Bon mercredi matin!
Nous sommes désolées de vous faire parvenir tout cela si tardivement, mais
voici ci-joints le bilan des activités du comité Femmes et un texte de
réflexion portant sur les thématiques abordées lors de la Rencontre
féministe étudiante (qui seront ajoutés au cahier de congrès). De plus, vous
trouverez également en pièce jointe, le compte-rendu du caucus non-mixte
femmes s'étant tenus à la Rencontre féministe étudiante, ainsi que
l'essentiel des discussions de l'avant-midi (le compte-rendu du caucus
non-mixte hommes vous sera également diffusé très bientôt).
Ci-dessous figurent les propositions que le comité prévoit amener au congrès
(qui figurent déjà dans le cahier de congrès):
-Le Comité femmes propose une présentation de 10 minutes sur le déroulement
de la
Rencontre féministe étudiante.
-Le Comité femmes propose qu'il y ait un contingent féministe, non-mixte
femmes à
l'intérieur de la manifestation du 10 novembre.
Enfin, nous relançons l'appel fait par le conseil éxécutif de l'ASSÉ un peu
plutôt, pour inviter les associations étudiantes qui veulent commander des
collants "sale pub sexiste" à appeler au bureau de l'ASSÉ ou a nous réécrire
à l'adresse courriel du comité Femmes (comite-femmes(a)asse-solidarite.qc.ca).
En espérant que le dicton est vrai; qu'effectivement mieux vaut tard que
jamais...
Bonne lecture!
Le comité Femmes
*_Demande d’appui financier_*
Le 15 mars dernier avait lieu la manifestation de la 15ème journée
internationale contre la brutalité policière.
Nous voulons ici attirer votre attention sur la nature de la
contravention donnée à 239 personnes ayant participé à cette marche. La
police accuse les manifestant-e-s d'avoir contrevenu au paragraphe 1 de
l'article 500.1 du Code de la sécurité routière. Selon cet article :
« Nul ne peut, au cours d'une action concertée destinée à entraver de
quelque manière la circulation des véhicules routiers sur un chemin
public, en occuper la chaussée, l'accotement, une autre partie de
l'emprise ou les abords ou y placer un véhicule ou un obstacle, de
manière à entraver la circulation des véhicules routiers sur ce chemin
ou l'accès à un tel chemin ».
Le 15 mars dernier, plusieurs personnes – manifestant paisiblement en
milieu urbain contre la brutalité policière - ont reçu une amende de 488
$ basée sur cette disposition. Dans le cas d’une contestation, le total
avec les frais s'élève à 513$.
À notre avis, cette disposition porte manifestement atteinte à la
liberté d’expression, telle qu'enchâssée à l’article 2(b) de la /Charte
canadienne des droits et libertés/ et à l’article 3 de la /Charte
québécoise des droits et libertés de la personne/. Il est bien établi
dans la jurisprudence canadienne que les manifestations pacifiques
constituent une forme d’expression protégée par les Chartes. Toute
atteinte à ce droit doit être justifiée par une règle de droit, dans des
limites qui soient raisonnables et dont la justification puisse se
démontrer dans le cadre d’une société libre et démocratique (article 1
de la /Charte canadienne/). Le langage large de l’article 500.1 CSR
laisse un trop grand pouvoir discrétionnaire aux autorités policières.
Dans le cas qui nous concerne, nous sommes convaincu-e-s que la police a
eu recours à cette disposition pour envoyer un message de dissuasion aux
manifestant-e-s qui véhiculaient une critique des pratiques policières
que la police n’appréciait guère.
Pour ces raisons, nous sommes en train de faire les démarches
nécessaires pour monter une requête en inconstitutionnalité à l’encontre
de cette disposition. Notre démarche n’est pas simplement pertinente
pour les manifestant-e-s qui ont écopé l'amende salée du 15 mars
dernier, elle est aussi essentielle pour tous les groupes sociaux qui
ont intérêt à ce que leurs propres manifestations ne fassent pas l’objet
d’une telle répression. Les syndicats, les associations étudiantes, et
autres groupes de pression, devraient tous se sentir concernés par cet
outil de dissuasion que détiennentles autorités policières. Le 15 mars
dernier, il a été utilisé contre nous. La prochaine fois, cela pourrait
très bien être à l’égard d’un autre groupe exprimant un message qui
déplait aux autorités...
**
*Les arrêté-e-s du 15 mars 2011, lors d'une assemblée générale, ont
décidé de mener une campagne, tant à l'intérieur qu'a l’extérieur des
cours de justice, contre les 239 contraventions reçues en vertu du Code
de la sécurité routière. *
*Nous faisons aujourd'hui appel à votre soutien pour mener à bien cette
campagne. Nous avons besoin de soutien monétaire afin d'introduire une
requête en inconstitutionnalité avant le début des procédures
judiciaires relatives aux contestations des amendes, soit vers la fin
novembre 2011.*
*Vous pouvez faire un don via notre page web *http://www.cobp.resist.ca
<http://www.cobp.resist.ca/> *ou envoyer *
*un chèque au nom du COBP à l'adresse suivante :*
*//*
*/COBP/*
*/a/s QPIRG-CONCORDIA
/*1500 de Maisonneuve O., suite 204**
*Montréal, QC.*
*H3G* *1N1***
*//*
** * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Collectif Opposé à la Brutalité Policière
Collective Opposed to Police Brutality
(514) 395-9691
cobp(a)hotmail.com
http://www.cobp.resist.ca
Montréal, Québec, Canada *
Pour l’élite politique, les affairistes et les bureaucrates, le dossier est
clos: pour que nos universités soient concurrentielles sur le marché mondial
du savoir, il est impératif d’augmenter les frais de scolarité. Une telle
hausse les sauvera de la faillite, garantira un enseignement de qualité et,
ô miracle, ne limitera pas l’accès à l’éducation.
Le livre *Université inc*. démontre à quel point ce discours repose sur des
chiffres tronqués et des arguments biaisés. Ce qu'il fait passer pour un
plan de sauvetage de l'institution correspond en fait à un changement
profond – et dramatique – dans son mode de financement. Plus encore : la
conception de la culture et de l’enseignement qu'il trahit, on le réalise
très vite, relève de la vulgarité bien comprise. Nous assistons en somme au
pur et simple détournement de l’université vers des fins mercantiles.
Venez participer à une saine entreprise de déconstruction à l'occasion du
lancement du livre :* rendez-vous DEMAIN le mercredi 26 octobre à 18h30
(ouverture des portes) à la Société des arts technologiques (SAT, 1201,
Boulevard Saint-Laurent).
**Il y aura du vin gratuit pour tout le monde! Soyez-y en grand nombre!*
--
*Gabriel Nadeau-Dubois
Secrétaire aux communications
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Cellulaire: (514) 835-2444
Bureau: (514) 390-0110
Courriel: communication(a)asse-solidarite.qc.ca
Twitter: @GNadeauDubois
Site web: www.asse-solidarite.qc.ca*
Bonjour,
Cette année, nous n'avons pas droit à l'échec et l'issu des votes de grève
qui auront lieu dans les prochaines semaines seront décisives pour le
mouvement en cours. Il est donc essentiel d'aider au maximum les
associations étudiantes en ayant présentement besoin. En ce sens, nous
sommes toujours à la recherche de personne pouvant venir aider les
associations étudiantes des cégeps de *Drummondville, de Sherbrooke et de
St-Jérome pour le reste de la semaine en cours*.
De plus, plusieurs tournées sont prévues au cours de la semaine prochaine,
n'hésitez donc pas à m'envoyer vos disponibilités pour cette période dès
maintenant.
Vous pouvez m'envoyer vos disponibilités par courriel ou par téléphone au
(438)-886-9088.
Solidairement,
Élise
Le voici le voilà!
http://www.asse-solidarite.qc.ca/spip.php?article1998&lang=fr
Il en reste encore plus de 25 000 copies au bureau!
Venez chercher ça quand vous êtes prêt-e-s !
Merci encore aux gens qui sont venus aider ce matin!
Alexandre Antaki
Pour le comité Journal.
Bonjour,
Nous nous cherchons présentement un Présidium pour notre AG de grève du 9 novembre qui a lieu à 12h, nous avons eu ouï-dire
qu'Élise Carrier Martin désirait être à l'animation, il ne nous manquerait donc qu'un(e) secrétaire.
Nous attendons donc de vos nouvelles! Merci!
Keith Fils-Aimé
Coordonnatrice à l'interne du Secmv
Bonjour,
Voici la plus récente mise à jour du cahier de préparation au prochain
Congrès.
http://www.asse-solidarite.qc.ca/documents/fr/instances/congres/cahiers/Cah…
Certaines propositions ont été modifiées ou précisées. Pour alléger la
lecture du Cahier de préparation, ces modifications n'ont pas été
ajoutées comme amendements, mais bien à même les propositions. Pour les
repérer facilement, elles ont été soulignées.
Fidèle à mes habitudes, je profite également de l'occasion pour vous
rappeler de vous inscrire au Congrès en utilisant le formulaire en
ligne, en appelant au bureau ou en répondant à ce courriel.
Par ailleurs, seuls les propositions et les textes reçus avant minuit
jeudi le 27 octobre paraîtront dans le cahier de Congrès.
Bonne préparation !
Solidairement,
Marieve R.
Permanente syndicale pour l'ASSÉ
Après le petit imprévu de la semaine dernière, je vous annonce avec joie que
l'ultimatum spécial GGI arrive demain matin, autour de 8h, au bureau de
l'ASSÉ.
Nous allons avoir besoin de toute l'aide nécessaire pour transporter les
ballots dans le bureau et aller les apporter aux associations étudiantes
membres.
Si vous voulez aider, présentez-vous à 8h demain matin.
--
Julien Royal,
pour l'équipe du comité journal.
Bonjour tous et toutes,
À la suite de plusieurs confusions, le Conseil exécutif de l’AFESH juge
nécessaire de mieux expliquer notre dernière proposition concernant la place
de la FEUQ dans la manifestation conjointe. D'une part, nous voulons
répondre à une critique interne. De l'autre, nous voulons mieux situer les
enjeux que cette proposition soulève.
Le Conseil exécutif de l’AFESH ne veut en aucun cas remettre en question la
manifestation conjointe du 10 novembre. Gardons ça à l'esprit. Il serait
déplacé de le faire puisque l’AFESH à un mandat pour participer à cet
événement avec les autres groupes nationaux.
Maintenant, il faut se poser des questions sur la participation réelle des
organisations à ce mouvement et comment on s’organise collectivement pour
s’assurer qu’elle soit un succès. La réponse est claire en lisant le dernier
PV du congrès de l’ASSÉ, et cela consiste à se doter de balises claires pour
éviter les malentendus ou la récupération de la manifestation. Beaucoup de
discussions ont eu lieu sur ce sujet autant au congrès de l’ASSÉ que dans
notre assemblée générale. Il s’agit d’une question sensible et la ligne peut
être très mince quand il faut cibler des balises précises et voir comment
celles-ci peuvent être le plus inclusives tout en respectant, le plus, les
pratiques organisationnelles de chacun des groupes. Que faire si un des
groupes impliqués dans ces négociations refuse de signer une entente ?
Est-ce que la signature d’une entente est si importante pour la tenue d’une
manifestation conjointe ? Est-ce que l’on peut considérer un groupe qui
refuse de s’engager par écrit comme faisant partie prenante de
l’organisation ?
Le Conseil exécutif de l’AFESH a tenté de répondre à ces questions et de
proposer une solution, ou du moins des pistes de réflexion pour savoir
comment collectivement, en tant qu’organisation nationale, réagir face au
mépris de la FEUQ.
C’est maintenant du domaine public, la FEUQ refuse de signer. Elle propose
de nous montrer son procès-verbal de leur instance, sans plus. Pourquoi
refuse-t-elle de signer une entente qui permet simplement d'officialiser ses
positions? Quelle est la différence à leurs yeux entre signer une entente ou
nous montrer un procès-verbal prouvant qu’elle a adopté une proposition? On
pourrait spéculer longtemps sur leurs intentions réelles, mais il n’en
demeure pas moins que nous sommes sceptiques.
Le court texte de réflexion écrit par un camarade de la SoGÉÉCoM apporte des
réflexions pertinentes. « N'empêche que tout ceci pue la récupération à
milles lieu à la ronde... ». Il s’agit d’une bonne piste de réflexion sur
les motifs de la FEUQ dans sa volonté de ne pas signer d’entente ou de
vouloir faire cavalier seul au niveau médiatique. La question se pose
toujours. Advenant que c’est leur volonté, on fait quoi ?
Nous avons lu le résumé des négociations produit par le comité en charge de
celles-ci et nous sursautons devant la phrase suivante: « Au sujet des
médias, les organisations se sont engagées à concentrer l’ensemble des
communications médiatiques au niveau nationale, autrement dit la FAÉCUM et
autres grandes associations étudiantes n’enverront pas de communiqué
indépendant le 10 novembre ». Quelle est la portée de cette discussion dans
le réel. En quoi la FEUQ peut empêcher la FAECUM de faire un communiqué sur
ces propres bases. Ou en quoi l’ASSÉ peut contraindre l’AFESH, par exemple,
de faire un communiqué indépendant. Comment s’assurer du respect de ces
clauses.
Maintenant, il faut trouver une solution. On ne peut pas simplement laisser
aller les choses en se croisant les doigts pour que tout fonctionne. Il faut
agir et prendre une position collective. Nous devons réagir de manière
stratégique. C’est ce que le Conseil exécutif de l’AFESH a tenté de faire en
soulevant un débat.
Que veut vraiment dire la proposition que l’AFESH apporte? Premièrement
voici le libellé de la proposition pour les personnes qui ne l’aurait pas
encore lu, avec une brève explication de ce que cela implique :
*Que l’on refuse la participation de la FEUQ en tant qu’entité nationale à
la manifestation conjointe.*
Pourquoi refuser la participation de la FEUQ ? À notre avis, si un groupe ne
veut pas signer une entente, elle ne veut pas faire partie de
l’organisation. Une entente signée est un contrat entre les différents
membres signataires et si un groupe ne le signe pas, il n’est pas tenu de
respecter les balises fixées.
*Que l’on refuse une tribune à la FEUQ lors de la-dite manifestation.*
Si l’on considère que la FEUQ n’est pas réellement dans l’organisation, il
est logique que cette dernière n’ait pas accès à une tribune publique. Il
serait encore moins logique que la FEUQ ait une tribune fournie par les
trois autres organisations qui acceptent de s’entendre et de sacrifier une
partie de leur autonomie pour permettre la tenue d’une manifestation
conjointe.
*Que l’on critique fortement les positions de la FEUQ allant à l’encontre de
celles de l’ASSÉ lors de la manifestation conjointe.*
Considérant que la FEUQ n’est pas dans l’organisation, il apparaît possible
de critiquer leur vision de l’éducation qui ne serait pas en accord avec les
principes de l’ASSÉ. Ça nous permet, en tant qu’organisation, de reprendre
notre liberté. En effet, nous pourrons critiquer les positions de la FEUQ
sans mettre de côté les nôtres, ce que nous étions prêt à faire le temps
d’une journée pour organiser une manifestation conjointe.
*Que l’ASSÉ appelle à la perturbation de leur point de presse et de toute
visibilité que ces derniers pourraient avoir lors de la manifestation
conjointe.*
C’est sans doute le point qui achoppe dans les discussions et les réactions
que nous avons reçues suite à la diffusion de notre proposition. En effet,
cela peut paraître un peu flou. Il faut se comprendre, en aucun cas cela
veut dire d’arriver comme une armée masquée et interrompre leur point de
presse par la force. Par contre cela peut prendre différente forme, par
exemple une bannière sur laquelle est écrit « pour la gratuité scolaire »
qui suit les porte-paroles de la FEUQ toute la journée, du dérangement des
porte-paroles, ou autre. Rien n’est joué encore et c'est une question qui
peut toujours être discutée, et espérons que le prochain congrès de l’ASSÉ
sera prendre de bonnes décisions face à cette triste situation, du quelle
seule la FEUQ est responsable.
Alex Desrochers, pour le Conseil exécutif de l'AFESH