Je me permets de vous partager les résultats des votes de grève avant la GGI
de 2005, plus grande grève de l'histoire du mouvement étudiant (en terme de
durée et de nombres d'associations en grève).
L'ASSÉ avait appelé à la grève dès le mois d'octobre 2004 pour la session
d'hiver 2005.
Entre le 26 janvier 2005 et le 1er mars 2005, on recense une vingtaine de
vote de grève. Je voudrais attirer votre attention sur les résultats
négatifs de plusieurs votes de grève. Durant cette période, une quinzaine
d'associations, surtout les membres de l'ASSÉ, votent pour la grève générale
qui est déclenché officiellement le 24 février, même si Anthropologie UdeM
était déjà parti en grève toute seule dès le 21 février. En revanche, alors
que la grève s'amorce à peine, on recense une dizaine de votes de grève
négatifs, surtout parmi les membres de la FECQ et les non-membres. Il faut
dire que la FECQ, bien qu'elle avait résolu à l'automne de recourir
éventuellement à la grève générale (oui, oui ! source à l'appui !), n'avait
pas fait encore d'appel à ses membres. Elle attendra le 3 mars pour le
faire, tandis que la FEUQ attendra jusqu'au 8 mars.
Voici la liste des associations (selon les informations dont je dispose) qui
ont voté contre la grève entre le 26 janvier (date du premier vote de grève,
en faveur, AECSL) et le 1er mars :
-Édouard-Montpetit : Elle retire de son plan d'action toute attribution d'un
mandat pour une grève générale illimitée pour l'ensemble de la session
d'hiver 2005. Elle décide d'organiser des débats concernant des moyens
d'actions alternatifs à la grève générale illimitée. Elle s'engage cependant
à organiser une assemblée générale extraordinaire pour voter sur la
possibilité d'une grève de trois jours lorsque 10 associations étudiantes
détiendront un mandat de grève.
-Ahuntsic ( référendum : 75 % contre)
-Trois-Rivières (2/3 contre)
-Chicoutimi
-Limoulou (50,4 %)
-Montmorency (67 %)
-Val d'Or, Abitibi-Témiscamingue (71 %)
-Rouyn-Noranda, Abitibi-T.
-Bois-de-Boulogne
-Fx-Garneau (70 %)
Je tenais simplement à vous faire part de ces informations, afin que
personne ne perde espoir et comprennent l'importance de la stratégie et de
l'élaboration d'un calendrier des votes de grève. Il ne sert à rien de
précipiter les choses, d'improviser ou de jouer les optimistes, au risque de
faire tout échouer. La grève de 2005 a eu un démarrage fragile. Elle a dû
compter d'abord sur un nombre réduit d'associations qui n'ont pas toujours
eu des appuis massifs au premier vote de grève (à Sherbrooke, l'AG de 3000
personnes a voté en faveur de la grève avec une avance de 18 voix). Ce qui
importe, c'est l'effet boule-de-neiges. Il est toujours difficile d'être la
première association a voté la grève, de faire irruption dans l'histoire.
C'est pour cela que le premier vote de grève nécessite un travail et une
préparation immense.
Bon, je retourne à mes moutons.
Courage,
Arnaud Theurillat-Cloutier
>
>
> Bonjour,
>
> Je n'avais pas fait de retour jusqu'ici publiquement, mais j'en profite
> puisqu'il semble avoir été abordé au congrès la question de l'entrevue sur
> la pub sexiste de l'Opéra de Quat'sous qui a été proposée à l'ASSÉ par
> Radio-Canada. À la suite de plusieurs refus de la part de "porte-parole"
> potentielles, Gabriel N.-D, qui m'avait approché pour le faire, m'a dit
> qu'il estimait qu'on avait perdu une bonne occasion de passer le discours
> de l'ASSÉ dans l'espace public. Semblerait-il que ç'a été répété en fin de
> semaine par des élu-es. Je lui avais signifié alors que je suis en
> désaccord avec cette approche, car je crois fermement qu'une présence dans
> les médias sans organisation à la base ne vaut vraiment pas grand chose,
> surtout pitché comme ce fût le cas pour cette entrevue. Nous ne sommes
> présentement pas en campagne structurée et massive contre les publicités
> sexistes et à ce que j'en sais il n'y a pas beaucoup de filles non plus
> actuellement qui s'organisent de manière autonome sur cette problématique
> dans leurs campus.
>
> Je n'ai vu aucune urgence à traiter de cette publicité, ni occasion en or,
> contrairement à ce qui était évoqué. Qui se serait rappelé de la présence
> de l'ASSÉ dans le débat autour de la censure de cette pub après 1 semaine?
> Et surtout, la publicité était très ambiguë. Malgré mes connaissances sur
> la question, je n'aurais pas pu argumenter solidement sur le pourquoi elle
> a été considérée plus sexiste qu'une autre. Si vous avez lu sur le débat
> entourant cette pub, l'enjeu était pas mal plus complexe que juste celui du
> sexisme (partenariats entre acteurs, litige dans des ententes, etc.). Je
> crois que si on s'était embarqué là-dedans, ça aurait été nuisible pour
> l'ASSÉ.
>
> Je suggère de couvrir davantage des initiatives d'étudiantes qui dénoncent
> des pubs sexistes (il y en aura une sous peu à Montréal, diffusée sur la
> liste asse-femmes) plutôt que de réagir à des cas de censures dont nous
> maîtrisons mal les dynamiques. J'espère que ce commentaire pourra aider à
> mieux sélectionner les interventions féministes pertinentes dans les médias
> à l'avenir.
>
Camille Tremblay-Fournier
Pour voir les détails du débat et la pub en question:
> http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/333375/un-autre-cas-…
>
Salut camarades,
Étant donné le grand niveau de mobilisation locale autour d'Assemblées
générales et la manif du 10 novembre, l'action de perturbation du 2
novembre sera reportée à une date ultérieure.
Nous vous enverrons du matériel d'info et de mob approprié et modifié
sous-peu.
Merci de votre solidarité et continuez le combat!
Solidairement en lutte
--
____________________________________
*Philippe Lapointe*
Secrétaire aux affaires académiques
*Association pour un solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)*
*http://www.asse-solidarite.qc.ca*
Bureau: 514-390-0110
Cellulaire: 514-824-2459
Courriel: academique(a)asse-solidarite.qc.ca
Voici un tract annonçant une action de la Coalition pour la justice et la
paix en Palestine, qu'on m'a demandé de vous faire parvenir.
Solidairement,
--
*Gabriel Nadeau-Dubois
Secrétaire aux communications
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Cellulaire: (514) 835-2444
Bureau: (514) 390-0110
Courriel: communication(a)asse-solidarite.qc.ca
Twitter: @GNadeauDubois
Site web: www.asse-solidarite.qc.ca*
Bonjour,
plusieurs votes de grève vont avoir lieu d'ici le 10 novembre et le vote
est loin d'être gagné d'avance pour plusieurs associations étudiantes, *nous
avons donc un urgent besoin de gens pouvant aller aider à la mobilisation
sur ces campus*.
nous sommes toujours à la recherche de personne disponible pour faire des
tournées cette semaine principalement pour des association étudiante de
l'extérieur de Montréal.
La grève du 10 novembre est très importante et aura un impact majeur sur la
réussite du mouvement de grève générale illimité à la session d'hiver. Il
sera effectivement beaucoup plus difficile d'enclencher une campagne de GGI
alors qu'un vote de grève d'une journée n'a pas passer la session d'avant.
Si nous voulons réussir à créer un mouvement réellement combatif, nous
devons nous montrer solidaire et aller porter main forte aux associations
étudiantes en ayant besoin.
Si vous avez des disponibilités, vous pouvez me contacter par courriel ou
par téléphone au (438)-886-9088.
Bonne soirée!
Élise
Bonjour,
Suite à l'envoi de la mauvaise affiche plus tôt cette semaine, je vous
envoie la version finale, révisée et corrigée. Il s'agit de la "suite" des
quatre affiches avec Charlotte, Didier, Hugo et Véronique, lançant un appel
à la mobilisation.
Solidairement,
Camille R
Pour le Comité info
Bonjour, voici un tract qui aborde la hausse des frais de scolarité et ses
conséquences selon une perspective féministe.
Nous vous invitons à le diffuser massivement ! Et ce même si vous n'avez
pas de comité femme au local ;)
--
*Guillaume Vézina
Secrétaire à l'information
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Cellulaire: (514) 571-4966
Site web: www.asse-solidarite.qc.ca*
http://www.cobp.resist.ca/lev-e-de-fond-pour-les-arr-t-es-du-15-mars-2011
Le 15 mars dernier avait lieu la manifestation de la 15ème journée
internationale contre la brutalité policière.
Nous voulons ici attirer votre attention sur la nature de la contravention
donnée à 239 personnes ayant participé à cette marche. La police accuse les
manifestant-e-s d'avoir contrevenu au paragraphe 1 de l'article 500.1 du
Code de la sécurité routière. Selon cet article :
« Nul ne peut, au cours d'une action concertée destinée à entraver de
quelque manière la circulation des véhicules routiers sur un chemin public,
en occuper la chaussée, l'accotement, une autre partie de l'emprise ou les
abords ou y placer un véhicule ou un obstacle, de manière à entraver la
circulation des véhicules routiers sur ce chemin ou l'accès à un tel chemin
».
Le 15 mars dernier, plusieurs personnes – manifestant paisiblement en milieu
urbain contre la brutalité policière - ont eu une amende de 488 $ basée sur
cette disposition. Dans le cas d’une contestation, le total avec les frais
revient à 513$.
À notre avis, cette disposition porte manifestement atteinte à la liberté
d’expression, telle que enchâssée à l’article 2(b) de la Charte canadienne
des droits et libertés et à l’article 3 de la Charte québécoise des droits
et libertés de la personne. Il est bien établi dans la jurisprudence
canadienne que les manifestations pacifiques constituent une forme
d’expression protégée par la Charte. Toute atteinte à ce droit doit être
justifiée par une règle de droit, dans des limites qui soient raisonnables
et dont la justification puisse se démontrer dans le cadre d’une société
libre et démocratique (article 1 de la Charte). Le langage large de
l’article 500.1 CSR laisse un trop grand pouvoir discrétionnaire aux
autorités policières. Dans le cas qui nous concerne, nous sommes convaincus
que la police a eu recours à cette disposition pour envoyer un message de
dissuasion aux manifestants qui véhiculaient une critique de pratiques
policières que la police n’appréciait guère.
Pour ces raisons, nous sommes en train de faire les démarches nécessaires
pour monter une requête en inconstitutionnalité à l’encontre de cette
disposition. Notre démarche n’est pas simplement pertinente pour les
manifestants qui ont écopé une amende salée le 15 mars dernier, elle est
aussi essentielle pour tous les groupes sociaux qui ont intérêt à ce que
leur propres manifestations ne fassent pas l’objet d’une telle répression.
Les syndicats, les associations étudiantes, et d’autres groupes de pression,
devraient tous sentir concernés par cet outil de dissuasion que détiennent
les autorités policières. Le 15 mars dernier, elle l’ont utilisé contre
nous. La prochaine fois, cela pourrait très bien être à l’égard d’un autre
groupe exprimant un message qui déplait aux autorités...
Les arrêtés du 15 mars 2011 se sont constitués en assemblée qui compte mener
une campagne tant à l'intérieur qu'a l’extérieur de la cour contre les 239
contraventions reçu en vertu du code de la sécurité routière. Nous faisons
aujourd'hui appel à votre soutien pour mener à bien cette campagne.
Nous avons besoin de votre soutien monétaire afin de mener une requête en
inconstitutionnalité avant le début des procédures fin novembre 2011.
Vous pouvez faire un don en envoyant un chèque au nom du COBP à l'adresse
suivant :
COBP
a/s QPIRG-CONCORDIA
1500 de Maisonneuve O., suite 204
Montréal, QC.
H3G 1N1
Ou en ligne via Paypal :
Bonjour,
C'EST LA CONSCRIPTION! Il y a un besoin urgent de personnes pour de la
mobilisation demain à St-Jérôme. Si vous êtes disponible, appelez-moi au
514-266-6844 ou répondez à mon courriel.
--
*Philippe Ethier*
*Secrétaire aux finances
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Cellulaire: (514) 266-6844
Site web: www.asse-solidarite.qc.ca
Twitter: @ASSEsolidarite
*