Souper, conférence et discussion
RÉSISTONS À L’INTIMIDATION
ET À LA CRIMINALISATION
Une
campagne de solidarité communautaire et de non collaboration avec le SCRS
Jeudi le 15 septembre de 18h à 21h
Centre culturel Georges Vanier
2450, rue Workman (près de Notre-Dame et d’Atwater; métro
Lionel-Groulx)
www.facebook.com/event.php?eid=135309626558513
Un panel
avec:
Yavar Hameed : La sécurité nationale, l'immigration
et le racisme
Tania Hallé : La criminalisation, la
répression politique et le scrs
Adil Charkaoui : SCRS et l'harcèlement
des communautés immigrantes, le cas de la communauté
musulmane
L’événement inclura
également une discussion lancée par Jaggi Singh sur pourquoi
ne pas collaborer avec le SCRS ; la projection de plusieurs
courts-métrages ; une présentation de la campagne ; et le lancement d’un nouveau
livret « Connaissez vos droits » à propos du SCRS.
* Souper léger
gratuit (options végétariennes & hallal)
* Garderie gratuite (incluant
des jeux tels que La queue de l'espiâne ; trouvez la preuve secrète ; etc.)
*
Traduction (chuchotée): anglais-français-espagnol-arabe-panjâbî-farsi-urdu
*
Accessible en fauteuil roulant
Les membres des organisations
communautaires et les individus sont invités à participer à un souper
communautaire d’information et de discussion sur les façons de protéger nos
communautés contre le harcèlement, l’intimidation et la criminalisation opérés
par l’agence d’espionnage canadienne, le SCRS.
Depuis des décennies, le
Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), l’agence canadienne
d’espionnage, a effectué du profilage contre les communautés et les mouvements
sociaux et les a soumis à la surveillance, au harcèlement, aux menaces et autres
abus.
Le SCRS est l’agence gouvernementale mandatée pour interdire les
immigrant.es du Canada sur la base de soi-disant raisons sécuritaires, entamer
le processus des «certificats de sécurité», filtrer les employé.es
gouvernementaux et inscrire les organisations et les individus sur des listes
noires. Il partage régulièrement de l’information personnelle de Canadiens et de
Canadiennes de façon régulière avec des agences d’espionnage étrangères. Dans le
cadre de son travail, le SCRS s'appuie sur la culpabilité par association et le
profilage; il considère suspectes certaines opinions politique et religieuses,
ainsi que des communautés entières. Il surveille des communautés autochtones,
des groupes de personnes migrantes, des mosquées et des organisations
politiques. Le SCRS a été fortement impliqué dans des cas de renvoi vers la
torture mais est sorti indemne de ces scandales et de nombreux autres – tels que
la falsification de preuves et l’infiltration de syndicats –, grâce à la
protection que lui accorde son large mandat, le secret et l’absence
d’imputabilité.
Au cours de la dernière décennie, le budget du SCRS a
augmenté de 140%, atteignant les 430 millions de dollar en 2009. En 2010, le
SCRS employait près de 3000 personnes. Il a également des ententes de partage
d'information avec 147 pays. Avec un gouvernement Harper majoritaire et des
attitudes de droite favorisant l’accroissement de la surveillance et de
l’exclusion au Canada, les problèmes liés au SCRS vont fort probablement
s’amplifier.
Le Réseau de la Commission populaire voit le SCRS comme un
porte-étendard de la tendance politique actuelle et un puissant outil utilisé
par l’État pour mettre en application des politiques racistes et répressives.
Depuis 2009, notre projet Surveillance du SCRS a fait la promotion de la non
collaboration avec le SCRS. Nous lançons actuellement une campagne publique pour
confronter le SCRS de façon plus efficace.
Joignez-vous à nous pour en
apprendre davantage sur l’histoire, le mandat, les abus et les pratiques
actuelles de l’agence canadienne d’espionnage, pour connaître les nouveaux
outils développés par le Réseau de la Commission populaire pour protéger nos
communautés contre le SCRS (vidéos, livrets, ateliers, site Internet, etc.) et
pour discuter des façons, en tant qu’individus et communautés, dont nous pouvons
développer des stratégies efficaces pour mettre un terme à l’intimidation opérée
par le SCRS et combattre les intérêts politiques qu’il sert.
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Réseau
de la Commission
populaire
www.commissionpopulaire.org
commissionpopulaire(a)gmail.com
Le Réseau de la Commission populaire est un groupe de travail
du GRIP Concordia.
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Dinner, panel & discussion:
STANDING UP TO STATE INTIMIDATION AND
CRIMINALIZATION
A campaign of community solidarity and non-collaboration with
CSIS
Thursday, September 15, 6pm to
9pm
Georges Vanier Cultural Centre
2450 Rue Workman (near Notre Dame and Atwater;
metro Lionel Groulx)
www.facebook.com/event.php?eid=135309626558513
Featuring:
Yavar Hameed, National security, immigration and racism
Tanie Hallé, criminalization, political repression and CSIS
Adil Charkaoui, CSIS: harassment of immigrants, case of the Muslim
community
The evening will also include: a discussion
kicked off by Jaggi Singh on the importance of not collaborating with CSIS; the
projection of several short films on CSIS; presentation and discussion of
campaign plans; and the launch of a new "Know your rights" booklet about
CSIS.
* Free, light dinner (with vegetarian &
hallal options)
* Free child-care onsite (with games like pin
the tail on the spy, find the secret evidence, etc.)
* Translation (whisper):
english-french-spanish-arabic-punjabi-farsi-urdu
* Wheelchair accessible
Members of community organizations and individuals are warmly invited to
participate in a community dinner and information and discussion
event about how to protect our communities from
harassment, intimidation and criminalization by Canada's aggressive
spy agency, CSIS.
For decades, the Canadian Security Intelligence
Service (CSIS), Canada's spy agency, has profiled communities
and social movements and subjected them
to surveillance, harassment, threats and other abuses.
CSIS is the Canadian government agency mandated to
bar immigrants from Canada on so-called security grounds, to initiate the
"security certificate" process, to screen government employees,
and to place organizations and individuals on blacklists. It
also routinely shares information on people in Canada with foreign spy
agencies. In its work, CSIS relies on
guilt by association and profiling; it regards certain
political and religious opinions, as well as entire
communities, as suspect. It keeps a watch
over indigenous communities, migrant groups, mosques and political
organizations. CSIS has been heavily
implicated in Canadian cases of rendition to torture but has emerged from
these and other scandals - such as manipulation of evidence
and the infiltration of labour unions - unscathed, protected by a
broad mandate, secrecy and lack of accountability.
Over the last
decade, CSIS's budget has increased by 140%, reaching $430 million in
2009. In 2010, CSIS maintained almost 3000 employees. It also had
information sharing agreements with 147 countries. With the Harper majority and right-wing
attitudes favouring
surveillance and exclusion hardening in Canada, the problem
of CSIS will likely only worsen.
The People's Commission Network sees CSIS as a
flagship of the current political trend and a powerful tool the state
uses to implement racist and repressive policies. Since 2009, our CSIS
Watch project has promoted non-collaboration with CSIS. We are now
launching a public campaign to confront CSIS more
effectively.
Come join us to learn more about the history,
mandate, abuses, and current practices of Canada's spy agency, to
learn about the new tools that the People's Commission has developed
to protect our communities against CSIS (videos, pamphlets, workshop,
website, etc.), and to discuss how, as individuals
and communities, we can develop effective strategies to end
CSIS intimidation and defeat the political interests it
serves.
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People's Commission
Network
www.peoplescommission.org
commissionpopulaire(a)gmail.com
People's Commission Network is a working group
of QPIRG
Concordia.