Merci Anne-Marie!
Je ne suis que trop en accord avec cette mise en garde. Peu importe nos
différents à l'intérieur du mouvement, gardons nos débat à l'intérieur
justement. Les journaux ne sont pas des arbitres aux conflits étudiants, ni
un endroit pour régler des comptes. Restons solidaires! L'article mentionne
que des «amis» ont identifier les «suspects» sur les photographies.
J'espère que ces «amis» ne sont pas des militant-e-s qui pensaient bien
faire. Jouer à la police n'apportera jamais rien de bon au mouvement.
Marianne
Le 11 mai 2012 10:00, Anne-Marie Provost <exocortex(a)gmail.com> a écrit :
Salut,
ce matin j'ai lu sur Cyberpresse un article de la Presse qui détaille la
vie de 3 personnes de l'UQAM qui seraient associées à l'action des
fumigènes dans le métro.
Je voudrais en ce sens amener quelques réflexions sur notre rapport aux
journalistes. Les journalistes ont en effet souvent des banques de contact
à qui ils font des coups de téléphones pour avoir de l'information sur des
enjeux ou des situations.
Je suis moi-même une personne qui donne des informations sur ce qu'il se
passe à la CLASSE de temps en temps à un ou deux contacts à la Presse et
qui les aide parfois à parler au bon monde. Mais avec un article dégueux
comme j'ai lu ce matin, ils vont arrête de m'avoir comme "source"
pendant
un petit bout. J'invite d'ailleurs tout le monde à faire de même et de
refuser de leur répondre.
Je suis loin d'être la plus grande fan de Force étudiante critique et
beaucoup ici le savent, mais nommer comme ça des gens dans un article, se
foutre des impacts sur leur vie (criss quand c'est rendu que le journaliste
demande à la job d'une des personne de commenter sur les fumigènes et les
actions "potentielles" de son employée sur ça), et surtout même pas
attendre de confirmation d'accusations, et tout ça dans le but vendre de la
copie en aillant des "informations privilégiées", ça me met profondément en
tabarnak.
On peut être d'accord ou non avec une action. Moi je ne suis pas d'accord
avec les fumigènes mais y a une marge entre pas être d'accord et faire de
la délation aux médias. Dans l'article, on mentionne une "source" qui
commente la personnalité d'une des personnes qui auraient fait le coup des
fumigènes. Ça me sidère. Pour certaine personne ça peut être le fun de
savoir des choses que le journaliste ne sait pas quand il t'appelle, mais
je vous invite fortement à ne pas tomber dans ce pattern. Je trouve ça
vraiment, mais vraiment douteux comme pratique, de commenter la vie de gens
potentiellement accusés dans les médias.
Donc voilà, je vous invite à y réfléchir avant de parler aux journalistes
et couler du monde du mouvement de grève. On peut avoir des désaccords
politiques mais je trouve ça scandaleux quand du monde se mettent du bord
des flics en coulant des info sur leurs camarades et en commentant leur
vie. Je sais que les journalistes peuvent parfois être insistant mais vous
pouvez toujours refuser de leur parler et c'est votre droit le plus
fondamental. Je fais donc un appel à la vigilance.
Donc voilà, c'est ce que j'avais à dire.
Anne-Marie Provost
Voici l'article en question :
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/10/01-45…
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Étudiante (ASSÉ)
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