*Pour un Ultimatum rassembleur et mobilisateur*
Par
Lysanne Bois, membre de l’ADEESE
Antoine Bouchard, ancien membre de l’AGECR
Julien Cayla, étudiant libre
Frank Lévesque-Nicol, membre de l’AFESH
Esther Paquette, membre de l’AECSL
Benoît Raymond, membre de l’ADEESE
Pascal Rheault, membre de l’AFESH
Camille Robert, membre de l’AFESH
Depuis quelques jours, plusieurs débats ont éclaté suite à des critiques
adressées au comité journal de l’ASSÉ. Certaines personnes ont blâmé
l’utilisation de logiciels libres, limitant ainsi la possibilité des
collaborateurs et collaboratrices à prêter main forte au comité. Toutefois,
nous considérons que cette question est plutôt secondaire.
Nous estimons que le travail des comités élus au national doit prendre en
considération les commentaires des autres comités et des membres des
différentes associations étudiantes. Or, depuis plusieurs semaines, force
est de constater qu’il est difficile d’établir un dialogue constructif au
sujet du journal *Ultimatum*. Notre démarche ne vise pas à critiquer les
individus qui forment le comité, mais plutôt à dégager les dynamiques
problématiques et à établir quelques pistes de solution en ce qui a trait
au contenu et à la forme du journal.
Dans un premier temps, nous souhaitons souligner le manque de diversité au
niveau des auteur-e-s, des collaborateurs et des collaboratrices de l’*
Ultimatum*. Une grande part des articles des derniers journaux a été écrite
par les membres du comité et peu (ou pas) d’appels de textes ont été
diffusés, que ce soit via assé-support ou via les médias sociaux. Depuis le
retour en classe, il va sans dire que les étudiants et étudiantes qui
continuent à s’impliquer vivent une surcharge de travail ; moins de gens
militent, ce qui peut alourdir la responsabilité de ceux et celles qui
restent sur les comités, les exécutifs ou les groupes affinitaires. En ce
sens, nous croyons que la recherche de nouveaux collaborateurs et de
nouvelles collaboratrices permettrait de diminuer la charge de travail du
comité, en plus diversifier les points de vue dans les articles.
Du côté esthétique, des critiques ont été adressées par plusieurs personnes
et concernant l’ensemble des numéros d’*Ultimatum* depuis l’élection du
nouveau comité. Celui-ci a apporté plusieurs modifications au style du
journal, allant en général dans le sens d’une régression du visuel.
Certains et certaines affirmeront que l’aspect visuel est secondaire et que
seul le contenu est réellement important. Or, c’est souvent le premier
regard sur l’*Ultimatum* qui convainc l’étudiant ou l’étudiante de prendre
ou non le journal qu’on lui tend. Tout comme la qualité des textes, le
graphisme et la mise en page font partie intégrante d’outils de
mobilisation réussis. Si nous souhaitons atteindre un maximum d’étudiants
et d’étudiantes, nous devons adopter une esthétique rassembleuse, mais
aussi combative, qui rejoigne plus que les militants et militantes qui
lisent actuellement l’*Ultimatum*. La réalité est que plusieurs membres
d’associations locales, au cégep comme à l’université, ont exprimé leur
réticence à imprimer, à lire et à distribuer l’*Ultimatum* en raison de la
dégradation esthétique. Que ce soit par des auteur-e-s d’articles, des
membres actuel-le-s ou ancien-ne-s du comité information et du comité
journal, des exécutants et des exécutants, des militants ou des militantes,
des commentaires constructifs ont été formulés à ce sujet auprès des
membres du comité, mais peu de changements ont été constatés. Dans certains
cas, le comité a répondu que les personnes qui émettaient les critiques ne
s’y connaissaient pas en graphisme et ne pouvaient donc pas comprendre;
dans d’autres cas, le comité répondait que c’était une question de goût et
qu’il n’apporterait donc pas de modifications.
Il ne s’agit pas de cas isolés, mais de problématiques récurrentes
concernant la capacité du comité journal à prendre en considération les
commentaires des personnes s’impliquant dans l’équipe nationale et dans les
associations étudiantes locales. Nous croyons que pour construire un
*Ultimatum
*rassembleur et mobilisateur, le processus de création du journal ne doit
pas être concentré entre les mains de quelques personnes, mais plutôt tenir
compte des différents besoins exprimés par les membres de l’ASSÉ.
Loin de nous l’idée de demander au comité de se plier à *toutes *les
demandes formulées par *tout le monde*. Cependant, nous avons constaté une
récurrence dans les commentaires adressés au comité, ainsi qu’une
récurrence dans l’attitude de fermeture envers ces commentaires. Comme
piste de réflexion, nous proposons donc deux solutions. D’abord, un
élargissement des collaborateurs et collaboratrices du journal, à la fois
au niveau graphique et au niveau des articles, grâce à plus d’appels
diffusés sur les médias sociaux et sur assé-support. Ajoutons que des
formations, soit en atelier ou par des documents, peuvent favoriser
l’implication de nouvelles personnes et ainsi contribuer à une plus grande
diversité dans les articles. Ensuite, nous souhaitons que ce texte incite à
l’ouverture du comité journal aux différentes critiques esthétiques. Nous
estimons que c’est en recherchant la contribution et en étant à l’écoute
des commentaires que nous parviendrons à augmenter la qualité de l’*
Ultimatum*.
Bonjour à toutes et tous,
Je vous transmets un extrait de message envoyé par un militant à
l'université Cooper Union, à New York.
==
[...] I transferred to Cooper Union, a school that is currently going
through a HUGE financial crisis. In case the information has not reached
Canada, we've held an occupied space in our school since Monday around
noontime, and it continues, with non-violent actions and creative protest
outside.
What we need more than ever are bigger numbers, we only have 1000 students
at our school, and many are divided on the demands of the occupying
students which are that:
1. the administration must publicly affirm the university's commitment to a
free education
2. the board of trustees must change the structure of their operations,
make their meetings and decisions more transparent and have their process
under considerable student review
3. the president of the university resign due to mismanagement of the
crisis at our school (which he didn't start, but has not done enough to
prevent or try to end)
I'm reaching out to you from a point of solidarity though, it would be
amazing if we could get a statement of solidarity from Quebec students.
Although there are seasoned organizers and activists within our student
body, the majority of Cooper students are relatively new to organizing and
we are considering some pretty intense and radical actions within the next
few days before the end of the semester, and possibly (hopefully) leading
into next semester. It would be great to get some solid encouragement,
because you all WON! I think a lot of people may be disheartened because we
are up against a huge debt crisis within our university and there is just
so much at stake and sometimes it can be scary to imagine a total shift in
what we know.
As soon as it is possible to send a letter of this kind, would be amazing.
It can be sent to me, via Facebook or via email - saardaga(a)gmail.com, OR to
cooperunionSOS(a)gmail.com .
====
L'exécutif de l'AFESH a répondu avec ce message:
On behalf of the Faculty Association of Social Sciences of the University
of Quebec at Montreal (AFESH-UQAM), we state that;
It is in the spirit of the defence of the right to accessible education
that we offer our whole-hearted support to the student militants of Cooper
Union, currently engaged in a struggle against the administration of their
university.
We consider that, in virtue of article 13 of the United Nation’s
International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights that access
to free, public and accessible education to all is a basic human right, and
that it is only through the implementation of this model of education that
the unhindered advancement and emancipation of society can truly be
achieved.
The struggle that took place from the winter to autumn of 2012 in Quebec
was pursued with the intention to block a massive increase in tuition fees
which would drastically reduce accessibility to higher education and
progressively instate a paradigm change which would see education,
considered as the primary tool to the preservation and development of the
humanities as well as our collective scientific, cultural and artistic
heritage, shift towards a mercantile mechanism in the service of
corporations rather than society. It is in the spirit of defending these
values abroad that the AFESH-UQAM stands in solidarity with the students of
Cooper Union and calls on all concerned to support our fellow militants in
their struggle in favour of accessible education.
Wishing a swift resolution to the current conflict, the AFESH-UQAM calls on
the administration of Cooper Union to publicly affirm their commitment to
free education, to change the structure of the board of trustees in order
to make the decision process more transparent and to include the student
body in the actual decision-making. Finally, the AFESH-UQAM calls on the
president of Cooper Union to resign in response to his inability to resolve
or prevent the current conflict.
The AFESH-UQAM also calls on the students of Cooper Union to pursue their
mobilisation in favour of accessible education. We take this opportunity to
state that the respect of diversity of tactics, including direct action, is
essential in the establishment of a power relationship against an
oppressive administrative body.
Truly yours in solidarity,
The Executive Council of the AFESH-UQAM.
===
Je crois qu'il serait un beau geste si d'autres associations pouvaient
envoyer du support aux militants de Cooper Union. Rappellons-nous qu'ils et
elles militent au même titre que nous en faveur de la gratuité scolaire!
Solidairement vôtre,
Benjamin Gingras
Secrétaire aux finances
AFESH-UQAM
Bonjour à toutes et tous,
L'AÉÉCSGUM ayant quelques problèmes financiers, nous pensons faire une
demande d'aide au fond de solidarité de l'ASSÉ concernant les frais de
congrès de la CLASSE (environ 350$).
Étant nouveaux à l'ASSÉ, j'ai quelques questions à ce propos :
Est-ce que ce genre de demande se fait en congrès ?
Le fait que la somme due est issue de la CLASSE, est-ce que l'ASSÉ peut
décider (en congrès le cas échéant) d'accorder une telle aide ?
Si oui, quelles sont les démarches ?
Merci beaucoup de votre aide !!!
-
Rodolphe Gonzalès, externe de l'AÉÉCSGUM
Pour permettre aux personnes ayant des critiques ( ou tout simplement des
idées de concept) de s'exprimer et de nous aider à réfléchir à l'apparence
de la revue, on a décidé d'organiser une réunion dimanche prochain (le 16
décembre) à 13h au bureau de l'ASSÉ.
Je sais que c'est dans pas très longtemps, mais si on fait ça plus tard, on
va vraiment être trop serrés pour la suite des choses.
En ce qui a trait aux critiques formulées, nous les avons prises en note,
et elles seront prises en considération lors des prochains journaux. Je ne
répondrai pas au débat sur les logiciels libres pour le moment, mais je
compte prendre le temps d'écrire un texte de réflexion sur la question.
En espérant vous voir en grand nombre,
Bonjour à toutes et à tous,
Je fais actuellement une recension des écrits qui ont marqué l'histoire
passée et récente du féminisme à l'ASSÉ et dans les associations étudiantes
locales. Je sais que plusieurs personnes sur ASSÉ-Support et sur Mob-Afesh
ont sur leurs disques durs des textes pertinents qui me seraient utiles
afin d'avoir un tant soit peu d'exhaustivité. La recherche s'intitule
"critique féministe des syndicats étudiants", mais l'objectif est de tout
d'abord ratisser large afin d'avoir un portrait d'ensemble.
Je ne suis sur ASSÉ-Support que depuis octobre 2011, et je passe
actuellement au peigne fin toutes les archives courriel, documents et
fichiers joints qui ont été publiés sur cette liste depuis que j'y suis
abonné. Il me manque cependant tous les textes antérieurs et courriels
relatant les conflits qui ont marqué l'histoire du féminisme à l'ASSÉ. Je
cherche entre autre les textes sur les "conflits internes" à l'ASSÉ et aux
associations étudiantes locales, incluant les bilans de congrès (dont
lusieurs sont absents des versions en ligne), les lettres de démission, les
textes de réflexion, les articles de journaux, etc.
Si vous avez de tels textes à partager, simplement les envoyer en pièce
jointe à : lorekeeper(a)gmail.com
Merci d'avance de votre aide, et au plaisir de partager ensemble des débats,
Solidairement vôtre,
-Frank
Étudiant en sciences sociales - UQAM
P.S.: Pour éviter toute ambiguïté, l'utilisation que je compte faire de ces
textes se limitera à un usage personnel si les personnes le préfèrent, mais
servirait normalement un projet de recherche mené dans le cadre du cours
FEM7000 Séminaire multidisciplinaire en études féministes (UQAM, automne
2012, avec la professeure Elsa Galerand). Indirectement, si jamais le
résultat final du travail scolaire apporte une contribution pertinente aux
débats, et après approbation de camarades féministes, il pourrait être
publié comme texte de réflexion dans le cahier du Congrès d'orientation de
l'ASSÉ.
*Camarades,
Le présent texte de réflexion a comme objectif de faire connaître aux
membres de l’ASSÉ diverses pensées et préoccupations vis-à-vis du sommet
sur l’éducation. Il est également un préambule à la proposition que
l’exécutif souhaite amener au congrès du 2 et 3 février qui est reproduite
à la fin du texte. Les mandats que nous ont donné les associations
étudiantes au dernier congrès permettent au conseil exécutif de quitter à
tous moments le processus de consultation qu’est le sommet si certaines
conditions ne sont pas respectées. Toutefois, la décision de participer aux
conclusions du sommet sera prise par le congrès le 2 et 3 février.
De la méfiance envers le sommet à sa critique
La position de participation au sommet prise au dernier congrès de l’ASSÉ
englobait autant les quatres rencontres préparatoires que le sommet à
proprement parlé se déroulant à la mi-février. Cette participation méfiante
et critique fut le résultat de débats houleux. À la suite de cette
décision, plusieurs militant-e-s y ont vu la fin de la combativité de notre
organisation car cette dernière venait légitimer le processus de
concertation traditionnellement réservé aux fédérations étudiantes. Cette
décision prise par les associations étudiantes membres démontre qu’une
majorité d’étudiantes et d’étudiants ont confiance dans le processus de
consultation que met de l’avant le Parti Québécois. Le constat que nous
pouvons en faire, est qu’une organisation ne peut pas se reposer
passivement sur des principes de base ou des traditions militantes. Ce
travail de persuasion et de confrontation d’idées est toujours à faire.
Bien qu’une position de participation fut adoptée, il est nécessaire de se
requestionner en raison des nouvelles informations obtenues à la suite de
la première rencontre préparatoire et de l’évolution de la conjoncture.
La première rencontre préparatoire: vers un consensus imposé
Nombreuses sont les critiques qui ont déjà été émises par rapport aux
rencontres préparatoires du sommet sur l’éducation. Plutôt qu’un appel de
mémoire et des débats politiques de fond, le Parti Québécois (PQ) a préféré
des Powerpoints de 13 minutes et des rencontres compressées en une journée
et demie. Difficile dans ces conditions de pouvoir réaliser un réel
processus de réflexion sur l’enseignement supérieur et de surcroît, un
processus démocratique de réflexion. En effet, dans son ensemble, le sommet
sur l’éducation nie notre fonctionnement de démocratie directe en ne nous
permettant pas de consulter les associations étudiantes et en enchaînant
les rencontres préparatoires les unes après les autres sans laisser le
temps de prendre du recul. Il impose également aux participant-e-s des
thématiques de réflexions et des présentations d’experts. Ces experts, tous
des hommes, lors de la première rencontre préparatoire, sont également une
démonstration criante du manque de perspective féministe du-dit sommet
autant dans ses thématiques de discussion que dans la composition du sommet
lui-même.
Plus largement, comme affirmé dans le rapport sur la rencontre préparatoire
(vous pouvez le retrouver joint à ce courriel), une volonté d’établir un
consensus est mise de l’avant par le PQ. Selon nous, le consensus est la
négation du débat politique causé par la confrontation d’idées et
d’intérêts opposés. Par ailleurs, lors de ces rencontres préparatoires et
du sommet, sont présents les gens de l’élite économique, et ce malgré notre
opposition. Or, vouloir établir un consensus entre l’ASSÉ et ces élites,
c’est ignorer les intérêts irréconcilables qui opposent l’ASSÉ et les
adeptes du néolibéralisme, ces derniers cherchant à arrimer l’éducation à
l’économie de marché quand de notre côté nous revendiquons une éducation
libre et autonome. Une question surgit alors de ces constats: à qui ce
faux-consensus sera imposé?
La conjoncture nous laisse déjà entrevoir une réponse à cette question. De
fait, le ministère de l’éducation supérieur a prévu des coupures de 124
millions dans le réseau universitaire et de 21 millions dans les Cégeps et
ce, avant même la fin du fameux sommet sur l’éducation, avant même qu’on
ait eu le temps de parler de financement. Cette décision en laisse présager
d’autres qui seront sans grande surprise présentées comme des consensus
issus du sommet. D’ailleurs, il est nécessaire de souligner que le PQ, par
son budget mettant de l’avant l’austérité, se fait l’apôtre du
néolibéralisme au même titre que le gouvernement précédent.
De la nécessité de construire un rapport de force
Ainsi, comme nous avons convaincu des milliers d’individus que la hausse
des frais de scolarité était illégitime, il faut également démontrer que la
concertation n’est pas une option combative et qu’elle mène à l’étouffement
de nos revendications. L’ASSÉ a toujours été confrontée au Parti Libéral
dans son existence. Avec l’élection d’un gouvernement péquiste, nous sommes
confrontés à de nouvelles «façons de faire», mais surtout à ce mythe selon
lequel ce parti est progressiste et poursuit les mêmes objectifs que nous.
Les rencontres préparatoires auxquelles l’ASSÉ a participées démontrent
clairement que les structures de ce processus sont biaisées et que les
conclusions sont alignées sur les positions politiques du gouvernement.
Afin de construire un rapport de force assez grand pour convaincre le
gouvernement de plier à nos demandes, nous devons mettre en oeuvre des
moyens d’action combatifs qui ont déjà fait leur preuve d’efficacité par le
passé. Déjà, des associations étudiantes réévaluent leur position face au
sommet suite au premier bilan de notre déléguation. Le dernier congrès a
peut-être statué sur la participation à un processus de consultation, mais
il a aussi appelé à la tenue de journées de grève lors de ce sommet et à la
tenue d’une manifestation. Que l’on soit assis-e-s ou non à ce sommet, nous
devrions plutôt nous concentrer sur ces actions qui permettront d’établir
un véritable rapport de force avec l’État. Plusieurs associations
étudiantes se positionnent déjà pour tenir des assemblées de consultation
des journées de grève en lien avec le sommet. Pourquoi ne pas envisager
déjà l’escalade des moyens de pression suite aux conclusions du sommet si
elles ne correspondent pas à nos revendications?
La dernière année nous a démontré que seul un rapport de force fait plier
l’État. Après tout, la seule promesse de son programme qu’il ait respecté
est celle faite au groupe social qui disposait d’un rapport de force : les
étudiantes et étudiants à travers l’abolition des frais de scolarité.
Participer à des rencontres avec le gouvernement ne permet pas la
construction d’un mouvement combatif ni d’un rapport de force. Il est
nécessaire que les étudiants et les étudiantes se mobilisent de nouveaux
durant ce sommet pour démontrer que notre choix est déjà fait! Notre grève
ne se fera pas récupérer par un faux- consensus qui nous sera imposé par le
PQ.
On se revoit dans la rue durant le sommet!
Solidairement,
Le conseil exécutif de l’ASSÉ
----------------------------
Proposition du conseil exécutif pour le congrès du 2 et 3 février
Considérant que les processus de concertation avec le gouvernement
n'ont jamais abouti à l'atteinte de nos revendications;
Considérant que l'ASSÉ est une organisation combative et démocratique qui
est fondée sur la construction d'un rapport de force;
Considérant que notre revendication d'exclusion des élites économiques n'a
pas été respectée;
Considérant le peu de place faite aux femmes dans le processus entrant en
opposition avec les positions féministes de l’ASSÉ;
Considérant le temps entre les rencontres qui empêche une véritable
consultation au local sur les thèmes abordés
Considérant l'empressement du processus qui mène au bâclage de la recherche;
Considérant que la courte durée des interventions nous empêche
d’approfondir notre réflexion;
Considérant que les objectifs fondamentaux de l’éducation publique ne sont
pas abordés lors du sommet;
Considérant que la recherche du consensus à tout prix mène au nivellement
par le bas;
Considérant la récupération de la grève étudiante par les partis politiques
et l’élite économique
Que l’ASSÉ ne reconnaisse pas le processus de consultation du sommet sur
l’éducation comme étant légitime;
Que l’ASSÉ ne participe pas aux conclusions du sommet sur l’éducation
supérieure prévues à la mi-février;
Que l’ASSÉ s’organise sur ses propres bases en vue de la construction d’un
rapport de force pour conserver les acquis de la grève;*
*
*
Vous trouverez également ci-joint une affiche critique à l'égard du sommet.
Vous en trouverez d'autres sur le lien suivant:
http://www.gratuitescolaire.info/sommet
Au nom du conseil exécutif,
Solidairement,
--
*Jeanne Reynolds
Secrétaire aux relations internes
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) *
*Site web: www.asse-solidarite.qc.ca*
Camarades,
Par la présente, je vous remets ma démission du poste de secrétaire aux
communications de l'ASSÉ. Les raisons de mon départ sont multiples, mais je
vais tenter de vous les résumer.
Le cœur n'y est plus, et l'énergie non plus. J'ai négligé un peu trop ma
santé, et ce n'est pas une pause d'une semaine ou deux qui pourrait changer
ma situation. La dernière année m'a transformé, et je n'ai pas eu le temps
de prendre la distance nécessaire à l'introspection qu'appelle un tel
changement.
Certaines personnes remarqueront les similitudes entre les raisons de mon
départ et celles du départ de mon camarade Alain Savard au mois de
septembre. Je crois qu'il s'agit, en effet, de cas semblables. Mais je ne
crois pas que ce soit à moi de tirer toutes les conclusions de cela ainsi
que, de manière plus générale, du nombre élevé de démissions qu'a connu
l'exécutif national depuis le mois de juin. (oui, il s'agit bien d'un clin
d'oeil au congrès d'orientation)
J'aimerais remercier toutes ces personnes que j'ai côtoyées dans la
dernière année, des gens d'une grande intelligence et d'une rare honnêteté
dans leur recherche d'une société meilleure. Il s'en trouve trop peu de nos
jours. L'ASSÉ est une organisation qui a contribué largement à façonner ma
vision et ma pratique politiques, particulièrement en termes de féminisme
et d'internationalisme. J'ai essayé de lui rendre la pareille en ne mettant
à sa disposition, avec mon huile de coude et mon jus de cerveau.
Je vous quitte le cœur noué, mais plus fier que jamais de mon statut
d'étudiant.
Salutations et amitiés militantes,
Ludvic Moquin-Beaudry
Bonjour à vous,
je souhaite soumettre ma candidature pour le comité Femmes de l’ASSÉ.
J’ai décidé de m’impliquer au Comité Femmes de l’ASSÉ après avoir fondé un Comité Femmes local qui fonctionne bien et qui est actif au Cégep de Valleyfield. Les étudiant-e-s avec lesquelles je fais équipe au local m’ont apporté des expériences et des idées que je souhaite partager avec l’organisation nationale à laquelle nous sommes affilié-e-s. Considérant que l’état du féminisme dans nos établissements scolaires peut varier des Cégeps aux Universités comme dans les différentes régions du Québec, je trouve intéressant d’avoir une représentation diversifiée dans le Comité Femmes de l’ASSÉ. J’ai aussi le désir de réintégrer la lutte féministe comme étant une lutte active et inhérente à toutes les luttes que nous menons actuellement pour l’égalité et la justice sociale, et il me semble que c’est le désir de beaucoup de féministes militant au sein de l’Association. Je choisi de me présenter maintenant tout simplement parce que j’ai du temps à offrir à l’organisation en ce moment et que le comité est en sous-effectif avec seulement deux élues qui œuvrent au sein du comité.
Je pourrais être collaboratrice jusqu’au prochain congrès, mais je préfère faire part de mes intentions aux plus de personnes possibles plutôt que de m’impliquer de façon affinitaire. Ainsi j’espère également pouvoir être élue lors du prochain Conseil de Coordination de façon intérimaire jusqu’au mois de février prochain, où le Congrès pourra se positionner, et dans tous les cas être redevable à celui-ci pour mon implication au sein du comité.
Si vous avez des questions, gênez-vous pas.
Solidairement,
Myriam Leduc
Association étudiante du Collège de Valleyfield
Camarades,
par la présente lettre je souhaite soumettre ma candidature pour le comité
Femmes. Je sais que le prochain congrès est seulement au début février 2013
mais j'espère pouvoir être élue par intérim lors du prochain CoCo qui se
tiendra la semaine prochaine.
Je collabore déjà depuis quelques temps avec le comité Femmes et comme
l'équipe est présentement réduite je crois qu'il serait intéressant de me
faire élire pour être officiellement sur le comité et ainsi devenir
redevable au congrès.
Mon objectif principal est de ramener les luttes et les enjeux féministes
en avant scène. De plus, je souhaite que ces luttes ne soient plus
parallèle aux luttes étudiantes mais bien parties prenantes.
Si vous avez des questions, je suis prête à y répondre.
[Veuillez diffuser svp.]
Manifestation pour une grève générale illimitée de l'administration de McGill
Jeudi 13 décembre, 15h00
McGill, Community Square (à coté du portail Milton, au coin des rues Milton et University)
« Les coupures annoncées cette semaine, qui témoignent d’un manque de vision à long terme, mettent en péril la mission des universités québécoises à forte intensité de recherche et axées sur l’enseignement aux cycles supérieurs. Elles mettent également en péril l’avenir du Québec. »
— Heather Munroe-Blum, Rectrice de l'université McGill
Heather, nous te croyons.
Notre avenir est en péril. Les coupures du gouvernement au sein des budgets universitaires doivent être bloquées.
Contre les exigences de plus en plus contraignantes du capital néolibéral et le retranchement de l'état providence, nous sommes avec toi.
Il ne reste qu'une seule avenue : une grève générale illimitée des recteurs et rectrice universitaires.
En tant qu'exemple pour toute la province ça doit être McGill qui éclaire le chemin.
Nous vous montrerons comment faire des piquets de l'Édifice d'administration James. Nous vous apprendrons à mobiliser vos camarades dans la CRÉPUQ pour qu'ils entrent en grève avec vous. Nous vous aiderons à construire un rapport de force vis à vis le gouvernement par le biais du syndicalisme de combat.
Nous appelons tous les membres de la communauté de McGill et nos collègues de partout le Québec à nous rejoindre durant la réunion du Conseil des gouverneurs de McGill le jeudi 13 décembre pour leur livrer ce message de solidarité et pour partager les leçons du printemps érable.