Bilan de la réunion avec le conseil executive de la FECQ le 19 août 2011
Le vendredi 18 août 2011, 3 membres du Conseil Exécutif de l’ASSÉ se sont
présentés à une rencontre avec deux membres du conseil exécutif de la FECQ,
Marie-Ève Bujold et Charlotte Watson, suite à l’invitation lancée par la
FECQ. Guillaume Legault, Philippe Éthier et Jean-Michel Thériault se sont
donc rendus à cette rencontre, qui a duré un peu plus de 30 minutes. Dans
l’ensemble, les discussions ont porté sur les intentions du conseil exécutif
de la FECQ pour la campagne de lutte à la hausse des frais de scolarité,
leurs prévisions du plan d’action qui devait être adopté au courant de leur
congrès, qui avait lieu la fin de semaine même, ainsi que sur la question
des volontés d’organiser une manifestation conjointe au mois de novembre
2011.
La discussion s’est donc tout d’abord ouverte sur le lancement de la
campagne de la FECQ où il a été question des tournées de l’exécutif de la
FECQ. Par la suite les déléguées de la FECQ nous ont informé de leurs
principaux axes de campagne soit : la hausse des frais de scolarité et les
finances publiques et la condition étudiante. À compter de ce moment il a
été question de la volonté des membres de la FECQ de faire un travail
conjoint avec l’ASSÉ afin de parvenir à organiser une manifestation
nationale conjointe le 10 novembre 2011. À ce sujet, les membres de
l’exécutif de l’ASSÉ présents à la rencontre ont exprimé les limites de leur
possibilité d’action et même d’anticipation de la tenue d’un tel évènement.
Sur la question de la manifestation nationale, nous avons demandé aux
représentantes de la FECQ de bien vouloir éviter de lancer leurs campagnes
d’information et médiatique sur le fond de l’annonce de la tenue d’une
manifestation conjointe en novembre. Étant donné que leur sortie médiatique
s’effectuant dans le cadre de leur lancement de campagne portait, entre
autres, sur l’annonce de la manifestation nationale du 10 novembre, nous
avons exigé de la part de la FECQ qu’ils n’annoncent pas l’évènement comme
une manifestation de la FECQ et de la FEUQ. Charlotte Watson et Marie-Ève
Bujold nous ont donc informé des limites de leurs action, entre autres, par
le fait que la FECQ comptait lancer sa campagne conjointement avec la FEUQ,
et qu’elles ne s’attendaient pas à une telle collaboration de la part de la
FEUQ.
Par la suite, Il a notamment été question du plan d’action de la FECQ. C’est
de cette façon que nous avons été prévenus qu’ils et elles prévoyaient une
action pour la rentrée parlementaire à Québec, une action lors du Congrès du
Parti Libéral ainsi que la «perturbation» des activités des députés
libéraux. Les représentantes de la FECQ nous ont également informé du fait
qu’elles avaient rencontré des fonctionnaires du MELS au courant de l’été
pour des raisons pédagogiques, et non pour des raisons de négociation. Nous
avons également été informés qu’aucune rencontre avec le MELS n’était prévu
par la FECQ lors de la saison d’automne.
Puis, au niveau des revendications, Marie-Ève Bujold et Charlotte Watson
nous ont informés de leur volonté de mettre de l’avant un gel des frais de
scolarité, au niveau de 2012, plutôt que de 2007, en arguant la nécessité de
respecter leur ligne de communication médiatique utilisée depuis maintenant
près d’un an, et ce, malgré les positions exprimées par certaines de leurs
associations membres lors du rassemblement National Étudiant (RNE).
Il a par la suite été question d’un certain nombre de considérations que les
fédérations étudiantes devraient avoir en tête lors qu’elles tentent de
mettre de l’avant la tenue d’une manifestation conjointe. De notre part, il
a principalement été question, de refus de collaboration avec la police, de
non-condamnation de la violence, et de la publicisation de l’évènement.
C’est alors que le débat a quelque peu dévié sur la grève étudiante de 2005,
sans trop de débordements.
Finalement, les membres de l’équipe exécutive de la FECQ nous ont invité à
la collaboration pour la campagne de lutte à la hausse des frais de
scolarité avec un discours, rassembleur portant sur la pertinence de
l’union. De notre côté, nous les avons informées que nous ne pouvions pas
outrepasser nos mandats et que pour le moment, l’ASSÉ a plusieurs positions
sur les relations avec les autres organisations nationales qui ne vont pas
dans le sens de la collaboration. Nous avons donc finalement pris le soin de
réitérer avons réitérer la nature sporadique des rencontres que nous
désirions entretenir avec eux et elles en dehors de cadre précis établie par
notre congrès, tel qu'une proposition d'organisation d'une manif conjointe.
Cette réunion a donc été plutôt pertinente dans la mesure où elle nous aura
permis de mieux saisir les paramètres du plan d’action de la FECQ pour leur
campagne annuelle. Elle nous aura donc permis d’obtenir le plus
d’information possible, sans jouer sur le terrain spéculatif, puisque les
trois membres de l’exécutif de l’ASSÉ présents ont jugé que nous n’avions
pas de nouvelle information à leur fournir car notre congrès aura lieu plus
tard, en septembre.
*Le conseil exécutif de l’ASSÉ*
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