Bonjour à toutes et tous,Le conseil executif de l'AFESH désire produire un recueil de texte sur les fédérations étudiantes afin d'expliquer leur histoire et leur mode de fonctionnement. Ce document devrait être prêt pour le 7 janvier, c'est-à-dire la date butoir pour la signature de l'entente de collaboration. Advenant que les deux fédérations étudiantes ratifient l'entente, la parution du document sera reportée afin d'être débattue en assemblée générale (ou bien il pourrait être modifié si la FECQ est la seule à signer).On retrouvera dans ce "Livre noir des fédérations étudiantes" plusieurs textes issus des anciens numéros de l'Ultimatum, des textes de réflexion ayant été déposés lors des congrès de l'ASSÉ et des extraits du livre "Carré rouge" sur la grève de 2005.De plus, nous sollicitons votre aide pour écrire des textes sur le sujet. Il nous est difficile de fixer une limite de mots pour les textes, mais nous vous invitions à la concision puisque le document ne pourra pas excéder le nombre de pages que notre photocopieur peut plier et agrafer. La date de tombée pour cet appel de texte sera le 24 décembre. Il serait préférable que vos textes soient rigoureux et que vous évitiez d'utiliser des sophismes souvent utilisés contre les fédérations comme l'appel à la tradition (ça toujours été comme ça = ça va rester comme ça). Nous ne croyons pas que ce type d'argument soit très convaincant puisqu'on se fait habituellement répondre qu'il ne s'agit pas de la même équipe qu'en 2005 et en 1996. Il serait donc préférable que vos textes présentent des faits concrets plutôt que des attaques personnelles envers des anciens membres ou le conseil exécutif actuel. Voici quelques exemples du type de texte que nous recherchons (plusieurs textes peuvent porter sur le même sujet). Toutefois, nous vous invitions à écrire sur d'autres sujets:-L'histoire des fédérations étudiantes en générale-Syndicalisme de combat et concertationisme-La récupération de la grève de 2005-La récupération de la grève de 96 (ça serait vraiment pertinent un texte sur ce sujet)-Un texte de fond sur comment remporter la lutte, même si le gouvernement va inévitablement préférer négocier avec les fédérations étudiantes plutôt qu'avec la CLASSE puisqu'elles sont "moins radicales "-Un texte qui explique en détail l'idée selon laquelle on ne peut rien gagner si on négocie sans avoir de rapport de force (en d'autres mots un texte sur le syndicalisme de combat)-Un texte plus actuel sur la recherche des crédits d'impôt qui a été leaké et le fait que le président de la FECQ l'a défendu en entrevue téléphonique sans que le congrès ait pris position-Un texte sur le manque de transparence des fédérations étudiantes -Un texte sur les méthodes controversées qu'elles utilisent pour contrer les campagnes de désaffiliation et leur refus de reconnaître certains votes lorsqu'ils ne satisfont leur règle référendaire (ex: cégep André-Laurendeau)-Un texte sur le manque de démocratie (ex: en soulignant que les congrès de la FECQ obtiennent le quorum parce que certaines délégations sont présentes par téléphone). D'ailleurs, la FECQ possèdent beaucoup d'associations fantômes qui ne paie pas leur cote et ne vont pas au congrès.-Un texte sur le refus de la FEUQ de signer l'entente pour la manifesationetc. etc. Par contre, nous aimerions que le débat sur la collaboration soit sein, civilisé, rationnel et soutenu au plan intellectuel. Conséquemment, nous vous invitions à éviter ce type de texte :-Léo Bureau Blouin et Pierre André Bouchard St-Amant, même combat-Qui est Martine Desjardins ?-La grève de 2007 saboter par les fédérations étudiantes (c'est certains qu'elles n'ont pas aidés puisqu'elles n'étaient pas en faveur, mais les A.G. ont voté en défaveur et ce n'est pas parce les fédérations étudiantes ont dit qu'une grève à l'automne était une mauvaise idée. Toutefois, un article sur les activités de la FEUQ à l'UQO en 2007 pourrait être pertinent)Date de tombée le 24 décembre, soyez concis et concise. Solidairement,Le conseil exécutif de l'AFESH
Bonjour!
Pour ceux et celles qui n'ont toujours pas pris connaissance de
l'argumentaire de l'ASSÉ contre la hausse des frais. Je le met en pièce
jointe. Il est également disponible sur le site: bloquonslahausse.org et
asse-solidarite.qc.ca
Le document est assez volumineux mais il est construit de manière à ce
qu'on puisse le consulter sur des questions précises à partir de la table
des matières. Nous sommes conscient-e-s que les militant-e-s ont déjà eut
beaucoup de temps pour articuler leur discours et pour faire de la
mobilisation. Cet argumentaire reste cependant pertinent pour renforcir
certains arguments et pousser la réflexion. Il regroupe d'abondantes
sources d'information, ce qui permet de diversifier nos références (bien
que les travaux de l'IRIS aient été d'une grande aide). Au-delà des frais
de scolarité et des mesures de bonification de l'AFÉ, il s'attaque aussi à
la vision de la société qui motive les agissements des gouvernements
néolibéraux.
Cet argumentaire a été produit par l'ASSÉ et la SOGÉÉCOM avec l'aide de
plusieurs collaboratrices et collaborateurs.
Bonne lecture!
Hugo Séguin-B.
--
Permanence - Société générale des étudiantes et étudiants du Collège de
Maisonneuve
3800 rue Sherbrooke Est, local D-2617
Montréal, Québec H1X 2A2
Téléphone : 514-253-9898
Télécopieur : 514-253-1888
Web : http://www.sogeecom.org
Voici les propositions qui ont été adopté aujourd'hui au SECMV qui seront apporté au Congrès en Fin de semaine.
Nous n'avons pas eu le temps de prendre de nouvelle position sur la GGI, mais comme il s'agisais d'un point d'info, cela ne change
rien. Dans tout les cas le SECMV compte, légitimement suivant ses mandats, faire une Assemblée de Consultation de GGI à
la troisième semaine de cours de la session d'hiver.
Considérant qu’une campagne de grève générale comporte des coûts supplémentaires;
Considérant que les antécédents démontrent que le partage des coûts, liés à la grève générale, a été inégal par le passé;
Considérant que certaines associations ont déjà presque déclaré faillite à cause de cela, ainsi que l’ASSÉ;
Considérant que les membres de l’ASSÉ ont déjà donné des cotisations à l’ASSÉ et donc à la CLASSE
Qu'une contribution financière équivalente aux pourcentages ci-bas, calculé à partir des revenus venant des cotisations de l'association étudiante seulement, soit obligatoire pour les associations non-membre de l'ASSÉ, mais membres de la CLASSE :
2,5% pour les associations de moins de 1000 membres 5% pour les associations de plus de 1000 membres
Que toutes associations membres de la CLASSE, non-membres de l’ASSÉ, aient le droit de vote, de proposition, d'appui et de parole lors des instances de la CLASSE dans tous les points à l'ordre du jour, sauf dans le point «ASSÉ» ;
Que les associations membres de la CLASSE, membres de l'ASSÉ ou non, qui ne sont pas en grève générale illimitée, ne peuvent ni proposer l'arrêt de la grève générale illimitée, ni voter durant une proposition d'arrêt de la grève générale illimitée.
Considérant l’importance qu’a eu l’accessibilité à l’éducation dans les luttes féministes et celle qu’elle continue d’avoir;
Considérant les problématiques d'égalité des genres qui surviennent généralement dans le mouvement étudiant en période de mobilisation accrue, comme dans le cadre d’une grève générale illimitée;
Considérant un besoin commun des associations étudiantes en matériel d’information, en formations féministes et en soutien aux comités femmes locaux existant ou à leur création;
Considérant la volonté d’amener un discours féministe au sein du discours, de la mobilisation et des actions qui seront portés par la CLASSE;
Considérant que le mouvement féministe est aussi, au même titre que la lutte actuelle, un mouvement combatif;
Que la CLASSE intègre un Comité Féministe dont les membres du Comité Femmes de l'ASSÉ feront, de facto, partie.
Fonctionnement du comité : Le comité Féministe sera, durant le temps de la Coalition, un comité de soutien au comité femmes de l'ASSÉ. Le comit féministe intégrera des collaboratrices et collaborateurs qui n'auront pas l'obligation d'être élu-es en congrès, mais devront obligatoirement présenter leur adhésion sous forme de lettre adressée au congrès. Elles et ils restent donc redevables au congrès.
Les mandats du comité seront :
Organiser des actions féministes; Former des porte-paroles féministes; Créer du matériel de mobilisation féministe;Publier des textes et/ou articles féministes; Assurer la visibilité du féminisme lors de manifestations.
Considérant que l’impôt post universitaire ne prend pas en compte la différence des diplômes universitaires;
Considérant qu’il s’agit d’une entente à rabais et d’un déplacement de la charge des frais de scolarité ;
Considérant que cela s’inscrit parfaitement dans l’idée de la marchandisation de l’éducation;
Que la CLASSE, l'ASSÉ et le SECMV se positionnent contre l'impôt post universitaire (IPU)
Considérant que l’abolition du crédit d’impôt sur les droits de scolarité n’est pas un moyen de financer l’éducation;
Considérant que la majeure partie des personnes qui profitent réellement de ce crédit d’impôt sont des mères monoparentales
Considérant que cela va aussi à l’encontre de la gratuité scolaire;
Que la CLASSE, l'ASSÉ et le SECMV se positionnent contre l'abolition du crédit d'impôt sur les droits de scolarité.
On se voit au Congrès,
Virginie Robert
Secrétaire Générale
SECMV
Je vous transfert un texte reçu à l'adresse webmestre, de la part d'un
étudiant ou une étudiante souhaitant s'adresser aux membres de l'ASSÉ :
Marianita Hamel
Permanente syndicale pour l'ASSÉ*
*
*----------------------------------------------*
*
La stratégie des fédérations ou une entente à rabais?*
Les derniers événements suivant la manifestation nationale du 10
novembre tendent à nous laisser penser que les fédérations
étudiantes, ou du moins leurs exécutant-e-s, n'ont pas joué franc
jeu lors de leurs sorties publiques et dans leur discours contre la
hausse depuis le début de la session. Le présent texte se veut un
bref retour sur une session riche en rebondissements et en
retournements de situations.
Situons premièrement le début de notre analyse au début de l'été.
D'après les gens présents, lors du camp de formation de la FEUQ, la
ligne politique que défendent /ad nauseam/ à qui veut bien
l'entendre les associations membres ainsi que les exécutifs de la
FEUQ et la FECQ (également présent-e-s) est celle d'une lutte contre
la hausse sans compromis possibles. Il s'agit alors d'une ligne
'dure' de la part des fédérations.
Les semaines passent, les premières actions de l'automne ont lieu et
sont encourageantes. Le tout rentre, pour les membres des
fédérations, dans le cadre d'un plan d'action confidentiel et
strictement limité à la session d'automne (l'hiver étant jugé trop
loin pour penser à élaborer une stratégie formelle dans l'immédiat).
La ligne présentée est alors d'attendre, de voir si la mobilisation
avance et de fonder tous les espoirs sur les quelques actions
directes qui pourraient avoir lieu, mais surtout sur la
manifestation du 10 novembre, présentée comme le /summum/ de la
mobilisation étudiante devant faire reculer le gouvernement. Il
n'est finalement jamais question de grève, cette dernière étant
systématiquement évacuée du discours pour de supposées raisons de
/momentum/. Le tabou est en fait très fort et les exécutifs refusent
d'aborder la question, la renvoyant à d'éventuelles consultations
des membres.
Le 10 novembre finit par arriver, avec son lot de tensions entre
organisations nationales quant aux balises de la manifestation et le
refus de la FEUQ de s'engager auprès des autres syndicats et
organisations. Il s'agit alors du premier point de friction
important depuis le début de la session et, somme toute, d'un bon
indicateur de ce qui allait venir après, même si l'on était alors
loin de s'imaginer l'ampleur de la manoeuvre des fédérations.
La manifestation a lieu et plus de 30 000 étudiant-e-s vont alors
être dans la rue pour signifier leur opposition au gouvernement.
Malgré cela, il n'est jamais fait allusion à la grève, à part dans
le discours de l'ASSÉ et en partie de la TACEQ. Bien au contraire,
le soir même, on assiste à la première fuite dans le discours de la
part de la FECQ. En évoquant l'opposition à la hausse des frais de
scolarité on parle d'une question de justice sociale et l'on propose
parmi les solutions l'impôt...post universitaire notamment. La
sortie est remarquée dans le milieu étudiant bien que noyée parmi le
nombre d'articles rédigés sur la journée et sur la question de la
hausse des frais de scolarité. La FECQ argue alors qu'il s'agit
d'une mauvaise communication et d'une ligne média mal reprise au
montage.
Quelques jours plus tard, des bruits circulent sur la volonté du
président de la FECQ de faire une sortie sur l'Impôt
post-universitaire (IPU) ainsi que sur le Remboursement
proportionnel au revenu (RPR), deux mesures fiscales douteuses
destinées à taxer les diplomé-e-s. Cette sortie n'aura finalement
pas lieu, la pression interne ayant semble-t-il été trop forte. Par
contre, une sortie avec le Parti Québécois est effectuée. Ce même
parti se disant en faveur d'états généraux du type 6 décembre 2010
avant de prendre une décision, mais dont tout le monde sait très
bien qu'il est minimalement pour l'indexation des frais de scolarité.
Autre gaffe médiatique (ou sortie réfléchie, c'est selon...), en
entrevue aux Francs tireurs, Martine Desjardins, présidente de la
FEUQ, affirme que la hausse n'est pas vraiment le problème en soi,
mais bien plus le fait qu'elle ne soit pas vraiment justifiée.
Encore une fois, on évoque une coupure au montage pour justifier la
ligne. Le glissement qui semble s'effectuer inquiète toutefois
beaucoup de gens.
Ce n'est que quelques jours après que l'on commence à avoir la
certitude que quelque chose se trame en coulisse du côté des
fédérations, alors que des documents internes à la FECQ commencent à
circuler. La FECQ propose alors dans ces documents de travail
d'abolir les crédits d'impôts liés aux droits de scolarité afin de
redistribuer cet argent dans l'aide financière aux études.
Finalement, ces documents se retrouvent rapidement dans les mains
des médias. À ce moment précis, au lieu d'affirmer que ces documents
ne sont que des versions de travail et que la hausse n'est pas
négociable, les exécutifs des fédérations vont de l'avant (dans La
Presse et dans le Devoir notamment) en affirmant que ces mesures
pourraient être des monnaies d'échange contre le gel des frais de
scolarité.
Par ailleurs, au sein du mouvement étudiant les fédérations tentent
de justifier l'existence de telles recherches. On entendra notamment
des commentaires sur le caractère purement interne des documents
dévoilés et sur le fait que ceux-ci n'auraient jamais dû être
divulgués. Cela étant dit, comment croire que ces documents ne sont
pas des signes d'un plan plus large? De telles études sont le fruit
de commandes formulées par des exécutifs nationaux qui rentrent dans
une réflexion plus large et plus globale de la campagne.
Et c'est là que le bât blesse. Après le 10 novembre, le discours
vient totalement de changer. Alors qu'on parlait d'une opposition
ferme aux hausses, d'un rejet de toute idée de négociation, les
exécutifs des fédérations commencent à avancer l'idée de payer la
hausse autrement que par les frais de scolarité, notamment par des
mesures comme le RPR et l'IPU ou l'abolition de crédits d'impôt.
Impossible alors de ne pas se souvenir de la timidité des exécutifs
des fédérations à parler de grève. Impossible de ne pas y voir un
lien. Impossible de ne pas se dire que les rapports commandés par
les exécutifs n'ont pas de lien avec la situation de mobilisation
plus que moyenne que les fédérations ont préféré maintenir.
Impossible de se dire que les fédérations vont venir proposer la
grève comme moyen. Impossible de ne pas voir la table dressée pour
les négociations à rabais. Impossible de ne pas ressentir un vague
sentiment de trahison face au changement de la ligne de
communication. Impossible de ne pas se sentir floué-e par des
manoeuvres prévues d'avance, mais minutieusement dissimulées.
Si l'on pourra laisser, en tout temps, le bénéfice du doute aux
membres des associations des fédérations étudiantes, il est
primordial de souligner et dénoncer les manoeuvres des exécutifs
nationaux des fédérations. Il est également doublement important de
tenter d'informer les membres des fédérations étudiantes de ce qui
se déroule 'au sommet'.
Par ailleurs, sur le plan stratégique, face à de telles manigances,
il est facile de se dire que la position de /deal breaker/ des
fédérations sera la suivante : "Nous avons évité la grève, nous
avons obtenu le gel en faisant des concessions limitées, n'est-ce
pas un gain?". Cette ligne est prévisible. Nous devons la dénoncer.
Impossible également de ne pas se dire que la FEUQ tentera de
négocier avant le déclenchement des élections. Impossible de se dire
que l'arme électoraliste ne sera pas argument des fédérations. Le
gel en échange de coupures ailleurs deviendra une façon d'acheter la
paix sociale pour un Parti Libéral bien en peine dans les sondages.
Il ne faut pas négliger cet aspect de la question.
Considérant ces réalités, du côté de l'ASSÉ et de la CLASSE, il faut
intensifier nos efforts pour nous rendre vers la grève. Face à des
fédérations qui entendent probablement tenter de négocier avec le
gouvernement derrière des portes closes au début de la grève ou
avant même son déclenchement, nous devons nous renforcer sur nos
propres bases. En effet, seul un mouvement très large fera en sorte
de discréditer les actions et les négociations de la FEUQ qui elle
ne sera surement pas en grève.
Face au changement de discours des fédérations étudiantes nous
devrons également rappeler que notre opposition à la hausse ne doit
jamais se faire au détriment d'autres luttes sociales ou par le
biais de coupes dans d'autres secteurs de l'État. Nous devrons
toujours maintenir notre ligne de solidarité et de gratuité
scolaire. Surtout quand cette ligne est de plus en plus crédible
économiquement et recueille toujours plus d'appuis dans la société.
Quant à la collaboration enfin, est-il vraiment utile de revenir sur
cette question tant elle parait maintenant futile? Aux tenants de la
collaboration et aux exécutifs locaux qui continuent à 'vendre'
l'idée comme seule façon de 'gagner', nous n'aurons que ces quelques
mots : comment voulez-vous raisonnablement collaborer avec des gens
qui veulent négocier notre appauvrissement, mêmes post-études, avec
le gouvernement? Il n'y a plus de collaboration possible entre
organisations nationales à partir du moment où certaines sont prêtes
à aller contre les intérêts de leurs membres, à récupérer l'ensemble
du mouvement et à sacrifier d'autres mesures sociales pour faire des
gains politiques corporatistes à court terme. La tendance est lourde
historiquement. Les exécutifs locaux ont la responsabilité de
communiquer ces tendances aux membres. Ces derniers doivent savoir
qu'ils s'engagent dans une grève longue et coûteuse alors que les
fédérations entendent probablement ne pas en faire autant et même,
peut-être, aller contre ce mouvement. Il y en va d'une question
d'honnêteté intellectuelle et de transparence.
- Non signé par un-e étudiant-e.
[English below]
[facebook: https://www.facebook.com/events/194722297280866/]
*Soutenons les accusé(e)s et les prisonniers et prisonnières du G20! *
*Soirée d'information et d'écriture de lettres!
Dimanche le 4 décembre, 18h
GRIP à Concordia
1500 de Maisonneuve Ouest #204
(métro Guy-Concordia)*
*
/Open Door Books/Livres Accès et Certain Days tiendront une soirée de
discussion et d'écriture de lettres en solidarité avec les 17 accuséEs
de complot à la suite du G20./*/
/
Suite à l'enquête préliminaire de complot découlant du G20, cette soirée
sera une chance d'entendre parler directement deux des 17 membres du
prétendu complot. Les accusations furent récemment réglées dans le cadre
d'une entente où six des accuséEs recevront une peine d'emprisonnement
et où les 11 autres verront leurs accusations retirées. Dans une récente
déclaration condamnant les accusations de complot et mettant l'accent
sur le fait qu' « au tribunal, aucune victoire n'est vraiment possible
», les 17 expliquent leur décision d'accepter l'entente. Pat et Bill
parleront de cette décision, de leurs expériences de répression étatique
et du procès de complot. Ils feront aussi part de leurs réflexions sur
les réponses et les échecs des communautés anarchistes essayant de faire
face à la répression étatique et à l'infiltration policière au cours des
deux dernières années. Ceci sera suivi d'une discussion plus générale
des moyens nous permettant de continuer et de faire avancer les
mouvements opposés au colonialisme, au capitalisme, aux frontières, au
patriarcat, à la suprématie blanche, à la discrimination fondée sur les
capacités, à l'hétéronormativité et à la destruction de l'environnement
et des milieux de vie, et d'organiser du soutien efficace pour les
prisonnierEs, permettant et encourageant la participation continue des
prisonnierEs au sein de ces mouvements. Cette soirée sera aussi
l'occasion d'écrire des lettres de soutien à Leah, Mandy, Alex, Peter,
Adam et Erik qui ont reçu des peines d'emprisonnement. Ah, et il va y
avoir de la bouffe !
Traduction vers le français et l'anglais disponible ; ce lieu est
accessibles aux fauteuils roulants ; un service de garde est aussi
disponible (veuillez nous en faire la demande au moins 48 h à l'avance).
Pour tout souci ou toute question à propos de cet événement, veuillez
communiquez avec nous à bookstoprisoners(a)gmail.com
<mailto:bookstoprisoners@gmail.com> ou avec le GRIPQ au 514-848-7585
<tel:514-848-7585>.
/« L?ordre dominant opprime de nombreux segments de la population, et en
particulier les communautés racisées, défavorisées ou autochtones ainsi
que les personnes au statut d?immigration précaire et celles et ceux qui
vivent avec des problèmes de dépendance ou de santé mentale. La violence
que nous avons subie, y compris les rafles de police au petit matin, les
fouilles à nuE, la surveillance et l?incarcération avant procès, s?abat
quotidiennement sur ces personnes et ces communautés. Nous avons eu la
chance et le privilège d?être soutenuEs tout au long de notre traversée
du système judiciaire. Cela inclut l?accès à des garantEs de caution
jugéEs «acceptables» et à des moyens financiers pour assurer notre
survie quotidienne et notre défense juridique. Même s?il est remarquable
que, dans ce cas-ci, l?État ait eu recours à des accusations de complot
contre un aussi grand nombre de militants et militantes, il convient de
noter également que ces tactiques répressives sont employées
quotidiennement contre d?autres communautés persécutées.
Au tribunal, aucune victoire n?est vraiment possible. Le système
judiciaire est et a toujours été un instrument politique employé contre
les groupes considérés indésirables ou réfractaires à l?État. Ce système
existe pour protéger la structure sociale coloniale et capitaliste du
Canada. C?est une machine infernale et ruineuse qui brise les accusées
et les pousse à adopter des solutions égoïstes. Ce système est conçu
pour détruire des communautés et transformer des camarades en
adversaires. » - déclaration collective des 17 / /accuséEs de complot à
la suite du G20./
*INFO:
opendoorbooks.wordpress.com <http://opendoorbooks.wordpress.com> -
certaindays.org <http://certaindays.org> - qpirgconcordia.org
<http://qpirgconcordia.org>
514-848-7585 <tel:514-848-7585>*
*bookstoprisoners(a)gmail.com <mailto:bookstoprisoners@gmail.com>*
*
*
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*Support the G20 accused and prisoners!
Info session and letter-writing night! *
*Sunday, December 4, 6pm
at QPIRG Concordia
1500 de Maisonneuve West, #204
(métro Guy-Concordia)*
*/Open Door Books and Certain Days Freedom For Political Prisoners
Calendar present an evening of discussion and letter writing in
solidarity with the G20 "main conspiracy" defendants. /*
Following in the wake of the G20 conspiracy hearings, this night will be
a chance to hear directly from two of the 17 alleged co-conspirators.
The charges were recently settled with a plea bargain, seeing 6 people
facing prison time and 11 people's charges being dropped. In a recent
statement condemning the conspiracy charges while emphasizing that
?there is no victory in the courts?, the 17 explained their decision to
take the plea. Pat and Bill will talk about this decision, their
experiences of state repression, and the conspiracy trial. They will
also reflect on the responses and failures of anarchist communities to
address state repression and infiltration over the past two years. This
will lead into a broader discussion of ways to continue and advance
movements against colonialism, capitalism, borders, patriarchy, white
supremacy, ableism, hetero/cis-normativity, and environmental
destruction, and to organize effective prisoner support that encourages
the continued involvement of prisoners in these movements. This night
will also be a chance to write letters of support to Leah, Mandy, Alex,
Peter, Adam and Erik, who are facing prison time from these trials. Oh,
and there will be snacks!
Translation to and from French will be available, the space is
wheelchair accessible and there will be childcare available with 48
hours notice. For these or other accessibility concerns or event
questions, please contact bookstoprisoners(a)gmail.com
<mailto:bookstoprisoners@gmail.com> QPIRG at (514) 848-7585
<tel:%28514%29%20848%20%E2%80%93%207585>.
/?This system targets many groups of people including racialized,
impoverished and Indigenous communities, those with precarious
immigration status, and those dealing with mental health and addiction.
The kinds of violence that we have experienced, such as the pre-dawn
raids, the strip-searches, the surveillance, and pre-sentence
incarceration happen all the time. The seventeen of us have moved
through the legal system with a lot of privilege and support. This
includes greater access to ?acceptable? sureties, and the financial
means to support ourselves and our case. While the use of conspiracy
charges against such a large group of political organizers is
noteworthy, these tactics of repression are used against other targeted
communities every day.
There is no victory in the courts. The legal system is and always has
been a political tool used against groups deemed undesirable or who
refuse to co-operate with the state. It exists to protect Canada?s
colonial and capitalist social structure. It is also deeply
individualistic and expensive. This system is designed to break up
communities and turn friends against each other. ? /- collective
statement of the 17 "main conspiracy" defendants
http://conspiretoresist.wordpress.com
*INFO:
opendoorbooks.wordpress.com <http://opendoorbooks.wordpress.com> -
certaindays.org <http://certaindays.org> - qpirgconcordia.org
<http://qpirgconcordia.org>
514-848-7585 <tel:514-848-7585>*
*bookstoprisoners(a)gmail.com <mailto:bookstoprisoners@gmail.com>*
--
*Le Groupe de recherche d'intérêt public du Québec à Concordia (GRIP
Concordia)*
*The Quebec Public Interest Research Group at Concordia University
(QPIRG Concordia)*
/Your campus-community link for social change!/
Nous sommes situés à / We are located at:
1500 de Maisonneuve Ouest, # 204
tél: 514-848-7585 - fax: 514-848-7584
Heures d'ouvertures : lundi à jeudi, 12h-18h
Office Hours: M-Th, 12-6pm
http://qpirgconcordia.org
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Bonjour !
Deux vidéos ont été faits :
Le premier montre ce qui s'est passé ici à Montréal, et a été produit par
des camarades comlombien-ne-s à l'intention des gens qui luttent plus au
Sud (espagnol et français) :
- *https://www.youtube.com/watch?v=sS1I61ABE5A&feature=player_embedded*
Le deuxième, d'une demie-heure, est un court document sur ce qui s'est
passé en Colombie, principalement, le 24 novembre dernier, mais également
dans d'autres pays d'Amérique latine. Si vous connaissez des gens qui
pourraient le traduire et mettre des sous-titres, faites-moi signe !
- *http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-AH1GtATM0o*
Pour mieux comprendre, voici un texte d'explication ainsi que la traduction
d'un des derniers communiqués de la MANE (*Mesa Amplia Nacional Estudiantil*,
pour Table de la coalition nationale étudiante).
La situation de l’éducation post-secondaire au niveau de l’Amérique latine,
plus spécifiquement au Chili et en Colombie, est sensiblement la même que
la nôtre; les étudiantes et les étudiants luttent présentement pour une
éducation gratuite, accessible et de qualité et contre des réformes
appelant à la privatisation des universités et à une économie du savoir. En
Colombie, après cinq semaines de grève générale, le mouvement étudiant,
avec l’appui massif de la population, a eu gain de cause en réussissant à
faire plier le gouvernement et participera ainsi à l’élaboration d’une
réforme à l’image de leurs besoins. Il faut rappeler que les mouvements
sociaux là-bas réussissent à survivre dans un contexte excessivement
répressif de guerre civile. Nous nous trouvons face à une nécessité
d’ouvrir le dialogue avec ces mouvements afin d’enrichir notre lutte
locale, pour apprendre de leurs victoires et pour partager avec eux.
L’éducation est un thème qui, nous le voyons de mieux en mieux, s’inscrit
dans un contexte mondial et c’est à cette hauteur que nous devons nous
situer pour défendre notre droit fondamental à l’éducation.
________________________________________________
Dernier communiqué de la Table de la coalition nationale étudiante,
Colombie.
BOGOTA DC, le 16 novembre 2011
NOTRE PAROLE TENACE
Aux étudiant-e-s
À la communauté universitaire
Au gouvernement
Au peuple colombien
Aux médias de communication
Aujourd’hui la mobilisation ardue des étudiant-e-s accompagné du peuple
colombien a commencé à donner fruit, l’ouverture du débat national sur le
thème de l’éducation comme droit commence à se faire sentir dans les
universités, les collèges, les quartiers et les villages. Ces avancées du
mouvement étudiant n’a été possible que grâce à l’action conjointe de
tou-te-s les étudiant-e-s ensemble, qu’ils et elles soient des universités
publiques ou privées, [des instituts techniques et des écoles secondaires].
L’appui a également été très important, de la part des académicien-ne-s,
des professeur-e-s, des travailleuses et travailleurs, des recteurs, des
associations de parents et des différents médias régionaux et nationaux.
Avec cette base immense, la nécessité d’un système éducatif en accord avec
les aspirations authentiques de la société colombienne a pu devenir plus
qu’un simple rêve et se rapproche d’une véritable concrétisation.
Ainsi, la [Table de concertation nationale étudiante] (Mesa Amplia Nacional
Estudiantil, ou MANE) a invité, lors de sa réunion d’urgence du 12 novembre
dernier, à réaffirmer la déclaration politique de ses espaces, mettant en
gage sa parole afin de démontrer la volonté politique du mouvement
étudiant. Les conditions de base exigées de la part du gouvernement
national ont été rencontrées pour reprendre les activités d’enseignement:
ce matin le projet de loi 112 a été effectivement retiré des pourparlers de
la Chambre des Représentants qui avait pour but de modifier l’enseignement
supérieur. Le 15 novembre dernier la ministre de l’éducation María Fernanda
Campo, par l’entremise d’une déclaration publique, s’était engagée à «
former, avec les enseignant-e-s, les recteurs et les autres membres de la
communauté académique, un espace de dialogue avec toutes les garanties de
s’asseoir ensemble pour construire la meilleure réforme de l’éducation
supérieure qui soit pour notre pays. (...) Je vous invite à ce que nous
nous rencontrions cette semaine même pour commencer à définir la
méthodologie et la forme de travail nécessaires à l’élaboration cette
nouvelle proposition. » De la même manière, concernant les libertés et les
droits démocratiques, elle a ajouté: «Le gouvernement national (...) vous
offre toutes les garanties pour exercer votre droit légitime de vous
mobiliser et de manifester.» Elle a conclu en lançant un appel aux organes
dirigeants des universités, leur suggérant d’offrir toutes les garanties
académiques pour le retour en classe: «Je lance un appel aux recteurs et
aux conseils académiques et supérieurs des universités, pour qu’ils
définissent de façon autonome la meilleure forme et la plus rapide
d’appliquer des mécanismes permettant aux étudiants de terminer avec succès
leur semestre académique.»
En accord avec la nouvelle décision nationale ci-mentionnée adoptée par la
MANE d’urgence et tenant en compte les instances du mouvement étudiant
telles que les Assemblées, les Tables de concertation régionales et locales
et les espaces d’élaboration de programmes entre autres, nous affirmons
notre engagement de COMMENCER LE PROCESSUS POUR LA SUSPENSION DE LA GRÈVE
NATIONALE UNIVERSITAIRE. Nous savons que ce qui a été accompli à date est
une victoire objective contre la privatisation de l’éducation et en faveur
d’une éducation supérieure comptant sur une démocratie et une autonomie
universitaire au niveau national (...). Il est clair que la signification
de cette situation n’est pas le simple retour en classe, mais la
transformation des conditions de mobilisation à l’heure de l’édification
d’une Proposition alternative pour l’éducation supérieure dont les bases se
trouvent dans le Programme minimal des étudiant-e-s colombien-nes et qui
sera le thème central de l’effervescence et de la mobilisation pour l’année
2012. Notre démarche durant ce temps s’accompagnera d’une mobilisation dans
les rues avec toute l’intensité que les conjonctures appelleront.
Nous avons pris une décision et nous commencerons à la mettre en pratique,
non pas sans insister sur la responsabilité du gouvernement national devant
la sévère crise financière que vivent les universités publiques du pays
après une vingtaine d’années de barbaries néolibérales et qui s’est
aggravée sérieusement lors de la dernière année scolaire. De plus, nos
considérons que si le pouvoir exécutif a démontré une volonté de dialoguer
avec les étudiant-e-s et les autres membres de la communauté universitaire
il n’y a pas de raison pour qu’ils soutiennent à l’entrée ou autour des
université la présence de la police ou de l’escouade anti-émeute; pour
cette raison nous exigeons la démilitarisation des universités car il
s’agit d’un élément de base pour assurer le plein exercice de l’autonomie
universitaire. Nous lançons l’appel aux organes de direction des
universités pour qu’ils avancent des solutions concertées et concrètes pour
le rattrapage de la session afin de permettre la tenue complète des
programmes académiques.
Nous sommes arrivés à un nouveau scénario de la lutte nationale mais nous
savons qu’il reste des universités avec des dilemmes internes profonds, des
luttes particulières, lesquelles la MANE soutient, incitant fortement le
gouvernement national et les organes de direction respectifs afin qu’ils
trouvent des solutions appropriées et effectives à leurs conflits.
Nous espérons que le gouvernement réaffirme à travers la pratique et les
faits ce qui a été dit dans les médias et dans les communications
officielles. Le peuple colombien et les étudiant-e-s de notre nation
doivent garder en tête [...] le fait qu’aujourd’hui nous avons accompli une
étape importante qui ouvre le chemin pour définir l’éducation supérieure
que nous voulons et dont nous avons besoin. Nous vous invitons donc à la
JOURNÉE CONTINENTALE DE LUTTE POUR LE DROIT À L’ÉDUCATION prévue pour le 24
novembre prochain lors de laquelle des étudiant-e-s du Chili, du Guatémala,
de la Colombie et de toute l’Amérique latine sortiront dans les rues pour
exprimer notre volonté commune de rendre réelle l’aspiration que nous avons
d’atteindre une éducation au service des intérêts de la population.
Pour la souveraineté, la démocratie et la paix les étudiant-e-s
colombien-ne-s continueront à avancer.
Porte-paroles MANE Colombie
Cordialement,
-Frank
Étudiant, sociologie, philosophie, arts visuels
Pour les participantes et participants du congrès qui arriveront à
Valleyfield le vendredi soir, je vous informe qu'il y aura Cegep en
spectacle qui va débuter vers 19h30 sous le thème de la manifestation. Si
vous voulez assister à la représentation, des billets seront en ventes à
l'entrée au coût de 10$. Vous êtes les bienvenues. Il y a par la suite
une fête dans la salle du café étudiant. L'entrée est gratuite pour ceux
et celles qui ont acheté un billet pour le spectacle.
Au plaisir de vous y voir,
Solidairement
Justin Arcand
Président
AGÉCoV
---------- Message transféré ----------
De : Valérie Simon <valeries.simon(a)gmail.com>
Date : 28 novembre 2011 23:42
Objet : Re: [asse-femmes] Propositions pour le congrès
À : Comité femmes <comite-femmes(a)asse-solidarite.qc.ca>
Cc : asse-femmes(a)listes.asse-solidarite.qc.ca, Comité Femmes Ageflesh <
femmes.ageflesh(a)hotmail.com>, Association étudiante du Cégep de Sherbrooke <
femmes(a)aecs.info>, support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
Bonjour,
J'organise, ce vendredi (le 2 décembre) un atelier sur la question du safer
space/espace sécuritaires/espaces plus sûr et le milieu militant où
justement, les questions de la violence et des oppressions et de comment
gérer celles-ci lorsque l'on milite seront abordé. L'atelier en soit se
veut un début de réflexions sur ses questions pour éventuellement produire
un zine sur ces questions.
Plus bas, un copier-coller de l'appel pour l'atelier.
En espérant que certaines d'entre vous pourront venir à l'atelier (celui-ci
sera bilingue et de la traduction chuchotée sera disponible).
Valérie.
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*
*
*SVP FAITES CIRCULER CET APPEL/ PLEASE SEND THIS CALLOUT TO YOUR CONTACTS*
**Désolé si vous recevez ce message plusieurs fois/Sorry if you receive
this message more than once**
*[ENGLISH FOLLOWS]*
*Information sur l'atelier safer space/espaces sécuritaires/espaces plus
sûrs:*
*Quand : Vendredi le 2 décembre*
*Lieu : Au centre 2110, au 1500 de Maisonneuve Ouest suite 404*
*Heure :18h à 21h*
*Note : L'atelier sera bilingue et de la traduction chuchotée vers le
français et vers l'anglais seront disponibles. De plus l'espace est
accessible aux fauteuils roulants.*
*Pour plus d'information : saferspacezine(a)googlegroups.com*
*Information on the safer space workshop :*
*When: Friday, December 2nd*
*Where : At the 2110 Centre, 1500 de Maisonneuve West suite 404*
*Time : 6pm to 9pm*
*Note : The workshop will be bilingual and whisper translation will be
available towards English and French. Also, the space is wheelchair
accessible.*
*For more information : saferspacezine(a)googlegroups.com*
*[ENGLISH FOLLOWS]*
*Parce ce que nos espaces on y tiens ! ***
Le safer space (« espaces sécuritaire » ou « espaces plus sûrs ») est un
concept bien ancré dans diverses communautés militantes et leur façon de
militer. La mise en place d'un safer space peut s'exprimer de différentes
manières, tel que par une non-mixité choisie, des comités de réflexions sur
la question ou encore par des actions concrètes visant à gérer les
relations de pouvoir, de privilèges et d'oppressions de chacun.e., dans le
but de créer un espace militant plus égalitaire tout en évitant le plus
possible d'y reproduire des systèmes d'oppression et de domination.
Plusieurs observatrices et observateurs du mouvement Occupy ont dénoncé les
problématiques qu'apporte un espace militant où plusieurs système
d'oppression et de domination (hiérarchisation des oppressions, sexisme,
racisme, colonialisme, etc.) prolifèrent et empêchent certaines personnes
et groupes de s'exprimer dans un tel contexte.
La Radical Queer Semaine, un événement de 10 jours rempli de conférences,
d'ateliers, de party et de performances artistiques qui, pour sa 4e édition
se tiendra du 24 février au 4 mars, à depuis ses débuts mis en place des
tactiques pour créer et maintenir un safer space lors de ses 10 jours
d'activités. Que ce soit par des affiches avec des messages anti-oppressif,
des écouteurs actifs lors de tous les événements peu importe leur nature
(party, atelier, conférence, etc.), accueil des gens pour leur expliquer
les différents éléments du safer space, etc. La question se pose donc,
avant d'entamer une 4e année,quel est l'efficacité de ses tactiques ?
Qu'est ce qui pourrait être amélioré ?
Ainsi, cet atelier à un double but.
Le premier étant de permettre à des personnes intéressées aux questions de
safer space, des rapports de pouvoir et de la question des privilèges et
des oppressions dans les espaces militants de se rencontrer, de discuter de
ses questions et d'identifier les différentes tactiques utilisées pour
créer et maintenir des safer space dans leur lieu de militance.
Le deuxième est d'utiliser cette réflexion comme point de départ pour la
création d'un zine sur la question des safer space et des espaces militants.
Si vous ne pouvez pas vous joindre à l'atelier, mais êtes intéressé par la
question des safer space ou à participer à la création du zine, contactez
nous à saferspacezine(a)googlegroups.com
*Because our spaces matters !*
The concept of safer space is present in different activist groups and in
the way in which they organize. Would it be by a chosen non-mixity,
reflexion committees or concrete actions to navigate the different power
relation, each and everyone privileges and oppressions, to create a space
where relations are more equal and where one tries to not reproduce the
different system of oppression present in our society.
Many observers of the occupy movement voiced the different problems and
issues that arise in an activist and political space where different system
of oppression (hierarchization of oppression, sexism, racism, colonialism,
etc.) silenced people or certain groups of people.
The Radical Queer Semaine, a 10 day event filled with conferences,
workshops parties and artistic performance, who's 4th edition will be
taking place from February 24 to March 4, has, since its beginning put in
place different strategies to create and maintain a safer space during
these 10 days of activities. Would it be with anti-oppression messages on
posters, active listeners during all of the events independent of the type
of event (party, workshop, conference, etc.), the welcoming of people into
the space by explaining to them the different elements of our safer space.
Thus, before starting this 4th edition, the question arises, are these
strategies working ? What could be done better ?
Thus, this workshop has two goals:
The first one being to permit to people interested by the question of safer
spaces, power relations and of privilege and oppression in activist space
to meet, discuss and identify the different strategies used in their groups
and communities to create or maintain safer spaces.
The second one being of using this workshop as a starting point for a
reflexion on the question of safer spaces for the creation of a zine on the
question of safer spaces and activism.
If you can't make it to the workshop but are interested in the question of
safer spaces or if you want to participate in the creation of a zine on
this, contact us at saferspacezine(a)googlegroups.com
Bonjour,
Suite à une perte de quorum à la dernière AG (avant d'obtenir un
mandat de consultation sur la GGI), nous nous demandons si nous
pouvons toujours joindre la CLASSE?
Le texte de réflexion en pièce jointe explique plus amplement notre
questionnement et nos réflexions.
À vendredi,
--
Isabelle Hupé
Responsable aux affaires externes de l'AGECFXG
418-681-4134 #221
externes(a)assofxg.com
Bonjours à tous et à toutes,
Petit message pour vous informer que le congrès d'en fin de semaine se
tiendra au collège de Valleyfield en montérégie (169 rue Champlain,
Salaberry-de-Valleyfield,j6t1x6). Il y aura toujours un départ de Montréal
en autobus.
À en fin de semaine!
Solidairement
Maxime larue
secrétaire aux relations internes de l'association pour une solidarité
syndicale étudiante