Bonjour,
Voici une version PDF du procès-verbal du Congrès de fondation de la CLASSE
ayant eu lieu le 3 et 4 décembre derniers. La mise à jour du site Internet
sera faite sous peu incluant le résumé des mandats du même Congrès.
Si vous avez des questions ou des corrections à apporter au procès-verbal,
n'hésitez pas à communiquer avec la permanence de l'ASSÉ via cette adresse:
webmestre(a)asse-solidarite.qc.ca
Solidairement,
Marieve R.
Permanente syndicale pour l'ASSÉ
Au dernier congrès de la CLASSE, une proposition féministe avait émané des
discussions en caucus non-mixte. Il a été proposé qu'au camp de formation
des 28 et 29 janvier 2012, se tienne un atelier long sur la place des
émotions et des relations interpersonnelles dans la lutte étudiante. En
effet, les réflexions issues de cet atelier donné par la chercheuse Nadia
Hausfather ont permis de constater que la question était plus
qu’intéressante et méritait une attention particulière. Nous pensons qu’un
tel atelier serait pertinent à présenter à des militantes et militants qui
auront prochainement à affronter de telles situations.
Malheureusement, par manque de temps, le congrès n’a pas pu trancher sur la
question. Les membres de la délégation de l'AGECVM tenaient tout de même à
marquer leur appui à cette proposition.
Comme le conseil de coordination pense traiter du camp de formation ce
vendredi 9 décembre, nous invitons toutes les associations membres de la
CLASSE à se prononcer le plus rapidement possible sur la question.
--
-Neven Kukaric
Comité mob et déléguation pour la classe de l'AGECVM
Avec un peu de décalage, l'exéct du cégep de Drummond tient à féliciter le comité journal pour le SUPER journal Vers la grève générale ! On est super content de la façon dont la grève est présentée et on sent que notre population étudiante est réceptive au message !
Bravo !
A.G.E.C.D.
(819) 477-7811, poste 313
960 Saint-George, Drummondville (Québec), J2C 6A2
Local 1508
http://www.asse-solidarite.qc.ca/spip.php?article2019&lang=fr
Une action symbolique étudiante en cette journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes
Sherbrooke, 6 décembre 2011. Le Comité Femmes de l’Association générale des étudiantes et étudiants de la Faculté des lettres et sciences humaines (AGEFLESH) de l’Université de Sherbrooke, membre de la Coalition large de l’ASSÉ (CLASSE), a commémoré ce midi le drame de la Polytechnique du 6 décembre 1989. 13 étudiantes et un étudiant appuyant les luttes féministes ont rappelé à travers des tracts et un discours récité à cinq endroits sur le campus de l’Université de Sherbrooke que le meurtre de 14 femmes de la Polytechnique était un acte de violence politique antiféministe. « 14 femmes sont mortes simplement parce qu’elles étaient des femmes, des femmes qui aspiraient à prendre la place qui leur revenait dans cette société. », rappelle Nancy Yank, une des organisatrice de l’action.
« Il faut par tous les moyens rappeler et dénoncer la violence, le harcèlement et l’intimidation encore présents envers les femmes. Selon la Fondation canadienne des femmes, en moyenne une femme est tuée par son partenaire intime tous les six jours au Canada et la moitié des canadiennes ont été victimes d’au moins un acte de violence physique ou sexuelle depuis l’âge de 16 ans. La violence envers les femmes autochtones est aussi une situation trop souvent ignorée et négligée. En 2010, on comptait 582 cas connus de femmes autochtones disparues ou assassinées au Canada. » explique Nancy Yank.
Voici quelques unes des phrases qui ont été prononcées par les participantes lors de l’action symbolique :
« La violence prends plusieurs formes ; le sexisme en est une. On peut le voir à l’Université » ;
« Pourquoi peu de femmes en génie et tant en soins infirmiers ? Pourquoi peu de femmes en physique et tant en éducation ? Pourquoi peu de femme en philosophie et tant en littérature ? » ;
Le sexisme se retrouve également dans notre quotidien. Pourquoi on retient plus mes vêtements que mes idées ? Parce que tu es une femme. Pourquoi je ressens de la pression lorsque je prends la parole ? Parce que tu es une femme. Pourquoi est-ce qu’on utilise mon corps pour vendre ? Parce que tu es une femme. Pourquoi j’ai peur de marcher seule le soir ? Parce que tu es une femme. Pourquoi j’ai une chance sur 4 de subir une agression sexuelle ? Parce que tu es une femme. » ;
« Pourquoi malgré toutes ces différences, aujourd’hui, nous nous unissons ? Parce que nous sommes des femmes et nous dénonçons toute forme de violence. ».
Renseignements : Anne-Marie Provost, attachée de presse de la CLASSE 1-514-882-8726
Voici un texte de Sacha Désaultels, je le transmet parce qu'il n'a pas
accès à assé-support.
Du Duche et du Duc
Mon ami David m'a transmis certains message de la liste de l'ASSÉ sur le
thème de l'intimidation. J'ai constaté que certaines personnes n'avaient
pas encore digéré la critique du processus d'embauche de 2007 que
j'avais publié dans un rapport d'enquête (voir le blogue permafesh). Il
est vrai qu'il devait faire plus de 15 pages, mais depuis 2007 ça laisse
quand même beaucoup de temps pour la digestion. Certains semblent avoir
l'estomac fragile.
J'ai personnellement déjà été victime d'intimidation (insultes et
claques sur la gueule) lorsque j'étais au primaire par quelques brutes
jalouses de mon intelligence dont j'étais fier. Heureusement, mes
parents pauvres ont fait le sacrifice de m'envoyer dans une école de
nerd au secondaire. J'aurais donc échappé à une sombre destiné, qui sait?
Lorsque je constate aujourd'hui l'utilisation que quelques petits
chef-fe-s font des drames liés à l'intimidation, je suis dégouté. La
fille assassinée par l'ostracisme (ou suicidée) ne faisait pas de
politique, elle ne cherchait pas le pouvoir. Ses bourreaux si. Insulter
une mineure et lui taper dessus pour des niaiseries n'a rien à voir avec
les critiques ou les insultes dont sont victimes les hommes et les
femmes politiques. Faire ce genre de déduction conduit nécessairement à
la censure politique.
Lorsqu'on est rendu à faire passer la critique politique pour de
l'intimidation, c'est parce qu'on a vraiment pu d'argument. C'est à ce
genre de démagogie réactionnaire que nous convie le Duche et que le Duc
relaie. C'est ce genre de raisonnement qui explique qu'entarter soit
devenu un crime.
Le radicalisme politique de gauche et l'utilisation de la violence
physique n'ont pas de lien de nécessité entre eux dans le contexte des
conflits entre tendances réformistes-conservatrices du mouvement
étudiant actuel. La FEUQ et la FECQ se sont toujours efforcés de faire
passer les "radicaux" pour des "violents". Il se trouve aujourd'hui que
les fédés n'ont plus besoin de faire cette sale job, l'ASSÉ fourmille
déjà de petits chef-fe-s.
Pour finir, je vous laisse avec une citation du dernier texte que nous
avions publié sur le blogue permafesh. Juste pour contredire
l'impression que les quelques intervenants de cette liste ont laissé.
Car, en effet, ceux et celles qui se présentent aujourd'hui en victime
étaient exactement du côté des bourreaux. Mon ami David fut alors
victime de leurs menaces et intimidations qui allèrent jusqu'à défoncer
la porte de son logement.
"Notre expérience des conflits politiques internes nous rappelle que
nous n’avons pas assisté à une si imposante campagne de salissage envers
nous que lorsque nous combattions les péquistes au pouvoir au sein de
l’AGEsshalcUQAM et les fédérations étudiantes. À bien y penser, même les
plus vicieux comme Philippe Boucher, n’osaient pas inventer d’aussi
grosses calomnies et s’adonner à de l’intimidation physique. On se
contentait généralement de nous faire passer pour des grévistes ou des
casseurs, ce a quoi nous pouvions répondre. "
Allo joli-e-s participant-e-s de la liste ASSÉ-support et/ou ASSÉ-femmes,
Je veux juste vous faire un petit suivi de ma recherche présentée hier en
Congrès de l'ASSÉ sur les émotions et les relations interpersonnelles dans
les grèves étudiantes.
Vos réactions et vos questions par rapport à ma recherche m'ont beaucoup
aidée à penser à de nouvelles questions et de nouvelles approches à cette
recherche et à ce sujet.
Si vous avez d'autres questions, réactions, commentaires, ou suggestions
(sur ma recherche ou sur le sujet des émotions et des relations
interpersonnelles durant les grèves/dans le mouvement étudiant, que ce soit
positif ou négatif), ou si vous voulez que je clarifie quelque chose,
n'hésitez pas de me contacter à nhausfather(a)gmail.com. Le tout sera
confidentiel, à moins que vous m'indiquiez que vous voulez que ce soit
considéré pour ma recherche.
Je continuerai de faire des entrevues dès maintenant, durant et après les
vacances, durant la grève de 2012 et par après, donc si vous voulez vous
porter volontaires pour une entrevue (ça peut être confidentiel ou non),
envoyez-moi un courriel. Si vous préférez m'envoyer des réponses par
courriel, je peux vous envoyer les questions par courriel.
Finalement, une autre méthode de ma recherche va être les entrevues de
groupe et l'observation des réunions et/ou des évènements; donc si vous
êtes intéressé-e-s à ce que je vienne observer les relations
interpersonnelles et émotionnelles d'une rencontre de votre asso étudiante,
assemblée générale ou comité de mob, ou si vous voulez faire une entrevue
de groupe, j'ai les formulaires de consentement (chaque personne pourra
décider de participer ou non et du niveau de confidentialité).
Si ça vous intéresse, j'espère revenir avec un rapport plus élaboré de ma
recherche, incluant de nouvelles entrevues ou perspectives, et peut-être
une version vidéo, pour janvier ou février.
Merci!
En solidarité,
Nadia Hausfather
Conseillère interdisciplinaire, Concordia Graduate Students' Association /
Free Education Montreal
Programme de doctorat en Humanités, Université Concordia
Salut tout le monde,
dans la foulée des débats sur l'indépendance de l'ASSÉ face aux partis politiques qui ont commencé dans certaines AG et au dernier congrès de fondation de la CLASSE, j'ai écrit un texte de réflexion sur la question.
Je l'écris en tant que sympathisante de Québec solidaire qui s'implique avant tout dans un mouvement social démocratique et combatif et qui est sur un poste élue.
J'espère que les membres de QS ou de d'autres partis s'impliquant dans l'ASSÉ le liront et le prendront en considération. Il n'y a pas vraiment de texte qui ont été écrit sur ça venant de sympathisants de partis politiques et j'espère que ça approfondira la réflexion de certain-e quand aux gestes à poser pour que l'ASSÉ reste indépendante des partis politiques et que ça aidera leurs réflexions sur les mouvements sociaux en relation avec les partis politiques.
Anne-Marie Provost
Pour celles et ceux qui voulaient en savoir davantage sur la journée
pan-américaine de lutte du 24 novembre, voici un vidéo de la ville de Cali
en Colombie, avec -- cette foi-ci -- quelques sous-titres en français :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-X0J-w0JQK8
Dans l'espoir que nous puissions construire, toutes et tous, un mouvement
étudiant sans frontière, et une vision de l'éducation qui libère les
peuples opprimés de la misère et l'exploitation, plutôt que de les y
emprisonner dès l'enfance.
Cordialement,
-Frank
Étudiant, sociologie, philosophie, arts visuels
Mobilisation étudiante : plus de 60 000 étudiants et étudiantes se
regroupent autour de la Coalition large de l'ASSÉ (CLASSE)
MONTRÉAL, le 5 déc. 2011 /CNW Telbec/ - Réunies cette fin de semaine en
Congrès au Cégep de Valleyfield, les associations étudiantes membres de
l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) ont mis sur
pied la Coalition large de l'ASSÉ (CLASSE). « Face à l'arrogance du
gouvernement devant la manifestation qui a rassemblée 30 000 personnes le
10 novembre dernier, l'ASSÉ réplique en fondant une coalition temporaire
qui s'organise autour de la grève générale. Nous allons bloquer la hausse
des frais de scolarité. » déclare Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la
CLASSE.
Environ 17 000 étudiants et étudiantes de la région de Québec, de la
Montérégie, de Sherbrooke et de Montréal se sont joint aux 45 000 étudiants
et étudiantes de l'ASSÉ autour de la CLASSE. « D'autres votes d'adhésion
sont prévus en cette fin de session et pour l'hiver prochain dans plusieurs
associations étudiantes du Québec. Pour l'instant nous sommes plus de 60
000, mais le gouvernement peut s'attendre à ce que plusieurs milliers
d'autres étudiants et étudiantes viennent gonfler nos rangs. Les étudiants
et étudiantes sont motivé-es et veulent abolir la hausse des frais de
scolarité. », prévient le porte-parole de la CLASSE.
Fondée au Cégep de Valleyfield le 3 décembre 2011, la Coalition large de
l'ASSÉ (CLASSE) est une coalition temporaire de lutte contre le
gouvernement. Elle rassemble présentement plus de 60 000 étudiants et
étudiantes de plusieurs régions du Québec de niveau collégial et
universitaire.
Renseignements :
Anne-Marie Provost, attachée de presse : 1-514-882-8726
Bureau de l'ASSÉ : 1-514-390-0110
Courriel : communication(a)asse-solidarite.qc.ca
--
*Gabriel Nadeau-Dubois
Secrétaire aux communications
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Cellulaire: (514) 835-2444
Bureau: (514) 390-0110
Courriel: communication(a)asse-solidarite.qc.ca
Twitter: @GNadeauDubois
Site web: www.asse-solidarite.qc.ca*
Yo.
Voici le bilan de l'AGECVM
Le présent bilan expose les activités de l’AGECVM depuis le début de la
session d’automne 2011.
14 septembre
Pour débuter la session, l’AGECVM a tenu un camp de formation créé sur
mesure pour les nouveaux membres du comité mob qui avaient fait part de
leurs besoins. Le but était, d’une part, de se doter de l’information
nécessaire pour comprendre les enjeux liés aux hausses de frais de
scolarité ainsi que les différentes dynamiques qui existent dans les
associations et, d’un autre côté, d’utiliser la formation comme un espace
de discussion ouvert où seraient débattues certaines problématiques : les
jeux de pouvoir dans les instances du syndicat, les divergences au sein du
mouvement étudiant, etc.
21 septembre
Encore dans l’esprit d’alimenter la vie politique de l’école et de la
rendre plus ouverte, nous avons organisé, assez tôt dans la session, une
action à saveur artistique (dessins et slogans écrits partout sur la
terrasse et dans la rue, body-painting, musique). C’était une action qui
s’inscrivait surtout dans l’idée qu’il faut se solidariser contre la
marchandisation de l’éducation par une réappropriation de notre
établissement scolaire. Après la création collective d’une bannière “Contre
la hausse des frais et pour la gratuité scolaire”, les étudiantes et
étudiants ont occupé les rues Ontario et Saint-Denis, puis sont partis en
manifestation spontanée vers l’UQÀM. Pour l'occasion, une levée de cours
avait été votée.
4 octobre
Des étudiantes et étudiants ont participé à la manifestation organisée par
le CRAM. Cependant, comme la manifestation a été appelé assez tard, peu de
mobilisation a été fait pour sa participation.
25 octobre
L’activité « Fais face à la hausse », organisée par le comité de
mobilisation, a eu beaucoup de succès. Les gens étaient invité-e-s à
photocopier leur visage et à y écrire un message d’opposition aux hausses
de frais, afin que les étudiant-e-s se reconnaissent dans la lutte.
1er novembre
À cette date a eu lieu l'assemblée générale spéciale de grève qui s'est
soldée par un résultat de 70,9% en faveur d'une journée de grève le 10
novembre. Avant de partir manifester, un atelier sur la sécurité en
manifestation et une discussion sur la collaboration avec les fédérations
étudiantes se sont tenus.
La direction a, comme lors de la dernière grève, refusé tout accès au cégep
pour les étudiant-e-s. Décision qui est à double tranchant, puisque tout en
reconnaissant de facto la grève, elle limitait la participation à celle-ci.
La participation au piquet de grève n’a pas été très grande le matin, mais
les gens ont rejoint les activités le reste de la journée ainsi qu’à la
manifestation.
L’assotiation étudiante du Cégep du Vieux Montréal a participé à une action
visant à critiquer les fédérations étudiantes qui consistait à dérouler une
bannière lors de la manifestation nationale portant le message suivant « La
FECQ-FEUQ ne nous représente toujours pas.»
Au cours de la session
Le comité de mobilisation a publié deux numéros de son journal La riposte.
Le comité de mobilisation a aussi récemment changé de nom pour se nommer
“comité grève générale illimitée” afin de préciser son but tout en
l’élargissant à une organisation générale de la grève générale illimitée au
Vieux-Montréal.
--
-Neven Kukaric