Bonjour,
je sais que ça touche surtout des enjeux locaux, mais comme les questions
locales sur la démocratie universitaire, les enjeux académiques et la
mutation des universités sont aussi souvent le reflet de politiques
nationales, je me permets d'annoncer ici les États généraux de l'UQAM.
Les États généraux sont un exercice de consultation sur le cheminement
historique de notre université et sur ce que devraient être ses
orientations futures. Ils se dérouleront dans diverses salles de l'UQAM
(plus de détails ici) du 16 au 19 octobre.
Cette initiative des associations étudiantes facultaires vise à engager
toute la communauté universitaire dans une réflexion collective autour des
choix académiques, des enjeux administratifs et des pratiques de
démocratie et de collégialité au sein de notre institution.
Ces états généraux prendront la forme de présentations publiques offertes
par différent-e-s intervenant-e-s (professeur-e-s, chargés de cours,
étudiant-e-s) qui jetteront un regard à la fois historique et actuel sur
la situation de l'UQAM. Ces conférences seront suivies de périodes de
prise de parole.
Si vous désirez en savoir plus, assister aux États généraux ou contribuer
au débat, toutes les informations sont sur le site web des États généraux
: http://etats-generaux.ca/.
--
L'équipe d'organisation des États généraux de l'UQAM
Oï,
Voici le compte-rendu de la rencontre avec Pierre Duschesne. Si vous avez
des questions, n'hésitez surtout pas à nous en faire part,
Solidairement,
--
Louis-Philippe Véronneau
Élu au comité à la recherche et aux affaires académiques (CRAA)
Bonjour,
Le comité aux luttes sociales de nouveau actif depuis 1 an a déjà beaucoup
de dossiers sur les bras.
Les mandats de ce comité portent essentiellement sur l'internationalisation
et l'intersyndicalité des luttes.
Si vous (ou connaissez des gens qui) avez envie de participer à ce genre
d'implication répondez à ce courriel!
Un plus grand nombre de personnes sur ce comité permettrait de tisser des
liens étroits avec les syndicats de travailleurs-euses au Québec
et avec les syndicats étudiants d'ailleurs.
merci de passer le mot!
le CLS
Bonjour,
Vous trouverez ici une lettre écrite par Benoît Lacoursière, Arnaud Theurillat-Cloutier et moi-même concernant un dernier hommage à Pierre Bélanger, le premier historien du mouvement étudiant québécois.
http://alexandreleduc.net/2012/10/12/pierre-belanger-le-defricheur-meconnu/
La lettre a été envoyée à divers médias, journaux et revues mais je n'ai pas les contacts de tous les médias étudiants locaux. Libre à vous de la faire circuler.
sincèrement,
Alexandre Leduc
Bonjour,
avant, pendant et après la grève, le comité femmes de la faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Sherbrooke a travaillé sur un projet de journal féministe. En pièce jointe se trouve le résultat, n'hésitez pas à l'imprimer si vous désirez en distribuer.
Solidairement,
Comité Femmes AGEFLESH Pour nous suivre sur notre page Facebook
- nous sommes prêtes! -
Voici ce qui vient d'être adopté en comité mobilisation de la SOGÉÉCOM.
------
*Que la manifestation du 14 novembre organisée par le CRAM ait comme lieu
de départ la place Émilie-Gamelin à 15h. Qu'elle se termine au Palais des
congrès.*
*Que Vianney Morin soit en charge de trouver 3 personnes pour des discours
(un au début, un au milieu, un à la fin).
*
*Que la SOGÉÉCOM s'occupe du service d'ordr*e.
*------*
Bref, voilà. La Soge a pris des tâches. J'invites les assos du CRAM à se
manifester et à combler les trous. Voici une liste non-exhaustive des
choses qui restent à faire pour cette manifestation:
- Le trajet
- Une bannière
--
Louis-Philippe Véronneau
Délégué à la coordination à la SOGÉÉCOM
___
(english follow)*
Manif contre la répression*
En solidarité avec les arrêté-es de la grève.
Vendredi le 26 octobre, 18:30
Carré St-Louis
Métro Sherbrooke
La grève est terminée. Le PQ affirme que le peuple québécois s'est uni
contre les frais de scolarité et la loi spéciale. Les politicien-nes
utilisent sans vergogne les initiatives de personnes ayant lutté depuis
plusieurs mois/années, afin d'avancer leur carrière et d'acquérir plus
de pouvoir.
Une fois le champagne bu, après les conférences de presse,
qu'arrive-t-il aux personnes ayant participé à la grève et qui font
toujours face à des accusations, qui doivent respecter des conditions et
qui font face à d'éventuelles peines d'emprisonnement? En plusieurs mois
de lutte, il y a eu plus de 2000 arrestations. Encore aujourd'hui plus
de 500 personnes font face à des accusations criminelles. Certains
d'entre nous ont perdu la vue suite à des interventions policières.
Plusieurs autres ont goûté au poivre de cayenne et aux coups de
matraque. De nombreux camarades ont vu la police procéder à des raids
dans leur appartement tôt le matin et se sont fait incarcérer avant
d'être libéré sous des conditions suffocantes.
Un exemple de ces conditions abjectes est la «non-association». Les
clauses de non-association interdisent aux gens de se réunir avec
quiconque ayant un dossier criminel ou étant en attente de procès. Dans
le contexte actuel, avec les nombreuses arrestations de masse, respecter
cette condition relève souvent de l'impossible. D'autres accusé-es se
sont vus obligés de se tenir à une certaine distance de tout
établissement scolaire, de retourner vivre chez leurs parents, de
respecter un couvre-feu les cloîtrant à domicile dès 9 h du soir. Leur
interdisant même parfois d'utiliser le métro. De plus, au moins 3
personnes se sont vu interdire l'accès à l'Île de Montréal, les forçant
à quitter leur appartement, leurs ami-es,m abandonnant derrière eux leur
vie entière.
Ces personnes étaient nos camarades et le sont toujours! Aujourd'hui ce
sont eux et elles qui sont judiciarisé-es, mais demain il se pourrait
que ce soit nous. La répression, par la mise en place de conditions de
libération conditionnelle abusive, mais aussi par d'autres manoeuvre
inhérente au fonctionnement du système judiciaire, cherche à briser nos
mouvements. La peur, le silence et l'isolement servent à marginaliser et
à faire disparaitre ces voix dissidentes qui défient le statut quo.
L'État, à travers la coercition (à la Libéral) ou les cajoleries (à la
PQ) a forcé un retour en classe. Ils essaient de nous faire oublier les
quelques moments de liberté durement gagnés au printemps dernier et
cherchent à effacer de la mémoire collective ceux et celles qui se sont
le plus battu-es.
Mais ils et elles ne seront pas oublié-es.
Nous en avons assez que des juges condescendant-es nous imposent où l'on
doit dormir, où l'on doit vivre et les rues sur lesquelles on peut
circuler! On en a marre des raids, du harcèlement et du système de
'justice'. La passivité et le silence servent à légitimer cette répression.
C'est pourquoi on a besoin d'une solidarité active et féroce!
Refuser de condamner ou de se dissocier de celles et ceux qui font face
à des accusations; dénoncer la criminalisation des manifestations;
s'opposer aux arrestations ciblées et à la délation; défendre la
légitimité de manifester à visage couvert et la participation anonyme
aux manifs; supporter légalement, financièrement, politiquement et
personnellement les personnes arrêtées; forcer l'État à faire tomber les
accusations contre nos camarades accusé- es; prendre soin des personnes
blessées; se supporter mutuellement, tout en continuant et en
intensifiant la lutte menée par nos camarades accusé-es. Voilà les
fondements d'une culture de lutte que nous devons développer et maintenir!
La lutte n'est rien si elle oublie ses prisonniers-ères.
/Joignons nos forces, prenons la rue en solidarité avec toutes les
personnes ayant
vécu la répression pendant la grève et ailleurs. Montrons à
nos camarades que nous sommes avec eux et elles.
Le port de costume et de masque d'Halloween est encouragé!/
****************************
*Demo against repression*
In solidarity with those arrested during the strike.
Friday, October 26, 6:30 pm
Carré St-Louis
Sherbrooke metro
The strike is over. The PQ is now saying that we all fought together to
overcome the tuition hikes and special law. The politicians are using
the initiatives of people who actually lived that struggle to gain power
and further their own
careers.
Meanwhile many of those who participated in the strike, beyond drinking
champagne and talking to the media in government offices, are still
facing charges, conditions, and potential prison time.
There have been over 2000 arrests; over 500 people are facing criminal
charges. Some people have lost their eyesight forever to police sound
grenades; many others have tasted pepper spray and fought off batons.
Some have had their houses raided early in the morning and spent time in
jail before being released with suffocating court conditions.
One example is 'non-association' -- ie. being forbidden from associating
with anyone who has a criminal record or pending charges. In a context
of so many arrests, this means just about everyone. Others have the
condition to be a certain distance
away from any school, to live with their parents, to follow a 9 pm
curfew, and to not be in the metro. At least three people's lives have
been completely uprooted by the condition of not being allowed on the
island of Montreal; they have been forced to leave their apartments,
their friends, and their entire lives. They were and still are our
comrades. Today it was them, tomorrow it could be us.
Repression -- whether through conditions, Law 78/12, or the legal system
more broadly -- seeks to break up social struggles that threaten capital
by trying to silence, scare, or isolate those who successfully challenge
it, such as what happened during the student strike. The state, either
through coercion (à la Liberals) or coaxing (à la PQ) has forced many
back to school, trying to make them forget about the moments of freedom
so dearly won during the spring. While talking about victory, it tries
to erase those who fought the hardest from collective memory.
But they are not forgotten. We're sick and tired of pompous judges
deciding where we sleep, where we live, what streets we can take. We're
sick of the raids, the police harassment, and the legal system. Staying
passive and doing nothing only legitimizes this repression.
What we need now is a fierce and active solidarity.
Refusing to condemn or dissociate from those facing charges, denouncing
thecriminalization of demonstrations, opposing targeted arrests and
snitch culture, defending the legitimacy of anonymous participation in
demonstrations by wearing masks, providing legal, financial, political
and personal support to the arrested and forcing the state to drop their
charges, taking care of those injured, supporting each other, as well as
continuing, expanding, and intensifying the struggle of our arrested
comrades -- these are the foundations of a culture of struggle that we
need to build and develop.
A struggle is nothing if it forgets it's prisoners.
/Lets come together in the streets, express solidarity with all those
who have
faced repression in the strike or elsewhere, and show our comrades that
we are with them.
Halloween costumes and masks encouraged!/
Bon matin!
Je ne sais pas trop si c'est une bonne idée de transmettre une info de ce
genre par ASSÉ-Support, mais je suis certaine que ça peut intéresser
certainEs militantEs...
***
*Un logement (3 et demi) va se libérer dans ma coopérative d'habitation
dans un superbe quartier (Pointe-Saint-Charles) pour...très très bientôt.
Occupation le plus tôt possible. C'est un beau logement, mais la cuisine
est très petite. Couple ou personne seule (pas très adapté pour un
enfant!). À noter qu'une subvention au logement (25% du revenu) est
disponible si nécessaire pour le/la futur-e membre. Sans subvention, le
logement est moins que 350$ par mois. À noter aussi qu'on recherche
impérativement une personne habile en trucs de gestion.... et ayant des
aptitudes coopératives, bien entendu.
Si ça vous intéresse, faites-moi s'en part rapidement et je vous informerai
des démarches à suivre pour poser votre ''candidature''.*
Bonne journée,
Maude Bouchard
Camarades,
c'est avec grand plaisir que je vous annonce que le pôle combatif de
l'Université de Montréal vient de donner à la FAÉCUM, en congrès, le
mandat de réclamer la démission du recteur Guy Breton. Le recteur
rappelons-le est l'un de principaux porte-voix de l'idéologie de
marchandisation de l'éducation et l'acteur principal de la décision du
gouvernement Libéral de hausser les frais de scolarité. Également
grand ennemi de la démocratie étudiante, il s'agit là d'une victoire
symbolique d'une grande importance.
Le syndicalisme de combat à l'Université de Montréal a une historique
plutôt difficile, mais on sent une montée de la politisation des
étudiants et étudiantes et surtout de leur désir de reprendre le
contrôle de leur Université.
Ce vote s'est tenu dans des conditions bien difficiles. Rappelons que
les rapports hiérarchiques au sein de la FAÉCUM font en sorte que
l'exécutif a une grande influence sur les votes des associations
membres (plusieurs d'entre elles votent d'ailleurs sans mandat).
C'est donc face à la démagogie et aux attaques de l'exécutif que les
associations étudiantes respectant les principes de démocratie directe
ont réussi à faire respecter la volonté de leurs membres.
Espérons que cette première en sera réellement une que ces pratiques
militantes et démocratiques ne déclineront pas.
Solidairement,
Dominique Boisvert
Étudiant en musicologie
Camarades,
En réunion, le Conseil exécutif a désigné les gens qui iront rencontrer le
ministre Pierre Duchesne et son cabinet : Jean-Michel Savard (secrétaire
aux relations externes), Blandine Parchemal (secrétaire aux affaires
académiques) et Katherine Ruault (secrétaire à la coordination). De même,
Louis-Philippe Véronneau (du comité à la recherche et aux affaires
académiques) et moi-même (Ludvic Moquin-Beaudry, secrétaire aux
communications) assisterons à la rencontre en tant qu'observateurs.
Rappelons que cette rencontre aura lieu ce vendredi, le 12 octobre, à 13h30.
Pour toute question, n'hésitez pas à nous contacter.
Solidairement,
--
*Ludvic Moquin-Beaudry
Secrétaire aux communications
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Cellulaire: (514) 835-2444
Bureau: (514) 390-0110
Courriel: communication(a)asse-solidarite.qc.ca
Twitter: @Kannoneko
Site web: www.asse-solidarite.qc.ca*