Bonjour à tous et toutes,
je vous écris pour le COBP. Cette année, le thème de la manifestation du 15
mars est la répression politique. Avec les récentes arrestations à l'ASSÉ,
la création de l'escouade GAMMA, le ciblage politique fait à l'encontre des
militantes étudiantes et des militants étudiants et les possibles
arrestations en temps de grève, on a pensé que l'ASSÉ était bien placée
pour parler de répression politique et qu'un militant ou une militante de
l'ASSÉ serait peut-être intéressé-e- à contribuer à la prochaine édition de
notre journal, l'État policier. Le thème est large, la répression politique
faite aux militantes étudiantes et militants étudiants. La date de tombée
est le samedi 21 janvier 2012.
Veuillez adresser votre texte à l'adresse suivante: webmestre(a)cobp.resist.ca
merci!
Dominique
pour le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP)
Bonjour à tous !
Le COBP est à la recherche d'une affiche pour annoncer la manifestation du
15 mars 2012 dans le cadre de la Journée Internationale contre la Brutalité
Policière et du mois contre la brutalité policière. Cette année le thème du
mois est *la répression politique.*
*La date limite pour les soumissions est le 21 JANVIER, à minuit. *
*
*
Vos modèles doivent être appropriés pour des impressions 11x17" en noir et
blanc qui serviront à l'affichage.
Si votre modèle est sélectionné, nous vous demanderons de produire
également un modèle format carte postale (couleur ou N&B), pour la
mobilisation, ainsi qu'un format sticker.
Devant se retrouver sur l'affiche:
- Le but de la manif (opposition à la brutalité policière) et une
référence au thème du mois, à savoir la répression politique.
- La date et l'heure, à savoir le jeudi 15 mars 17h, au carré Berri.
- Métro Berri
- L'URL du site web du collectif : http://www.cobp.resist.ca
*Lorsque vous proposez une affiche :*
- Envoyez un modèle en fichier jpg (300 dpi) à
webmestre(a)cobp.resist.ca avant
la date limite.
- Mentionnez "proposition affiche" dans l'objet du mail.
- Incluez votre nom ou pseudo et une adresse courriel valide pour vous
rejoindre.
L'affiche sélectionnée sera aussi en page couverture du journal État
Policier qui sera distribué dans le cadre du mois contre la brutalité
policière.
En vous remerciant de votre collaboration éventuelle,
le Collectif Opposé à la Brutalité Policière.
** * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * **
Collectif Opposé à la Brutalité Policière **
Collective Opposed to Police Brutality **
(514) 395-9691**
cobp(a)hotmail.com **
http://www.cobp.resist.ca**
Montréal, Québec, Canada *
Bonjour,
une première rencontre du comité maintien et élargissement de la grève pour
les personnes intéressées à s'impliquer sur ce comité aura lieu le mardi 3
janvier prochain à 11h00 au bureau de l'ASSÉ.*
Pourquoi faire une première réunion dès maintenant?*
Comme tout le monde le sait, la grève générale illimité ne tombe pas du
ciel; le travail doit commencer le plus tôt possible. Il nous faut donc
commencer dès maintenant à discuter des objectifs préçis et du
fonctionnement de ce comité.
De plus, il sera question du *calendrier des assemblées générales de grève*.
Où: au bureau de l'ASSÉ
Quand: le 3 janvier à 11h00
Solidairement,
Élise
**
Bonjour, je suis à la recherche de personnes ayant déjà été dans un
secondaire en grève en 2005.
Je suis actuellement en rédaction d'un bref document expliquant les raisons
pour lesquelles les élèves des secondaires doivent s'opposer à la hausse
des frais de scolarité. Dans cette optique, je voulais faire une partie du
document qui expliquerait quoi faire contre la hausse. Je voudrais
notamment relater les évènements de 2005 avec leurs problématiques et leurs
bons coups.
Pour m'aider, j'aurais besoin d'avoir quelques récits des différents
évènements dans différentes écoles. Ainsi, je vous invite à entrer en
contact avec moi pour qu'on puisse discuter de ces évènements. Vous pouvez
aussi m'écrire un court résumer si vous préférez.
J'attends de vos nouvelles dans les plus brefs délais, merci!
Noël est fini, les étudiants et les étudiantes sont de retour au combat !!!
--
*Guillaume Vézina
Secrétaire à l'information
Coalition Large de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante
(CLASSE)
Cellulaire: (514) 571-4966
Site web: www.asse-solidarite.qc.ca*
Bonjour,
Avec Alain Savard du comité info et Dominique Bordeleau, étudiante au
Vieux-Montréal nous sommes en train de compléter un vieux mandat du comité
femmes de l'ASSÉ, soit la mise sur pied d'une nouvelle section web
féministe du site de l'ASSÉ. Tout le contenu déjà présent sur le site Web
de l'ASSÉ et la section «femmes» est conservé et classé, mais nous
recherchons présentement des textes, outils, documents de référence qui
traitent de questions féministes variées, et plus spécifiquement relevant
de thématiques abordées dans le cadre des campagnes de l'ASSÉ
(parents-étudiants, conditions de vie des jeunes femmes, marchandisation
du corps des femmes, privatisation et femmes, etc.) .
À ce propos, je voulais vous partager une série de textes provenant de la
revue «Nouvelles Questions Féministes» paru en 2005 sur la thématique *Les
logiques patriarcales du militantisme. *
Je vous met en pièce jointe
- la table des matières,
- l'édition «Le militantisme n'échappe pas au patriarcat »,
- l'article de Jules Falquet «Trois questions aux mouvements sociaux «
progressistes » Apports de la théorie féministe à l'analyse des mouvements
sociaux»
- l'article Lucie Bargel «La socialisation politique sexuée :
apprentissage des pratiques politiques et normes de genre chez les jeunes
militantes» qui traite plus spécifiquement des organisations françaises
jeunesse de gauche et de regroupements étudiants (de gauche et de droite):
Aussi, n'hésitez-pas à nous envoyer des ressources intéressantes à mettre
sur le site. Nous travaillons à en faire la ressource importante
majoritairement francophone sur des thématiques féministes étudiantes.
Camille Tremblay-Fournier
Je fais parvenir un long texte de réflexion aux gens présents sur la liste
assé-support. Prière d'y jeter un coup d'oeil entre deux examens ou gorgées
de bières de party de fin de session.
En espérant que ce texte suscite réflexions et débats à l’intérieur des
associations étudiantes membres.
*Réflexion sur l’usage des réseaux sociaux par les militants et militantes
l’ASSÉ*
** **
Ces derniers temps, le sujet des médias sociaux semble soulever des levées
de bouclier face à l’utilisation qui en est faite par certains et certaines
délégué-e-s lors des congrès de l’ASSÉ. L’usage de Facebook et de Twitter
aurait supposément ouvert la porte à une augmentation du jeu de corridor
dans les instances de l’ASSÉ. Suite à ces constats émis par différents
militants et militantes, des tirs groupés semblent être fait contre tout ce
qui peut de près ou de loin ressembler à une utilisation du web 2.0. à
l’ASSÉ. Il me semble essentiel de corriger le tir. Ce discours véhicule un
nombre important d’idées préconçues qui occultent malheureusement une
réflexion poussée sur les répercutions stratégiques d’un rejet des médias
sociaux. Continuer dans une telle direction pourrait à mon humble avis
nuire à la diffusion du discours de l’ASSÉ et réduire sa capacité de
s’imposer comme l’organisation qui regroupe réellement les étudiants et
étudiantes en grève contre le gouvernement.****
** **
** **
*Un nouvel espace public*
** **
Qu’on le veuille ou non, le web 2.0 existe et constitue une nouvelle partie
de l’espace public. Il est temps de cesser de penser à analyse le web comme
étant une sorte de silo déconnecté du reste de la société. Vos camarades de
classe, votre oncle, vos parents, des journalistes, des artistes, des
politiciens, des travailleurs, votre voisin et peut-être même votre chien
ont un compte Facebook/Twitter. Certains individus tiennent des blogs,
souvent déserts, attirant 2 ou 3 lectures, alors que d’autres ont un public
assidu leur assurant plusieurs centaines de visites par jour. De plus, un
peu comme dans la vraie vie, chaque individu possède son propre réseau de
contact sur lequel il possède une influence plus ou moins grande. Bref, la
visibilité de certaines idées sur les réseaux sociaux est bien souvent
amplifiée par le nombre de contacts que nous possédons tous et chacuns,
permettant de propager de l’information à un nombre de gens exponentiel.****
** **
** **
*Le web comme lieu de débat : l’exemple du microcosme du mouvement étudiant*
** **
L’existence des réseaux sociaux, qu’on le veuille ou non, a un impact
direct sur l’ASSÉ. Ais-je besoin de rappeler que des discutions et des
réflexions longues de plusieurs pages ont lieu chaque jour sur des groupes
Facebook réunissant des étudiants et étudiantes en faveur de la grève
générale illimitée. Les efforts déployés sur les réseaux sociaux par des
militants et militantes membres de Force étudiante critique ont assurément
eu un impact sur les nombreuses discutions ayant eu lieu à l’intérieur de
l’ASSÉ durant les derniers mois. Il est indéniable que les réseaux sociaux
permettent un nouvel espace public, un nouvel espace de discussion. Ce
phénomène à déjà lieu. Les interactions entre un nombre assez important de
militants, présents sur différents campus souvent très éloignés se font
déjà de manière spontanée. C’est une force organisationnelle majeure si on
se place dans l’optique où nous mènerons une grève générale dans quelques
mois. À ceux qui prétendent que ces technologies sont stériles, qu’elles
déconnectent les militants les militants des débats de fond, j’affirme que
l’épreuve de la réalité est tout autre. Les médias sociaux sont un lieu de
débat supplémentaire, un bar de plus sur la rue St-Denis… accessible
instantanément, de partout au Québec.****
** **
** **
*Sortir des analyses minimalistes*
** **
Néanmoins, il est important de quitter ici la simple analyse des
interactions entre nos amis et les groupes que cous connaissons pour mieux
se pencher sur ce qu’offre Facebook et Twitter comme capacité d’interaction
avec des individus souvent étrangers à notre cause. Il faut prendre
conscience d’une chose. Ce que nous partageons voyage en dehors de nos
cercles restreints. Je veux ici vous parler des leaders d’opinion qui
existent sur le web. Certains individus ayant des contacts dans de nombreux
milieux différents du mouvement étudiant, les blogueurs et les
personnalités publiques présentes sur le web (journalistes, artistes,
politiciens) sont susceptibles de s’intéresser à notre discours diffusé sur
le web. Si ce dernier est efficacement articulé, nous pouvons recevoir une
visibilité accrue grâce à eux s’il leur prends l’envie de partager notre
message. Il faut dès lors, cesser de considérer uniquement l’usage des
réseaux sociaux comme étant uniquement une action privée ‘’entre amis’’.
L’utilisation de Facebook et de Twitter doit être analysée comme un geste
public et ayant du même coup de répercutions sur autre chose que notre
organisation. Pour certains individus possédant une liste de contacts bien
garnie, « le statut Facebook/Twitter est le communiqué de presse de l’homme
pauvre ».****
** **
** **
*Un espace public à conquérir*
** **
Twitter et Facebook sont un peu le parvis d’église du 21e siècle. Il est
impératif pour l’ASSÉ de prendre d’assaut ce nouvel espace public. Cet
enjeu stratégique est trop important pour être ignorés. Ceux qui défendent
une ligne dure et renforcent les préjugés face aux médias sociaux nuisent
au développement d’une participation active sur ces réseaux. Nous ne
pouvons qu’être perdant au change. Si l’ASSÉ ne prends pas plus sa place
sur cet échiquier (particulièrement sur Twitter où de nombreux
journalistes, blogueurs et autres leaders d’opinion vont de plus en plus
chercher des informations), nous risquons aisément de laisser libre jeu aux
fédérations étudiants qui n’hésiteront à se présenter comme les premiers
acteurs du mouvement grâce à un discours structuré et fort bien orchestré.**
**
** **
** **
*La fin du filtre médiatique : une opportunité pour la base militante*
** **
Les réseaux sociaux marquent en quelque sorte la fin du filtre médiatique.
Aucun journaliste ne viendra filtrer votre message, qui sera disponible
instantanément dans le fil de nouvelles web de 200, 300, 500 ou peut-être
1000 individus. Pour la base militante, de tels moyens représentent une
opportunité en or pour exprimer la diversité de notre discours. Trop
souvent les interventions des membres de l’ASSÉ sur Twitter se sont
limitées à une retransmission des communiqués de presse de l’organisation.
Nous avons au contraire une opportunité en or de discuter directement avec
une partie de la population. De plus, avoir une présence forte sur le web
permet de démentir sur le web des affirmations fausses qui auraient pu
êtres formulées dans les médias traditionnels et/ou par les autres
internautes. Les médias amènent parfois une vision faussée de
l’organisation, les réseaux sociaux permettent parfois de rétablir les
faits. La base militante à tout intérêt à investir ces nouveaux lieux de
débat.****
****
** **
** **
*Le malaise des congrès*
** **
Ce texte de réflexion ne serait bien sur pas complet s’il ne s’attardait
pas au malaise grandissant face à l’usage des médias sociaux dans le cadre
des congrès. Beaucoup blâment l’usage des médias sociaux lors des
instances, arguant que ces derniers facilitent la tenue de *méta-congrès*,
déviant le débat de la salle où sont réunis les congressistes. Avant toute
chose, il est important de rappeler que les délégués sont pour la plupart
majeurs et vaccinés et que, s’il et elles désirent faire du jeu de corridor
ou pratiquer des actes anti-démocraties, le problème ne repose pas tant sur
l’usage de Facebook et de Twitter mais bien sur les individus en question.
Je ne crois pas que personne à l’ASSÉ n’arguera qu’il est normal que les
débats aient lieu dans des chats Facebook privés, sur les statuts des gens
ou bien par des tweets sur les hashtag Twitter. Cette utilisation du web à
des fins qui fragilisent le processus démocratique est néfaste sans aucun
doute. Néanmoins, plutôt que de s’attaquer aux moyens employés par les
individus en question, ne pourrait-on pas régler le problème à la source ?
Ce ne sont pas les médias sociaux qui créent les jeux de corridor, ce sont
les délégués qui s’y adonnent. Enlever les médias sociaux des congrès ne
règlera pas le moins du monde cette tendance. Certes, on compliquerait
ainsi certaines tactiques malhonnêtes, mais on ne changera rien sur le fond
des choses. En contre partie, l’interdiction des médias sociaux dans les
congrès aura un impact direct : l’impossibilité d’utiliser ces événements
comme vecteurs de propagande.****
** **
** **
*La nécessité de la propagande, du spectaculaire, lors des congrès*
** **
Des mots lourds de conséquences. Jamais les congrès n’ont historiquement eu
comme vocation d’être spectaculaire. La nécessité en est tout autre
aujourd’hui. Les congrès sont des événements qui peuvent aisément servir de
prétexte pour exposer les prises de position de l’ASSÉ. Stratégiquement,
l’utilisation des médias sociaux pour donner un certain suivi, mettre en
valeur certaines prises de positions du congrès pour les publiciser est
efficace, principalement sur Twitter qui offre la particularité de suivre
les messages relatifs à un événement grâce au système de hashtags. Une
telle chose permet de remplir trois buts. Premièrement, créer des débats
entre les intervenants non-présents au congrès sur les résolutions
adoptées. Deuxièmement, publiciser l’ASSÉ et ses positions. Troisièmement,
donner une impression de dynamisme sur nos outils web et ainsi s’assurer
une certaine une audience, bref, faire naître un intérêt chez des gens pour
qu’ils continuent suivent les messages de l’ASSÉ plus attentivement dans
l’avenir. Charger le comité média et/ou le secrétaire aux communications
d’organiser et de superviser la diffusion de contenu web durant les congrès
serait la meilleure chose possible. Au nom des considérations stratégiques
élaborées dans les paragraphes précédents, nous nous devons élaborer une
stratégie de propagande durant ces événements.****
** **
** **
*Des décisions nécessaires pour bâtir une stratégie web efficace pour l’ASSÉ
*
** **
Si nous voulons gagner la guerre de l’opinion sur le web, bien du chemin
reste encore à franchir. Dans un premier temps, former les militants et
militantes qui le désirent aux moyens pertinents d’utiliser les réseaux
sociaux, particulièrement Twitter. Deuxièmement, organiser formellement ce
potentiel de propagande, bref, avoir une plateforme interne d’organisation
web pour les militants et militantes. La finalité de notre action sur le
web doit être claire : imposer notre discours hors du filtre médiatique,
publiciser l’ASSÉ en elle-même, recruter des nouveaux militants et de
nouvelles militantes hors des cercles traditionnels, épauler sur le web les
sorties de presse traditionnelles et finalement, inciter des débats entre
les internautes dans but de les convaincre de nos revendications.****
** **
** **
*Conclusion*
** **
La capacité de faire véhiculer notre discours à un grand nombre de
personnes sans passer par les filtres des médias traditionnels ne peut être
ignorée. Les réflexes primaires de rejet des médias sociaux sont
compréhensibles. Les inquiétudes face aux dérives qui ont possiblement déjà
eu lieu et qui pourrait peut-être se reproduire le sont tout autant.
Néanmoins, ce n’est surement pas en s’enfouissant la tête dans le sable et
en refusant d’utiliser les outils qui s’offrent à nous que nous
progresseront. Planifions sérieusement une stratégie web pour l’ASSÉ en
ayant des réflexion conséquentes au sujets de ces outils qui s’offrent à
nous et à nos adversaires qui, eux, n’hésiterons pas à les utiliser.****
** **
En espérant que ce texte suscite réflexion et débats à l’intérieur des
associations étudiantes membres.****
** **
**
**
- Julien Royal, étudiant au baccalauréat en communication, politique et
société et membre de l’AFESPED-UQAM.
Bonjour à toutes et tous,Le conseil executif de l'AFESH désire produire un recueil de texte sur les fédérations étudiantes afin d'expliquer leur histoire et leur mode de fonctionnement. Ce document devrait être prêt pour le 7 janvier, c'est-à-dire la date butoir pour la signature de l'entente de collaboration. Advenant que les deux fédérations étudiantes ratifient l'entente, la parution du document sera reportée afin d'être débattue en assemblée générale (ou bien il pourrait être modifié si la FECQ est la seule à signer).On retrouvera dans ce "Livre noir des fédérations étudiantes" plusieurs textes issus des anciens numéros de l'Ultimatum, des textes de réflexion ayant été déposés lors des congrès de l'ASSÉ et des extraits du livre "Carré rouge" sur la grève de 2005.De plus, nous sollicitons votre aide pour écrire des textes sur le sujet. Il nous est difficile de fixer une limite de mots pour les textes, mais nous vous invitions à la concision puisque le document ne pourra pas excéder le nombre de pages que notre photocopieur peut plier et agrafer. La date de tombée pour cet appel de texte sera le 24 décembre. Il serait préférable que vos textes soient rigoureux et que vous évitiez d'utiliser des sophismes souvent utilisés contre les fédérations comme l'appel à la tradition (ça toujours été comme ça = ça va rester comme ça). Nous ne croyons pas que ce type d'argument soit très convaincant puisqu'on se fait habituellement répondre qu'il ne s'agit pas de la même équipe qu'en 2005 et en 1996. Il serait donc préférable que vos textes présentent des faits concrets plutôt que des attaques personnelles envers des anciens membres ou le conseil exécutif actuel. Voici quelques exemples du type de texte que nous recherchons (plusieurs textes peuvent porter sur le même sujet). Toutefois, nous vous invitions à écrire sur d'autres sujets:-L'histoire des fédérations étudiantes en générale-Syndicalisme de combat et concertationisme-La récupération de la grève de 2005-La récupération de la grève de 96 (ça serait vraiment pertinent un texte sur ce sujet)-Un texte de fond sur comment remporter la lutte, même si le gouvernement va inévitablement préférer négocier avec les fédérations étudiantes plutôt qu'avec la CLASSE puisqu'elles sont "moins radicales "-Un texte qui explique en détail l'idée selon laquelle on ne peut rien gagner si on négocie sans avoir de rapport de force (en d'autres mots un texte sur le syndicalisme de combat)-Un texte plus actuel sur la recherche des crédits d'impôt qui a été leaké et le fait que le président de la FECQ l'a défendu en entrevue téléphonique sans que le congrès ait pris position-Un texte sur le manque de transparence des fédérations étudiantes -Un texte sur les méthodes controversées qu'elles utilisent pour contrer les campagnes de désaffiliation et leur refus de reconnaître certains votes lorsqu'ils ne satisfont leur règle référendaire (ex: cégep André-Laurendeau)-Un texte sur le manque de démocratie (ex: en soulignant que les congrès de la FECQ obtiennent le quorum parce que certaines délégations sont présentes par téléphone). D'ailleurs, la FECQ possèdent beaucoup d'associations fantômes qui ne paie pas leur cote et ne vont pas au congrès.-Un texte sur le refus de la FEUQ de signer l'entente pour la manifesationetc. etc. Par contre, nous aimerions que le débat sur la collaboration soit sein, civilisé, rationnel et soutenu au plan intellectuel. Conséquemment, nous vous invitions à éviter ce type de texte :-Léo Bureau Blouin et Pierre André Bouchard St-Amant, même combat-Qui est Martine Desjardins ?-La grève de 2007 saboter par les fédérations étudiantes (c'est certains qu'elles n'ont pas aidés puisqu'elles n'étaient pas en faveur, mais les A.G. ont voté en défaveur et ce n'est pas parce les fédérations étudiantes ont dit qu'une grève à l'automne était une mauvaise idée. Toutefois, un article sur les activités de la FEUQ à l'UQO en 2007 pourrait être pertinent)Date de tombée le 24 décembre, soyez concis et concise. Solidairement,Le conseil exécutif de l'AFESH
Bonjour,
Voici deux nouveaux dépliants sur les alternatives fiscales produits par la
Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services
publics. Le voici!
Un bon outil pour convaincre vos familles que la richesse existe au Québec
pendant vos partys de Noël!
--
*Gabriel Nadeau-Dubois
Secrétaire aux communications
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Cellulaire: (514) 835-2444
Bureau: (514) 390-0110
Courriel: communication(a)asse-solidarite.qc.ca
Twitter: @GNadeauDubois
Site web: www.asse-solidarite.qc.ca*
From: hockey_number_1(a)hotmail.com
To: julien.royal(a)gmail.com
Subject: RE: [asse-support] Réflexion sur l’usage des réseaux sociaux par les militants et militantes l’ASSÉ
Date: Wed, 14 Dec 2011 06:48:07 -0500
cultivons l'instantanéité.
From: julien.royal(a)gmail.com
Date: Tue, 13 Dec 2011 11:10:51 -0500
To: support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
Subject: [asse-support] Réflexion sur l’usage des réseaux sociaux par les militants et militantes l’ASSÉ
Je fais parvenir un long texte de réflexion aux gens présents sur la liste assé-support. Prière d'y jeter un coup d'oeil entre deux examens ou gorgées de bières de party de fin de session.
En espérant que ce texte suscite réflexions et débats à l’intérieur des associations étudiantes membres.
Réflexion sur l’usage des réseaux sociaux par les militants et militantes l’ASSÉ
Ces derniers temps, le sujet des médias sociaux semble soulever des levées de bouclier face à l’utilisation qui en est faite par certains et certaines délégué-e-s lors des congrès de l’ASSÉ. L’usage de Facebook et de Twitter aurait supposément ouvert la porte à une augmentation du jeu de corridor dans les instances de l’ASSÉ. Suite à ces constats émis par différents militants et militantes, des tirs groupés semblent être fait contre tout ce qui peut de près ou de loin ressembler à une utilisation du web 2.0. à l’ASSÉ. Il me semble essentiel de corriger le tir. Ce discours véhicule un nombre important d’idées préconçues qui occultent malheureusement une réflexion poussée sur les répercutions stratégiques d’un rejet des médias sociaux. Continuer dans une telle direction pourrait à mon humble avis nuire à la diffusion du discours de l’ASSÉ et réduire sa capacité de s’imposer comme l’organisation qui regroupe réellement les étudiants et étudiantes en grève contre le gouvernement.
Un nouvel espace public
Qu’on le veuille ou non, le web 2.0 existe et constitue une nouvelle partie de l’espace public. Il est temps de cesser de penser à analyse le web comme étant une sorte de silo déconnecté du reste de la société. Vos camarades de classe, votre oncle, vos parents, des journalistes, des artistes, des politiciens, des travailleurs, votre voisin et peut-être même votre chien ont un compte Facebook/Twitter. Certains individus tiennent des blogs, souvent déserts, attirant 2 ou 3 lectures, alors que d’autres ont un public assidu leur assurant plusieurs centaines de visites par jour. De plus, un peu comme dans la vraie vie, chaque individu possède son propre réseau de contact sur lequel il possède une influence plus ou moins grande. Bref, la visibilité de certaines idées sur les réseaux sociaux est bien souvent amplifiée par le nombre de contacts que nous possédons tous et chacuns, permettant de propager de l’information à un nombre de gens exponentiel.
Le web comme lieu de débat : l’exemple du microcosme du mouvement étudiant
L’existence des réseaux sociaux, qu’on le veuille ou non, a un impact direct sur l’ASSÉ. Ais-je besoin de rappeler que des discutions et des réflexions longues de plusieurs pages ont lieu chaque jour sur des groupes Facebook réunissant des étudiants et étudiantes en faveur de la grève générale illimitée. Les efforts déployés sur les réseaux sociaux par des militants et militantes membres de Force étudiante critique ont assurément eu un impact sur les nombreuses discutions ayant eu lieu à l’intérieur de l’ASSÉ durant les derniers mois. Il est indéniable que les réseaux sociaux permettent un nouvel espace public, un nouvel espace de discussion. Ce phénomène à déjà lieu. Les interactions entre un nombre assez important de militants, présents sur différents campus souvent très éloignés se font déjà de manière spontanée. C’est une force organisationnelle majeure si on se place dans l’optique où nous mènerons une grève générale dans quelques mois. À ceux qui prétendent que ces technologies sont stériles, qu’elles déconnectent les militants les militants des débats de fond, j’affirme que l’épreuve de la réalité est tout autre. Les médias sociaux sont un lieu de débat supplémentaire, un bar de plus sur la rue St-Denis… accessible instantanément, de partout au Québec.
Sortir des analyses minimalistes
Néanmoins, il est important de quitter ici la simple analyse des interactions entre nos amis et les groupes que cous connaissons pour mieux se pencher sur ce qu’offre Facebook et Twitter comme capacité d’interaction avec des individus souvent étrangers à notre cause. Il faut prendre conscience d’une chose. Ce que nous partageons voyage en dehors de nos cercles restreints. Je veux ici vous parler des leaders d’opinion qui existent sur le web. Certains individus ayant des contacts dans de nombreux milieux différents du mouvement étudiant, les blogueurs et les personnalités publiques présentes sur le web (journalistes, artistes, politiciens) sont susceptibles de s’intéresser à notre discours diffusé sur le web. Si ce dernier est efficacement articulé, nous pouvons recevoir une visibilité accrue grâce à eux s’il leur prends l’envie de partager notre message. Il faut dès lors, cesser de considérer uniquement l’usage des réseaux sociaux comme étant uniquement une action privée ‘’entre amis’’. L’utilisation de Facebook et de Twitter doit être analysée comme un geste public et ayant du même coup de répercutions sur autre chose que notre organisation. Pour certains individus possédant une liste de contacts bien garnie, « le statut Facebook/Twitter est le communiqué de presse de l’homme pauvre ».
Un espace public à conquérir
Twitter et Facebook sont un peu le parvis d’église du 21e siècle. Il est impératif pour l’ASSÉ de prendre d’assaut ce nouvel espace public. Cet enjeu stratégique est trop important pour être ignorés. Ceux qui défendent une ligne dure et renforcent les préjugés face aux médias sociaux nuisent au développement d’une participation active sur ces réseaux. Nous ne pouvons qu’être perdant au change. Si l’ASSÉ ne prends pas plus sa place sur cet échiquier (particulièrement sur Twitter où de nombreux journalistes, blogueurs et autres leaders d’opinion vont de plus en plus chercher des informations), nous risquons aisément de laisser libre jeu aux fédérations étudiants qui n’hésiteront à se présenter comme les premiers acteurs du mouvement grâce à un discours structuré et fort bien orchestré.
La fin du filtre médiatique : une opportunité pour la base militante
Les réseaux sociaux marquent en quelque sorte la fin du filtre médiatique. Aucun journaliste ne viendra filtrer votre message, qui sera disponible instantanément dans le fil de nouvelles web de 200, 300, 500 ou peut-être 1000 individus. Pour la base militante, de tels moyens représentent une opportunité en or pour exprimer la diversité de notre discours. Trop souvent les interventions des membres de l’ASSÉ sur Twitter se sont limitées à une retransmission des communiqués de presse de l’organisation. Nous avons au contraire une opportunité en or de discuter directement avec une partie de la population. De plus, avoir une présence forte sur le web permet de démentir sur le web des affirmations fausses qui auraient pu êtres formulées dans les médias traditionnels et/ou par les autres internautes. Les médias amènent parfois une vision faussée de l’organisation, les réseaux sociaux permettent parfois de rétablir les faits. La base militante à tout intérêt à investir ces nouveaux lieux de débat.
Le malaise des congrès
Ce texte de réflexion ne serait bien sur pas complet s’il ne s’attardait pas au malaise grandissant face à l’usage des médias sociaux dans le cadre des congrès. Beaucoup blâment l’usage des médias sociaux lors des instances, arguant que ces derniers facilitent la tenue de méta-congrès, déviant le débat de la salle où sont réunis les congressistes. Avant toute chose, il est important de rappeler que les délégués sont pour la plupart majeurs et vaccinés et que, s’il et elles désirent faire du jeu de corridor ou pratiquer des actes anti-démocraties, le problème ne repose pas tant sur l’usage de Facebook et de Twitter mais bien sur les individus en question. Je ne crois pas que personne à l’ASSÉ n’arguera qu’il est normal que les débats aient lieu dans des chats Facebook privés, sur les statuts des gens ou bien par des tweets sur les hashtag Twitter. Cette utilisation du web à des fins qui fragilisent le processus démocratique est néfaste sans aucun doute. Néanmoins, plutôt que de s’attaquer aux moyens employés par les individus en question, ne pourrait-on pas régler le problème à la source ? Ce ne sont pas les médias sociaux qui créent les jeux de corridor, ce sont les délégués qui s’y adonnent. Enlever les médias sociaux des congrès ne règlera pas le moins du monde cette tendance. Certes, on compliquerait ainsi certaines tactiques malhonnêtes, mais on ne changera rien sur le fond des choses. En contre partie, l’interdiction des médias sociaux dans les congrès aura un impact direct : l’impossibilité d’utiliser ces événements comme vecteurs de propagande.
La nécessité de la propagande, du spectaculaire, lors des congrès
Des mots lourds de conséquences. Jamais les congrès n’ont historiquement eu comme vocation d’être spectaculaire. La nécessité en est tout autre aujourd’hui. Les congrès sont des événements qui peuvent aisément servir de prétexte pour exposer les prises de position de l’ASSÉ. Stratégiquement, l’utilisation des médias sociaux pour donner un certain suivi, mettre en valeur certaines prises de positions du congrès pour les publiciser est efficace, principalement sur Twitter qui offre la particularité de suivre les messages relatifs à un événement grâce au système de hashtags. Une telle chose permet de remplir trois buts. Premièrement, créer des débats entre les intervenants non-présents au congrès sur les résolutions adoptées. Deuxièmement, publiciser l’ASSÉ et ses positions. Troisièmement, donner une impression de dynamisme sur nos outils web et ainsi s’assurer une certaine une audience, bref, faire naître un intérêt chez des gens pour qu’ils continuent suivent les messages de l’ASSÉ plus attentivement dans l’avenir. Charger le comité média et/ou le secrétaire aux communications d’organiser et de superviser la diffusion de contenu web durant les congrès serait la meilleure chose possible. Au nom des considérations stratégiques élaborées dans les paragraphes précédents, nous nous devons élaborer une stratégie de propagande durant ces événements.
Des décisions nécessaires pour bâtir une stratégie web efficace pour l’ASSÉ
Si nous voulons gagner la guerre de l’opinion sur le web, bien du chemin reste encore à franchir. Dans un premier temps, former les militants et militantes qui le désirent aux moyens pertinents d’utiliser les réseaux sociaux, particulièrement Twitter. Deuxièmement, organiser formellement ce potentiel de propagande, bref, avoir une plateforme interne d’organisation web pour les militants et militantes. La finalité de notre action sur le web doit être claire : imposer notre discours hors du filtre médiatique, publiciser l’ASSÉ en elle-même, recruter des nouveaux militants et de nouvelles militantes hors des cercles traditionnels, épauler sur le web les sorties de presse traditionnelles et finalement, inciter des débats entre les internautes dans but de les convaincre de nos revendications.
Conclusion
La capacité de faire véhiculer notre discours à un grand nombre de personnes sans passer par les filtres des médias traditionnels ne peut être ignorée. Les réflexes primaires de rejet des médias sociaux sont compréhensibles. Les inquiétudes face aux dérives qui ont possiblement déjà eu lieu et qui pourrait peut-être se reproduire le sont tout autant. Néanmoins, ce n’est surement pas en s’enfouissant la tête dans le sable et en refusant d’utiliser les outils qui s’offrent à nous que nous progresseront. Planifions sérieusement une stratégie web pour l’ASSÉ en ayant des réflexion conséquentes au sujets de ces outils qui s’offrent à nous et à nos adversaires qui, eux, n’hésiterons pas à les utiliser.
En espérant que ce texte suscite réflexion et débats à l’intérieur des associations étudiantes membres.
- Julien Royal, étudiant au baccalauréat en communication, politique et société et membre de l’AFESPED-UQAM.
__________________________________________Liste asse-support.
Liste de discution de l'Association pour une Solidarit� Syndicale �tudiante (ASS�)
support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
Bonjour à toutes et à tous !
Puisque les candidat-e-s suivant-e-s n'ont pas tou-te-s, pour le moment,
accès à ASSÉ-Support, et qu'il y a un délai de 72 heures à respecter pour
publiciser des candidatures, y compris par intérim, je me permet de vous
faire parvenir, dans les délais, les candidatures suivantes :
Lettre de *Kevin Paul*, de McGill, au Comité maintien et élargissement de
la grève.
Lettres de *Rushdia Mehreen*, de *Laurence Jutras*, de *Micha Stettin* et
de *Beatriz Muñoz* au Comité aux luttes sociales.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me demander les coordonnées des
personnes pour pouvoir discuter avec elles. :)
Cordialement,
-Frank
Étudiant en sciences sociales