
*
Voici la date et le lieu, désolée pour l'oubli.
Samedi le 30 octobre, à l'UQAM dès 10hre au N-M510
Le 2010-10-12 à 15:23, Rémi Bellemare-Caron a écrit :
> C'est quoi la date du truc?
>
> Le 12 octobre 2010 14:12, Anne-Marie Provost <exocortex(a)gmail.com> a écrit :
> http://www.cahiersdusocialisme.org/2010/09/29/octobre-1970-40-ans-plus-tard/
>
> Programmation:
>
> 10h: Mot de bienvenue et projection de la lecture du Manifeste du FLQ.
>
> 10h30: Première table-ronde : retour en arrière
> ...
> o Parcours contrastés de la radicalisation d’une société.
> o Le FLQ: un portrait des tendances et débats au sein du mouvement.
> o L’essor des mouvements sociaux après octobre.
> o La grève de 1972.
>
> 13h30: Deuxième table-ronde : quel sont les héritages d'octobre 70 ?
>
> o Transformer la société aujourd’hui, pourquoi ?
> o Quels sont les «outils» dont nous disposons ?
> o En quoi la crise actuelle et la déstabilisation des dominants ouvre-t-elle la porte à une avancée de la gauche ?
>
> 15h30: Changer le monde et le pouvoir
>
> L’historiographie retient habituellement d’octobre 1970 les évènements dramatiques autour de l’occupation militaire du Québec et des enlèvements organisés par le Front de libération du Québec (FLQ). Mais au-delà de cette confrontation peu banale, il y a un contexte qu’il importe de mieux comprendre. Plus encore, cette période qui commence au tournant des années 1960 et qui s’échelonne jusque dans les années 1970 est un moment dans un cycle de luttes dont l’impact marque profondément le mouvement populaire. Aujourd’hui, les luttes actuelles ont certes un autre «langage» et une autre identité. La période de 1970 peut apparaître comme totalement révolue, où rien de ce qui se fait aujourd’hui n’a un rapport quelconque avec les mouvements de l’époque. Mais globalement, nous pensons que cette vision est erronée. Le mouvement social contemporain n’est pas né sur une «page blanche». En fait aucun mouvement ne part «à zéro». Le passé forme comme des sédiments, des fondements sur lesquels s’édifie le présent. On comprend alors l’importance de revenir sur les acquis, mais aussi les limites, les contradictions, voire les erreurs des mouvements anti systémiques antérieurs. Or il faut le faire sans nostalgie ni cynisme, ce qui exige un effort. Ce «devoir d’histoire» est celui de ceux et celles qui veulent comprendre, mais aussi et surtout qui veulent reprendre ce qu’on disait à l’époque, «ce n’est qu’un début, continuons le combat» !
>
>
> __________________________________________Liste asse-support.
>
> Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
>
> support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
>
http://www.cahiersdusocialisme.org/2010/09/29/octobre-1970-40-ans-plus-tard/
Programmation:
10h: Mot de bienvenue et projection de la lecture du Manifeste du FLQ.
10h30: Première table-ronde : retour en arrière
...
o Parcours contrastés de la radicalisation d’une société.
o Le FLQ: un portrait des tendances et débats au sein du mouvement.
o L’essor des mouvements sociaux après octobre.
o La grève de 1972.
13h30: Deuxième table-ronde : quel sont les héritages d'octobre 70 ?
o Transformer la société aujourd’hui, pourquoi ?
o Quels sont les «outils» dont nous disposons ?
o En quoi la crise actuelle et la déstabilisation des dominants ouvre-t-elle la porte à une avancée de la gauche ?
15h30: Changer le monde et le pouvoir
L’historiographie retient habituellement d’octobre 1970 les évènements dramatiques autour de l’occupation militaire du Québec et des enlèvements organisés par le Front de libération du Québec (FLQ). Mais au-delà de cette confrontation peu banale, il y a un contexte qu’il importe de mieux comprendre. Plus encore, cette période qui commence au tournant des années 1960 et qui s’échelonne jusque dans les années 1970 est un moment dans un cycle de luttes dont l’impact marque profondément le mouvement populaire. Aujourd’hui, les luttes actuelles ont certes un autre «langage» et une autre identité. La période de 1970 peut apparaître comme totalement révolue, où rien de ce qui se fait aujourd’hui n’a un rapport quelconque avec les mouvements de l’époque. Mais globalement, nous pensons que cette vision est erronée. Le mouvement social contemporain n’est pas né sur une «page blanche». En fait aucun mouvement ne part «à zéro». Le passé forme comme des sédiments, des fondements sur lesquels s’édifie le présent. On comprend alors l’importance de revenir sur les acquis, mais aussi les limites, les contradictions, voire les erreurs des mouvements anti systémiques antérieurs. Or il faut le faire sans nostalgie ni cynisme, ce qui exige un effort. Ce «devoir d’histoire» est celui de ceux et celles qui veulent comprendre, mais aussi et surtout qui veulent reprendre ce qu’on disait à l’époque, «ce n’est qu’un début, continuons le combat» !
Demain, soit mercredi le 13 ocrobre, aura lieu une action dans le cadre de
la marche mondiale des femmes contre la tarification et la privatisation du
système de santé. Le rendez-vous est à 10h30 au complexe Desjardins. Il y
aura un rassemblement, une courte marche avec des arrêts symboliques ainsi
qu'un dépôt collectif de formulaires de plaintes sur le système de santé.
L'action devrait se terminer vers 13h00 par un goûter, un rassemblement, des
témoignages et de l'animation.
En espérant vous y voir!
Solidairement,
*------------
Élise Carrier-Martin
Secrétaire à la coordination
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Site web: http://www.asse-solidarite.qc.ca/**
*
*Un message du Réseau de la Commission populaire*
Au cours des dernières semaines, le Service canadien du renseignement de
sécurité (SCRS) a effectué plusieurs visites chez des militants et
militantes de la région. Ces visites s’ajoutent au harcèlement continu de
communautés ciblées par le SCRS. Cette déclaration est une réponse à ces
visites.
Les visites du SCRS chez des militants et militantes montréalais-es ne
constituent pas une nouveauté. Des visites semblables ont eu lieu dans le
passé, dans le contexte de projets et d'événements spécifiques. De façon
générale, les visites du SCRS ont plusieurs objectifs et ne visent pas
seulement la collecte de renseignements; leur travail a aussi pour but de
créer ou d'exploiter des divisions entre militant-es, de disséminer de la
fausse information, d'intimider, de développer des profils psychologiques et
de recruter des informateurs et informatrices.
Si le SCRS frappe à votre porte, nous suggérons d'adopter une attitude
d'entière non-collaboration. Une visite du SCRS dans votre chez-vous ou sur
votre lieu de travail vous prendra par surprise, mais nous vous encourageons
néanmoins à vous tenir prêt-es à ne PAS collaborer avec eux de quelconque
manière, ce qui implique de ne pas leur parler et de ne pas les écouter.
Si vous êtes dans une situation précaire – à cause de votre statut
d'immigration, d'accusations criminelles, de conditions de probation ou de
libération conditionnelle ou pour toute autre raison – vous ne devriez en
AUCUN CAS parler seul à seul avec les agents du SCRS. Vous devriez plutôt
leur demander de contacter un-e avocat-e de votre choix et refuser de leur
dire quoi que ce soit de plus. Vous pouvez contacter le Réseau de la
Commission populaire pour obtenir une liste d'avocat-es pouvant agir de
manière rapide et efficace contre les tactiques d'intimidation du SCRS.
Si vous vous sentez à l'aise de le faire, vous pouvez aussi demander les
noms, numéros de téléphone et cartes des agents du SCRS qui veulent vous
parler. Insistez pour qu'ils et elles s'identifient, et ne dites rien
d'autre, et n’écouter rien d’autre qu’ils et elles voudraient vous dire.
Vous n'êtes jamais sous l'obligation de confirmer votre identité auprès du
SCRS.
Parfois, les agents du SCRS entameront une discussion avec vous sans
s'identifier d'emblée. Dans ce cas, si vous êtes pris-es par surprise, nous
vous encourageons à refuser de poursuivre la conversation avec le SCRS. Vous
pouvez toujours garder le silence. Il faut se rappeler qu'en matière de
services de sécurité, le silence est la règle d'or.
Dans tous les cas, demandez au SCRS de quitter votre domicile ou votre lieu
de travail, ou d'arrêter de vous suivre. Dites-leur clairement de partir, de
la manière qui vous convient. Vous avez le droit d'insister. Vous pouvez
même leur claquer la porte au nez, si cela vous chante.
N'oubliez pas que malgré les gestes sales qu'il pose au quotidien, le SCRS
ne détient aucun pouvoir policier, ses agents ne peuvent donc pas vous
arrêter.
En cas de visite du SCRS, nous vous invitons à contacter le Réseau de la
Commission populaire. Ces visites peuvent être déstabilisantes et
éprouvantes. C'est pourquoi il est important de ne pas rester isolé face à
cette situation, et le Réseau de la Commission populaire se veut justement
un appui concret contre le sentiment d'isolement que peuvent créer ces
visistes. Nous nous engageons à garder confidentielle toute communication
avec nous. Considérez toute visite surprise du SCRS comme étant du
harcèlement. Si possible, notez une version des faits suite à la visite,
afin de faire le suivi. Le Réseau de la Commission populaire peut vous aider
à documenter ce harcèlement avec la collaboration d’un-e avocat-e.
Le boulot du SCRS, c'est de recueillir des renseignements pour l'État et de
perturber les mouvements pour la justice sociale. Leur mandat inclut la
surveillance de toute activité considérée comme étant une menace envers
l'ordre politique et économique actuel. Leur intimidation cible les
autochtones, les immigrant-es, les communautés racisées, les groupes
radicaux, les syndicats et les allié-es de ces groupes. Les actions du SCRS
– qui incluent l'incompétence crasse, le racisme et la complicité dans des
actes de torture – constituent autant de raisons pour décourager toute
personne impliquée dans des mouvements pour la justice sociale de coopérer
de quelconque manière avec eux.
La totale non-coopération avec le SCRS et les autres services de sécurité
par l'entièreté du mouvement pour la justice sociale (au sens large) est la
meilleure façon de maintenir unité et solidarité tout en nous concentrant
sur l'important travail quotidien que nous effectuons.
En résumé: ne parlez PAS au SCRS ; ne partagez AUCUNE information, même si
celle-ci vous paraît inoffensive. N’écoutez PAS les agents du SCRS. Pensez à
informer le Réseau de la Commission populaire de la viste que vous avez
reçue.
Prière de diffuser ce message dans vos réseaux et avec tout-es les membres
de votre groupe, afin d'encourager une non-collaboration collective avec le
SCRS.
Nous invitons les groupes communautaires à APPUYER ce communiqué comme moyen
de développer une solidarité collective face au harcèlement du SCRS. Un
appui signifie que votre groupe est d’accord avec la déclaration suivante :
« Nous appuyons et endossons le communiqué du Réseau de la Commission
populaire concernant le Service canadien du renseignement de sécurité
(SCRS). »
Nous vous invitons à diffuser largement ce communiqué dans vos réseaux et
dans votre communauté. Vous pouvez télécharger un dépliant de ce communiqué en
version PDF ici.<http://www.commissionpopulaire.org/files/csis/PamphletFr.pdf>
Le Réseau de la commission populaire offre des ateliers pour informer les
membres de la communauté de nos droits face au SCRS. Si vous voulez
organiser un atelier pour votre groupe ou organisation communautaire, svp
veuillez nous contacter au abolissons(a)gmail.com.
Solidairement,
Le Réseau de la Commission populaire (Montréal) courriel:
abolissons(a)gmail.com Tél: 514-848-7583
[Toute communication avec le Réseau de la Commission populaire est
considérée comme étant confidentielle.]
plus de renseignements :
http://www.commissionpopulaire.org/fr/csis/whattodo-csis.php