Les occupantes et les occupants persistent Jeudi le 2 octobre 2003 Les jeunes (étudiant-e-s, assisté-e-s sociaux, travailleurs, travailleuses) qui ont amorcé hier l’occupation du rectorat de l’UQÀM persistent dans leur action. L’Université du Québec, dont l’UQÀM est une des composantes majeures, est la seule véritable université publique au Québec. Son recteur, Roch Denis, a une responsabilité toute particulière envers la défense de l’éducation publique et de l’accessibilité aux études. C’est dans ce contexte que les occupantes et occupants lui avaient, entre autre, demandé de désavouer publiquement les propos tenus par le président de la CRÉPUQ en faveur du dégel des frais de scolarité. Face aux demandes plus que légitimes des occupants et occupantes, le recteur s’est déchargé de ses responsabilités de façon décevante. C’est peut-être par souci d’acheter la paix sociale que le recteur a plié à la demande d’amnistie, mais il ne pourra l’obtenir qu’en répondant de façon satisfaisante aux autres revendications, ce qui est pour l’instant, loin d’être le cas. L’assemblée d’occupation a donc décidé de résister toute la nuit, et d’accueillir le recteur et ses employé-e-s au son de ses revendications. « Ce n’est que le début de la campagne et les actions vont s’intensifier au cours des prochaines semaines avec la tenue de plusieurs assemblées de grève à travers le Québec » affirme Marie- Michèle Withlock, porte-parole pour les occupantes et occupants. Rappelons que les occupantes et occupants se sont positionné-e-s : - Contre la hausse des frais de scolarité; - Pour la gratuité scolaire; - Pour un réinvestissement massif et public en éducation. De plus, ils et elles demandent : - Que Roch Denis désavoue et dénonce la position de la CREPUQ en faveur du dégel des frais de scolarité; - Que l'administration de l'UQAM fasse pression sur la Couronne pour enlever toutes les charges sur les militants et militantes ayant fait valoir leur droit à l'éducation dans le cadre d'actions à l'intérieur de l'UQAM. Oser lutter, c’est oser vaincre ! Vers la grève générale ! Oui au droit à l’éducation ! Pour plus d’information Marie-Michèle Withlock, (514) 803-7247