Bonjour à tous et à toutes!
Je suis une étudiante à la maitrise en communication interculturelle et internationale à
l’UQAM. Je débute actuellement ma collecte de données dans le but d’écrire un mémoire sur
« la justice transformatrice comme réponse à la violence sexuelle dans les milieux
militants étudiants à l’ère des réseaux sociaux numériques ». Le but de cette recherche
sera de déterminer quelles sont les failles et de quelle manière nous pouvons améliorer le
modèle existant afin que je puisse, éventuellement, développer un plan d’intervention qui
serait applicable dans nos milieux.
Je cherche actuellement des participants et participantes membres de la communauté de
l’ASSÉ qui ont milité entre 2012 et maintenant et qui ont vécu de près ou de loin, les
répercussions de dénonciations d’agressions sexuelles et/ou de processus de justice
transformatrice. Le but serait d’organiser quelques rencontres individuelles et groupes de
discussion avec vous.
Qu’est-ce que la justice transformatrice?
À la base, la justice transformatrice s’est imposée comme une réponse aux critiques que
l’on pouvait avoir envers des systèmes mis en place par l’État, dans le but de gérer les
cas de violences sexuelles et interpersonnelles dans les communautés marginalisées. Cette
critique se centrait alors sur trois points: la nature violente de l'État moderne, la
lutte des classes dans l’histoire actuelle des États-Unis et l’échec de l'État lors de
ses tentatives d’intervention face à la violence et dans sa prévention (Generation5,
2007).
Lorsque la justice transformatrice s'adresse aux personnes survivantes d'agression
sexuelle, son but premier est d'assurer leur sécurité immédiate tout en les
accompagnant dans vers une guérison à long terme. Parallèlement, il est nécessaire de
tenir l'agresseur responsable de ses actes par l'entremise de la communauté, et
ce, à l'intérieur au sein même de celle-ci. Le tenir responsable signifie qu'il
doive cesser tout comportement violent, qu'il s'engage à ne plus en faire usage et
qu'il offre de réparer les torts commis infligés. Au-delà de la relation entre
l’agresseur et la ou les personnes survivantes, la justice transformatrice cherchera à
transformer les rapports de domination et les injustices présentes dans la communauté dans
le but de développer ses capacités à combattre les systèmes d’oppression. Cette communauté
pourra ensuite faire face aux injustices à l'échelle de la société et agir directement
contre elles.
Si vous êtes sélectionné, vous serez appelé-e-s à participer à une ou deux entrevues
individuelles d’une durée de 90 minutes avec moi. Il est possible que vous soyez aussi
invité-e-s à participer à un groupe de discussion qui durera entre 90 et 120 minutes en
présence d’autres survivantes et membre de la communauté entourant les survivantes et les
agresseurs.
Pour celles et ceux qui seraient intéréssé-e-s, veuillez entrer en contact avec moi par
courriel : vee-vee(a)sympatico.ca <mailto:vee-vee@sympatico.ca>
N’hésitez pas si vous avez des questions !
Solidairement,
Virginie Mikaelian
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