Bonjour à toutes et à tous,
L'AFESH-UQAM a réservé *trois autobus, donc 144 places* (2 personnes par
banc), pour se rendre au Rassemblement national étudiant 2012. Puisque cet
événement arrive à grand pas, c'est-à-dire cette fin de semaine, les 1er et
2 décembre, l'AFESH désire vous rappeler certaines informations.
*Coût:* L'AFESH défraie les coûts de transport et de participation pour
l'ensemble des délégué-e-s et des observateurs et observatrices des modules
*des sciences humaines* de l'UQAM. Mais, puisque nous ne sommes pas des
corpos, et que nous en avons les moyens, nous allons défrayer les coûts de
transport (mais non de participation) des non-membres de l'AFESH qui ne
font pas partie d'associations assez à l'aise financièrement. Je pense aux
comités mob indépendants sans financement de la part de leur association ou
bien aux petits modules de l'UdeM ou de Concordia qui n'ont tout simplement
pas les moyens de louer un véhicule. Les grosses associations facultaires
ou de campus sont invitées à contribuer aux frais d'autobus selon le
principe *«de chacun-e selon ses moyens à chacun-e selon ses besoins»*. ;)
Le petit-déjeuner sera fourni le samedi matin, gracieuseté du Café Aquin.
C'est donc gratuit pour vous!
*Transport:*
- Samedi 1er décembre au matin : 3 autobus partiront de Montréal.
*Rendez-vous
à 7h30, coin Ste-Catherine et Berri (Carré Berri).*
- Dimanche 2 décembre : notre départ de Trois-Rivières est à 20h15 et
notre arrivée à Montréal est prévue à 23h.
*
Hébergement:* Il faudra apporter vos sacs de couchage, matelas de sols et
vêtements de rechange, car nous dormirons collectivement sur des planchers
de salles. Prière de nous contacter à l'avance pour des besoins
particuliers.
*
Inscription auprès de l'AFESH:* Chaque *module des sciences humaines de
l'UQAM* doit nous fournir toutes les informations sur sa délégation :
Nombre de personnes délégué-e-s ou observateurs et observatrices, Noms de
ces personnes, Mentionner qui embarquera dans l'autobus (pour l'aller et le
retour). Si vous n'êtes *pas *membre de l'AFESH, prière d'avertir si vous
comptez venir en grande délégation (comme les 16 personnes de la SOGÉÉCOM).
*Inscription au RNÉ:* Même si vous nous fournissez toutes ces infos, vous
devez vous-mêmes inscrire votre association ou comité sur le site internet
du RNÉ, à l'adresse suivante:
http://www.rassemblementetudiant2012.org/pour-participer/inscription/
Solidairement,
- L'exécutif de l'AFESH-UQAM
À toutes et à tous,
Par le présent courriel, je vous informe de ma démission du comité femmes l'ASSÉ. Plusieurs raisons me poussent à quitter l'organisation. Évidemment, la fatigue engendrée par le post-grève, les sessions intensives et l'obligation financière de travailler un nombre d'heures considérables jouent pour beaucoup. Je n'ai pas, ces temps-ci, l'énergie et l'humeur pour m'occuper des nombreuses tâches qui reviennent au comité.
Je n'écrirai pas une lettre de démission éloquente, bien que j'ai plusieurs critiques à formuler concernant ce que doit et ce que devrait, à mon sens, être la place d'un comité femmes au sein d'une organisation syndicale mixte. J'enverrai plutôt un texte de réflexion ultérieurement, dans le cadre d'un éventuel congrès d'orientation.
Malgré ma démission, je travaillerai à organiser le camp de formation féministe qui aura lieu cet hiver. D'ailleurs, si certaines personnes seraient intéressées à s'impliquer dans l'organisation de cet évènement, vous pouvez contacter le comité femmes, il est toujours intéressant de travailler avec des collaboratrices dans ce type de contexte.
Solidairement,
Camille.
Bonjour à toutes et tous,
Voici les positions adoptées par l'ABEILL (Études internationales et
langues modernes, premier cycle, université Laval) en vue du sommet sur
l'éducation. Bien que le congrès sur la question ait eu lieu dimanche
dernier, l'ABEILL tenait à se positionner pour la suite des choses. Fait à
noter, «mandate l'ASSÉ» fût remplacé par «revendique» afin de permettre à
l'ABEILL de défendre également ses positions à la CADEUL et donc par
ricochet, à la TaCEQ, c'est ce qui explique la formulation soit parfois
étrange.
- Que l'ABEILL revendique de ne pas participer au sommet sur
l'éducation, si la gratuité scolaire n’est pas une des options envisagées
durant ce sommet.
- Que l'ABEILL revendique de quitter le sommet sur l'éducation si
celui-ci s'avère être une consultation bidon ayant pour but de prétendre
avoir consulter les étudiant-e-s avant d'annoncer une indexation des frais
de scolarité.
- Que l'ABEILL revendique l'organisation d'une conférence de presse pour
expliquer son retrait si un tel retrait devait advenir.
- Que l'ABEILL revendique de défendre vigoureusement l'indépendance du
savoir et de l'enseignement face au privé.
- Que l'ABEILL revendique de défendre l'autogestion à tous les niveaux
au sein des établissements d'enseignements postsecondaires, incluant les
services alimentaires et d'entretien ménager.
- Que l'ABEILL se positionne pour la participation des associations
étudiantes au sommet à condition que la gratuité scolaire soit réellement
discutée et que les acteurs du milieu étudiant non administratif (étudiant,
professeur, employé de soutien et professionnel) représentent au moins 50 %
+1 des voix au sommet;
- Que l'ABEILL revendique l'inscription du droit de grève à la charte
des droits et libertés;
- Que l'ABEILL se positionne contre toute forme de loi-cadre sur le
droit de grève étudiant.
Au cours de cette AG extraordinaire prolifique, l'ABEILL a également
intégré à sa charte tous les principes fondamentaux de l'ASSÉ ainsi que
plusieurs autres positionnements politiques importants tel que le respect
de la diversité des tactiques.
L'ABEILL a également pris la décision de se constituer un fond de grève
afin d'avoir les moyens de ses ambitions à l'avenir.
Solidairement,
Éric Leroux
Représentant aux affaires externes de l'ABEILL
--
-------------------------------------------------------------------
L'information transmise par ce courriel est de nature privilégiée et
confidentielle. Elle est destinée à l'usage exclusif du destinataire
ci-dessus (L.R.Q., c.A-2.1).
Bonjour
Je me disais que cette invitation intéresserait probablement plusieurs
militantEs de l'ASSÉ. Merci de faire circuler!
De plus, considérant les expériences de démocratie directe que nous avons
tous et toutes vécues dans les derniers mois, je vous invite à être
attentifs-ves à l'Appel de textes pour le cahier de réflexion. Que ce soit
pour en rapport à vos expériences étudiantes ou en coopératives ou
ailleurs, on veut vous entendre.
Bonne journée
FORUM SUR LA DÉMOCRATIE DIRECTE
Date: 16 février 2013, 10h à 20h
Lieu: À déterminer
Merci de partager cette invitation dans vos réseaux. Vous êtes aussi
invité-e-s à l'afficher dans les locaux de vos associations étudiantes,
groupes communautaires, coopératives, écoles, assemblée populaires et
syndicats!
* * *
DESCRIPTION DE L'ÉVÉNEMENT
L'Union Communiste Libertaire (UCL) souhaite vous convier à un Forum
public qui portera sur la démocratie directe. Nous proposons un espace de
réflexion large pour partager et réfléchir librement sur les différentes
expériences de pouvoir collectif qui ont été vécues, notamment dans le
cadre de l’ébullition sociale entourant la grève étudiante. Durant les
derniers mois, nombreux-euses sont ceux et celles qui ont vécu et
expérimenté une nouvelle approche de l'organisation et de la prise de
décisions collectives. Nous pensons donc qu’il est temps de faire un
retour sur ces expériences afin d’alimenter nos visions quant à la
construction d'une proposition globale sur l'enjeu du pouvoir.
Cet événement sera l'occasion de se pencher sur les critiques adressées
aux structures démocratiques actuelles et de réfléchir aux expériences
vécues dans les milieux militants. Nous souhaitons aussi avoir l'occasion
d'appréhender ces enjeux à travers une réflexion sur la démocratie directe
comme mode d'organisation d'une société entière.
La journée se déroulera sous forme de forum ouvert. Afin de nourrir les
réflexions et de stimuler les discussions, nous allons produire un cahier
de réflexion. À cet effet, nous sollicitons votre participation dans la
rédaction des textes.
APPEL DE TEXTES
Nous souhaitons rassembler des textes dans un cahier de réflexion d’au
maximum 100 pages. Pour le remplir, nous avons besoin de beaucoup de
textes, dont le vôtre! L'objectif est de rassembler des réflexions, des
propositions et des expériences en vue de faciliter le partage au moment
du forum.
Les textes peuvent prendre diverses formes. À titre d'exemple, il peut
s'agir d'un essai, d'un exposé de type journalistique, d’une fiction ou
d'un texte au style plus académique. Les poèmes et les illustrations sont
aussi les bienvenus. S'il s'agit d'un texte de réflexion long il est
préférable qu'il soit basé sur des exemples concrets, sur des évènements
vécus plutôt que sur des scénarios imaginaires.
Les textes doivent compter entre 200 et 2000 mots. Afin de faciliter le
montage du cahier, nous vous remercions aussi de bien vouloir envoyer vos
textes en format .doc (Word ou Open Office) enregistré selon le titre du
texte et de bien inscrire votre nom au début du document si vous souhaitez
qu'il soit publié. Nous vous demandons aussi de faire précéder votre texte
d'un court résumé (+ou- 100 mots). La date limite est fixée au 15 décembre
2012 à minuit. Merci d’envoyer vos textes à l’adresse suivante :
ucl(a)causecommune.net
Les textes seront insérés dans le cahier de réflexion qui sera distribué
sur Internet en PDF et imprimé pour le 16 février. Si vous le souhaitez,
vous pouvez aussi publier votre texte dans l'anonymat. Simplement le
spécifier dans votre courriel lors de l'envoi. Si vous êtes également
intéressé-e-s à présenter vos réflexions à travers une présentation orale,
faites-le nous savoir.
HORAIRE DU FORUM
10h00 à 12h00: Critique des différentes formes de démocratie actuelles
12h00 à 13h00: Pause repas: Distribution de nourriture (végétarienne et
omnivore) à contribution volontaire
13h00-15h00: Expériences de la démocratie directe. Atelier au choix
A) La démocratie dans le printemps érable (Assemblées populaires
Autonomes, groupes affinitaires, mouvement étudiant)
B) La démocratie dans les structures associatives (syndicats, groupes
communautaires, mouvement des coopératives)
15h30-17h30: La démocratie directe, un projet de société?
20h: Party au DIRA
Bienvenue à toutes et à tous!
POUR PLUS D'INFORMATIONS
https://www.facebook.com/events/251293045000552/?fref=tshttp://nefacmtl.blogspot.ca/2012/11/for ... amedi.html
http://www.causecommune.net/
ucl(a)causecommune.net
--
Nastassia Williams
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." - Mark
Twain
Bonjour à toutes et tous,
c'est cette fin de semaine qu'aura lieu le Rassemblement national étudiant
à l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Ci-joint à ce courriel,
le cahier de préparation du RNÉ dans lequel vous trouverez toutes les
informations concernant le déroulement du rassemblement. Pour ce qui est de
l'hébergement, nous avons réservé des classes au Collège Laflèche pour
vendredi et samedi. Il vous faut donc apporter tapis de sol, sac de
couchage et tout le nécessaire. Prière aux associations étudiantes qui
arrivent vendredi de nous le communiquer par courriel. Nous vous attendrons
au Collège Laflèche entre 20h et 24h pour vous accueillir et compléter les
inscriptions. Pour ce qui est des associations étudiantes qui partent le
samedi matin, nous vous prions de prendre en note le nom des étudiantes et
étudiants de votre autobus ainsi que leur association étudiante afin de
faciliter votre accueil et faire en sorte que le rassemblement commence à *
9h*. Nous vous rappelons que les repas sont fournis le samedi et dimanche.
Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter à tout
moment.
Solidairement,
Au nom du conseil exécutif de l'ASSÉ,
--
*Jeanne Reynolds
Secrétaire aux relations internes
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) *
*Site web: www.asse-solidarite.qc.ca*
<>English below<>
*Manifestation contre la guerre
Jeudi 29 novembre à 13h
Square Phillips*
Nous ne savons pas quand, ou même, si la guerre sera déclenché entre l'Iran
et les nations impérialistes. Par contre, chaque semaine, la marche vers la
guerre contre l'Iran devient de plus en plus insistante. Nous ne pouvons
savoir à quoi mènerait cette guerre, mis à part à une catastrophe humaine
sans fin. Lorsque le gouvernement israélien réitère que «le temps s'écoule»
pour la diplomatie, ses alliés occidentaux, en particulier les États-Unis
et le Canada, se préparent à agir de concert
. Ici, le gouvernement Harper, ayant déjà coupé les liens diplomatiques
avec l'Iran, n'hésitera pas à mettre en gage une participation canadienne
directe dans une guerre qui pourrait se propager partout au Moyen-Orient.
Il est également clair que dans les pays où s'imposent des mesures
d'austérité de plus en plus écrasantes, les élites économiques
préféreraient transformer la résistance populaire en chauvinisme populiste.
Quand un peuple est en colère contre la répression et l’exploitation qu’il
subit au quotidien et contre les autorités locales qui les maintiennent, la
guerre offre la chance au pouvoir de réorienter cette colère vers un ennemi
externe.
En attendant, dans les universités québécoises, on tente de nous imposer un
«retour à la normale», c'est-à-dire, et ne l'oublions pas, l'équivalent
d'une présence militaire continuelle sur les campus. Cette présence prend
la forme de recherches sur l’armement pour le Ministère de la défense et
pour des entreprises militaires privées, de recrutement et
d'investissements financiers pour qui la guerre est un profit. Il nous faut
donc des revendications beaucoup plus larges que l'accessibilité aux études
et garder en mémoire notre force collective, lorsque de nouvelles
perturbations viennent troubler la paix sociale que veulent soigneusement
reconstruire le PQ et les Fédés.
Démontrons notre haine de la machine de guerre impérialiste qui se met
encore en marche accélérée, et faisons preuve de la féroce résistance que
nous sommes capables d'y opposer.
Disons NON à la guerre, et traduisons nos paroles en actes!
<><><>
Demonstration Against War:
We don't know if or when a war will break out between Iran and the
imperialist powers. However, with each week the march to war with Iran
becomes more insistent. Neither can we know what will come after an
invasion, apart from a human catastrophe without end. As the Israeli
government reiterates that "time is running out" on diplomacy, its Western
allies, in particular Canada and the United States, prepare for joint
action. Here, having already cut diplomatic ties to Iran, our Harper
government will not hesitate to pledge direct Canadian participation in a
war that could engulf the mideast.
It is just as clear that in every country presently facing the bite of
austerity, the ruling class would prefer to transform popular resistance
into populist chauvinism. A war provides an opportunity to direct a
people's rage away from increasingly exploitative and oppressive conditions
at home, as well as the local authorities that uphold them, and toward a
distant external enemy.
Meanwhile, at Quebec universities, we are confronted by a return to
"business as usual": that is, we cannot forget, what amounts to an unending
military presence on campus in the form of weapons research for defense
ministries and private contractors, army recruitment, and financial
investments in corporate war profiteers. The stakes, then, must be much
greater than the accessibility of education, as new disruptions remind us
of our collective power and trouble the social peace which the PQ and the
Federations strive to carefully reconstruct.
It's time to express our hatred of the imperialist war machine once again
operating at an accelerated rate, and to leave no doubt of the fierce
resistance of which we are capable.
Say NO to war – and put words into action!
Merci de faire circuler l'information.
_______________________________________________________________________________________Camarades
féministes et pro-féministes,
cette année fût haute en couleur, en mobilisation et en rapprochement. La
grève étudiante, le Plan Nord, la taxe santé et toutes les mesures
antisociales amenées par le gouvernement (Charest et Marois) sont des
conjonctures ayant permis à des groupes féministes/pro-féministes de se
rassembler, se mobiliser et surtout d'agir.
La mobilisation a désormais retrouvé un rythme « normal » et nous croyons
qu'il faut impérativement continuer à se mobiliser et ce, sur une base
féministe.
Le 8 décembre prochain nous vous invitons donc à une journée de réflexion
sur la violence sexuelle. Le but de cette journée est de réfléchir en
collectivité sur un des sujets les plus tabous de notre société.
La journée est ouverte à touTEs peu importe votre milieu de militantisme.
Un dîner sera servi.
Un service de garderie peut être mis sur pied si le besoin se fait
ressentir.
Horaire :
10h00 -11h30 :
*Atelier 1 - La violence sexuelle et le consentement *
La société patriarcale moderne participe au maintient des mythes entourant
le viol. Ces mythes contribuent à faire porter le blâme aux victimes et à
justifier les comportements de l’agresseur. On peut penser par exemple à
l’image de la fille facile ou encore du gars fort ne pouvant pas être
dominé ou agressé. Les croyances entretenues à l’égard de la violence
sexuelle ont un impact sur la notion de consentement, qui est souvent mal
comprise et cela à pour effet de perpétuer les agressions.
12h00 -13h30 :
*Atelier 2 – État de droit et violence sexuelle *
Dans un état de droit, comment se définissent l'agression sexuelle et le
consentement. Historique juridique de l'évolution du viol à l'agression
sexuelle.
13h30 - 14h30 : Dîner
14h30 - 16h00 :
*Atelier 3 - Nous, allié-e-s. Eux, agresseur-e-s*
Comment devons-nous réagir quand nous apprenons qu'une personne proche a
été victime de violence-s sexuelle-s? Que pouvons-nous faire? Et comment
réagissons-nous quand nous apprenons qu'un-e agresseur-e est dénoncé-e dans
notre entourage? L'atelier vise à réfléchir sur la solidarité,
l'accompagnement, l'auto-détermination des victimes ainsi que sur la
gestion et l'exclusion/ré-intégration d'un-e agresseur-e dans un milieu.
16h30 - 18h00 :
Atelier 4 - Groupe de discussion non-mixte
* Suivi d'un retour en mixité*
*
*
Lien pour l'évènement Facebook:
https://www.facebook.com/events/288564677931506/
Bonjour à toutes et tous,
Voici les positions adoptées par l'ABEILL (Études internationales et
langues modernes, premier cycle, université Laval) en vue du sommet sur
l'éducation. Bien que le congrès sur la question ait eu lieu dimanche
dernier, l'ABEILL tenait à se positionner pour la suite des choses. Fait à
noter, «mandate l'ASSÉ» fût remplacé par «revendique» afin de permettre à
l'ABEILL de défendre également ses positions à la CADEUL et donc par
ricochet, à la TaCEQ, c'est ce qui explique la formulation soit parfois
étrange.
- Que l'ABEILL revendique de ne pas participer au sommet sur
l'éducation, si la gratuité scolaire n’est pas une des options envisagées
durant ce sommet.
- Que l'ABEILL revendique de quitter le sommet sur l'éducation si
celui-ci s'avère être une consultation bidon ayant pour but de prétendre
avoir consulter les étudiant-e-s avant d'annoncer une indexation des frais
de scolarité.
- Que l'ABEILL revendique l'organisation d'une conférence de presse pour
expliquer son retrait si un tel retrait devait advenir.
- Que l'ABEILL revendique de défendre vigoureusement l'indépendance du
savoir et de l'enseignement face au privé.
- Que l'ABEILL revendique de défendre l'autogestion à tous les niveaux
au sein des établissements d'enseignements postsecondaires, incluant les
services alimentaires et d'entretien ménager.
- Que l'ABEILL se positionne pour la participation des associations
étudiantes au sommet à condition que la gratuité scolaire soit réellement
discutée et que les acteurs du milieu étudiant non administratif (étudiant,
professeur, employé de soutien et professionnel) représentent au moins 50 %
+1 des voix au sommet;
- Que l'ABEILL revendique l'inscription du droit de grève à la charte
des droits et libertés;
- Que l'ABEILL se positionne contre toute forme de loi-cadre sur le
droit de grève étudiant.
Au cours de cette AG extraordinaire prolifique, l'ABEILL a également
intégré à sa charte tous les principes fondamentaux de l'ASSÉ ainsi que
plusieurs autres positionnements politiques importants tel que le respect
de la diversité des tactiques.
L'ABEILL a également pris la décision de se constituer un fond de grève
afin d'avoir les moyens de ses ambitions à l'avenir.
Solidairement,
Éric Leroux
Représentant aux affaires externes de l'ABEILL
Je sais que ça mérite d'être diffusé en tant que texte de réflexion, mais
c'est pas de moi.
Je le laisse à la communauté Assé-Support pour qu'elle en fasse ce qu'elle
veut. L'auteur n'était pas à Québec en février 2000 mais j'y étais.
J'approuve ce qu'il a écrit. Si ça vous tente de vous servir d'une
quelconque manière de ce texte parce que vous le croyez pertinent,
faites-moi signe, j'en aviserai l'auteur. Mais soyons honnêtes, je ne
m'attends pas à beaucoup de «likes» ici, n'est-ce pas?
Bonne lecture.
«Au tournant des années 2000, le PQ au pouvoir organise un sommet intitulé
«Le Sommet du Québec et de la jeunesse». À cette occasion, des certaines
fédérations étudiantes sont autour de la table en train de prendre le thé
en costard cravate avec tous ces groupes respectables qui discutent de «la
place des jeunes à l'heure de la mondialisation» [sic]. Pendant ce temps,
des militant-e-s, qui s'organi
sent autour du MDE, alors en déclin, respirent les gazs lacrymogènes et
subissent les coups de matraques de la SQ. Plusieur-e-s ne se font pas
d'illusion sur le soi-disant consensus social préparé par ces
politicien-ne-s, leurs apprenti-e-s et les différents bureaucrates, souvent
issues du milieu des affaires, qui parle au nom de ce qu'ils appellent
honteusement la «société civile». Peu de temps après, ce mouvement qui a
préféré la rue aux sommets fait sur mesure pour que les conclusions
reflètent les intérêts du pouvoir socio-économique en place, mène une lutte
contre la taxe à l'échec. Accessoirement, cette lutte sera récupérée par la
FECQ et la FEUQ. Cette manière de s'organiser hors de ce type de sommet
bidon et les expériences acquises dans ces luttes serviront de fer de lance
à la création au début de l'année 2001, d'une nouvelle organisation
étudiante en rupture avec les stratégie affairistes et concertationistes de
la FECQ-FEUQ. Cette organisation portera finalement le nom de l'Association
pour une Solidarité Syndicale Étudiante. Une chose est claire dans ses
bases de fondation: la stratégie d'intégration aux appareils étatiques et
de concertation avec le pouvoir que pratique la FECQ et la FEUQ est une
voie qui trahi notre potentiel politique. Douze ans plus tard, le congrès
de l'ASSÉ décide de participer à ce type de sommet dont le rejet
catégorique était pourtant une des bases politiques sur laquelle cette
organisation fût mise en place. Le PQ est bien satisfait de cette réponse
positive de l'ASSÉ. Le ministre Duschesne a bien mentionné qu'il souhaitait
voir l'enfant rebel autour de la table. Quelle solidarité les militant-e-s
qui seront dans la rue lors de ce sommet devant l'appareil répressif de
l'État recevront de leurs dignes représentant-e-s à l'intérieur? À en juger
par le manque de soutien de la part de certaines têtes dirigeantes
médiatiques durant la grève et par la dénonciation d'action radicales à la
demande des médias, je crois qu'il est justifié de poser cette question
avec une certaine méfiance.
C'est un changement d'époque qui est significatif à mon avis. Est-ce le
moment de faire envers l'ASSÉ un mouvement par la gauche semblable à ce qui
fût fait envers la FECQ-FEUQ au tournant des années 2000? C'est une
question politique qu'il faudra poser tôt ou tard. Nothing last
forever!...Trop de militant-e-s dans la gauche font un fétiche de
l'organisation. Le danger en est que le principal ennemi politique d'une
organisation est bien souvent elle-même. La tendance à la séparation et à
la bureaucratisation guette en permanence toute organisation ou groupe,
même ceux aux objectifs les plus vertueux. Le risque de voir une
organisation devenir auto-référentielle, c'est à dire la voir se reproduire
elle-même avant tout au dépend de son objectif politique est un risque
permanent qu'on oublie trop souvent de rappeler.
Pouvant nous aussi quelques fois rappeler que cette organisation qui se
targue sans cesse d'être le summum vertueux de la démocratie directe a vu
passer au cours des dernières années un grand nombre de démissions sur la
base des raisons politiques motivées par des dynamiques de pouvoir internes
qui empêchent plusieurs personnes de prendre leur place. Lorsque ces
problèmes furent adressés publiquement, ils furent au mieux ignoré par les
têtes dirigeantes...au pire, tournés en dérision de manière méprisante.
Penser que la démocratie directe, ça se limite à une structure formelle qui
se défini comme tel en faisant fi des rapports de pouvoirs informels dans
sa mise en pratique, on peut tu laisser ça aux penseurs d'esprit libéral?
Voilà, c'est ma réaction à chaud à cette nouvelle qui me fâche beaucoup!
PS: J'écris ce statut avec humilité. Je n'ai pas vécu les événements
ci-haut mentionnées du début des années 2000. Peut-être que certains de mes
contacts FB plus au fait que moi peuvent compléter ou corriger certaines
informations mentionnées. Je l'ai écrit car je trouvais ce rappel
historique important dans le contexte actuel».
Ce mardi (demain) 27 november à 10h00 à Montréal en face du Banque Royale
du Canada- 1 Place Ville Marie (Coin University et René Levesque). Banque
Royale du Canada est un des plus grands investisseurs d'Encana.
---------- Forwarded message ----------
Subject: Intensifions la résistance : solidarité avec les Unist’ot’en!
mardi 27 november à 10h00 à Montréal en face du Banque Royale du Canada- 1
Place Ville Marie (Coin University et René Levesque)
Intensifions la résistance : solidarité avec
les Unist’ot’en ! / Raising Resistance: Solidarity with the Unist’ot’en!
<http://www.facebook.com/events/311488842297619/>
Intensifions la résistance : solidarité avec les Unist’ot’en!
La semaine passée, dans un geste inspirant de résistance, les membres de la
base du clan Unist’ot’en et d'autres Wet’suwet’en ont, une de fois de plus,
évincé les pipelines de leurs territoires !
Les Unis'tot'en appellent maintenant à des actions de solidarité et de
soutien pour réaffirmer leur position et amplifier la puissance de leur
message à l'industrie et au gouvernement qu'aucun pipeline proposé ne sera
construit sur leur territoire. Il y a un appel pour des actions immédiates
mardi le 27 novembre pour s'assurer que les entreprises, les investisseurs
et les gouvernements reçoivent le message clair qu'ils n'ont pas le droit
ni la compétence judiciaire d'approuver le développement sur les terres
Unist'ot'en.
Joignez-vous à des militantEs anti-colonial ,pour la justice sociale et
environnementale, et plusieurs communautes au Québéc, et à travers le
Canada, pour exprimer votre solidarity avec les Unis'tot'en.
Ce mardi 27 november à 10h00 à Montréal en face du Banque Royale du Canada-
1 Place Ville Marie (Coin University et René Levesque). Banque Royale du
Canada est un des plus grands investisseurs d'Encana.
Pour plus d’info:
http://montreal.mediacoop.ca/newsrelease/14663https://www.facebook.com/events/279802322123507/