D�sol�e pour le message pr�c�dent, je n'avais pas re�u encore celui de
Blandine encore....je n'aime �crire pour redire les m�me chose...alors
d�sol�e.
marie
ps: Pour les membres de l'ASS�, les d�l�gu�-e-s des Conseil R�gionaux ainsi
que les comit�s n'oubliez pas qu'il y a le CIR � Sherbrooke 14h. Il est
important d'amorcer les discussions et d�bats sur le plan d,action de
l'ASS�. Alors je vous invite � utiliser le t�l�phone pour �changer avec les
camarades avant la r�union, pour arriver un minimum pr�par� � celle-�i.
>From: "Marie-Michele Whitlock" <meo90(a)hotmail.com>
>Reply-To: asse-support(a)groupesyahoo.ca
>To: asse-support(a)groupesyahoo.ca
>Subject: Re: [asse-support] Lecture anti fecq interescente!
>Date: Sat, 06 Dec 2003 12:57:21 -0500
>
>Bonjour tout le monde,
>Salaire de la FECQ:
>
>Pour se qui est du salaire des ex�cutants et ex�cutantes de la FECQ c'est
>sous forme de bourse d'�tude. Alors pendant qu'il manque de bourse et tout
>et tout dans le syst�me d'�ducation, eux et elles re�oivent des bourses par
>le gouvernement. Ensuite, pour leurs �tudes, lorsque tu es sur l'exec tu as
>le droit aux bourses et tu n'as qu'un cours par correspondance. Alors que
>moi et plusieurs autres �tudiants et �tudiantes sont � temps plein et non
>m�me pas le droit aux bourses!! et parfois m�me aux pr�ts!! Donc ils et
>elles ont de s�rieux avantages � �tre sur l,exec de la FECQ et ont le temps
>de mettre 40h semaine, puisque c'est leur principale occupation. Ensuite,
>si
>on parle de sa grande soeur la FEUQ, eux sont r�ellement r�num�r�. (source
>ancienne ex�cutante de la FECQ en 2001)
>
>Division du Mouvement �tudiant: Les revendications !!
>
>Pour la division du mouvement �tudiant, j'aimerai faire remarqu� que la
>FECQ
>toute seule divise le mouvement �tudiant, car elle regroupe seleument les
>c�gep. Un mouvement �tudiant uni , c'est reconna�tre que les universitaires
>et les c�gepiens ont les m�me probl�me de fond et que lutter ensemble
>serait
>l'Id�al. L'ASS� regroupe universit�s et c�gep.
>
>La division du mouvement �tudiant n'ai pas une petite guerre de clocher
>c'est sur des questions de fond: les revendications et les structures
>d�mocratiques. La FECQ a appuy� les r�formes faite par le PQ lors de
>l'abolition de la taxe � l'�chex, ne se bat pas pour la gratuit� et � une
>vision de la lutte tr�s ferm�. Comme par exemple: la ZL�A, elle se suffit
>de
>revendiquer l'exclusion de l'�ducation de la ZL�A. ALors que l'ASS� (les AG
>des associations locales) ont revendiquer l'abolition de la ZL�A (car
>celle-�i d�truisait la sant�, l'environnement, exploitait les femmes....ect
>) Alors le probl�me de fond sont les revendications et non ont travaillent
>pas pour les m�me chose.
>
>Pour la n�gociation, l'ASS� ne n�gocira pas sans rapport de force. Dite-moi
>qu'est-ce que �a donne, d'aller s'assoir avec le gouvernement lorsqu'il n'Y
>a pas de mouvement qui a pris de position ferme et que des actions prouvent
>que le mouvmenet �tudiant est pr�t � lutter...Le gouvernement les prendra
>pas au s�rieux et donnera des bonbons (genre la reconnaissance de
>l'implication �tudiante). L'ASS� pr�f�re mobiliser la population �tudiante
>que perdre du temps � n�gocier dans le vide avec le gouvernement.
>
>Dans un autre ordre d'id�e, si vous d�sirez que l,ASS� vous visite, il faut
>le demander! L'ASS� a un num�ro de t�l�phone: 514-390-0110, un e-mail et un
>fax.
>
>
>
>Marie-Mich�le
>
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><< message5.txt >>
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Bonjour tout le monde,
Salaire de la FECQ:
Pour se qui est du salaire des ex�cutants et ex�cutantes de la FECQ c'est
sous forme de bourse d'�tude. Alors pendant qu'il manque de bourse et tout
et tout dans le syst�me d'�ducation, eux et elles re�oivent des bourses par
le gouvernement. Ensuite, pour leurs �tudes, lorsque tu es sur l'exec tu as
le droit aux bourses et tu n'as qu'un cours par correspondance. Alors que
moi et plusieurs autres �tudiants et �tudiantes sont � temps plein et non
m�me pas le droit aux bourses!! et parfois m�me aux pr�ts!! Donc ils et
elles ont de s�rieux avantages � �tre sur l,exec de la FECQ et ont le temps
de mettre 40h semaine, puisque c'est leur principale occupation. Ensuite, si
on parle de sa grande soeur la FEUQ, eux sont r�ellement r�num�r�. (source
ancienne ex�cutante de la FECQ en 2001)
Division du Mouvement �tudiant: Les revendications !!
Pour la division du mouvement �tudiant, j'aimerai faire remarqu� que la FECQ
toute seule divise le mouvement �tudiant, car elle regroupe seleument les
c�gep. Un mouvement �tudiant uni , c'est reconna�tre que les universitaires
et les c�gepiens ont les m�me probl�me de fond et que lutter ensemble serait
l'Id�al. L'ASS� regroupe universit�s et c�gep.
La division du mouvement �tudiant n'ai pas une petite guerre de clocher
c'est sur des questions de fond: les revendications et les structures
d�mocratiques. La FECQ a appuy� les r�formes faite par le PQ lors de
l'abolition de la taxe � l'�chex, ne se bat pas pour la gratuit� et � une
vision de la lutte tr�s ferm�. Comme par exemple: la ZL�A, elle se suffit de
revendiquer l'exclusion de l'�ducation de la ZL�A. ALors que l'ASS� (les AG
des associations locales) ont revendiquer l'abolition de la ZL�A (car
celle-�i d�truisait la sant�, l'environnement, exploitait les femmes....ect
) Alors le probl�me de fond sont les revendications et non ont travaillent
pas pour les m�me chose.
Pour la n�gociation, l'ASS� ne n�gocira pas sans rapport de force. Dite-moi
qu'est-ce que �a donne, d'aller s'assoir avec le gouvernement lorsqu'il n'Y
a pas de mouvement qui a pris de position ferme et que des actions prouvent
que le mouvmenet �tudiant est pr�t � lutter...Le gouvernement les prendra
pas au s�rieux et donnera des bonbons (genre la reconnaissance de
l'implication �tudiante). L'ASS� pr�f�re mobiliser la population �tudiante
que perdre du temps � n�gocier dans le vide avec le gouvernement.
Dans un autre ordre d'id�e, si vous d�sirez que l,ASS� vous visite, il faut
le demander! L'ASS� a un num�ro de t�l�phone: 514-390-0110, un e-mail et un
fax.
Marie-Mich�le
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Bonjour Rémi ,
Oui la FECQ a des employé-e-s rémunéré-e-s, des executantes et
executants qui bénéficient de bourses (pour reconnaissance de
limplication je pense )comme forme de rémunération
je ne doute pas qu'il y ait des gens sympathique a la FECQ , cependant
il me semble que croire que le gouvernement est de notre bord
lorsqu'on lui demande de faire le contraire de ce qu'il fait, c'est
faire preuve d'une confiance qui souvent se retourne contre nous.
NEGOCIER
négocier lorsque les étudiants et étudiantes sont tranquillement en
classe et ne savent pas ce que tu négocies , c'est du lobbying (c'est
pertinent si tu es une grosse entreprise capitaliste qui veut faire de
l'Argent). EN revanche si tu veux un changement social, par exemple la
gratuité des services publics , une société basée sur la repartition
des richesses et non l'accumulation individuelle, et bien tu dois agir
différement.
Si on regarde ca du point de vue du gouvernement on trouve l'ASSÉ
irrespectueuse, impolie ! Cependant je suis en désaccord avec le point
de vue du gouvernement, qu'il soit libéral ou péquiste, alors je ne
vais pas lutiliser pour regarder le monde !.
évidement je veux des changements tout de même alors : jagie
RAPPORT DE FORCE
cela signifie que si les Assemblée générale menacent de manifester par
millier, de debrayer en cas d'echec des negociation, et bien sur le
plan politique tu as interet a aller t'Assoir a la table avec le
gouvernement, car il va devoir d'ecouter. (ce qu'il n'a aucun interet
a faire sinon )
REVENDICATION
il y a des différences entre FECQ/FEUQ et ASSÉ
l'ASSÉ décide d'inscrire sa lutte en solidarité avec les autres (donc
dire que la population étudiante n'est pas seulement étudiante)
"La gratuité a tous les niveaux " c'est un choix de société différent
du gel ! Refuser la privatisation, la presence des entreprises privée
autant que l'application des methodes de gestion des entreprises,
imposées aux administrations de cegep.
l'ASSÉ est dite radicale , ce qui signifie que son analyse va à la
racine (radicale signifiant de la racine) des problémes.
exemple la privatisation c'est lier au libre echange, donc non a la
ZLÉA , cest lié au neoliberalisme et aux politique qui en découle
autant au niveau international, que local ; donc non au politiques
actuelles.
LOBBYING / SYNDICALISME
lorsque tu passes plus de temps a jaser avec l'administration de ton
cegep ou ton deputé local ou encore le premier ministre ou son attaché
politique qu'a parler aux étudiants et aux étudiantes et bien tu finis
par plus servir l'interet de ses gens la !
pour les exemples de recuperation je ferai appel au vieux et veilles
de la liste !
exemple de la FEUQ, : 31 octobre tu fais une manifs contre la ZLÉA,
l'ASSÉ plus des assos independante, et la feuq, elle, envoie un
communiqué au média contre l'inclusion de l'éducation au négociation
de la ZLÉA et envoie un avion dans le ciel avec une banderole disant
(feuq dit non a la zléa ). meme les membres de la feuq avoue que
c'est leur strategie.
tout cela alors que lors d'un long et douloureux forum des assos le 5
octobre précédant toutes les assos présentes avaient refusé le point
de vue de la FEUQ et décidé de s'opposer au libre échange dans son
ensemble (éducation inclue ou non ). MOI JE TROUVE CELA MALHONNÉTE !!
stratégiquement dans l'interet de la FEUQ c'était une bonne idée ,
mais je ne trouve pas ca plus correct .
ca fait parti des raisons pour lesquels la FEUQ et la FECQ je ne veux
pas travailler avec elles et eux. je pense que nous sommes en
opposition et que nous ne nous battons pas pour les memes choses .
au sein de la population étudiante il y a des interets tres divergenet
qui s'Affrontent (a l'UQAM Gestion est pour le degel des frais,
éducation pour le gel et une lois cadre permettant aux representant-e-
s étudiant-e-s de gerer les frais avec le gouvernement et sciences
humaines est pour la gratuité scolaire) Tout ce monde la étudie mais
ne milite pas pour les meme choses .
l'interet des entreprises privée (defendu par le gouvernement) vont a
l'opposé de ce que je defend.
En revanche qu'une assos de la fecq décide de participer avec nous
s'ils et elles sont en accord nos revendications , aucun probleme.
l'inverse est plus difficile car les memebres de l'ASSÉ on
generalement des positions pour la gratuité totale, pour l'action
avant la nego etc...
Ensuite en terme de structure (et je ne dis pas que nous parvenons
toujours a fonctionner ainsi ) lASSÉ fonctionne en reconnaissant lAG
comme instance principal de décision.
Si une assos ne fonctionne pas par assemblée comme instance supreme de
lassos elle ne peut pas devenir membre de lASSÉ. Supreme signifiant
que ses decisions preval sur celles de toutes autres instances, et
que au maximum de tes possibilités tu las consulte le plus souvent
possible.
EN ce qui concerne lunion du mouvement étudiant , et bien je suis
pour !
Je suis pour lunion sur la base de revendication commune, voiula
pourquoi je milite à lASSÉ . je pense que les principe de lASSÉ sont
ceux surlesquels le mouvement doit sunir et voilà pourquoi jinvite
toute les personne en accord a ces principe sur la base des quels sont
presentement unies 11 assos à nous rejoindre pour un mouvement fort ,
pour la gratuité scolaire !
Bref jespere avoir été claire si tu as des questions nhésitent pas
Blandine
Socio Uqam
Executante à lASSÉ
PS : nous ne sommes pas rémunéré-e-s, pas plus que les personnes
travaillant sur lles différents comité de travail et nous avons une
permanente employée, non étudiante et rémunérée .
Bien le bonjour,
R�mi, ton questionnement est interescent. A tu lu le texte de l'autr
journal? Dans celui ci on apprend que c'est ass� payant de milliter pour la
FECQ. Pendant que l'ass�, croyant au syndicalisme de combat, monte des
actions directes visant � �tablir un rapport de force avec le gouvernement
dans le but de mettre du poid � nos revendications, les gens de la FECQ
mettent leurs cravattes de politiciens pour aller n�gocier avec le
gouvernement. N�gocier sa veut dire quoi? Sa veut dire fins de semaines
toutes d�penses pay�s � m�me les cotisations �tudiantes � se bourrer la
pense et � se faire des contacts pour sa future carriere politique. Comme
les interets des �tudiants/�tudiantes sont oppos�s � ceux de la bourgeoisie
�tatique � la t�te de notre... du gouvernement du patronat, il peut toujours
�tre interescent pour les millitants de la FECQ de faire des consession pour
se mettre les dirigeants dans la poche. Dans l'article cit� plus haut, on
d�couvre que des permanents de la FECQ sont des millitants des jeunesses du
PLQ! Je ne crois sincerement pas qu'un regroupement dont la t�te est vendu
au parti au pouvoir peut lutter de fa�on efficace contre ce gouvernement
anti-social qui ne pense qu'en fonction d'interets priv�s. Tient, dans
l'article on apprend qu'un certain jocelyn Huot, travailleur salari� de la
FECQ et millitant pour le comit� pour Paul Martin, a mont� la campagne
visant � faire ressortir le vote �tudiant, campagne de la FECQ aux dernieres
�lections f�d�rales. Cette campagne a bien sur �t� mont�e � m�me les
cottisations �tudiantes, par un millitant actif pour un parti plutot qu'un
autre. Quelle brillante preuve d'opportinisme politique!
Bien sur, on pourrais dire que je fait preuve d'opportinisme politique
aussi, relancant les m�mes vieilles histoires toujours et toujours,
attaquons donc leurs modes d'opp�rations. Les gens de la f�d�ration sont
pass�s maitres dans l'art de la r�cup�ration. Un/une camarade millitant
depuis plus longtemps pourrais surement nous en faire une belle liste, de
ses actions r�cup�r�s par la FECQ... La r�cup�ration c'est s'assoir �
attendre que les autres batissent le fameux rapport de force par l'action,
puis, ensuite, aller voir le gouvernement en se servant de cette action pour
n�gocier. C'est ass� simple pour les gens qui mangent dans la main des
politiciens de le faire, puisque le gouvernement reconnait la foutu FECQ
comme porte parole officiel du mouvement �tudiant. Pourquoi? Parce qu'ils
sont biens gentils avec eux mais aussi parce qu'ils ont un nombre de membres
ass�s imposants. En effet, ils ne reconnaissent pas les d�marches de
d�safiliations qui ont eu lieux un peut partout dans la province, au fil des
gaffes que la FECQ a comise. Ces membres ne sont que suspendus puisqu'ils ne
cotisent plus, mais la FECQ les consid�rent encore comme membres pour ne pas
enlever le nom des insitutions scolaires d�safili�s sur leur merveilleux
site web et pour pouvoir brandir un beau gros nombre de membres ahurissant.
Ensuite, leurs revendications. La FECQ ne veut pas trop brasser les choses.
Quand l'ASS� parle de droit � la gratuit� scolaire et exige un
r�investissement massif en �ducation, la FECQ parle de gel, puis de loi
cadre pour pr�voir une hausse des frais de scolarit� suivant la hausse du
cout de la vie. Notre soci�t� est toute fuck�e, pas besoins de sales
opportunistes n�gociant dans des salles closes, on veut de vrais changements
maintenant. On peut dire que l'ASS� a des demandes irr�alistes... Sachant
que les entreprises priv�es ne paient plus que 3% des impots alors qu'ils en
paiyaient 50% avant, je ne crois pas que ces revendications soient
irr�alistes. L'argent est dans la poche des propri�taires d'entreprises,
elle est voll�e � tout les travailleurs � chaque jour d'esclavage salari�
qu'ils et elles subissent, allons la chercher puisque cette argent est �
nous. une petite chanson tient! Rien est � eux, tout est � nous, tout ce
qu'ils ont ils l'ont voll�s, ILS L'ONT VOLL�S... excusez moi, sa fait du
bien!
Maintenant, on peut critiquer l'ASS� aussi, d'ailleurs j'encourage tout le
monde � le faire et ici m�me. C'est par la critique que le mouvement
grandira, nous devons l'accepter et l'encourager vivement. J'esp�re que
personne ne craint de le faire et j'espere encore plus que personne ne
contribu � cr�er un climat anti-critique franchement petit bourgeois en
bitchant les gens qui osent aller contre courant. Levons nous contre cela,
partout sur nos instances locales comme sur les comit�s sup�rieurs et
luttons efficacement contre l'opportinisme politique qui peut tout de m�me
naitre dans nos rangs. Enfin, l'ASS� c'est surtout un moyen de coordonner
nos actions � la grandeur de la province, pour pouvoir monter des actions
puissantes forgeant un r�el rapport de force. Le fait que l'ASS� rejette la
n�gociation nous assure que l'executif ne sera jamais achet� par le
gouvernement. � l'ass�, on vise � cr�er un mouvement qui vient de la base,
ou les revendications et les moyens de les obtenir viennent de cette base,
non pas des amis du pouvoir. Ici, pas d'opportinisme, juste des gens en
lutte ensemble. Si les bourgeois veullent n�gocier, qu'ils viennent le faire
dans la rue!
Je suis conscient que je n'�crit pas de fa�on objective, je ne crois pas
qu'il soit possible d'�tre objectif alors je n'ai pas la pr�tention de le
faire. Aussi, R�mi, je t'encourage � t'informer aupres d'autres sources sur
les deux mouvements. Appelle � la FECQ et demande leurs ce qu'ils pensent de
l'ASS�. Vient aux conseils inter-r�gionnaux ou � un congr�s de l'Ass�, fait
de m�me avec l'autre groupe. Tu va vite constater la r�alit�. Si tu souhaite
faire une campagne d'affiliation avec ton asso, que se soit une campagne pro
ASS� ou pro FECQ, distribuez la propagande des deux groupes et facilitez le
d�bat publique sur la question.
Enfin, j'invite les camarades de l'ASS� � �crire sur ce forum, je suis
persuad� que R�mi n'est pas le seul � se poser des questions. J'ai m�me
pleins de sujets � vous proposer tient: opportunisme politique,
collaboration avec l'�TAT, syndicalisme de combat,... plein de trucs �
�crire mais juste deux mains, aidez moi! J'ai d�jas vu des d�bats fort
interescent sur ce forum mais la y'en a moin, � vos claviers! Pis si vous
trouvez que j'ai des positions erronn�es ben �crivez le moi, vive la
critique constructive. Pis si vous voullez me trait� de foutu rouge de bla
bla bla bla bla bla bla bla bla... ben libre de le faire mais sa m�nne nul
part tien! Joyeux Noel!
Longue vie � la
r�sistance organis�e,
Philippe
Socio-UQAM
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MSN Search, le moteur de recherche qui pense comme vous !
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Craignons la démolition par étape et non l'abolition, c'Est ce qui
est entrain d'Arriver : privatisation des branches techniques,
adaptation des sciences humaines au marché du travail
(demandez à Drummondville s'ils et elles aiment être les
stagiaires non rémunérée de la ville !!!)
et biensur la fede des cégeps :
" Enfin, M. Boucher n'écarte pas l'idée d'un regroupement des
formations professionnelle au secondaire et technique au
collégial."
Bref le forum du printemps va brasser !
JE VOUS RAPELLE QUE LE PROCHAIN CONSEIL
INTERREGIONAL SERA LE 13 DÉCEMBRE À SHERBROOKE 14H
on y discutera du plan d 'Action !
Blandine
Le Devoir
LES ACTUALITÉS, samedi, 29 novembre 2003, p. A1
Pas question d'abolir les cégeps, dit Reid
Myles, Brian
Pas question d'abolir les cégeps. Le ministre de l'Éducation,
Pierre Reid, a pris ses distances du rapport-choc de la Fédération
des commissions scolaires du Québec (FCSQ), qui suggère de
procéder à l'élimination complète du parcours collégial,
alimentant du coup une grogne généralisée.
«Pour nous, l'abolition des cégeps, ce n'est pas négociable. Ce
n'est pas dans notre programme. Ce n'est pas une option», a dit
M. Reid lors d'un entretien téléphonique. Cela étant, M. Reid a
indiqué que le réseau collégial sera appelé à connaître des
changements au cours des prochains mois. Le ministre
convoquera les acteurs du collégial à un vaste forum prévu au
printemps 2004 afin d'examiner les possibilités de réforme. «Le
véritable objectif, c'est de s'assurer que les collèges, dans les 10
ou 20 ans qui viennent, vont offrir d'aussi bons services que
depuis leur création», a dit M. Reid.
Dans cette optique, il salue le courage de la FCSQ, qui a apporté
«une contribution importante» à un débat nécessaire. Dans un
rapport de 89 pages dévoilé par Le Devoir, la FCSQ propose
l'abolition de la formation générale de deux ans au cégep pour la
remplacer par le secondaire 6 et une année de plus au
baccalauréat. Cette mesure vise à éliminer «le ralentissement»
occasionné par le passage au collégial, à offrir une année de plus
aux étudiants du secondaire pour orienter leur future carrière et à
améliorer la formation et les ressources dans les universités.
La formation professionnelle offerte au secondaire et la formation
technique dispensée au collégial ne disparaîtraient pas, au
contraire. Elles seraient regroupées à l'intérieur des nouveaux
collèges d'enseignement professionnel et technique, placés sous
l'autorité des commissions scolaires qui, elles, seraient
rebaptisées «conseils scolaires».
Le rapport, rédigé par l'ex-secrétaire du Conseil du trésor Denis
Bédard, survient dans le contexte de la «réingénierie» de l'État, qui
commande à la fois une amélioration du système d'éducation et
une recherche d'économies. La réforme proposée permettrait,
selon la FCSQ, d'épargner près de un milliard de dollars par an.
«Vision réductrice»
Pour les principaux intéressés, soit les 48 collèges publics
regroupés au sein de la Fédération des cégeps, le rapport Bédard
offre «une vision réductrice de l'éducation, doublée d'un mirage
comptable». Le p.-d.g. de la Fédération des cégeps, Gaëtan
Boucher, perçoit le document comme une tentative des
commissions scolaires de se «positionner favorablement» face
au ministre de l'Éducation dans un contexte budgétaire difficile.
Mais avant de chercher à étendre son influence, la FCSQ devrait
faire un examen de conscience, estime M. Boucher. «Il y a derrière
ce rapport une méconnaissance profonde de la réalité des jeunes
et de celle du cégep. À bien des égards, c'est un lieu de passage,
d'orientation et de maturation», explique-t-il.
Selon les données de la Fédération des cégeps,
40 % des étudiants du collégial changent de programme dès leur
première année d'études. «Quand ils arrivent au cégep, leur choix
de carrière n'est pas fait. Et s'il n'est pas fait, c'est parce que les
commissions scolaires n'ont pas réussi à faire leur job», affirme
M. Boucher.
Le collégial écope pour les dérapages du secondaire, estime M.
Boucher. Bon an, mal an, 10 000 étudiants optent pour le
programme «Accueil et intégration», une session exploratoire qui
leur permet d'amorcer leurs études collégiales même s'ils ne
sont pas tout à fait prêts ou décidés en ce qui concerne leur
avenir. À cela s'ajoute la multiplication des centres d'aide - en
français, en anglais et en mathématiques - afin de pallier les
lacunes des étudiants. «S'ils nous arrivaient mieux préparés,
effectivement, ils passeraient moins de temps dans le système.
Si ça coûte 371 millions de plus [selon le rapport Bédard], c'est
parce que les commissions scolaires ne font pas leur job, parce
que les étudiants retardent leur choix et parce que leur principal
métier, aujourd'hui, ce n'est pas celui d'étudier», estime M.
Boucher.
L'abolition des deux années de formation générale au cégep ne
réduira en rien la durée totale des études, souligne par ailleurs M.
Boucher. En outre, une telle réforme ne garantit pas l'atteinte d'un
meilleur taux de réussite. Enfin, M. Boucher n'écarte pas l'idée
d'un regroupement des formations professionnelle au secondaire
et technique au collégial. Partout en Amérique du Nord, les
collèges, et non les commissions scolaires, assument cette
responsabilité, fait-il remarquer. Avec une clientèle composée de
sept adultes pour trois jeunes, les commissions scolaires ont
prouvé leur incapacité à revigorer le secteur de la formation
professionnelle, dit-il.
De son côté, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a
dénoncé «l'opportunisme» de la Fédération des commissions
scolaires du Québec. Les cégeps ont vu le jour en 1967 afin
d'accroître l'accessibilité des Québécois aux études
postsecondaires. «Ce n'est sûrement pas en abolissant les
cégeps que nous réussirons à accroître la scolarisation de la
population québécoise», a fait savoir le président de la CSQ,
Réjean Parent, par voie de communiqué.
La CSQ demande à la Fédération des commissions scolaires
d'expliquer la nature des économies suscitées par une
hypothétique abolition des cégeps. Le syndicat de 168 000
membres rappelle au passage que le Conseil supérieur de
l'éducation s'est déjà penché sur cette question pour en conclure
que la restructuration du réseau collégial ne permettrait pas de
réaliser des économies d'échelle.
La Fédération nationale des enseignants du Québec
(FNEEQ-CSN) a également dénoncé l'opportunisme des
commissions scolaires. Avec le rapport Bédard, elles tentent
«carrément de s'approprier des sommes dévolues aux
institutions collégiales», estime le président de la FNEEQ-CSN,
Pierre Patry.
La vice-présidente de la CSN, Denise Boucher, reproche enfin à la
Fédération des commissions scolaires d'abdiquer. «Au lieu de
faire le nécessaire débat sur le réinvestissement dans le réseau
d'éducation, elle tient pour acquis que le gouvernement Charest
n'investira aucune somme additionnelle dans le système», a dit
Mme Boucher par voie de communiqué.