Bonjour à tous et toutes,
Voici le tract pour la manif-action du 7 mars avec le petit descriptif à l'endo, ainsi qu'une affiche toute simple à mettre sur vos campus.
Vous pouvez aussi partager l'événement facebook suivant pour faire la promotion de l'événement : https://www.facebook.com/events/243287175761092/
Soyons nombreux et nombreuses!
- Alain
Bonjour,
Le syndicat étudiant du cégep Marie-Victorin est la recherche d'un praesidium,c'est-à-dire d'un(e) secrétaire et d'un(e) animateur(trice) pour une Assemblée générale de reconduction qui a lieu mardi le 6 mars 2012 à 10h.
Si vous vous êtes déjà proposé et avez reçu confirmation, je vous prierais de nousl'écrire, nous aurions là qu'un petit problème de coordination/communication.
Nous écrirons également à chaque personne qui se proposera, pour lui faire part de la suite des choses.
Alors, merci et à la prochaine!
Le SECMV
La CLASSE publie aujourd'hui son quatrième journal Ultimatum express de
grève:
http://www.bloquonslahausse.com/2012/03/quatrieme-journal-express-de-greve/
N'hésitez pas à l'imprimer et à le distribuer massivement sur vos campus !
Nous sommes toujours à la recherche de photos sur les actions et
manifestations ayant eu lieu durant chaque semaine de grève.
Pour publier dans l'express, vous pouvez contacter le comité journal de la
classe à l'adresse suivante: journalultimatum(a)gmail.com
--
Julien Royal,
pour l'équipe du comité journal
Bonjour grévistes de tout acabits!!
Certaines personnes m'ont signifiées la pertinence du journal spécial GGI
(paru en novembre) pour faire tomber des cégeps et universités en grève.
Voyant le nombre de ces journaux diminuer à vue d'oeil (il en reste 400),
le comité journal à fait un spécial GGI express.
le nombre de grévistes sera mis à jour chaque semaine, le reste du journal
sera identique. Il sortira à chaque dimanche.
Ce n'est pas un journal de nouvelles, c'est des articles de novembre repris
dans un format express pour que la lutte s'élargisse!!
Vers l'infini et plus loin encore!
Bonne mob camarades!
Alexandre Antaki
Pour le comité journal
***MANIF ACTION LUNDI 5 MARS 7H00, PARC ÉMILIE-GAMELIN ***
On assiste présentement à une transformation radicale de la mission des
universités. En effet, ces institutions sont dédiées en bonne partie à la
recherche privée ou la recherche subventionnée à visée commerciale. En
devenant une machine pour faire rouler le privé et faire payer le public
et la population étudiante, l'université québécoise s'éloigne de sa
mission historique d'enseignement, de réflexion critique et de recherche
publique.
La FECQ, cette incapable
Par Alex Desrochers
Bon, avant d’aller plus loin, j’entends déjà les commentaires me reprochant
de manquer de respect envers les militants et militantes de la FECQ. Ces
personnes font beaucoup de travail, surtout dans les dernières semaines,
pour faire passer les votes de grève. J’en conviens et l’objectif n’est pas
de minimiser le travail de ces individus. J’entends d’autres personnes dire
que ce texte n’a comme objectif que de diviser le mouvement étudiant, qu’il
faut actuellement s’unir si on veut bloquer la hausse des frais de
scolarité. Que les différences entre les différentes organisations ne sont
que des débats purement corporatistes entre les militantes et militants des
diverses organisations. Par contre, aujourd’hui on peut constater une
différence majeure entre les deux organisations. Il y en a une qui est en
grève et l’autre non. Sans remettre en cause les efforts des militantes et
militants, je considère qu’il est plus nécessaire que jamais de remettre en
question leur pratique. Par exemple, leur frilosité à encourager le
mouvement de grève dès le départ. Leur empressement à traiter les 100 000
personnes en grève d’irresponsables et à condamner leurs actions. On peut
remettre en question leur piètre matériel d’information, leur manque de
critique intelligente et en profondeur du système d’éducation et de la
société en générale. On peut aussi critiquer le carriérisme ambiant et le
manque d’implication de la base étudiante dans les processus décisionnels
et dans le travail au jour le jour. Alors que l'ASSÉ prépare cette campagne
de grève depuis plus d'un an, la FECQ vient tout juste d'appeler à la
grève. Il est difficile de reprendre le travail de plusieurs années en deux
semaines de mobilisation. Instaurer une culture d’assemblée générale, des
habitudes de terrain et préparer du matériel d'information de qualité est
un travail de longue haleine.
Par l'intermédiaire d'une conférence de presse, vendredi le 2 mars dernier,
Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ, appelait les 80 000 membres de la
FECQ à joindre le mouvement de grève déjà bien généralisé à l’échelle du
Québec. On pourrait se réjouir d’avoir du renfort de la fédération mais
dans les faits il s’agissait que d’une opération d’image. Loin de moi
l’idée de faire une Arielle Grenier de moi même et de jouer avec les
chiffres du membership d’une organisation, mais 80 000 moins les étudiants
et étudiantes du cégep à distance (20 000) qui ne peuvent faire la grève,
moins André Laurendeau (3500) qui n’est plus membre de l’organisation,
moins les associations qui ont déjà voté en faveur de la grève : Édouard
Montpetit (6000), Ahuntsic (10 000), Rosemont (2500), St-Félicien (900),
Rimouski (2600), Gaspé (500) en plus de tous les campus qui ont déjà dit
non à la grève : Chicoutimi (2400), Alma (1200), Jonquière (3200),
Victoriaville (1500), Granby (1500), Sorel-Tracy (1000)et Baie-Comeau
(700). L’appel de M. Bureau-Blouin du 2 mars saura-t-il rallier les 22 000
membres restants? Sans compter dans ces 22 000 les associations qui ont
déjà des votes de prévus. Cet appel à la grève était purement fait pour
entretenir l’image de la fédération. La FECQ est un moulin à produire de
l’image où Léo y joue le rôle d’un vieux silo inutile, mais toujours
debout. À l’exception du moulin à image célèbre, la FECQ offre un spectacle
de désolation, une cicatrice d’une époque résolue.
Évidemment, ce qui me dépasse dans la situation actuelle c’est l’incapacité
de la FECQ à mobiliser ses membres et à réellement emboiter le pas du
mouvement de grève qui est pourtant bien entamé. Appeler à joindre la grève
est une chose, mais concrétiser cet appel par débrayage massif en est une
autre. J’avoue avoir de la difficulté à mettre le doigt sur le problème
précis. La FEUQ de son côté s’en sort avec un portrait beaucoup plus
reluisant à mon avis avec beaucoup de vote positif à l’Université de
Montréal et l’UQAR notamment. Je ne mettrai pas tous les déboires de la
FECQ sur le dos de l’exécutif national. Il est normal de rater certains
votes, que certains votes soient positifs par quelques voies seulement,
mais actuellement le portrait est sombre. Chicoutimi, Alma, Jonquière,
Baie-Comeau, Victoriaville, l’ENA, Sorel-Tracy, Granby ont dit non à la
grève. La liste des échecs s’allonge et les votes victorieux soit loin
d’être tous dus au travail acharné de la fédération. Pourtant la CLASSE
s’en sort plutôt bien et l’ASSÉ encore davantage car toutes ses
associations sont en grève. Alors que se passe-t-il à la FECQ ?
Il est certain que dans une organisation nationale qui ne stimule le débat
qu'en temps de lutte ou pour faire passer une grève ici et là, la base
étudiante soit blasée. On ne peut pas en vouloir aux gens de se sentir
dépassés, ou de se sentir bousculés lorsque les propositions de grève
semblent sortir de nulle part. J’avoue que l’incapacité de la FECQ à mener
des campagnes de grève sur les campus locaux me pousse à me questionner
énormément. J’avoue aussi ne pas trop savoir comment remédier à la
situation. Même si cette dernière a réalisé un travail important pour la
journée de grève du 10 novembre, elle est incapable de mener à bien une
campagne d’une plus grande ampleur. J’ai parfois l’impression qu’elle met
plus d’énergie à trouver une façon de crypter ses documents internes pour
éviter les fuites, qu'à faire un réel travail de terrain et de formation
des militantes et militants locaux. J’ai aussi l’impression qu’elle met
davantage de temps à sauver l’image de son organisation et empêcher les
transfuges vers la CLASSE qu'à mener la campagne de grève.
J’en viens à me poser de grandes questions sur le concept de souveraineté
locale. Devons-nous cesser de faire du travail de mobilisation sur les
campus affiliés à la FECQ au nom de cette souveraineté locale? Ne peut-on
pas conclure qu’il y a des intérêts supérieurs et que la grève pour bloquer
la hausse prime sur les appels au respect de la souveraineté locale visant
à restreindre la mobilisation sur certains campus? J’invite les gens à
faire cette réflexion et à agir en conséquence. S'ils pensent comme moi, il
est temps d’aller mobiliser partout au Québec, même si certaines personnes
s'y opposent en invoquant la souveraineté locale. J’invite aussi les
membres de la fédération à se questionner sur la pertinence de leur
organisation à long, mais aussi à court terme. Il est quand même ironique
de se rappeler que la FECQ est née il y a de cela 22 ans sous le slogan «
la grève plus jamais », et que c’est une campagne de grève générale
illimité qui pourrait signer sa mort.
Contre l’incapacité, il faut lutter !
--
Alex Desrochers
--Diffusez dans vos listes internes de mob svp--
Bonjour à tous et à toutes,
certaines et certains d'en vous sont peut être au courant que plusieurs
associations étudiantes de Concordia ont voté la semaine passée de
déclencher une ggi dès ce lundi 5 mars - pour un total de près de 4 500
étudiantes et étudiants.
Dans plusieurs des assemblées générales ayant eu lieu la participation a
été très faible (avec un record d'une AG de 40 personnes votant une
grève pour le département de géographique qui compte 850 personnes...no
comment). De plus, l'administration de Concordia - qui fait face à une
véritable grève pour la 1ere fois de son histoire - est intransigeante:
elle menace de pénaliser les étudiantes et étudiants qui ne se
présenteraient pas en classe et surtout d'appeller la police si jamais
des lignes de piquetage fermes sont tenues devant les classes...
Tout ça pour dire que je pense que lundi et mardi vont être des journées
déterminantes pour la grève à Concordia et qu'il est vital pour nous de
nous assurer que 1) la grève soit respectée 2) d'éviter un backlash lors
des ags de reconduction. *En ce sens, si vous pouvez venir nous aider
afin de tenir des lignes de piquetage et organiser des activités pendant
la journée, ça serait plus que bienvenu ! Si vous êtes dispo et
motivé-e-s, vous pouvez venir dès lundi matin à 7h30 dans l'Atrium de la
bibliothèque (Library Building - LB, 1400 De Maisonneuve O, Métro
Guy-Concordia) ou plus tard dans la journée - mais le plus tôt serait le
mieux! *
Plusieurs étudiantes et étudiants de Concordia seront bien sur
présent-e-s, mais toute aide morale et support "physique" sera apprécié.
Hugo
Women's studies - Concordia
Jamais été autant stressé d'être en grève
Faites circuler dans vos réseaux !
Voici le lien vers l'événement Facebook:
https://www.facebook.com/events/289622067775192/
MANIFESTATION: LE 22 MARS, ENSEMBLE, ON MARCHE CONTRE LA HAUSSE
LE 22 MARS, ENSEMBLE, ON MARCHE CONTRE LA HAUSSE
Grande manifestation nationale contre la hausse des frais de scolarité
à Montréal
La Coalition large de l'ASSÉ (CLASSE) invite l'ensemble des étudiants
et des étudiantes du Québec à descendre dans les rues de Montréal le
jeudi 22 mars prochain, à 13h à la Place du Canada.
Alors que la grève générale illimitée étudiante en sera à sa sixième
semaine et devant l'inaction du gouvernement libéral de Jean Charest,
des dizaines de milliers d'étudiants et d'étudiantes, de citoyens et
de citoyennes descendront dans les rues afin de crier leur colère face
à l'injustice que constitue la hausse des frais de scolarité.
L'éducation est un droit, et les barrières à son accès doivent être
éliminées
Nous invitons l'ensemble des associations étudiantes du Québec, ainsi
que les mouvements sociaux, les syndicats, les groupes communautaires
et tout ceux et celles qui appuient la mobilisation étudiante contre
la hausse des frais de scolarité à nous rejoindre pour ce
rassemblement!
Le 22 mars, marchons tous et toutes ensemble dans les rues de Montréal
contre la hausse des frais de scolarité, pour le droit à l'éducation
pour tous et toutes.
Quand : Jeudi le 22 mars 2012, 13h
Où : Place du Canada, Montréal
Affiche: http://www.bloquonslahausse.com/materiel-dinformation-2/materiel-dinformati…
--
Julien Royal
Bonjour camarades,
Depuis le début de la grève, nous avons pu constater la violence avec
laquelle la police réprime notre mouvement. La lutte risque de
s'intensifier dans les prochaines semaines avec l'organisation d'actions de
perturbation économique, ce qui devrait occasionner de nouveaux
affrontements entre militant-e-s et forces policières.
Vous avez probablement déjà eu entre les mains un exemplaire du «Surprise!
On a des droits?!», une brochure élaborée en 1998 par le Comité Opposé à la
Brutalité Policière (COBP) avec la collaboration des avocats Pascal
Lescarbeau et Julius Grey et avec l’assistance du GRIP-McGill. Il a été mis
à jour en 2008 avec l’aide de l’avocate Daredjane Assathiany (vous pouvez
accéder au site web du COBP ici <http://www.cobp.resist.ca/>).
Voici un extrait tiré de la page 5 du pamphlet:
**
*Ce pamphlet propose des conseils pour réagir aux abus de pouvoir des
policiers. Il nous informe de nos droits face à la police. Il nous propose,
avant tout, des moyens d’action pour établir un rapport de force avec la
police. Ces renseignements s’appliquent en grande majorité au SPVM (Service
de police de la Ville de Montréal)*
*On compte sur nous même pour connaître nos droits et les faire respecter.
La police abuse de ses pouvoirs presque systématiquement et
particulièrement envers les personnes non conventionnelles, les pauvres,
les jeunes et celles qui remettent en question les autorités. Ces
informations s’ inspirent des lois canadiennes ainsi que des codes et
règlements s’appliquant à la police au Québec.*
L'équipe du comité légal souhaiterait faire une réimpression de la brochure
afin de la distribuer largement aux militant-e-s du mouvement étudiant.
Nous prévoyons apporter quelques petites modifications au contenu afin de
le mettre à jour. Les changements seront vérifiés par un-e avocat-e afin de
s'assurer de la véracité de l'information.
*Malheureusement, nous n'avons pas d'argent pour payer l'impression. Nous
demandons donc aux associations locales si elles veulent nous financer ou
encore si elles souhaitent commander un certain nombre d'exemplaires pour
les distribuer elles-mêmes. *
J'en profite pour rappeler la tenue de la manifestation contre la brutalité
policière jeudi le 15 mars à 17h au Carré Berri.
Merci
--
Julien Lamalice, pour le comité légal de la CLASSE
Écrivez-nous à legal(a)asse-solidarite.qc.ca