Ta raison R�mi, faites votre chemin!
Et le premier pas de ce long chemin consiste a te foutre une baillonette
dans le ventre. J'espere qu'une femme va r�agir viollement a tes propos
d�gradants. C'est a cause d'attitudes r�actionaires pareil que la lutte des
femmes progresse si lentement. Un homme comme toi de moins ferait le plus
grand bien a l'humanit�. Tu fais parti du probl�me. F�licitation, tu a
l'audace de cibler l'ennemi, de te d�noncer. Tu d�nigre la lutte des femmes,
peut �tre a tu peur de perdre ton statut de patriarche, de perdre ta virile
suprematie. Si tu est vraiment pour l'�galit� tu devrais plutot encourager
les femmes dans leur lutte pour leur �mancipation, en �tant dabord a
l'�coute de leurs revendications et en analysant ton comportement machiste
en profondeur, de facon a r�former tes id�es. Je t'encourage vivement a te
questionner sur la lutte des femmes, �a te renseigner sur le concept de
double exploitation de la femme, de patriarcat, de genre, etc. Certaines
camarades de l'ASS� sont en mesure de t'aid� si tu d�sir vraiment changer
ton attitude m�prisante. Je crois que cette d�marche devrait te menner a
faire une auto-critique et a avoir l'audace de la faire passer ici meme. Tu
semble fortement alli�n� par l'id�ologie haineuse de la supr�matie m�lle, le
reconnaitre serait d�jas une bonne chose. Si malgr� tout, tu refuse de faire
une bonne introspection, tu peux toujours continuer a faire la lutte aux
femmes, une d'elle reglera surement ton probleme un jours... Longue vie a la
lutte des femmes. Mort au patriarcat. Mort aux patriarches et aux d�fenseurs
de l'id�ologie bourgeoise de la supr�matie des hommes. Soeurs et fr�res de
classes, unis dans la lutte, vaincrons.!
J'en profitte pour inviter tout les militants et toutes les militantes du
mouvement a se questionner sur la question. On est toutes et tous alli�n�s
par le patriarcat, hommes autant que femmes. Il est important de ce
questionner la dessus. On reproduit des comportements du genre dans l'asso?
Surement! Trouvons les et travaillons ensemble a les �liminer. D�noncons les
comportements a problemes de facon constructive, de facon a les �liminer et
a batir sur des bases nouvelles vers l'�mancipation de la femme, vers
l'�galit� des sexes.
En solidarit� avec le
mouvement des femmes de l'ASS�
Fil,
socio uqam
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Les réfugiés au Québec sont privés de prêts et bourses
Des milliers de personnes en attente de leur statut de résident permanent doivent renoncer à une formation universitaire
Marie-Andrée Chouinard
Édition du jeudi 11 mars 2004
Mots clés : Québec (province), Réfugié, Éducation, prêts et bourses
Au Québec, des milliers de réfugiés en attente du statut de résident permanent n'ont toujours pas accès au régime de prêts et bourses même si cette situation à saveur discriminatoire a été corrigée par le gouvernement fédéral l'an dernier.
Ils ont le statut de réfugié reconnu en vertu de la convention de Genève. Ils attendent impatiemment leurs papiers de résident permanent, ce qui peut prendre de six mois à quatre ans, parfois beaucoup plus. Ils vivent au Québec et souhaiteraient fréquenter une de ses universités, mais ils n'en ont pas les moyens. Pour couronner le tout, le régime québécois de prêts et bourses ne leur est pas accessible car ils ne sont ni citoyens canadiens ni résidents permanents, deux des conditions d'admissibilité au seul système de soutien financier des études disponible au Québec.
Cette situation, dénoncée par les groupes de soutien aux personnes réfugiées, irrite doublement ceux qui talonnent Québec pour changer son règlement car Ottawa a consenti à ces changements l'an dernier, à la faveur du dernier budget fédéral. À l'exception du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest, l'ensemble des provinces canadiennes ont désormais corrigé le tir, soit en arrimant leur propre système provincial, soit en offrant l'aide financière par l'entremise du Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE).
«Nous sommes surpris, voire outrés que le gouvernement du Québec refuse d'harmoniser ses programmes administrés par l'Aide financière aux études avec ceux du reste du Canada», a écrit fin janvier le directeur général de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes, Stephan Reichhold, dans un envoi destiné au premier ministre Jean Charest ainsi qu'aux ministres Pierre Reid (Éducation) et Michelle Courchesne (Immigration et Relations avec les citoyens).
Cette situation «discriminatoire et inacceptable» est pourtant dénoncée depuis plusieurs années, ce qui indigne d'autant plus M. Reichhold, qui s'est adressé à plus d'un ministre de l'Éducation à ce sujet au fil du temps, mais sans succès. «L'argument qu'on nous sert semble être d'ordre financier, on nous parle de coûts de deux millions de dollars», explique-t-il. «Mais ça n'a pas de sens de calculer cela comme ça, ces gens ont le droit d'accéder aux études.»
Au cabinet du ministre de l'Éducation, on indiquait hier être «sensible» à ce dossier, qui n'a cependant pas fait l'objet d'une décision ferme et est toujours analysé. «Nous sommes sensibles à la question et conscients de ce qui se fait ailleurs au Canada », a indiqué hier Caroline Richard, attachée de presse du ministre Pierre Reid. «On travaille encore là-dessus, c'est un dossier qui nous préoccupe.» Une décision doit d'ailleurs être prise fin avril ou début mai, a-t-elle ajouté.
Saada Abdi connaît parfaitement ces embûches, et le fait qu'on n'y remédie pas lui semble «ridicule». Fuyant la Somalie en 1992, Mme Abdi est entrée au Canada à l'âge de 30 ans avec quatre marmots sous les bras. Elle a reçu son statut de réfugiée mais a dû attendre jusqu'en 2001 pour avoir celui de résidente permanente, qui aurait pu lui ouvrir la porte de l'aide financière, indispensable pour entrer à l'université. «Je n'avais pas les moyens, mais c'était pourtant mon rêve d'avoir une maîtrise en relations interculturelles», explique Saada Abdi, aujourd'hui intervenante au Centre social d'aide aux immigrants.
«Je suis triste pour tous ces jeunes que je croise et qui travaillent en usine à 7 $ l'heure au lieu d'aller au collège ou à l'université», explique Mme Abdi. «Et on ne parle pas d'un cadeau fait par le gouvernement ! On parle d'un prêt étudiant à rembourser avec intérêts !»
Il est difficile de calculer le nombre de personnes qui «sont dans les limbes», selon Stephan Reichhold, mais elles seraient des milliers. Chaque année, le Québec reçoit entre 3000 et 4500 réfugiés, et les prévisions pour 2004 se chiffrent à 5000. Comme certains attendent plusieurs années avant de recevoir le sceau de la résidence permanente, «les chiffres s'additionnent et se cumulent, c'est difficile de connaître le nombre exact de personnes susceptibles de demander de l'aide financière».
Rappelons que le gouvernement fédéral a consenti des modifications à son programme de prêts et bourses dans son budget 2003. Depuis août dernier, toutes les personnes reçues réfugiées en terre canadienne sont admissibles au PCPE.
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Bonjour camarade Rémi,
je crois qu'il serait pertinent que tu regarde de plus près le discours féministe car il ne s'agit absolument pas d'un complexe d'infériorité de la part des femmes comme tu le prétend. Il s'agit de l'annalyse d'un système d'oppression, le patriarcat, et d'une manière de lutter contre les discrimination qu'il engendre. L'oppression des femmes est un phénomène qui est généralisée. Elle occupe une plus grande proportion des emploi mal réminéré, son moins présente dans la politique (de l'Assemblée Nationale jusqu'au Asso étudainte), la plupart du temps elles font le ménages et les repas pour leurs chum, mari, colloc, etc.., elle sont cotidiennenment victime de harcèlement sexuel (ex : une fille qui fait du pouce se fait souvent demander des faveurs sexuels en échanges de lift, une fille dans un bar se fait souvent "pogner une fesse", une fille en camisole se fait siffler mais un gars torce nue passe inapêrçu, etc.). Cette constante oppression des femmes est du à la socialation des être humain en deux classe social(les hommes et les femmes) et se fait comme on peu le constaté à l'avantage des hommes. S'organiser pour lutter contre des comportements discriuminatoires est loin d'être de la victimisation, c'est seulement une manière de mettre fin à des injustices autrement qu'en jouent du coude et en écrasent les autres pour se faire une place.
Ce n'est qu'un trop bref survole de la pensée féministe, mais je crois qu'au lieu de cracher sus les féministes, du devrait prendre le temps de les écouter. Je suis convaincu qu'il y a plein de personne prêt et prête à discuter avec toi de cette question sur cette liste, alors si tu veux en débattre c'est le temps. Il serait cependant pertinent de ne pas prendre une attitude méprisante envers les féministes.
Mathieu
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