Bonjour à vous !
L'AÉAUM a le mandat d'organiser une réunion de concertation entre les
associations étudiantes se dirigeant vers la grève reconductible du 21 mars
(qui ont des mandats de grève où qui comptent en prendre).
En l'absence d'une organisation nationale pouvant nous servir d'instance de
coordination (au moins pour les deux premières semaines), cette réunion
nous permettrait de discuter de nos vision de la grève et de la
reconduction de même que de coordonner nos plans d'action et d'agir de
manière plus concertée pour la réussite de ce mouvement.
Sans remettre en question la pertinence de l'organisation des individus au
sein des comités Printemps 2015 (au contraire !), il nous apparaît
nécessaire d'ouvrir un lieu de discussion au niveau des associations
étudiantes.
Évidemment, peu d'associations disposant de mandat appelant à la création
d'une nouvelle instance, cette réunion serait essentiellement informelle et
non-décisionnelle.
Nous vous invitons à remplir le doodle suivant pour essayer de tenir une
première rencontre dès la fin de la semaine prochaine.
http://doodle.com/hu76rityp2q7mdbr
Solidairement,
Frédéric Samuel
pour l'Association Étudiante en Anthropologie de l'Université de Montréal
Une lettre d’une violence difficilement pardonnable s’est retrouvée dans le
courriel du comité femme de l’ASSÉ. La lettre fut rédigée par moi avec le
consentement du comité exécutif de l’AFESH. Conséquemment, il m’apparaît
évident que j’ai des erreurs à admettre et des excuses à faire.
La première chose que j’ai à dire concerne ce qui sans doute provoque le
plus de confusion. Le fait que cette lettre soit destinée directement au
comité femme est un accident. Aussi absurde que cela puisse paraître, j’ai
appuyé sur la mauvaise touche sans m’en rendre compte. Cette lettre était
destinée à l’ensemble d’ASSÉ-support, où elle n’avait pas plus sa place, du
moins dans sa forme et sa violence. Il est de mon avis que, à leur manière,
tous les gens qui s’impliquent dans l’ASSÉ tentent de lutter contre les
oppressions sous leurs diverses formes et de diverses manières. Sujettes à
débat, elles ne devraient pas être sujettes à menaces ou discutées de
manière autant agressive. Je tiens à demander à l’ensemble des militantEs
de l’ASSÉ des excuses pour avoir rédigé une lettre aussi cavalière.
Cependant, sans aucunement m’enlever le poids de la responsabilité qui
m’incombe au regard de la crise qui sévit, je tiens à souligner que le
politique est partout et que la violence viendra toujours l’accompagner
pour autant que touTEs apportent un effort constant de compréhension et de
communication pour l’endiguer.
Le deuxième point à apporter est que cette lettre concernait le comité
femme. Autant que je m’attriste de la situation puisque ce n’était pas mon
intention ni celle des membres du comité exécutif présent au moment de la
rédaction, je ne peux pas non plus blâmer qui que ce soit pour avoir
interprété cette lettre comme étant une attaque aux mouvements féministes
ou encore une volonté de diminuer son importance. Ces mouvements et les
personnes qui les portes sont trop souvent la cible de violences
injustifiables. Puisque c’est de mon savoir et puisque ceux-ci ont cet
historique d’êtres sous attaques constantes, je reconnais avoir fait preuve
d’un manque total de sensibilité vis-à-vis des luttes sans lesquelles
aucune lutte ne serait ni cohérente ni pertinente et je m’en excuse. Je
n’ai pas pensé que cette lettre deviendrait aussi rapidement une question
autant féministe et c’est une faute grave et je demande pardon aux gens qui
ont pu se sentir attaqués.
Troisièmement, il est important de souligner que personne dans l’exécutif
de l’AFESH ne pense qu’une association étudiante et encore moins un comité
exécutif ont la légitimité d’exiger quoi que ce soit d’autre à un comité ou
d’unE éluE que de respecter ses mandats. La dernière ligne, apportée avec
la pire des formulations, était une recommandation. Si nous voulions en
débattre afin de trouver une situation qui plairait le maximum de partis,
nous ne voulions pas l’imposer.
Maintenant, si cette lettre n'était pas une attaque contre le féminisme
elle se voulait tout de même un cri d'exaspération. La simultanéité des
deux événements à notre avis relève d'un manque de communication et de
coordination entre les militantEs de printemps 2015 et des instances de
l'ASSÉ. Nous ne voulons pas que l'ASSÉ soit soumise aux comités printemps
2015, nous voulons que ces deux organisations fasse front commun et
prennent en considération l’existence de l'une et l'autre dans leurs
actions puisqu'elles ont des pratiques, objectifs, terrains et militantEs
communs. Ce manque de communication, dont témoigne la simultanéité des deux
dates est à notre avis grave. Ce qui nous inquiète le plus est ce que cette
absence de communication semble être volontaire et c'est la source de notre
frustration. Sans appeler à cette solution, car nous n’en avons pas le
mandat, le débat que nous voulions poser est celui de la possibilité de
destitutions comme solution a l'application utilitaire, mécanique et
insensible des mandats à l'ASSÉ qui causent de grave frictions comme nous
avons pu le constater. Nous nous demandons, l’exécutif de l'AFESH et
d'autres, si cette approche aux mandats ne découlerait pas de la difficulté
de certains membres à bien appliquer les mandats avec lesquels ilELLEs sont
en désaccord ou encore même de respecter les positions adoptés avec les
quelles ils et elles sont en désaccord. Ce problème, nous apparaît
suffisamment grand, après les autres tentatives de remédier à ce problème,
pour commencer a considérer ce genre de solutions.
Maintenant, si cette lettre n'était pas une attaque contre le féminisme
elle se voulait tout de même un cri d'exaspération. La simultanéité des
deux événements à notre avis relève d'un manque de communication et de
coordination entre les militantEs de printemps 2015 et des instances de
l'ASSÉ. Nous ne voulons pas que l'ASSÉ soit soumise aux comités printemps
2015, nous voulons que ces deux organisations fasse front commun et
prennent en considération l’existence de l'une et l'autre dans leurs
actions puisqu'elles ont des pratiques, objectifs, terrains et militantEs
communs. Ce manque de communication, dont témoigne la simultanéité des deux
dates est à notre avis grave. Ce qui nous inquiète le plus est ce que cette
absence de communication semble être volontaire et c'est la source de notre
frustration. Sans appeler à cette solution, car nous n’en avons pas le
mandat, le débat que nous voulions poser est celui de la possibilité de
destitutions comme solution a l'application utilitaire, mécanique et
insensible des mandats à l'ASSÉ qui causent de grave frictions comme nous
avons pu le constater. Nous nous demandons, l’exécutif de l'AFESH et
d'autres, si cette approche aux mandats ne découlerait pas de la difficulté
de certains membres à bien appliquer les mandats avec lesquels ilELLEs sont
en désaccord ou encore même de respecter les positions adoptés avec les
quelles ils et elles sont en désaccord. Ce problème, nous apparaît
suffisamment grand, après les autres tentatives de remédier à ce problème,
pour commencer a considérer ce genre de solutions.
Avec toute la sympathie et l’importance que j’accorde aux mouvements et
luttes féministes,
Laurent Hotte Larivière,
Secrétaire aux affaires Externe de l’AFESH
Bonjour à tous et à toutes,
le Conseil Central nous a mandaté de faire des rapports hebdomadaire sur
l'état de mobilisation et nos lien avec les syndicats. Voici un bref état
de la situation.
*Centrales syndicales (Refusons l'austérité et Collectif 1er Mai)*
Le 2 mars, nous avons été invité·e·s à participer à une réunion pour
l'organisation de la journée du 1er mai.
Nous avons fait valoir le fait que nous encouragions à faire une grève
sociale pour cette journée et que, par conséquent, plusieurs associations
étudiantes seraient sans doute en grève et potentiellement disponibles pour
prêter main forte aux diverses actions et manifestations de la journée.
Nous avons rappelé que la Coalition 1er Mai 2015 allait sans doute vouloir
agir en solidarité avec les travailleurs et travailleuses, que la CLAC
allait organiser sa manifestation annuelle et que nous allions appeler à y
participer et que si la grève printanière initiée par les comités Printemps
2015 durait assez longtemps, plusieurs associations étudiantes pourraient
être en grève le 1er mai. Nous avons aussi insisté pour dire que le 1er
mai de cette année devait être particulièrement frappant pour bien
représenter le niveau de mobilisation et de colère dans la population.
Du côté de la CSN, des syndicats de l'enseignement et des syndicats de la
fonction publique, l'appel à la grève ne fait pas partie de la "stratégie"
pour la journée. Ceci dit, il est possible que certains syndicats locaux
prennent des décisions allant à l'encontre de l'appel de leur syndicat
national.
La FTQ par contre prévoit quelques grèves dans certains syndicats du milieu
privé. Selon le délégué de la FTQ, les membres sont prêts et prêtes à
faire des actions de perturbations, mais sont plutôt tanné·e·s des
manifestations.
Le SPGQ (Syndicat des Professionnel·le·s du Gouvernement du Québec) nous a
mentionné que ça serait difficile de faire la grève, mais que si il y avait
des lignes de piquetage devant leur lieu de travail, ils et elles ne les
franchiraient pas. Si c'est la volonté du congrès, il serait possible de
venir faire du piquetage solidaire en se coordonnant avec le syndicat.
La prochaine rencontre aura lieu le 16 mars et nous pourrons discuter
davantage du type d'actions et de l'organisation globale de la journée.
Pour l'instant le "brainstorming" a donné ceci : la journée devrait
comporter un ensemble d'actions reflétant les possibilités de chaque
syndicat (actions de perturbation économique en matinée, débrayage et/ou
piquetage symbolique en journée, actions en soirée et marche vers un
rassemblement festif pour clôre la journée). Le thème de la journée sera
"Refusons l'austérité" (pas de crainte donc que la journée soit seulement
tournée vers les négociations de conventions collectives).
La dernière semaine de mars risque d'être particulièrement occupée en
raison des négociations pour l'échéance des conventions collectives. Et la
semaine précédente sera fort probablement celle du dépôt du budget.
*Coalition Main Rouge (Conseils régionaux, fédérations et syndicats locaux)*
Le 3 mars, la Coalition Main Rouge a adopté à l'unanimité le mandat suivant
dans son assemblée générale : «pour un appel à une journée de grèves,
d'actions, de mobilisations sociales et de perturbations économiques le 1er
mai 2015. »
La notion de grève dans le communautaire semble difficile à cerner pour
plusieurs personnes qui y travaillent. La réflexion est en cours et on
devrait avoir davantage d'informations sur ce que chaque groupe compte
faire dans les prochaines semaines.
La journée du 1er mai risque donc d'être envisagée un peu comme une version
condensée de la semaine d'actions dérangeantes qui s'est terminée vendredi
passé.
D'ici le 1er mai, on compte beaucoup participer aux actions et
manifestations qui entoureront le dépôt du budget.
*Autres*
• Le syndicat des professeur·e·s du cégep de Sherbrooke a un mandat pour
faire la promotion de la grève sociale le 1er mai (avec un plancher de 10
syndicats). Il nolisera aussi des autobus pour la manifestation nationale
du 2 avril et ses membres feront du piquetage symbolique à chaque semaine
en avril.
• Le syndicat des profs du cégep Marie-Victorin a pris un mandat visant à
obtenir le droite de grève légale dès l'automne 2015 et se prépare à
affronter des décrets gouvernementaux dès le printemps 2015.
• Le syndicat du CSSS de Sept-Iles est en faveur d'une grève générale
illimitée déclenchée au moment jugée opportun et d'une grève sociale.
• Le syndicat du CSSS de Laval travaille afin de vérifier la légalité de
grèves inversées dès avril (les grèves politiques sont normalement
illégales) et n'exclus pas éventuellement de faire des grèves illégales.
• L'hôpital Ste-Justine parle aussi de grèves inversées.
• Un référendum sur la question est à venir au CSSS d'Ahuntsic et
Montréal-Nord.
• On évalue la possibilité du côté du CHUM (le SÉCHUM appuie aussi
l'initiative de grève sociale le 1er mai) et de l'hôpital
Maisonneuve-Rosemont.
• Le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses des postes et l'Association
des Pompiers de Montréal et le SÉTUE-UQÀM appuient l'initiative de grève
sociale du 1er mai
Nous allons faire un bilan à chaque semaine en faisant un suivi de l'état
de la situation et de nos relations avec le milieu syndical. Si vous
disposez d'information privilégiée, si vous estimez que l'information
publiée est erronée ou si vous pensez que de l'information est manquante,
vous pouvez me faire parvenir un courriel directement et je m'assurerai
d'intégrer le tout dans le prochain bilan.
Solidairement,
Dominique Boisvert
____________________________________
*Dominique Boisvert*
Secrétaire aux affaires académiques
*Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)*
*http://www.asse-solidarite.qc.ca <http://www.asse-solidarite.qc.ca/>*
Bureau: 514-390-0110
Cellulaire: 438-862-6044
Courriel: academique(a)asse-solidarite.qc.ca
Twitter: @atheopium
Bonjour à tous et à toutes !
Dans le cadre de la manifestation du 2 avril prochain, nous aurons besoin
de volontaires pour assurer la sécurité des manifestantes et des
manifestants.
La tâche consiste essentiellement à s'assurer que personne ne se retrouve
en danger en faisant circuler de l'information sur l'état de la manif, en
transmettant de l'information aux personnes qui manifestent ou en assurant
des premiers soins de base.
Si cela vous intéresse, écrivez-nous à executif(a)asse-solidarite.qc.ca.
Nous offrirons également pour ceux et celles qui seraient intéressé·e·s une
formation de sécurité en manif dans la semaine précédant le 2 avril.
Solidairement,
Le Conseil Exécutif
--
Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
www.asse-solidarite.qc.ca
executif(a)asse-solidarite.qc.ca
Bureau: (514)-390-0110
Cellulaire: (438)-869-3180
Bonjour à toutes et à tous,
Ce courriel s’adresse à l’ensemble des membres de l'ASSÉ, de l’équipe
nationale et des élu-e-s des associations étudiantes membres, à l’ensemble
des militants et des militantes de l’ASSÉ. En pièce jointe, vous trouverez
un message rédigé par Laurent Hotte, élu à l’externe sur l’exécutif de
l’AFESH, que le Comité femmes a reçu dans sa boîte courriel dans la soirée
d’hier. Le texte suivant se veut une réponse à la «demande» de l’AFESH
ainsi qu’une réplique aux problèmes politiques et sexistes que ce courriel
sous-tend.
Dans un premier temps, il importe de préciser que les dates du camp de
formation féministe ont été votées au congrès d’octobre, il y a de cela
près de 6 mois, notamment bien avant que le congrès d’avril ne décide
d’entériner la manifestation organisée le 21 mars. Nous considérons que si
le congrès a décidé dernièrement d’appeler à la manifestation du 21 sans
revenir sur les dates du camp de formation, c’est qu’il considérait que le
chevauchement des deux évènements ne constituait pas un problème, mais une
multiplicité d’actions politiques. Contrairement à ce que l’AFESH semble
penser, nous ne détenons pas le pouvoir de renverser une décision de
congrès selon notre bon vouloir, et encore moins selon le bon vouloir de
l’AFESH deux semaines avant la tenue de l’événement. De plus, le camp de
formation est un événement qui attire généralement entre 100 et 200
personnes, rien qui n’entre en conflit avec l’organisation d’une
manifestation d’ampleur considérable. Nous tenons également à mentionner
que l’AFESH était belle et bien présente à toutes les étapes du processus
décisionnel, notamment au dernier congrès lorsque la manifestation a été
votée ainsi qu’au dernier conseil central lorsque l’horaire du camp de
formation a été voté. Ces revendications (le déplacement du camp, la
modification de l’horaire) doivent avoir lieu en instance, et certainement
pas en effectuant de la pression informelle sur les membres du Comité
femmes.
Dans un deuxième temps, le Comité femmes de l’ASSÉ travaille sur
l’organisation du camp de formation féministe depuis plusieurs mois, encore
une fois, le début de notre travail date de bien avant l’appel de l’ASSÉ à
la manifestation du 21. Nous nous sommes présentées sur le Comité femmes de
l’ASSÉ parce que nous considérons que trop souvent le travail des femmes
dans le milieu militant est nié, que trop souvent nous tentons de faire
passer les luttes féministes en dernier plan, que nous intégrons trop
souvent le féminisme dans nos discours de façon superficielle sans jamais
adresser les questions de fond. Voici une question de fond : Dans quel
optique l’AFESH considère que le seul camp de formation féministe annuel
doit être déplacé bien que son organisation soit de plusieurs mois
antérieur à l’appel à la manifestation, bien que ce camp soit organisé par
et pour des femmes dans une perspective féministe et émancipatrice ? Nous
refusons que certaines personnes élu-e-s (autant au local qu’au national)
hiérarchisent les luttes que nous menons actuellement et tentent encore une
fois de reléguer au second plan la lutte des femmes.
Quant aux attaques ad nauseam présentes dans la lettre à propos de notre
compétence, notre mauvaise foi, notre aveuglement volontaire, notre
déphasage, notre sabotage et le fait que nous ne méritions pas notre place
sur l’équipe nationale de l’ASSÉ, voici ce que nous avons à répondre à
Laurent :
Aux femmes avec qui nous avons travaillé cette année sur les campus locaux
à réinstaurer une culture féministe, à tous ceux et à toutes celles avec
qui nous avons tenu des ateliers sur la question féministe, à ceux et
celles qui étaient présent-e-s lors de la journée du 6 décembre haute en
colère. Peut-être, pouvez-vous juger de notre compétence (ou de notre
incompétence). Aux élu-e-s actuel-le-s sur l’exécutif de l’AFESH qui
s’attaque à nos compétences et à la pertinence de notre élection sur le
comité femmes de l’ASSÉ, mais avec lesquels nous n’avons jamais travaillé,
lesquels ne nous ont jamais appelé pour organiser des activités, des
conférences, des ateliers féministes, lesquels n’ont pas semblé mener cette
année de lutte spécifiquement féministe, vous n’avez ni la capacité, ni la
légitimité d’effectuer une telle analyse. Il semble dès lors d’une
absurdité que Laurent Hotte insinue que nous devrions démissionner, ou que
nous devrions être destituées pour une date sur laquelle nous n’avons, pour
ainsi dire, aucun contrôle.
Donc la réponse est non. Nous ne déplacerons pas le camp de formation
féministe sous la pression d’une association étudiante universitaire qui
joue trop souvent dans la balance. Non, nous n’annulerons pas des ateliers
sur les mouvements LGBT, sur les nouvelles technologies de reproduction,
sur le viol comme arme de guerre ou le féminisme lesbien pour libérer la
plage horaire en vue de la manifestation. Les femmes qui donnent ces
ateliers ont déjà été sollicitées, elles ont déjà accepté, et elles se
taisent déjà trop souvent. Pas cette fois.
Trop souvent, les femmes (impliquées dans de diverses luttes mixtes
socialistes, anarchistes, écologistes etc.) doivent materner et passer
leurs revendications en dernier, après toutes les autres. Ce rôle sexuel
nous pousse à s’occuper des autres, à faire preuve de care, à être là pour
les autres alors que, lorsque nous nous battons pour notre émancipation en
tant que femmes, nos idées et notre lutte se font tasser du revers de la
main, et cette dynamique est inacceptable. Nous ne pouvons céder, car pour
chaque petit instant de sensibilisation gagné, on se fait dire que les
femmes sont allées trop loin.
Ceux et celles qui veulent assister aux ateliers qui se donneront en même
temps que la manifestation le feront, ceux et celles qui préféreront aller
à la manifestation y iront. La lutte contre l’austérité doit être menée, et
nous considérons que les deux initiatives qui auront lieu le 21 mars sont
nécessaires et pertinentes, mais la lutte contre l’austérité c’est aussi
une lutte féministe, ne l’oublions pas. À Laurent Hotte, à l’exécutif de
l’AFESH et aux autres, la lutte féministe ne doit pas être «déplacée», ne
doit pas « s’adapter», elle doit être menée à bout de bras, maintenant et
toujours.
Vous pouvez constatez selon le ton du précédent message que nous sommes en
colère, mais notre colère est légitime et nous la revendiquons.
Féministes tant qu’il faudra.
Le Comité femmes de l’ASSÉ
Forum et Manifestation
*CONSTRUISONS LE MONDE QUE NOUS VOULONS!*
*Dimanche le 8 mars 2015*
*Forum*: 9h30 à 12h
7e étage, 1455 de Maisonneuve Ouest
*Manifestation: 13h (Place Norman Bethune)*
Organisée par Femmes de Diverses Origines (FDO)
*dans le cadre de la Journée internationale de la femme*
[English Below]
facebook event pour le Forum: www.facebook.com/events/1532432207017267]
[facebook event pour la Manifestation:
www.facebook.com/events/568146209994281]
-----
*CONSTRUISONS LE MONDE QUE NOUS VOULONS!*
* Forum : 9h30 à midi *
* l'Université de Concordia*
* 1455 de Maisonneuve O, 7 ième étage*
*(metro Guy-Concordia)* Traduction et garderie disponible
Accessible aux gens avec mobilité réduite
***Discours inaugural***
* Ellen Gabriel*, ou Katsitsakwas, est militante et artiste Mohawk de la
Nation Kanehsatè:ke- Clan du tourtre. Elle est connue pour son rôle de
porte-parole du Peuple du Longhouse durant la Crise d'Oka.
''À l'occasion du 25e anniversaire de la crise d'Oka- Nous voulons un monde
ou les droits des peuples autochtones à la terre et à leur mode de vie soit
acquis; un monde ou ils auraient toutes les chances de s'épanouir en
harmonie avec la nature et les autres humains. ''
Autres conférencières:
* Leila Bdeir*, Collective des féministes musulmanes du Québec: Leila Bdeir
est une féministe musulmane engagée pour la justice sociale. Elle enseigne
au département des Humanities au Collège Vanier. Elle parlera de l'impact
de l'islamophobie sur les femmes. ''Nous voulons un monde sans
discrimination à cause de la religion ou la race."
* Samia Botmeh* est professeur invitée de l'Université Birzeit et
coordonnatrice de la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et
Culturel d'Israël (PACBI). ''Nous voulons un monde ou le droit d'exister et
le droit à leur terre des femmes et du peuple palestinien est respecté et
défendu par tous et toutes. ''
* Viviana Medina* et les membres du Comité des femmes, Centre des
travailleuses et travailleurs immigrants: les lois d'immigration qui
empêchent l'égalité des chances et maintiennent les immigrantEs et les
migrantEs dans la précarité: ''Nous voulons que toute personne qui
travaille au Canada soient traitée de façon égale avec accès aux mêmes
avantages et à la syndicalisation.''
* Chantal Ismé*, CLES/MCVI/Maison d'Haiti Le racisme contemporain se
métamorphose à l'aune du capitalisme globalisé. Comment le sexisme s'y
imbrique-t-il? Cette présentation posera un regard sur la réalité des
femmes des minorités ethniques, en particulier des femmes noires, afin de
mettre en lumière l'impact de cette trilogie sur divers aspects de leur
vie.'' Nous voulons un monde ou la diversité des races est reconnue comme
une richesse, et pas une tare, et ou on vit comme des égaux.''
* Agnes Calgo* , Filipino Indigenous Peoples' Organization in Quebec,
parlera de l'impact des grands projets miniers dans sa région aux
Philippines et de la résistance historique des femmes pour protéger leurs
territoires et leur sources de vie. ''Nous voulons un monde ou le respect
de l'environnement et le bien-être des populations priment sur la recherche
de profits privés.''
* Marie-Eve Marleau* est coordonnatrice du Comité pour les droits humains
en Amérique latine, et une des organisatrices du Tribunal permanent des
peuples sur les minières canadiennes en Amérique latine. Elle parlera du
projet d'une deuxième audience du Tribunal pour faire ressortir la vision
des femmes sur les impacts des mégaprojets extractifs. 'Nous voulons un
monde ou la Terre Mère est respectée et protégée pour les générations
futures.'
---
* Manifestation:*
13h00 Place Normand Bethune coin de Maisonneuve et Guy ( Métro
Guy-Concordia) https://www.facebook.com/events/568146209994281
---
*CONSTRUISONS LE MONDE QUE NOUS VOULONS!*
Le monde dans lequel nous soulignerons cette année la Journée
internationale des femmes, est un monde en guerre. Le collectif Femmes de
diverses origines veut dénoncer l'hypocrisie actuelle du gouvernement
canadien, des élites et des grands États impérialistes qui prétendent
aujourd'hui se battre en notre nom pour la liberté et la démocratie.
En ce 8 mars, nous invitons les femmes de toutes origines, les
travailleuses et les plus vulnérables d'entre nous qui sont aujourd'hui
stigmatisées, méprisées et rejetées par les politiques économiques,
sociales et anti-démocratiques défendues par les gouvernements à Québec et
à Ottawa, à manifester dans les rues de Montréal. Pour dénoncer ceux qui
depuis des années, prétendent se battre en notre nom contre la pauvreté et
l'oppression, alors qu'ils sont les grands responsables du chaos actuel.
Notre combat n'est pas le leur : c'est leurs politiques que nous combattons
! C'est leur monde qu'il faut changer !
Nous dénonçons les coupes des gouvernements, tant à Québec qu'à Ottawa dans
les services en santé, en éducation, en garderie, les hausses des tarifs
d'électricité, de transport, en assurance-emploi qui attaquent les droits
les plus fondamentaux : le droit à une vie décente, le droit à la dignité
et le droit au travail. Ces mesures sont prises au nom de la crise
économique, désormais permanente, que le capitalisme mondial et les États
qui le servent ont eux-mêmes provoquée.
Nous dénonçons le patriarcat derrière l'hypocrisie qu'affichent les États
face aux crimes contre les femmes, que ce soit en Afrique où des milliers
d'entre elles sont victimes de Boko Haram, ou plus près de nous au Canada,
alors que les femmes autochtones disparaissent ou sont assassinées dans
l'indifférence.
Nous dénonçons les lois et politiques au Canada et au Québec, visant à
attaquer les droits des femmes immigrantes ou réfugiées et de leurs
familles, des travailleuses temporaires qui n'obtiendront jamais de statut
permanent, créant ainsi une sous-citoyenneté. Ce véritable racisme d'État
cautionne la discrimination, l'islamophobie - où les femmes musulmanes sont
particulièrement visées - et la paranoïa à l'endroit des minorités.
Nous dénonçons le danger de militarisation de la société par la
surveillance politique des individus, l'augmentation de la présence
militaire et policière, les arrestations préventives et les extraditions.
Le monde est défiguré par les politiques impérialistes, patriarcales et
colonialistes - notamment de la France en Afrique et des États-Unis au
Moyen-Orient. En voulant pendant des années, jouer les apprentis sorciers,
en finançant et armant des forces radicales et des États réactionnaires et
fondamentalistes, ils ont déclenché le chaos en Syrie, en Libye, au Liban,
dans les territoires palestiniens, en Afghanistan, en Irak, en Afrique.
En solidarité avec toutes les femmes à travers le monde qui comptent parmi
ses centaines, voire ses millions de victimes, nous dénonçons le prétexte
de la guerre << au terrorisme >>, seule réponse proposée par le Canada et ses
alliés pour améliorer le monde... Cette guerre est la continuité militaire du
<< terrorisme >> d'État qu'ils pratiquent via des politiques économiques
d'étouffement, dévastatrices et colonialistes dans les pays pauvres et
opprimés. Cette << guerre au terrorisme >> n'apporte que ravages,
destruction, répression, et victimes civiles ... mais aucune solution. 2015
marque le 25e anniversaire des attaques contre Kanehsatà:ke par le Quebec
et Canada. Cette violence d'État et la tentative de criminaliser le peuple
Mohawk qui résistait à l'exploitation capitaliste de leur terre, est dans
le sillon du colonialisme commencé il y a 500 ans.
Nous voulons un monde égalitaire et sans oppression, où le pouvoir sera
entre les mains de la majorité et non concentré entre les mains de la
minorité des plus riches ! Nous voulons un monde où les échanges
économiques seront d'abord fondés sur la nécessité de combler les besoins
fondamentaux des populations, en logement, en garderie, en travail et en
nourriture et en santé.
Nous résistons. Nous nous organisons. Et nous lutterons pour nous libérer
de toutes les oppressions véhiculées par le racisme, les religions et le
patriarcat. Nous continuerons à appuyer toutes les femmes qui s'organisent
pour changer ce monde injuste, impérialiste et guerrier :
- Nous manifesterons aux côtés des femmes autochtones le 14 février, pour
dénoncer les disparitions dont elles sont victimes ;
- Nous participerons avec la Marche mondiale des femmes et en solidarité
avec les travailleuses du Bengladesh, à la manifestation du 24 avril
prochain, pour commémorer les centaines de victimes parmi elles lors de
l'effondrement de leur usine ;
- Nous réaffirmons notre solidarité avec les femmes en Palestine qui
résistent avec leur peuple depuis des générations pour affirmer leurs droit
d'exister et leur droit à la terre.
- Nous saluons les femmes qui organisent la résistance contre l'agression
des minières canadiennes ici, en Équateur, au Congo, aux Philippines !
ET NOUS SERONS DANS LA RUE LE 8 MARS POUR CHANGER LE MONDE !
* Organisé par Femmes de Diverses Origines, un groupe de travail de
Qpirg-Concordia *
https://wdofdo.wordpress.com/
<https://www.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwdofdo.wordpress.com%2F&h=5A…>
///////////////////////////////////////////////////////////////
*BUILDING THE WORLD WE WANTForum : 9:30am- noon*
Concordia University 1455 de Maisonneuve, 7th floor.
Translation and babysitting available
Accesible to individuals with functional diversity
*Keynote speaker*
Ellen Gabriel, Mohawk activist and artist from Kanehsatà:ke Nation - Turtle
Clan, known for her involvement as the official spokesperson, chosen by the
People of the Longhouse, during the Oka Crisis.
To mark the 25th anniversary of the Oka crisis - We want a world where the
rights of indigenous peoples to land and their way of life is guaranteed; a
world where they have every opportunity to flourish in harmony with nature
and other humans.
Other speakers:
Leila Bdeir, Collective of Muslim Women: Leila Bdeir is a Muslim feminist
and social justice activist. She teaches Humanities at Collège Vanier.She
will speak on the impact of Islamophobia on women. We want a world free of
discrimination based on religion or race.
Viviana Carol and members of Women's Committee, Immigrant Workers' Centre:
immigration laws that prevent equal opportunities for immigrants and keep
them in precarious conditions: We want all people working in Canada, to be
treated in an equal manner with access to the same benefits and
unionization.
Samia Botmeh is a visiting Palestinian professor from Birzeit University
and coordinator for The Palestinian Campaign for the Academic and Cultural
Boycott of Israel (PACBI). We want a world where the women and people of
Palestine's right to exist and right to their land is respected and
defended by all.
Chantal Ismé, Maison d'Haiti, MCVI, la CLÉS -Contemporary racism
metamorphoses on the terms of global capitalism.How does sexism intertwine
with this? This presentation will look at women from ethnic minorities, in
particular black women, in order to highlight the impact of this
triumverate on different aspects of their lives. "We want a world where
racial diversity is recognized as a richness, not a weakness and all people
live as equals."
Agnes Calgo, Filipino Indigenous Peoples' Organization in Quebec, will talk
about the impact of large mining projects in their region of the
Philippines and the historic struggles of women to protect their territory
and their sources of life. We
want a world where respect for the environment and well-being of the
population take precedence over the search for private profit.
Marie-Eve Marleau is coordinator of the Comittee for Human Rights in Latin
America, and one of the organizers of the Permanent People's Tribunal on
Canadian Mining Companies in Latin America. She will speak about plans for
a second session of the Tribunal to bring out the vision of women about the
impact of extractive megaprojects. We want a world where Mother Earth is
respected and protected for future generations.
*Protest:*
1pm Normand Bethune Square corner of de Maisonneuve and Guy ( Metro
Guy-Concordia) https://www.facebook.com/events/568146209994281
*Organised by Women of Diverse Origins, a working group of QPIRG Concordia*
BUILDING THE WORLD WE WANT!
The world in which we mark this year's International Women's Day is a world
at war propelled by imperialist nations and multinational corporations. The
March 8 Collective of Women of Diverse Origins denounces the hypocrisy of
the Canadian government, the elites and states that claim to fight on our
behalf for freedom and democracy.
On March 8, we invite women of all origins and the most vulnerable among us
who are stigmatized, despised and rejected by the economic, social and
anti-democratic policies adopted by governments in Quebec, Ottawa and in
many countries around the world, to demonstrate and take to the streets, to
denounce them and to declare that we will build the world we want!
We denounce Quebec and Ottawa for their neoliberal policies -- cuts and
attacks on health services, education, childcare, energy rates,
transportation, employment insurance and the most fundamental rights, to a
decent life, to dignity and to work. The excuse is the economic crisis that
world capitalism and the states that serve it have themselves caused. We
also denounce the laws and policies in Canada and Quebec, attacking the
rights of immigrant and refugee women and their families, temporary workers
who will never get permanent status, creating a permanent class of
sub-citizens. This state racism endorses discrimination, Islamophobia -
where Muslim women are particularly targeted - and paranoia against
minorities.
We denounce the hypocrisy of states that loudly publicize their
denunciation of crimes against women, for example the victims of Boko
Haram, while they exhibit double standards, like Canada's indifference when
it comes to the missing and murdered native women here. We denounce the
danger of militarization of society, increased state surveillance of
individuals, increased military and police presence, preventive arrests and
extraditions in Canada and elsewhere. The world is scarred by imperialist,
patriarchal and colonialist policies, such as those of the United States
and its allies in the Middle East. By funding and arming reactionary forces
and fundamentalist states they have triggered chaos in Syria, Libya,
Afghanistan and Iraq and stood by while Palestine was brutally attacked..
We denounce and reject the spurious "war on terror" and stand in solidarity
with women around the world who are among its victims. This is all Canada
and its allies offer to improve the world. This war is a continuation of
economic suffocation, plunder and colonialist policies. This "war on
terror" only wreaks havoc, destruction, repression and civilian casualties
... but no solution. 2015 marks the 25th anniversary of the attacks on
Kanehsatà:ke by Quebec and Canada -- state violence that attempted to
criminalize the Mohawk people who were resisting capitalist exploitation of
their land, in a continuum of colonialism that started over 500 years ago.
We resist. We organize and we will build a world free from the oppressions
of patriarchy, racism, capitalism and class inequality, religion and
imperialism! We will build a world where economics will be based on meeting
peoples' basic needs of housing, childcare, work, food, health and human
security. We will build a world without oppression, where power is in the
hands of the majority, not concentrated in the hands of the minority of the
most rich!
* We will demonstrate at the side of native women on February 14 to protest
the murders and disappearance of their daughters, sisters, mothers;
* We will participate with the World March of Women on April 24 in
solidarity with the women workers of Bangladesh to commemorate the hundreds
of victims killed when their factory collapsed;
* We reaffirm our solidarity with the women of Palestine who have resisted
with their people for generations to assert their right to exist and their
right to their land.
* We salute the women who organize resistance against the aggression of
Canadian mining companies from here to Ecuador, the Congo and the
Philippines!
* AND WE WILL BE IN THE STREET ON MARCH 8 - TO CHANGE THE WORLD!
https://wdofdo.wordpress.com/
<https://www.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwdofdo.wordpress.com%2F&h=5A…>
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Bonjour,
Vous avez surement entendu parler de l’assemblée à Édouard. L’assemblée ne
concernait pas un vote de grève ou un vote pour un plancher de grève. Elle
concernait des *CHANGEMENTS AUX RÉGLEMENTS GÉNÉRAUX*.
Le 8 Mars 2015, l’AGECEM tenait une assemblée générale sur la modification
aux règlements généraux. Il y avait deux motions de changement à ses
règlements dont une pour que les votes de grève soient fait par Omnivox.
Il y avait une grande confusion qui régnait pendant tout l’AG. Les
étudiants ne comprenaient pas les procédures de l’assemblée et la
présidence n’était pas suffisamment compréhensible. Il faut aussi prendre
en compte que ça fait des années que l’association n’a pas tenu de
formation sur les procédures d’assemblée.
La frustration montait à fur et à mesure que l’assemblée avançait. Dès le
début, des étudiants jouaient avec les procédures de l’assemblée pour
l’allongé le plus possible. De plus en plus d’interventions vulgaires se
faisaient. L’AG a été levé à 14h. Suivant la levée de l’assemblée les
choses ont dégénéré et il y a quasiment eu un conflit physique devant la
table de la présidence.
Plusieurs facteurs internes et externes peuvent expliquer la colère
résultante de l’assemblée. Il doit être souligné que cette situation* NE
CONCERNE PAS LE MOUVEMENT CONTRE L'AUSTÉRITÉ*. Elle est une critique de la
structure interne de l’association.
Solidarité,
Zachary Déziel
Responsable aux affaires externes
AGECEM
Association Générale Étudiante du Cégep Édouard-Montpetit (Campus Longueuil)
http://www.agecem.org
Tél : 450 679-7375 | 450 679-2631 poste 2287 | Fax : 450 646-6329
Bonjour à toutes et à tous,
L'ASSÉ a récemment envoyé une lettre de solidarité au mouvement The New
University à l'Université d'Amsterdam, aux Pays-Bas, suite à l'occupation
de deux pavillons en réponse à des coupures annoncées et contre la dérive
autoritaire et managériale de l'administration de l'université.
Vous pouvez lire sur les enjeux ici:
https://libcom.org/blog/student-protests-escalating-amsterdam-25022015 et
ici
http://www.nltimes.nl/2015/02/13/students-stage-lock-protest-univ-amsterdam…
et si votre niveau d'hollandais le permet, sur leur page Facebook :
https://www.facebook.com/pages/De-Nieuwe-Universiteit-voor-een-democratisch…
Voici la lettre qui a été envoyée:
==
STATEMENT OF SOLIDARITY
To the New University occupying the Maagdenhuis at the University of
Amsterdam (UvA),
The Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) expresses
its full solidarity and support in favour of the students and workers
occupying the Maagdenhuis building - since the Bungehuis had been evicted
last week after 11 days of occupation - at the UvA in protest against the
authoritarian managing that leads to cuts to the humanities, and against
the increasing trends of privatization and commodification of
post-secondary education that are ever-present in the Netherlands, in
Quebec, and elsewhere.
Disinvestment from the fundamental public service and common good that is
postsecondary education highlights a growing trend observable worldwide
where the State is increasingly becoming a means to increasing the
privileges of a wealthy elite rather than a collective institution intended
at ameliorating the wellbeing of society. This trend is especially
pernicious when it attacks our Universities, transforming them from a means
of transmitting and developing a society’s cultural, scientific and
artistic patrimony and developing critical thought into a system that is in
service of the neoliberal market.
ASSÉ considers free, quality, secular and emancipatory education to be
fundamental to a society where solidarity and social justice are
fundamental values. The struggle of the students and workers who did occupy
the Bungehuis and do now reclaim the appropriation of the Maagdenhuis is a
clear example of why direct resistance to attacks against these values are
necessary.
In the context of ASSÉ’s current campaign for the protection of the quality
and accessibility of public services including education, we consider your
brave struggle to be interconnected with the struggles that we face in
Quebec. The same managerial and authoritative style of administration
applied at the UvA is present in our own Universities and is in clear
opposition to the values that we hold and the vision education that we
defend.
We consider that from common attacks stem common struggles, and it is in
this spirit that we offer the New University our most sincere support and
solidarity. From Quebec to the Netherlands, mobilization for an
emancipatory, humanistic, and collective education system must be pursued.
In struggle and solidarity,
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Montreal, Quebec, March 2nd 2015
Salutations!
Nous sommes un petit groupe d'étudiantes et d'étudiants en sciences
humaines de l'UQAM qui souhaitons organiser des rencontres de discussion
dans les cégeps et universités.
Notre objectif est donc d'abord de contribuer aux mobilisations locales
pour les assemblées générales de grève, mais également d'enrichir nos
propres réflexions politiques d'une conscience plus juste de l'état réel de
la mobilisation dans les différents campus collégiaux et universitaires,
ainsi que des perspectives de chacun de ces campus sur la lutte à venir.
C'est pourquoi nous nous sommes regroupé-e-s sur la base d'un commun désir
de développer un espace de réflexion collective sur la mobilisation
actuelle contre l'austérité et les hydrocarbures. Les discussions
pourraient porter sur les thèmes suivants ou quelques uns d'entre eux :
-
La grève : quel sens ça a de faire une grève étudiante sur des enjeux
qui dépassent l'éducation?; quelles sont les conséquences potentielles
d'une grève (qu'est-ce qu'on peut espérer tirer de ce moyen, mais aussi
quelles conséquences individuelles et collectives possibles)?
-
L'austérité et la lutte à l'exploitation des hydrocarbures : quand on
parle des mesures d'austérité, à quoi ça correspond concrètement? Quels
sont les objectifs politiques derrière la mise en place des mesures
d'austérité et quels en seront les effets probables? Quel est le problème
avec les projets d'exploitation des hydrocarbures? Quel lien y a-t-il entre
la lutte à l'austérité et la lutte à l'exploitation des hydrocarbures?
-
L'état des forces en présence : quel est l'état de la mobilisation
actuellement dans les associations étudiantes, les groupes communautaires,
les syndicats? Quelles sont les différentes stratégies qui sont envisagées
par rapport à la lutte à venir?
L'atelier aurait donc lieu idéalement quelques jours avant votre AG de
grève. Nous imaginons l'atelier sous la forme d'une discussion d'environ
1h30 précédée d'une brève présentation d'environ 20 minutes, mais nous
pourrons discuter avec l'exécutif ou le comité de mobilisation de chaque
association qui serait intéressée, afin de cerner plus spécifiquement les
besoins qu'ils et elles identifient pour leur asso.
Malheureusement, nos ressources actuelles ne nous permettent pas de sortir
de la grande région de Montréal.
Si vous êtes intéressé-e-s par le projet, vous pouvez nous rejoindre à
l'adresse suivante :
lacaravane2015(a)gmail.com
N'hésitez pas si vous avez des questions!
Solidairement,
La Caravane
Marie-Pier, Laura, Charlie, Vanessa et quelques autres camarades
Bonjour camarades,
Voici en pièce jointe le procès-verbal du Conseil central d'aujourd'hui.
S'il y a des erreurs, envoyez un message à
conseil-central(a)asse-solidarite.qc.ca.
Bonne lecture!
--
Delphine Labrecque-Synnott
438-885-0249
Claudia Cachay-Osorio
514-691-6703