Voici les propositions adoptées lors de l'AG de l'ADEPUM (philo) du 4 avril
:
Que l’ADEPUM s'engage à tenir une assemblée générale extraordinaire visant
à reprendre ou à poursuivre la grève si une seule session ou un seul cours
est annulé sans l'assentiment des étudiantes et étudiants concerné-e-s, et
ce, dans n'importe quel établissement qui a été en grève, que ses étudiants
et étudiantes aient été membres de la CLASSE ou non;
Que l’ADEPUM appelle à ce que toutes les associations du Québec prennent le
même engagement, en particulier à l’UdeM;
Que cet engagement soit appelé « T'en coules un, on plonge »,
adoptée à l'unanimité
Considérant que le budget fédéral déposé en mars 2012 prévoit des coupures
dans la recherche fondamentale;
Considérant que les bourses des étudiants des cycles supérieurs en
philosophie et le financement des recherches des professeurs de philosophie
dépendent des fonds publics dédiés à la recherche fondamentale
Que l’ADÉPUM valorise le financement public de la recherche fondamentale
et, par le fait même, s’oppose à toute coupure, provinciale ou fédérale,
dans les fonds publics dédiés à la recherche fondamentale.
adoptée à l'unanimité
Que l’ADEPUM s’oppose à l’économie de savoir, qui a notamment pour effets
d’arrimer les universités aux besoins du marché, de marchandiser le savoir
et de négliger la recherche fondamentale, les programmes de sciences
humaines, de sciences pures, de lettres et d’arts
adoptée à l'unanimité
Considérant la nécessité d'une solidarité de tous les étudiants et
étudiantes en ces temps de luttes
Considérant, de l'aveu même de certains membres du BE de la FAÉCUM, qu'il
serait inacceptable que la FEUQ accepte de négocier une entente avec le
gouvernement en l'absence des autres associations étudiantes nationales;
Considérant le rôle déterminant de la FAÉCUM au sein de la FEUQ;
Que l’ADEPUM exige de la FAÉCUM qu’elle entame le processus pour une
campagne de désaffiliation de la FEUQ et qu’elle en fasse une question lors
de sa campagne référendaire de 2012-2013, advenant le cas où la FEUQ
acceptait de négocier avec le gouvernement en l'absence de l'une ou l'autre
des associations nationales étudiantes (FECQ, TACEQ, CLASSE).
adoptée à majorité
Arnaud Theurillat-Cloutier
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