Ceci est une clarification par rapport aux propositions adoptées par la
SOGÉÉCOM lors de notre AG le 2015-02-10. La proposition suivante n'a pas
été adoptée :
Que la SOGÉÉCOM tienne une Assemblée générale de grève dans la mesure où
plus de 50 000 étudiant-e-s soient en grève.
Cependant, la SOGÉÉCOM tiendra toujours une Assemblée générale de grève
le 31 mars 2015 afin de délibérer sur les propositions suivantes :
« Que la SOGÉÉCOM entre en grève si les professeur-e-s, les employé-e-s
de soutien ou les professionnel-le-s entrent en grève.
En cas de retour au travail forcé des salarié-e-s, que la SOGÉÉCOM
maintienne la grève et tienne une Assemblée générale de grève
reconductible dans les plus brefs délais. »
« Que la SOGÉÉCOM soit en grève le jeudi 2 avril et le vendredi 1er mai.
Que les stages extérieurs soient maintenus.
Que l'on tienne des lignes de piquetage dur.
Que l'on convoque un conseil de grève aujourd'hui à 18h au Vivoir. »
Solidairement,
--
Rafik Bentabbel
Délégué aux affaires externes
Société générale des étudiants et étudiantes du Collège de Maisonneuve
(SOGÉÉCOM)
3800 rue Sherbrooke Est, local D-2617
Montréal, Québec H1X 2A2
Téléphone : 514 254-7131, poste 4515
Web : http://www.sogeecom.org
externe(a)sogeecom.org
Que l’ASSÉ soutienne les appels à la grève sociale pour le 1er mai et
qu’elle appuie les travailleurs et les travailleuses en ce sens.
Que l'ASSÉ rejette l'ensemble des mesures d'austérité et des projets
d'exploitation et de transports des hydrocarbures.
Que l'ASSÉ s'organise avec les groupes qui s'organisent contre ces
mesures.
Que l'ASSÉ tienne un congrès extraordinaire durant la fin du semaine, le
10-11 avril prochain, pour statuer sur la suite de la situation.
Que, dans le cadre de la lutte contre l'austérité, l'on priorise la
revendication des mesures fiscales suivantes : la réinstauration d'une
taxe sur le capital pour les institutions financières, l'abolition du
crédit d'impôt sur les gains en capital et l'augmentation du nombre de
paliers d'imposition.
Que l'on revendique le réinvestissement complet des revenus engendrés
par ces mesures dans les services publics et dans les subventions aux
organismes communautaires.
Que l'on propose à l'ASSÉ d'adopter ces revendications.
Par contre ...
Que la manifestation du 2 avril soit posée comme un ultimatum au
gouvernement et que l’ASSÉ appelle à la grève pour cette journée.
Advenant le cas que le budget 2015-2016 ne mette pas de l’avant un
réinvestissement massif dans tous les services publics, que l’ASSÉ
appelle à la poursuite de l’escalade des moyens de pression jusqu’à une
éventuelle grève générale illimitée(!!!), contre les mesures d’austérité
et pour un réinvestissement massif dans tous les services publics.
Que l’ASSÉ appelle à compter du 23 mars à des mobilisations multiples et
intensives au niveau local, incluant des journées de grèves, d’actions
et de manifestations.
Que l’ASSÉ appelle les associations étudiantes à adopter des mandats de
solidarité intersyndicale sur les campus.
Que l’ASSÉ invite les autres associations étudiantes, acteurs et
actrices du milieu de l’éducation à en faire de même.
Rejetée à majorité
--
Rafik Bentabbel
Délégué aux affaires externes
Société générale des étudiants et étudiantes du Collège de Maisonneuve
(SOGÉÉCOM)
3800 rue Sherbrooke Est, local D-2617
Montréal, Québec H1X 2A2
Téléphone : 514 254-7131, poste 4515
Web : http://www.sogeecom.org
externe(a)sogeecom.org
Bonjour à toutes et tous,
C'est en relisant les statuts et règlements de l'ASSÉ, en optant pour un
dépôt accéléré de mon mémoire (donc en abandonnant le cours qui me
permettait de cotiser à l'association nationale pour la session d'Hiver
2015) que je dois malheureusement retirer ma candidature au poste de
Secrétaire aux finances pour la session actuelle.
C'est en voulant garder une candidature intègre que je fais ainsi, mais je
repostulerai en avril, lorsque mon statut de membre sera de nouveau
officiel. Je tiens cependant à réitérer que ma motivation, mes projets et
les critiques adressées dans ma lettre resteront les mêmes.
Solidarité,
Alexandra Pelletier
Comité femmes de l'ASSÉ
The School of Community and Public Affairs (SCPASA) a tenue une assemblée générale, le 16 février, et voici les propositions. Toutes ont été adoptées à majorité.
Strike General
Assembly
BIR That the SCPASA continue collaborating with other student
associations at Concordia and beyond in preparation for the anti-austerity
movement planned for Spring 2015.
BIR That the SCPASA strive to further inform and
mobilize its membership about the dangers of the Liberal government’s current
austerity measures and the potential tactics to resist these measures.
BIR That the SCPASA hold a Strike General
Assembly in March 2015 to consider the question of a potential strike the first
week of April 2015.
Women’s Congress
Considering the importance of having
access to non-mixed spaces and decision making instances in the advancement of
our feminist analysis and struggles within the student movement,
Considering that trans* issues are often excluded from the feminist discourse
of the student movement, which serves to further isolate a population that is
already very marginalized in our communities,
BIR That ASSÉ hold a non-mixed congress for women, transgendered people of
minority gender identities, and that this congress hold the same decision
making powers as a regular ASSÉ congress.
BIR That this congress be inclusive and open to all people identifying as
women, trans*, gender-queer or any other minority gender identity,
BIR That no gender policing be enforced on any individuals choosing to attend
this congress.
En solidarité
Gabriel Velasco
Entre nécessité et possibilité
À la suite de plusieurs interventions ces derniers temps qui visent à
arrimer une possible grève étudiante ce printemps à un débrayage des
syndiqué-e-s de la fonction publique et à la repousser à l’automne, nous
désirons partager cette courte réflexion sur la nécessité et la possibilité
d’une grève étudiante au printemps, et d’un possible mouvement social, voir
de grève sociale qui pourrait en découler. Nous voulons aussi démontrer
comment la lutte de ce printemps sera le premier pas -décisif- de celle de
l’automne, et comment elle pourrait être l’élément déclencheur d’une lutte
de longue haleine contre les mesures néolibérales qui s’annoncent d’ici les
prochaines années.
Nécessité
1. Parce que les mesures, une fois mises en places seront beaucoup plus
difficile à abolir
Dès le 31 mars 2015, l’entièreté des conventions collectives de la fonction
publique prendront fin simultanément. Au total, plus de 500 000 salariés-es
se retrouveront avec un droit de grève légal dès le 1er avril. La fenêtre
d’opportunité est d’autant unique que la mobilisation au sein des secteurs
les plus touchés semble être sur la voie d’une grève imminente. Il semble
urgent d’agir le plus tôt possible avant que les mesures soient adoptées et
qu’il soit trop tard. En effet, une fois mises en application en juin en
même temps que le budget, les coupures et les hausses de tarifs seront
présentées comme étant un fait accompli. De la même manière qu’en 2012,
lorsque nous n’avons pas attendu après l’application de la hausse pour la
combattre, nous ne devons pas laisser filer l’occasion. Si tel est le cas,
notre grève, pourtant défensive, serait présentée comme une grève
offensive, de la même manière que celle de 2007. Revenir sur les coupures
sera présenté comme l’exigence d’un réinvestissement.
2. Parce qu’il faut agir avant le saccage irréparable du syndicalisme en
santé
De nombreuses mesures auront des conséquences politiques majeures. Pensons
notamment au secteur de la santé. Le projet de loi 10, adopté récemment
sous bâillon, va fusionner nombre de CSSS, ce qui réduira notamment
grandement l’accessibilité aux soins de santé en région. Pire encore, les
nouveaux super-établissements (CISSS) qu’il créera, en plus d’être
gigantesques et de rendre difficile l’organisation démocratique de ses
membres, ne seront affiliés à aucune centrale, en pleine période de
maraudage. Coïncidence? À compter du budget en juin qui vient, nous
assisterons à des déchirements dramatiques entre les centrales sur le butin
du secteur de la santé. Attendre à l’automne c’est non seulement abandonner
le secteur de la santé, le plus mobilisé, à son sort, mais c’est aussi
tirer une croix sur le Front commun (plus de 500 000 travailleuses et
travailleurs).
3. Parce que les centrales n’entendent pas se battre contre l’austérité à
l’automne
Les centrales seront obnubilées pendant leur période de maraudage, et
feront passer en second le Front commun, si ce dernier n’explose tout
simplement pas. De plus, et l’intention est claire, le Front commun se
concentrera sur ces revendications salariales plutôt que sur un combat
politique contre l’austérité; par intérêt, mais aussi parce qu’il ne peut
pas employer de moyens de pression légaux contre les résultats de la
négociation de ses conventions collectives. Il ne faut pas oublier que les
problèmes auxquels nous faisons face vont au-delà des négociations de ces
dernières. L’austérité englobe des coupures et des tarifications dans les
services publics. Laisser au monde syndical l’initiative d’une grève, c’est
risquer de soumettre les revendications, le discours et la finalité du
mouvement à la seule négociation des conditions de travail. Ce serait
lutter, finalement, pour des points de pourcentage de hausses salariales et
des ajustements de REER. Ces revendications sont légitimes; cependant, une
lutte concrète contre l’austérité au printemps permettra d’exiger la fin du
programme d’austérité qui justifie à la fois les compressions dans les
services publics et la diminution des conditions de travail des employés de
la fonction publique.
4. Parce que la base syndicale en a assez et veut se mettre à agir
À voir aller la population étudiante, il nous apparaît que l’opposition à
l’austérité et l’acceptabilité de l’idée de la grève sont beaucoup plus
grande que ce que pourraient en dire certain-e-s. La situation est la même
dans le mouvement syndical. Sur le terrain, la réalité est que certains
exécutifs sont en train de se faire dépasser par leurs bases qui veut
partir en lutte d’ici le printemps. Bon nombre de travailleurs-euse-s
syndiqué-e-s essaient actuellement de faire voter une grève et de faire
bouger leurs centrales syndicales. À ce jour, contre l’avis de leur
centrale et de leurs syndicats, les CSSS de Montréal-Nord, d’Ahuntsic, de
Laval et de Sept-Îles ainsi que Sainte-Justine ont voté la grève pour le
printemps. Une grève étudiante et le climat social sur lequel elle pourrait
déboucher pourraient encourager auprès de beaucoup de travailleurs-euse-s
un débrayage de la fonction publique. Certains syndicats locaux disent
ouvertement qu‘elles et ils n’attendent qu’un signal du mouvement étudiant
pour se lancer dans une lutte commune : donnons-le. De nombreux débrayages
de sections locales pourrait ensuite forcer les centrales à appeler à la
grève. La situation de crise que nous pouvons créer peut constituer la
fenêtre qui conférera une légitimité à la contestation du gouvernement, de
la même manière que la grève de 2012 a mené au mouvement citoyen que l’on
connaît.
5. Parce que plusieurs syndicats universitaires parlent de grève au
printemps
De nombreux syndicats de professeur-e-s, de chargé-e-s de cours,
d’employé-e-s étudiant-e-s négocient actuellement leurs conventions
collectives et ont présentement un droit légal de grève. Les employé-e-s
universitaires ne sont pas soumis-e-s aux législations concernant la
fonction publique et ont un préavis de grève. Des syndicats d’employé-e-s
étudiant-e-s et de professeur-e-s ont déjà le mandat de tenir des
assemblées générales de grève au printemps. Uniquement à l’UQAM locaux qui
ont un mandat d’assemblée générale de grève d’ici le mois de mars. Dans ce
cas-ci, il est même probable que les professeurs déclenchent une grève
avant même les étudiants-es. La situation est semblable dans beaucoup
d’autres établissements où la tension monte, les rumeurs de grève de
professeur-e-s se multiplient sur les campus.
6. Parce que les pétrolières n’attendront pas l’automne
Un autre aspect important à prendre en considération touche la lutte
écologique. Il est important d’agir activement pour contrer tout projets
d’exploitation et de transport des hydrocarbures. Cette lutte doit se mener
dès ce printemps puisque les forages ont déjà débuté à Gaspé et l’inversion
du flux dans l’oléoduc 9B est prévue pour juin 2015 (un projet controversé
qui vise à transporter le pétrole de l’ouest du Canada vers le Québec, pour
ensuite l’exporter), ceci sans parler des projets de transports ferroviaire
et naval, ainsi que de la construction d’un port pétrolier. De nombreux
groupes citoyens de partout au Québec se mobilisent activement contre ces
projets. Il faut rappeler que les enjeux relatifs à l’austérité sont liés à
la question écologique. Une contestation sociale d’envergure doit
s’inscrire dans une convergence des luttes sur tous les territoires.
Possibilités
Que pouvons-nous faire?
1. La grève légale est possible et elle se met déjà en place
Tentons d’être le plus clair possible. Lorsque nous disons que la grève de
la fonction publique est légale dès le 1er avril nous nous basons d’abord
sur la perspective des syndiqué-e-s de la santé qui ont DÉJÀ voté la grève
pour le printemps.
A. Il faut attendre la fin de la précédente convention collective (dans ce
cas, le 1er avril 2015).
B. Il faut attendre 90 jours après le dépôt des cahiers de charges
(revendications syndicales), ce qui fut effectué en décembre dernier par,
au moins, la FSSS-CSN (fédération de la santé et des services sociaux) et
la FNEEQ-CSN (fédération nationale des enseignants et enseignantes du
Québec).
C. L’usage de la médiation peut effectivement retarder l’usage du droit de
grève. De deux choses l’une : la médiation vise à concilier des positions,
mais le gouvernement a fait connaître à plusieurs reprises son
inflexibilité; quelle est, alors, l’utilité d’une médiation? Ensuite, à la
CSN les sections locales peuvent déclencher la grève sans l’accord de la
centrale. Ainsi, dans quelle mesure la médiation de la centrale
empêche-t-elle le droit de grève des sections? L’avis des sections locales
ayant DÉJÀ voté la grève est que ce n’est pas liant.
2. Une grève étudiante n’est effectivement pas gagnée, mais pas du tout
perdue
Nous ne pouvons qu’être d’accord avec les personnes qui rappellent que la
grève, ça prend de la mobilisation, que la grève, ça prend du travail.
Pourtant, sur de nombreux campus et lieux de travail à travers le Québec,
des militant-e-s s’activent et sont, nous le réitérons, beaucoup plus
enthousiastes que certaines personnes étant pourtant parties prenantes du
monde militant. Des centaines de personnes, à travers leurs positions en
assemblées générales et leur action politique, mettent l’épaule à la roue.
Nous croyons particulièrement à l’effet d’un appel de l’ASSÉ à la grève, de
même que sur l’effet d’entraînement d’un calendrier de vagues de grèves
bien pensé. Celui-ci, fait par une association nationale comme l’ASSÉ
serait en ce sens décisif sur la mobilisation de nombreux endroits, dont
beaucoup disent ouvertement qu’elles et ils attendent un signal plus large
pour se lancer.
Bien entendu, et comme à chaque fois, le risque d’échec est bel et bien
présent. C’est d’ailleurs dans cette perspective que nous souhaitons
établir un calendrier des assemblées générales de grève. C’est aussi dans
cette perspective que nous encourageons la séparation du mouvement en
vagues qui s’échelonneraient à partir du printemps. C’est dans cette même
perspective que nous suggérons de le penser en deux temps, soit une
première vague du 21 mars au 2 avril pour lancer la mobilisation, puis une
seconde vague au retour du congé de pâques le mardi 7 avril. La
manifestation nationale du 2 avril serait alors vue comme le point tournant
de la lutte, et un état de la situation pendant la fin de semaine qui en
suivra permettra d’établir si nous poursuivons ou non le combat.
Techniquement, si nous décidons de continuer, c’est que nous aurons jugé
que les travailleurs et travailleuses entreront dans le mouvement eux et
elles aussi. À ce point-ci, nous nous dirigerons vers une grève qui ne sera
plus simplement étudiante, mais bel et bien sociale.
3. Ampleur de la mobilisation au national
De plus en plus, en région, la tension monte. La radicalité et la violence
des coupes imposées annoncent des conséquences dramatiques pour des
centaines de communautés. L’importance et la popularité de la campagne
“Touche pas à ma région” est caractéristique de la situation actuelle, où
l’indignation s’est rapidement propagée à l’extérieur de Montréal. À
certains égards, celle-ci est même nettement plus importante que dans la
métropole, et le potentiel de révolte semble être bel et bien présent. Il
reste à voir comment cette situation peut se concrétiser en vote de grève
dans certains endroits en région; il est néanmoins très clair que cette
mobilisation est un terreau fertile pour la lutte à mener au cours des
prochains mois.
4. Vers une lutte prolongée
Même dans le cas où l’ensemble du secteur de l’éducation était en grève
durant toute la session ou si une véritable grève sociale se lançait ce
printemps, il est probable que la lutte doive néanmoins s’inscrire dans la
longue durée. En effet, notre objectif est, ni plus ni moins, de changer
les orientations de l’État. Ainsi, il nous semble absolument nécessaire que
quelque chose de vaste se passe ce printemps pour préparer et annoncer les
luttes tout aussi importantes qui doivent se produire à l’automne et l’an
prochain. Soyons réalistes, nous faisons face à une attaque gigantesque et
nos objectifs ne le sont pas moins. Donnons-nous les moyens de nos
ambitions en construisant la révolte (qui doit bien commencer à un moment)
dès ce printemps.
Que proposons nous?
Un plan d’action.
*Considérant les attaques massives actuellement mises en oeuvre par le
gouvernement contre les services publics et la culture, et qu’il est
nécessaire de battre ces mesures avant qu’elles ne soient
appliquées,Considérant que, si rien n’est fait, la loi 10 va mener à un
maraudage massif en santé, ce qui risque de faire voler en éclat le Front
commun,Considérant la grogne de la base syndicale et le ras-le-bol
généralisé de la société contre l’austérité, les hydrocarbures et les
reculs sociaux,Considérant l’échéance des conventions collectives du
secteur public (1er avril), la manifestation nationale du 2 avril et la
période de dépôt du budget,Considérant que seule la lutte paie et qu’en ce
sens il est nécessaire de débrayer massivement pour peser sur la place
publique,*
*Que l’on soit en grève à partir du 21 mars,Qu’advenant le cas où 30 000
personnes réparties sur au moins trois campus aient adoptées un mandat
similaire avant cette date, que l’on convoque dans les plus brefs délais
une assemblée générale de déclenchement.Qu’on participe à la
manifestation populaire du 21 mars « lançons le printemps » et à la
manifestation nationale de l’ASSÉ du 2 avril,Que l’on tienne une assemblée
générale de grève sur l’état de la situation et les perspectives de
reconduction dans la semaine du 7 avril. -ou-Qu’advenant un plancher de
30 000 étudiant-e-s sur trois campus l’on tombe en grève du 21 mars au 2
avril,Que l’on participe à la manifestation populaire du 21 mars « lançons
le printemps » et à la manifestation nationale de l’ASSÉ du 2 avril,Que
l’on tienne une assemblée générale de grève sur l’état de la situation et
les perspectives de reconduction le 7 avril.*
*Qu’advenant le cas où un syndicat du campus soit en grève, que l’on
déclenche automatiquement la grève,Que l’on tienne [entre une journée et
une semaine] de grève dans le cadre de la manifestation nationale de l’ASSÉ
du 2 avril,Que l’on tienne une assemble générale de grève dans la semaine
du 7 avril.*
Des revendications.
*Considérant la nécessité d’avoir des revendications rassembleuses qui
politisent le débat tout en proposant un projet de société
positif,Considérant la nécessité d’identifier des objectifs phares sans
sombrer dans les débats comptables qui ouvrent la porte au marchandage et à
la récupération,*
*Que les revendications de notre campagne de grève soient :– L’abolition
des mesures d’austérité – pour un véritable partage de la richesse
collective, passant notamment par un réinvestissement dans les services
publics, les programmes sociaux, la culture et la vitalité des régions;–
L’abrogation de la loi 10 et la fin de la privatisation annoncée des
services sociaux – pour des institutions publiques, démocratiques et
accessibles à tous et à toutes;– L’arrêt de l’ensemble des projets
d’exploitation et de transport d’hydrocarbures;– La réouverture de la loi 3
et le respect du Front commun de la fonction publique par une offre
patronale respectant la dignité des travailleuses et travailleurs.*
Une ouverture.
Le meilleur moyen d’aider les syndiqué-e-s de la fonction publique est de
mettre nous même l’épaule à la roue, de profiter de notre situation
privilégiée, d’élargir le champ des possibles afin de rendre à la fois plus
envisageable et plus efficace leur propre débrayage. En même temps, le
meilleur moyen de battre en brèche l’austérité est de ne pas limiter notre
lutte et notre discours à la seule question de la lutte des travailleurs et
travailleuses pour leurs conditions de travail. Il nous paraît nécessaire
de politiser la question de l’austérité qui touche l’ensemble des services
publics et de leur accessibilité. Grève sociale ou non, il est nécessaire
de marquer le coup ce printemps, de brasser la cage et de poser les bases
d’une mobilisation qui peut, et qui doit, dépasser le printemps.
D’ici là… Vers le printemps, vers la grève!
------------------------------
Ont signé :
*Université du Québec à Montréal*
Cynthia Albertin
Alexis Auger
Valentin Bellec
Camille Blais-Carrière
Vanessa Bourgeois
Fiona Brilvicas-Pinsonnault
Léa Carrier
Rocco Chouinard Gomes
Virginie Claveau
René Delvaux
Béatrice Desjardins-Gagnon
Caroline-Molie Fisette
Maryse Forget
Camille Gauvin
Charlotte Gilbert
Laurent Hotte
Jaouad Laaroussi
Andréanne Lalonde
Alexandre Lamont
Elizabeth Lapierre
Etienne Lavigne
Axel Lévesque
Laurie Magnan
Antoine Masson-Courchesne
Mathieu Melançon
Shanie Morasse
Nick Paré
Simon Parent
Viviane Piuze
Érika Plante-Jean
Mathieu Raby-Labelle
Sophie Rioux
Camille Robert
Maude Savaria
Caroline Tapia
Claudel Valade
*Université de Montréal*
Théophile Bégin
Émilie Bersy
Pier-Yves Champagne
Alexandra Croze-Harvey
Chloé Dauphinais
Frédéric Dywer Samuel
Marie-Ève Lajeunesse-Mousseau
Morgane Mary-Pouliot
Gustavo Salinas
*Université du Québec à Rimouski*
Mathias Altamirano
Catherine LeBel
Guillaume Perrier
Marie-Anne Viau
*Université Laval*
Élie Lemieux-Huard
Félix Marois
Antoine Proulx
Caroline Turcotte
*Université de Sherbrooke*
Samuel Vanzin
*Université McGill*
Isaac Stethem
*Cégep du Vieux Montréal*
Sarah Arsenault
Maude Bélanger
Jade Bouchard
Samuel de Brouwer
Christophe Charest-Latif
Lauryane Chevarie
Julien Crête Nadeau
Hadrien Daigneault-Roy
Alex Dandurand
Antonin Desmarais
Léandre Gauvin-Després
Gaelle Landreville
Emilie Lavallée
Étienne L’Espérance
Pierre-Olivier Lessard
Catherine Mailhiot
Simon Michaud-Blais
Alex Niunin
David Palin
Richard Pion-Larochelle
Éloïse Rivard
Mathieu Sabourin
Thomas Savy
Camille Therrien
Alexandra Tousignant-Lapointe
Timothée Tramblay
Émilie Tremblay
Alexandre Turcot
Jade Vernerey
*Cégep de St-Laurent*
Marie-Alexendryne Boucher
Alexandre Boudreau
Flavie Choquette Giguère
Alec Coallier
Alexander Cristiano Miserere
Andra Florea
Marie-Clara Jeannotte
Amélie Pineault
*Cégep de La Pocatière*
Camille Bourque Giwb
Billie Jazz Marcuzzo
David Sanchez
*Cégep de Jonquière*
Roxanne Ocampo Picard
Marianne Robert
*Cégep Garneau*
Hugo Desbiens-Alvarado
Simon Marcoux-Piché
*Cégep Marie-Victorin*
Tristan Durocher
Pascal Vézina
*Travailleurs et travailleuses*
Paul Bode, ouvrier-machiniste
Vincent Boissonneault, économiste
Danick Charbonneau
Martine Côté, archiviste médicale
Brice Dansereau-Olivier, économiste
Zacharie Dostaler
Lohik Gagnon, ouvrier
Félix Gingras Genest, permanent syndical
Vincent Noël-Boivin, paramédic
Aurélie Paquet, intervenante en autisme
Nicholas Di Penna, permanent syndical
André Querry, travailleur en comptabilité
Clovis Raymond-LaRuelle
L'Association Étudiante du Cégep de Sherbrooke (AÉCS) a tenue une assemblée
générale d'hiver, le 12 février, et voici les propositions. Toutes ont été
adoptées à majorité (omg j'capote).
*Proposition d’appui à la manifestation régionale du 25 février:*
*Que l’AÉCS invite ses membres à participer à la manifestation régionale du
25 février 2015 organisée par la MASSE et organise un départ du Cégep.*
*Proposition d'une assemblée générale de grève:*
*Que l’AÉCS organise la tenue d’une assemblée générale de grève d’ici la
mi-avril ou l'atteinte d'un plancher de 30 000 étudiant-e-s d'au moins
trois facultés/associations étudiantes, en vue du printemps 2015, et ce,
afin de permettre à ses membres de réfléchir aux enjeux en présence.*
*Proposition issue d’une pétition étudiante :*
*Que l’AÉCS organise une demi-journée d’information et de perturbation
entre le 23 et le 27 février 2015, dans le cadre de la semaine d’actions
dérangeantes contre l’austérité organisée par la Coalition opposée à la
tarification et la privatisation des services publics.*
*Amendement proposé par le Conseil Exécutif :*
*Que cette demi-journée coïncide avec la demande des Syndicats du Cégep de
Sherbrooke (personnel enseignant, soutien, professionnel), soit une levée
de cours qui aura lieu le mardi 24 février 2015 de 12h30 à 18h30 pour
permettre la tenue d’un forum portant sur l’avenir du Cégep et sur les
impacts des mesures d’austérité.*
*Proposition concernant la manifestation nationale de l'ASSÉ le 2 avril:*
*Que l'AÉCS organise et fournisse le transport pour les membres désirant
participer à la manifestation nationale du 2 avril. *
*Zorana Lukic, Responsable aux affaires externes*
*Association étudiante du Cégep de Sherbrooke (AÉCS)*
475, rue du Cégep, local 6-21-104, Sherbrooke (Québec) J1E 4K1
Tél. : 819 346-1874 | www.aecs.info
Bonjour!
L'AESS tient son AG de grève ce vendredi midi, nous aurions besoin de 2-5
bénévoles, surtout pour gèrer les listes et aider pour les procédures.
(Café inclus)
En espérant que la mob va bien de votre coté
Barnabé Kiepura
Délégué aux affaires externe, AESS.
Bonjour,
Voici un texte que quelques personnes du cégep St-Laurent ont écris en
réponse aux propositions de cinq membres de l'AFESH.
Solidarité!
--
Association Étudiante du Cegep de Saint-Laurent
625 av. Sainte-Croix, Montréal, H4L 3X7, local A-44
514-747-4026
Objet : Ralentissement du traitement des dossiers à l’AFE
Bonjour,
La responsable de l’aide financière de notre établissement nous a fait part que les responsabilités des bureaux de l’aide financière, d’une majorité de cégeps, ont été récemment rétrogradées du profil 3 au profil 2. Ce qui revient à dire que les cégeps qui pouvaient faire de l’analyse des dossiers d’aide financière, ne pourrons plus le faire à compter du 27 février prochain. Ces personnes, dites partenaires de l’AFE, ne seront dorénavant que des agents de conseil et d’aide.
Nous désirons savoir si vous avez eu vent de cet état de fait, car il appert que le traitement des dossiers, par l’Aide Financière aux Études du Ministère, subira à coup sûr, un ralentissement. Les délais passeront de 10 jours à 4 à 6 semaines et encore. Nous nous inquiétons quant à la situation des étudiantes et étudiants en situation précaire.
Nous voudrions savoir ce qu’il en est sur votre campus. Pourriez-vous discuter avec les responsables de votre bureau d’Aide Financière aux Études et nous transmettre votre situation ?
Solidairement,
L’Association étudiante du Cégep Garneau