Bonjour,
Le comité Femmes tient à faire une rectification quant à la teneur du
mandat cité dans le courriel précédent. Il s’agit d’un mandat adopté en
conseil de coordination le 25 octobre dernier, concernant la création d’une
liste de personnes ressources pour les communications portant sur des
thématiques spécifiques (notamment les thématiques féministes). Ce n’est
pas le comité Femmes, bien qu’il demeure une ressource à cet effet, qui a
été chargé de remplir le mandat d’établir cette liste, mais le comité *ad
hoc* média. Voici libellé de la-dite proposition:
“2.7.2:Que le comté* ad hoc* média crée une liste de personnes ressources
auxquelles se référer pour les communications portant sur des thématiques
spécifiques.
Proposée par le comité femmes
Appuyée par le conseil régional de l’ASSÉ à Montréal
2.7.2.1 amendement:
De rajouter "Que le comité *ad hoc* média ajoute à la liste ressource un
onglet communications médias incluant les thématiques avec lesquelles les
personnes ressources sont les plus à l'aise."
Proposé par le Conseil régional de l’ASSÉ à Montréal
Appuyé par le comité journal
Adopté à l'unanimité
Sur la principale telle qu’amendée
Adopté à l'unanimité”
De plus, nous tenons à préciser certaines autres raisons qui ont amenées le
comité Femmes à faire cette proposition. Cela a pour optique d’accorder la
parole aux personnes qui mènent des luttes spécifiques au sein de l’ASSÉ,
notamment les luttes sur leur campus local, ou qui ont des mécanismes
particuliers répondant à certaines positions de l’ASSÉ (ex: particularité
du fonctionnement au cégep Marie-Victorin concernant les
parents-étudiant-e-s, etc). Advenant le cas, nous considérons ces personnes
comme étant les plus aptes à expliquer les raisons de leur mobilisation sur
l’espace public. Puisqu’elles bâtissent concrètement un rapport de force en
accord avec nos principes de syndicalismes de combat, ce sont elles qui
connaissent le mieux les enjeux propres à leurs thématiques. Cela réduit
aussi le risque d’erreurs dues à une moins bonne connaissance de certaines
thématiques par les portes-paroles officiel-le-s (impossibilité d’être
partout et de tout savoir). Cet outil est aussi envisagé comme un moyen
visant à favoriser un plus grand respect du mandat suivant:
“Considérant que les tâches de communication de l’ASSÉ (communiqués de
presse, entrevues, discours,
présentations officielles) sont majoritairement assumées par des hommes;
Que l’on applique le principe de parité hommes/femmes dans le choix des
porte-parole de l’ASSÉ en
privilégiant la participation des militantes et militants des associations
locales” (adopté lors du congrès du 4 décembre 2010).
Enfin, nous comptons également sur les formations non-mixtes en
communication, qui seront coordonnées par le conseil de coordinations et
données sur les campus locaux qui en expriment le désir, pour permettre la
constitution de la liste ressource des contacts pour les communications,
ainsi que pour encourager la présentation de candidatures de porte-paroles
femmes et issu-e-s des cégeps au prochain congrès...
Féministement,
Le comité Femmes
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Salut,
en effet la question a été abordée, j'en ai parlé pendant mon bilan du
comité et pour moi c'était un point négatif, considérant que c'était
le téléjournal radio-canada de 18hre (un bon segment), que c'est cool
que l'ASSÉ se fasse approcher pour parler de question touchant le
féminisme et que c'est dans le mandat du comité média d'"Assurer un
discours médiatique féministe" (je vous réfère au résumé de mandat
du dernier congrès).
En se parlant au téléphone plus tard avec Gabrielle Desrosiers, nous
sommes les deux tombées d'accord que ce serait pertinent que le comité
femme fasse une liste ressource pour les entrevues traitant de
questions féministes. Cette décision a été avalisée par le coco, qui a
également suggéré une liste ressource pour des entrevues plus
"spécialisées" comme luttes sociales, homophobie, etc.
Je fais amplement confiance à la capacité du comité femme de juger si
une pub est pour elle sexiste et de développer une réflexion sur la
question en quelques heures (j'ai été appelé à 10h30 le matin pour le
Télé-journal de 18hre). Je pense qu'elles ont assez confiance en elles
et en leurs réflexion sur la question pour développer une réponse et
une approche tout à fait adéquate.
La campagne sale pub sexiste a visiblement marqué les esprits si le
recherchiste du téléjournal 18hre de rad-can nous appelle pour
commenter une pub. Ce qui m'amène à pourquoi j'ai soulevé cette
problématique en congrès: c'est que j'aime vraiment pas ça quand le
recherchiste du TJ de 18hre de Rad-Can se dise que l'ASSÉ est pas
capable de lui refiler un ou une intervenante pour ses topos, ça peut
nuire au fait qu'il nous rappelle (pendant la GGI c'est sur qu'on va
se faire appeler, mais mes craintes se situent plus pour avant) et ça
fait pas sérieux. Ensuite, les médias et les recherchistes des
différentes émissions se parlent et se regarde. Si on envoit
quelqu'une intervenir sur une question féministe et qu'elle fait bien
ça, les gens se parlent et se regardent, on peut être inviter
ailleurs, car les recherchistes aiment ça avoir des noms en banque et
des bon-nes intervenant-es sur des sujets spécifiques. Surtout sur les
questions féministes, sur lesquelles on intervient jamais
médiatiquement en temps que groupe étudiant féministe. Bref il y a
avait une belle brèche qu'on a perdu.
Je suis sur ce comité pour qu'on maximise et optimise notre présence
médias, et c'est ce que je vais continuer à faire, et je pense
fermement qu'on a manqué une occasion pour les raisons que j'ai
énumérées plus hauts. Ceci dit merci pour ton feed back et merci de
l'info sur les actions à venir.
Au revoir,
Anne-Marie Provost
Le 31 octobre 2011 02:44, Camille Tremblay-Fournier
<tf.camille(a)gmail.com> a écrit :
Bonjour,
Je n'avais pas fait de retour jusqu'ici publiquement, mais j'en profite
puisqu'il semble avoir été abordé au congrès la question de l'entrevue sur
la pub sexiste de l'Opéra de Quat'sous qui a été proposée à l'ASSÉ par
Radio-Canada. À la suite de plusieurs refus de la part de "porte-parole"
potentielles, Gabriel N.-D, qui m'avait approché pour le faire, m'a dit
qu'il estimait qu'on avait perdu une bonne occasion de passer le discours de
l'ASSÉ dans l'espace public. Semblerait-il que ç'a été répété en fin de
semaine par des élu-es. Je lui avais signifié alors que je suis en désaccord
avec cette approche, car je crois fermement qu'une présence dans les médias
sans organisation à la base ne vaut vraiment pas grand chose, surtout pitché
comme ce fût le cas pour cette entrevue. Nous ne sommes présentement pas en
campagne structurée et massive contre les publicités sexistes et à ce que
j'en sais il n'y a pas beaucoup de filles non plus actuellement qui
s'organisent de manière autonome sur cette problématique dans leurs campus.
Je n'ai vu aucune urgence à traiter de cette publicité, ni occasion en or,
contrairement à ce qui était évoqué. Qui se serait rappelé de la présence de
l'ASSÉ dans le débat autour de la censure de cette pub après 1 semaine? Et
surtout, la publicité était très ambiguë. Malgré mes connaissances sur la
question, je n'aurais pas pu argumenter solidement sur le pourquoi elle a
été considérée plus sexiste qu'une autre. Si vous avez lu sur le débat
entourant cette pub, l'enjeu était pas mal plus complexe que juste celui du
sexisme (partenariats entre acteurs, litige dans des ententes, etc.). Je
crois que si on s'était embarqué là-dedans, ça aurait été nuisible pour
l'ASSÉ.
Je suggère de couvrir davantage des initiatives d'étudiantes qui dénoncent
des pubs sexistes (il y en aura une sous peu à Montréal, diffusée sur la
liste asse-femmes) plutôt que de réagir à des cas de censures dont nous
maîtrisons mal les dynamiques. J'espère que ce commentaire pourra aider à
mieux sélectionner les interventions féministes pertinentes dans les médias
à l'avenir.
Camille Tremblay-Fournier
>
> Pour voir les détails du débat et la pub en
> question:
http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/333375/un-autre-cas-…