Voici la date et le lieu, désolée pour l'oubli.
Samedi le 30 octobre, à l'UQAM dès 10hre au N-M510
Le 2010-10-12 à 15:23, Rémi Bellemare-Caron a écrit :
C'est quoi la date du truc?
Le 12 octobre 2010 14:12, Anne-Marie Provost <exocortex(a)gmail.com> a écrit :
http://www.cahiersdusocialisme.org/2010/09/29/octobre-1970-40-ans-plus-tard/
Programmation:
10h: Mot de bienvenue et projection de la lecture du Manifeste du FLQ.
10h30: Première table-ronde : retour en arrière
...
o Parcours contrastés de la radicalisation d’une société.
o Le FLQ: un portrait des tendances et débats au sein du mouvement.
o L’essor des mouvements sociaux après octobre.
o La grève de 1972.
13h30: Deuxième table-ronde : quel sont les héritages d'octobre 70 ?
o Transformer la société aujourd’hui, pourquoi ?
o Quels sont les «outils» dont nous disposons ?
o En quoi la crise actuelle et la déstabilisation des dominants ouvre-t-elle la porte à
une avancée de la gauche ?
15h30: Changer le monde et le pouvoir
L’historiographie retient habituellement d’octobre 1970 les évènements dramatiques autour
de l’occupation militaire du Québec et des enlèvements organisés par le Front de
libération du Québec (FLQ). Mais au-delà de cette confrontation peu banale, il y a un
contexte qu’il importe de mieux comprendre. Plus encore, cette période qui commence au
tournant des années 1960 et qui s’échelonne jusque dans les années 1970 est un moment dans
un cycle de luttes dont l’impact marque profondément le mouvement populaire. Aujourd’hui,
les luttes actuelles ont certes un autre «langage» et une autre identité. La période de
1970 peut apparaître comme totalement révolue, où rien de ce qui se fait aujourd’hui n’a
un rapport quelconque avec les mouvements de l’époque. Mais globalement, nous pensons que
cette vision est erronée. Le mouvement social contemporain n’est pas né sur une «page
blanche». En fait aucun mouvement ne part «à zéro». Le passé forme comme des sédiments,
des fondements sur lesquels s’édifie le présent. On comprend alors l’importance de revenir
sur les acquis, mais aussi les limites, les contradictions, voire les erreurs des
mouvements anti systémiques antérieurs. Or il faut le faire sans nostalgie ni cynisme, ce
qui exige un effort. Ce «devoir d’histoire» est celui de ceux et celles qui veulent
comprendre, mais aussi et surtout qui veulent reprendre ce qu’on disait à l’époque, «ce
n’est qu’un début, continuons le combat» !
__________________________________________Liste asse-support.
Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
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