Bonjour tout le monde,
Voici les positions politiques adoptées lors de l'Assemblée générale de
l'AFÉA de la semaine dernière. Nous allons vous communiquer les nouvelles
résolutions qui seront adoptées lors de notre prochaine assemblée générale
(de vendredi) demain en fin d'après-midi.
***1. *
L'AFÉA propose que la CLASSE s’oppose à toutes les politiques capitalistes
qui s’attaquent aux conditions de vie des classes populaires (telles que
les hausses des tarifs et des coupures, notamment dans les services
publics, l’augmentation de l’âge de la retraite, la destruction de
l’environnement, etc.) partout sur la planète et qui consolident
l’exploitation par la répression et qui criminalisent autant la misère que
la résistance engendrées par le système lui-même.
*2. *
CONSIDÉRANT les 400 ans de colonisation et d’impérialisme contre les
peuples autochtones;
CONSIDÉRANT que l’on peut voir ces politiques aujourd’hui dans le « Plan
Nord » un système organisé et hautement financé de vol des terres de
destruction sauvage de l’environnement et de colonisation des derniers
territoires;
Que la CLASSE affirme sa solidarité avec les peuples autochtones,
reconnaisse le droit des peuples à l’autodétermination et appuie
l’abolition de leur statut colonial qui permet aux capitalistes de spolier
les ressources de leur territoire.
*3.
*CONSIDÉRANT que l’AFÉA reconnait que la Fédération étudiante universitaire
du Québec (FEUQ) n’a jamais adopté les clauses de l’entente minimale et qu’elle
a avisé l’exécutif de la FEUQ de sa méfiance envers leur attitude et
leursactions ;
CONSIDÉRANT que l’AFÉA a cessé toute relation avec l’exécutif de la FEUQ
mais qu’elle continue à collaborer avec toutes les associations locales qui
souhaiteraient mener une lutte combative et démocratique ;
CONSIDÉRANTque l’AFÉA a avisé l’exécutif de la FEUQ que toute collaboration
sera impossible tant que les clauses de l’entente minimale ne seront pas
adoptées ;
L'AFÉA propose que la CLASSE critique publiquement toute manœuvre de la
FEUQ visant à marginaliser la frange combative du mouvement étudiant, à
négocier une entente avec le gouvernement à l'insu des étudiants-‐es ou à
mettre fin à la grève en recommandant une entente sans avoir consulté au
préalable les assemblées générales;
Que l’AFÉA considère comme illégitime toute offre du gouvernement négociée
sans la présence de la CLASSE à la table des négociations;
Que la FECQ et la FEUQ soient reconnues par la CLASSE comme des
organisations ayant des structures antidémocratiques et déficientes rendant
ainsi illégitimes les positions défendues par les conseils exécutifs.
*4.*
CONSIDÉRANT que l’histoire nous démontre que, après plusieurs semaines de
grève, les possibilités de récupération sont de plus en plus
tangibles;
CONSIDÉRANT que la date du 22 mars est supposée incarner le plus grand
momentum de la grève et ainsi forcer la ministre à considérer l’existence
d’un mouvement de grève ;
CONSIDÉRANT que nous voulons faire l’Histoire plutôt que la subir en
répétant les erreurs du mouvement
étudiant, cantonné dans un rôle passif face aux récupérations;
CONSIDÉRANT que nous espérons passer de l’image d’une grève à la grève de
l’image;
CONSIDÉRANT que pour éviter toute forme de récupération, il sera impératif,
et ce dès l’offre de la ministre, qu’une seconde vague de grève
s’organise;
CONSIDÉRANT l’éventualité d’une offre ministérielle soumise à une
quelconque organisation nationale qui ne
satisferait pas notre condition minimale de revendication, à avoir
l’annulation de la hausse;
Que l’AFÉA-UQAM organise dans les plus brefs délais une assemblée générale
de constatation de seconde vague de
grève, visant à donner un nouveau souffle au mouvement, et ce, afin que
celui-‐ci prenne la pleine mesure de son potentiel historique;
Que l’AFÉA s’engage immédiatement dans une campagne de mobilisation pour
cette deuxième vague de grève dont l’association aurait pour base la
reconnaissance de la nécessité de cette grève;
Que l’AFÉA s’organise avec toutes les autres associations ayant adopté
cette proposition afin de former une
coordination nationale de la deuxième vague de grève reposant sur la
démocratie directe et l’auto-organisation;
Que l’AFÉA mette ses ressources à la disposition de cette coordination ;
Que la condition d’adhésion à cette coordination nationale soit l’adoption
de la présente proposition ou d’une proposition qui en respecterait
l’esprit ;
Que l’AFÉA dénonce et rompe toute relation pendant la grève avec les
organisations ayant accepté une
offre qui ne répond pas à notre condition minimale de revendication, à
savoir l’annulation de la hausse ;
Qu’une manifestation faisant la promotion de cette seconde vague de grève
ait lieu et dénonce les ententes
à rabais et la récupération.
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