La Forme idéale (de l'Ultimatum évidemment - un débat c'est long!)
Je mets mon grain de sel dans ce débat sur la forme idéale que doit
emprunter l’Ultimatum. Je ne suis pas membre de l’ASSÉ, seulement un
sympathisant et l’organisateur communautaire d’une association étudiante :
mon opinion ne vaut donc que celle d’un individu. Je ne veux pas juger du
travail du comité, seulement du résultat et je peux évidemment affirmer que
les derniers Ultimatums sont beaucoup plus beau que les pamphlets des
débuts de l’ASSÉ.
C’est bien beau les critères d’esthétisme, mais les critères du journalisme
sont tout aussi importants que l’esthétisme, l’esthétisme servant à
habiller le texte.
Je comprends que l’Ultimatum n’est pas un journal qui correspond aux
critères conventionnels du journalisme, même ceux du journalisme
communautaire ou de la presse étudiante (tel que pratiqué dans Québec
étudiant, le journal de l’ANEEQ). Néanmoins, je crois qu’il faut s’en
inspirer. Après tout, le mouvement étudiant est issu des journaux étudiants
et pour qu’un outil de mob ait de la valeur, il faut qu’il intéresse un
lectorat. Pour ça, il faut aussi avoir des nouvelles locales qui touchent
le lectorat (sur des enjeux locaux, voir le journal de l’ANEEQ), des faits,
une diversité d’information. En dehors de la grève, un journal aura beau
être super beau, avec d’excellents articles, s’il ne s’agit que d’un organe
d’appareil idéologique universitaire, la lecture est ennuyante et la
lectrice moyenne se doute déjà de l'ensemble du contenu. Sur ce, le dernier
numéro nous renseigne sur l’actualité internationale (c’est cool); mais
reléguer l’actualité après le message idéologique du syndicat (comme c’est
toujours le cas ou presque dans les Ultimatums), ce n’est pas gagnant.
Une formation en journalisme communautaire serait une bonne idée lors du
prochain camp de formation de l’ASSÉ (l’AMECQ en offre une). C’est
pratique, tout le monde peut en profiter. Le militantisme étudiant, c’est
pour beaucoup de l’information.
D’ailleurs, c’est peut-être un argument d’autorité fallacieux, mais j’ai
demandé une opinion détaillée de la part d’un journaliste qui a été souvent
rédacteur en chef et chargé de cours en journalisme.
Je transcris quelques-unes de ces observations :
p.1
-La Une n’est pas si pire, le titre du principal article aurait peut-être
pu être plus gros.
-On ne souligne jamais dans un journal, y compris pour les signatures.
-Sinon, cela ressemble à un journal (dès lors, il est possible de le
distribuer).
p.2
-Il manque d’uniformité dans la disposition des blocs de textes.
-Par exemple, la table des matières pourrait être mieux mise en valeur et
sur deux colonnes.
-D’ailleurs, il est parfois difficile de travailler des blocs de textes sur
trois colonnes, il vaudrait peut-être mieux avoir quatre colonnes (là, je
ne suis pas certain). L’important c’est jouer avec les «masses». L’idéal,
c’est de pouvoir lire un article en biais, en scanning, et en tirer
l’essentiel du message si on est pressé. Ensuite, si on est accroché, on le
lit en profondeur.
-Les références ne devraient pas prendre autant de place (et il ne faut pas
de soulignement).
-Dans un journal, il n’est pas obligatoire d’avoir un espacement entre les
guillemets. Il y en a rarement dans Le Devoir et on emmerde l'Office de la
langue française.
p.4-5
-Il faut diversifier la façon dont les titres sont disposés. Il vaut
souvent mieux avoir un titre sur une seule ligne, sur le long de l’ensemble
des trois colonnes. Sinon, la colonne suivante doit remplir l’espace et non
laissé un blanc. De même, les lignes séparatrices sont trop visibles.
-Idéalement, les photos doivent avoir une légende et des crédits, une photo
est un message. D’ailleurs, la très belle bande de photos aurait pu être
disposée afin que les regards l’alignent les uns avec les autres (une photo
«regarde» vers un titre ou vers une autre photo).
-Il s’agit d’une page très chargée et les blocs de textes sont mal disposés.
p.6-7
- La photo de la Chilienne aurait pu être plus grande comme la photo de la
pancarte aurait pu être plus petite, le figuratif des médias vise
généralement les êtres humains.
p.8
- Le logo dans l’encadré «Qu’est-ce que l’ASSÉ» aurait pu être au centre.
En général :
Le folio (la ligne du bas) doit être toujours identique.
Les titres sont bons
Il y a peu d’habillage, outre les titres, il pourrait y avoir des citations
en exergue ou des encadrés.
Oyé, oyé!
C'est avec un grand plaisir que je vous annonce votre cadeau de Noël un peu
en avance :
Par résollution du conseil de coordination : le *Congrès d'Orientation*sera r
*eporté à la fin mars ou au début avril* et la *date limite pour le dépôt
textes de réflexion sera conséquemment reporté au 1er février 2013*.
J'ai bon espoir que ce délais nous permettra de tenir un débat riche et
profond. L'état de facebook depuis deux jours semble démontrer sans l'ombre
d'un doute qu'il y a un enthousiasme débordant à la critique et au débat!
D'ailleurs, j'ai l'honneur de vous présenter le tout premier texte de
réflexion que j'ai reçu :
*Nous ne sommes pas le nombril du monde : déconstruire notre héritage
colonial.*<http://orientation.bloquonslahausse.com/nous-ne-sommes-pas-le-nombril-du-mo…>
Par Philippe Saint-Hilaire-Gravel, étudiant en histoire à l’UQAM
et Isabelle Monast-Landriault, étudiante en Animation et recherche
culturelles à l’UQAM
J'ai également activé la fonction "discussion" sur le site web, ce qui vous
permettra de réagir aux texte de manières plus "libre" avant de produire
une réponse exhaustive sous forme de texte de réflexion.
Petit rappel :
Date limite pour le dépôt des mémoires de réflexion : 1er février 2013
Envoyez vos textes à orientation(a)asse-solidarite.qc.ca
Consultez orientation.asse-solidarite.qc.ca pour lire les instructions sur
la rédaction des texte.
Solidairement,
- Alain Savard, délégué par le conseil exécutif de l’ASSÉ pour
l’organisation du congrès d’orientation des 2 et 3 mars 2013
Bonsoir camarades,
Voici le rapport de la deuxième rencontre préparatoire sur
l'accessibilité. Il est encore assez long mais tente à nouveau d'être le
plus détaillé possible.
Comme rappelé par le camarade du CRAA tantôt, l'ensemble de la délégation
est disponible pour faire des présentations lors d'AG se tenant durant la
semaine à venir ou lors d'ateliers.
Par ailleurs, pour information, il s'agissait de notre dernière
contribution pour ces rencontres préparatoires, à savoir notre dernier
powerpoint. Si nous participons aux 3e et 4e rencontres, nous pourrons
faire des interventions et nous participerons aux différentes activités
mais nous n'aurons pas en tant que telle de présentation à faire, la règle
étant deux contributions par organisation liée à l'enseignement supérieur.
Solidairement,
--
____________________________________
*Blandine Parchemal*
Secrétaire aux affaires académiques
*Association pour un solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)*
*http://www.asse-solidarite.qc.ca*
Bureau: 514-390-0110
Cellulaire: 514-804-6634
Courriel: academique(a)asse-solidarite.qc.ca
Pour ceux et celles qui désespèrent du peu de textes de réflexion et oserons ne pas attendre désespérement le congrès d'orientation pour s'autoriser un regard moins complaisant sur la récente mobilisation, il y a un vidéo qui circule présentement sur facebook qui me semble fournir des éléments de réflexion nécessaires au bilan post-grève...
En voici le lien: http://vimeo.com/55680273
Bon visionnement,
Gabrielle
Oï!
Je viens de me rendre compte que, malgré le lancement du mémoire via les
médias sociaux, personne n'a pris la peine de l'envoyer sur ASSÉ-SUPPORT...
Donc voilà, en pièce jointe le mémoire sur la gratuité scolaire de l'ASSÉ
intitulé: *Pourquoi la gratuité scolaire*
J'en profite pour rappeler que le CRAA ainsi que ses collaborateurs et ses
collaboratrices sont disponible en tout temps pour aller dans vos AGs ou
donner des ateliers au local pour parler des sujets suivants:
- La gratuité scolaire
- La marchandisation de l'éducation
- L'assurance-qualité
- Le Sommet et les diverses rencontres
Si vous avez des demandes autres, n'hésitez pas à nous écrire et nous
verrons ce que nous pouvons faire.
Solidairement,
--
Louis-Philippe Véronneau, élu au Comité à la recherche et aux affaires
académiques (CRAA) de l'ASSÉ
Bonjour à tous et à toutes,
Voici un bilan du comité luttes sociales de l’ASSÉ, comptabilisant la
plupart de nos réalisations depuis le nouveau mandat du mois de juin 2012 à
aujourd’hui. Nous l’avons écrit, évidemment car nous sommes redevables des
congrès et des étudiantes et étudiants, mais aussi pour vous présenter les
différents projets sur lesquels nous avons travaillé. Vous verrez, nous
n’avons pas chômé ! Nous aimerions remercier les nombreuses collaboratrices
et nombreux collaborateurs, et souligner la participation de plusieurs
associations étudiantes à la grève mondiale de novembre. Nous espérons que
cette première ne sera qu’un premier pas en vue de la construction d’un
mouvement international combatif et solidaire.
En espérant que vous trouverez des moments cet hiver pour vous reposer en
vue de la suite,
Solidairement,
Le comité luttes sociales
Événements
Organisation et publicisation de deux conférences “Des raisons de
s’indigner, y’en a” (Juillet-Août)
Tournées et présentations
Atelier sur les luttes internationales, impérialisme, colonialisme et la
solidarité (Cégep FXG, UdeM, et Cégep de Drummondville et collaboration
avec l’atelier à l’UQAM) (Septembre-Octobre)
Présentation de la grève internationale dans des assemblées générales
Préparation et présentations de la Grève internationale et du International
Student Movement (ISM) au CoCo et au Congrès de l’ASSÉ (Depuis mois de juin
jusqu’à octobre)
Présentation à Cinema Politica - Concordia, avant le film Blocada, pour
faire des liens entre le mouvement étudiant québécois et croate. (novembre)
Coordination et organisation
Coordination de tournées américaines de l’ASSÉ et de certaines
représentations externes (octobre)
Coordination de la traduction en anglais du Manifeste de la CLASSE (juillet)
Coordination de la traduction du Manifeste Internationale du français à
l’anglais (“Jeunes de tous horizons, nous sommes sur le même front) (Août)
Coordination de la traduction anglophone de certaines parties du site web
d’affiliation de l’ASSÉ et autre traduction divers
Coordination de la traduction de la lettre d'invitation au Rassemblement
National Étudiant (RNE) vers l'anglais (novembre)
Coordination de l’organisation d’une réunion internationale des
étudiant-e-s et syndicats de travailleurs-euses qui se tiendra en mars 2013
à Paris, et du Forum Social Mondial à Tunis, aussi en mars 2013.
Coordination du Forum Social Mondial - Palestine Libre avec les
organisatrices et organisateurs à Montréal
Coordination avec des militant-e-s à l’international en vue de
manifestations à l’international les 22 juillet et 22 août
Organisation de “consultas” avec le comité grève sociales et collaboration
en vue d’une convergence des luttes au mois d’août (juillet, août)
Instances
Participation aux nombreux COCOs et congrès
Participation aux Chats mondiaux hebdomadaires de ISM
...et les réunions du comité bien sûr !
Recherche, traduction et diffusion d’informations
Recherche et diffusion d’informations sur la grève mondiale et ses
participant-e-s, sur le ISM et sur les caractéristiques des luttes à
travers le monde (sept. oct. nov)
Recherche et traduction sur les événements de la Journée mondiale d’action
pour l’education émancipatrice du 18 octobre
Traduction du manifeste de la CLASSE en espagnol
Recensement des contacts des associations étudiantes et militant-e-s à
travers le monde
Diffusion de textes d’informations sur la grève mondiale pour les
assemblées générales
Participation à la traduction des documents mentionnés plus haut
Endossement de l’ASSÉ et diffusion de la manifestation en solidarité avec
Gaza (novembre)
Endossement du Forum Sociale Mondiale - Palestine Libre par le COCO et
suivi (Août)
Rédaction
Rédaction de textes pour le dépliant des conférences “Des raisons de
s’indigner, y’en a”
Message de solidarité avec la peuple palestinien (novembre)
Message de solidarité avec les mouvements étudiants chilien, brésilien et
anglais (août)
Message de solidarité avec la grève des professeur-e-s de Chicago
(septembre)
Rédaction d’une proposition en faveur de la grève internationale du 14 au
22 novembre
Réponse aux messages de solidarité reçus pendant la grève
Rédaction d’un bilan international de la Journée globale d’action du 18 oct.
Rédaction tract anti-impérialiste pour le 22 novembre
Rédaction de bilans des luttes internationales récentes, y compris, celui
du mouvement étudiant brésilien, californien, anglais, chilien et d’autres.
Rédactions de plusieurs articles dans l’Ultimatum et Ultimatum express (1
dans celui de la rentrée, 2 dans l’International et 1 dans l’express)
Rédaction du discours anti-impérialiste du 22 novembre
Mémoires et textes de réflexion en vue du congrès d’orientation
Réseautage et rencontres par vidéo-conférence
Rencontre avec les syndicats, Solidaires SUD Education (France), entre
autres...
Rencontre par vidéoconférence avec des militant-e-s du Chili, de la
Colombie et d’Espagne, puis plusieurs autres rencontres avec des
militant-e-s du Royaume-Uni, d’Italie et d’Australie
Réseautage avec les militant-e-s intéressé-e-s à travailler sur la
plateforme d’ISM à l’international et au Québec
Suivi avec les militant-e-s suite à une repésentation externe ou un
entretien en distance.
Travail en collaboration avec plusieurs militant-e-s de diverses luttes
sociales voulant entrer en lien avec l’ASSÉ. ex. militant-e-s en solidarité
avec Haïti, les militant-e-s des APAQs, du mouvement “Yo soy 132”
(Mexique), de Occupy Montreal etc.
Présentation par vidéoconférence avec Pittsburg, Californie (deux fois),
Vancouver, Ireland, Ohio.
Tentative de coordination de l’aide avec les syndicats de
travailleurs-euses quand ils sont en grève
Communication avec des maisons d’éditions qui voulaient reproduire le
manifeste de la CLASSE (surtout la version anglaise)
Représentation externe
Brésil pour Rio+ 20 (juin)
Ohio, É-U, pour le National Student Power Convergence (août)
Fredericton et Saint-John, Nouveau Brunswick (septembre)
Marianopolis (association étudiante québecoise externe de l’ASSÉ) (août)
Bureaucratie
Gestion de la boîte courriel du comité aux luttes sociales
Nouveau compte facebook du CLS (pour aider à publiciser les luttes sociales
et internationales)
Divers
Banière de solidarité avec les luttes internationales lors de manifestation
du 22 août
Entrevues téléphoniques pour la radio (juin, juillet)
Entrevues pour des web-diffusions-télé étudiantes (juin, juillet)
Aide à la levée de fonds de l’ASSÉ (Fonds de défense légale 2012) dans le
Canada anglophone.
Bonjour à tous et toutes
Le comité légal s'est penché sur la question de l'encadrement légal du
droit de la grève. La nouvelle n'a pas fait beaucoup d'éclats, mais il y a
un mois environ la FECQ a mandaté la clinique juridique JURIPOP de se
pencher sur la question du «droit de grève étudiant»:
http://fecq.org/La-FECQ-mandate-la-Cliniquehttp://www.newswire.ca/en/story/1068725/la-fecq-mandate-la-clinique-juridiq…http://journalmetro.com/dossiers/conflit-etudiant/187885/la-fecq-veut-clari…
Le texte suivant est basé sur l'atelier que j'ai co-animé avec Émilie Joly
au camp de formation d'automne qui portait sur le sujet. C'est une
invitation à la réflexion et à la prise de position dans vos assemblées
générales. Une version définitive du texte va sortir sur notre section du
site web de l'ASSÉ quand on aura le temps de le corriger.
Voir aussi sur le sujet:
http://www.ababord.org/spip.php?article1319 (Texte d'Alexandre Leduc, pour
l'encadrement/la reconnaissance du droit de grève)
http://www.ababord.org/spip.php?article1320 (Texte de Jonathan Leblanc,
contre l'encadrement du droit de grève)
-Julien Lamalice, collaborateur et ancien membre du comité légal
*L’encadrement du droit de grève : une solution technocrate à la
judiciarisation du mouvement étudiant*
La reconnaissance du droit des associations étudiantes de faire la grève
est rapidement devenue un enjeu lors de la grève du printemps dernier.
Souvenons-nous que dès le départ, le gouvernement employait le terme
«boycott des cours» plutôt que «grève». Ce choix n’est pas innocent : alors
que la grève est un droit collectif, le boycott est un droit individuel
semblable à celui d’un consommateur qui déciderait de ne plus acheter chez
un commerçant. Cette approche est caractéristique de la vision mercantile
de l’éducation à laquelle nous nous opposons. En plus de la répression
habituelle des policiers, des procureurs et des magistrats, nous avons fait
face tout au long du conflit à un nombre sans précédent de recours
judiciaires au civil. Une trentaine d’injonctions visant à empêcher les
associations étudiantes de bloquer l’accès aux cours ainsi qu’une loi
spéciale ont semé la panique dans nos rangs. Les assauts répétés de nos
détracteurs ont coûté cher à notre mouvement en termes de temps et
d’argent. À première vue, il est tentant d’affirmer que l’encadrement du
droit de grève étudiante dans une loi pourrait nous protéger de tels
dérapages à l’avenir. Bien que nous sommes en accord avec une
reconnaissance du droit de grève au sens large, une mise en garde contre
des dérapages possibles d’une éventuelle intervention législative s’impose.
Ce document vise à mettre en lumière les enjeux politiques et idéologiques
liés à l’encadrement du droit de grève étudiante.
*Retour historique*
Dès les années 1960, l’UGEQ (Union générale des étudiants du Québec) a
vainement réclamé la reconnaissance légale des associations étudiantes
ainsi que de leur droit à la grève. Mais c’est l’argumentaire relatif à
l’adoption de la Loi 32 (Loi sur l'accréditation et le financement des
associations d'élèves ou d'étudiants) en 1981 qui est le plus pertinent
dans notre cas. Mis de l’avant par le gouvernement du Parti québécois et
appuyé par le Rassemblement des associations étudiantes universitaires
(RAEU) et la Fédération des associations étudiantes collégiales du Québec
(FAECQ), qui sont en fait les ancêtres des fédérations étudiantes
contemporaines. S’y opposait d’un côté l’Association nationale des
étudiantes et étudiants du Québec (ANEEQ), plus combative que ses consœurs,
ainsi que le Parti libéral du Québec pour des raisons tout à fait
différentes. Pourquoi l’ANEEQ s’opposait-elle à la reconnaissance des
associations étudiantes à la manière des syndicats de travailleurs? Il faut
savoir que l’ANEEQ, comme plus tard le MDE et l’ASSÉ, s’inscrivait dans la
tradition du syndicalisme de combat. En ce sens, elle considérait la Loi 32
comme une perte d’autonomie et de rapport de force face au gouvernement.
Étant bien au fait de la trajectoire dangereuse qu’avaient prises les
grandes centrales syndicales en privilégiant la concertation sur la
combativité, l’ANEEQ ne pouvait que s’opposer à ce qui provoquerait sans
doute une bureaucratisation de la lutte. Notons aussi qu’à peu près au même
moment, les associations étudiantes les plus radicales de l’UQÀM
s’opposaient fermement à la nouvelle politique de reconnaissance des
associations étudiantes que leur administration tentait d’imposer.
*
Les arguments en faveur de l’encadrement*
Nous devons admettre que plusieurs situations fâcheuses auraient pu être
évitées si la grève avait été d’emblée considérée comme légale.
Premièrement, suite aux injonctions et à la Loi 12 (loi spéciale), les
associations étudiantes et les personnes qui participaient à la grève
risquaient de graves pénalités. Les sanctions prévues étaient telles que
l’existence même des associations était compromise si jamais elles venaient
à être appliquées : les amendes extrêmement lourdes et l’interdiction de
percevoir les cotisations étudiantes pendant plusieurs années menaçaient de
mettre en faillite les associations osant défier la loi. Ensuite,
l’intimidation, la suspension et l’exclusion de militant-e-s était une
menace bien réelle pour ceux et celles qui menaient la lutte sur des campus
où l’administration était intransigeante. Pensons aux étudiant-e-s qui ont
été suspendu-e-s à Concordia, McGill et dans plusieurs cégeps pour avoir
participé aux levées de cours. Il est aussi arrivé au cours de conflits
passés que les administrations mettent sur pied des comités disciplinaires,
véritables tribunaux inquisitoires, menaçant de suspension et de renvoi les
militant-e-s dérangeant-e-s. Finalement, certains considèrent comme une
perte de temps la nécessité de défendre sans cesse notre droit de faire la
grève, par exemple dans les assemblées générales. Cela est d’autant plus
vrai là où la culture militante étudiante est moins développée. Si les
administrations collégiales et universitaires reconnaissaient le droit de
grève peut-être n’aurions-nous pas à faire autant d’efforts pour la rendre
effective (pensons au piquetage devant les portes et aux levées de cours).
En prenant un peu de recul toutefois, nous pensons que ces arguments ne
tiennent pas la route.
*La reconnaissance vs. l’encadrement*
Nous devons faire la différence entre deux voies que la Chambre des
communes pourrait prendre pour reconnaître ou encadrer le droit de grève
étudiante. La première possibilité est la reconnaissance au sens large de
droit de grève aux associations étudiantes. C’est le cas en France, où le
droit de grève est considéré comme un droit constitutionnel depuis 1971.
Notons d’abord que dans la conjoncture politique actuelle, il est
inimaginable d’amender la Charte canadienne : cela demanderait un vote
majoritaire au Parlement du Canada ainsi qu’un vote majoritaire dans le
parlement de plus de la moitié des provinces canadiennes. Il nous reste
donc la Charte québécoise (la Charte des droits et libertés de la
personne), qui a une valeur semi-constitutionnelle. Cela serait sans aucun
doute un gain historique, mais il est permis de douter que le législateur
opte pour cette solution. Notons que le droit de grève des syndicats de
travailleurs et travailleuses ne figure pas clairement dans la Charte
québécoise, et malgré le fait que le droit d’association y soit garanti, le
gouvernement ne s’est pas privé de voter des lois spéciales forçant le
retour au travail par le passé (pensons au cas de la FIQ, alors que Pauline
Marois était ministre de la Santé). À notre avis, la Chambre des communes
choisirait plutôt de reconnaître le droit à la grève étudiante dans une
loi-cadre semblable au Code du travail. Cela pourrait prendre la forme
d’une modification de la loi 32 sur l’accréditation des associations
étudiantes ou encore d’une toute nouvelle loi. Cette loi définirait des
modalités claires d'opérationnalisation de la grève. Elle permettrait par
exemple d’assurer la reconnaissance du caractère de représentation complète
des membres basé sur le modèle syndical, l’obligation pour les
établissements postsecondaires d’annuler les cours qui ont fait l’objet
d’un vote de grève ainsi que l’accessibilité permanente des locaux
associatifs. Mais voulons-nous vraiment être assujetti-e-s à une loi
semblable au Code du travail?
*Aspects négatifs d’une loi-cadre : le cas du Code du travail*
Une des fonctions premières du Code du travail, entré en vigueur en 1964,
est d’encadrer le droit à la grève et au lock-out. En vertu de celui-ci,
les syndiqué-e-s en règle au Québec ne peuvent faire la grève qu’une fois
plusieurs mois écoulés suite à l'échéance d'une convention collective. Un
point à retenir est celui des objectifs poursuivis par la grève : elles
peuvent uniquement porter sur l'enjeu des conditions de travail des
employé-e-s d'une unité d'accréditation. Le Code du travail rend donc
illégales les grèves de solidarité et les grèves sociales ou politiques;
l'aspect social des grèves est évacué. Or la grève d’un certain groupe
risque fort bien d’affecter d'autres personnes et d'avoir des impacts qui
vont au-delà de leurs propres conditions de travail. L'équivalent pour les
étudiants pourrait être qu'une grève ne puisse être déclenchée légalement
que si l'objectif de la grève est lié aux conditions d'enseignement, ce qui
nous empêcherait de faire des grèves portant sur des revendications plus
larges (par exemple afin de dénoncer le Plan Nord ou pour montrer notre
solidarité envers un groupe opprimé). Pourtant, à l'origine, les mouvements
ouvriers avaient des revendications plus larges que l'augmentation des
conditions de travail des employés d'une seule usine ou d'un seul employeur.
Nous pouvons nous s'attendre à ce qu'une loi d'encadrement spécifie des
conditions strictes au droit de faire la grève en imposant des modalités
entourant le vote, comme c’est le cas dans le Code du travail. Les
modalités seraient uniformes pour l'ensemble du Québec : le quorum, le mode
de scrutin (vote secret, référendum, voir vote électronique) et le délai de
convocation pourraient être imposés par le gouvernement. Cela
représenterait une perte d’autonomie pour les associations étudiantes, et
minimiserait le moment privilégié que sont les assemblées générales pour
débattre. Les arguments soutenant qu’une loi-cadre permettrait aux campus
moins mobilisés de faire respecter une grève semblent oublier que les
assemblées générales sur ces campus n’atteindraient probablement pas le
quorum imposé nécessaire au déclenchement. Parmi les dispositions du Code
du travail susceptibles d’être importées dans une loi-cadre, notons que
seuls les syndicats accrédités peuvent faire la grève, qu’un avis de 90
jours doit avoir été donné avant le début d’une grève et qu’une déclaration
au ministre du travail soit faite dans les 48 heures de la déclaration de
grève indiquant le nombre de salarié-e-s concerné-e-s.
De plus, n’oublions pas qu’une loi peut toujours être modifiée par un
éventuel gouvernement de droite. Il peut être moins coûteux politiquement
de modifier quelques détails d’une loi existante à son avantage que
d'imposer un nouveau régime. Du côté des tribunaux, les juges peuvent
rendre des jugements qui interprètent la loi. Une mauvaise jurisprudence
pourrait transformer des dispositions a priori inoffensives en règles
désavantageuses. Ainsi, il est probable que nous consacrions beaucoup de
temps et d’argent à défendre notre interprétation de la loi devant les
tribunaux. Mais l’adoption d’une loi-cadre ne visait-elle pas justement à
contrer ce phénomène?
*
Perte de combativité et dérive bureaucratique*
Il est difficile de prévoir l'effet qu'aurait l'adoption d'une loi-cadre
sur la mobilisation étudiante. Il est vrai que si nous n’avions plus à
faire de levées de cours ni de piquetage, beaucoup de temps serait libéré.
Mais ces activités ne sont-elles pas constructives en elles-mêmes? Après
tout, elles font vivre le mouvement et sont une porte d’entrée dans le
monde du militantisme. Elles favorisent un apprentissage concret sont une
démonstration de notre rapport de force.
L’encadrement législatif du droit de grève s’accompagne de la mise en place
de structures reliées à son application. Prenons par exemple la Commission
des relations de travail (CRT) qui régit entre-autres les conflits entre
les membres d’un syndicat et son exécutif. La contestation d’un vote de
grève exige donc pour l’association de recourir au service d’un
professionnel. Au lieu de réduire le nombre de contestations judiciaires,
l’adoption d’une loi-cadre aurait peut-être un effet inverse. Nous n’avons
pas les moyens de régler nos conflits devant les tribunaux, et les
perspectives de gains y sont limitées. Pensons au juge en chef de la Cour
supérieure du Québec, l’honorable François Rolland, qui s’est mêlé des
demandes d’injonctions durant la grève générale illimitée du printemps
dernier : tout à coup elles étaient toutes accordées après des audiences
expéditives. Le recours accru aux experts (conseillers, avocats, etc.) aura
pour effet de centraliser et bureaucratiser notre lutte, alors que notre
tradition militante favorise une plus grande participation de la base.
D’ailleurs, accorder davantage de responsabilités aux exécutants et faire
travailler les juristes, n’est-ce pas justement dans l’intérêt des groupes
qui font la promotion de l’encadrement du droit de grève étudiante en ce
moment?
*Conclusion*
Ce n'est pas parce que la grève étudiante n'est pas encadrée
législativement qu'elle est illégale, la situation actuelle représente
plutôt un vide juridique. Le non-encadrement législatif du droit de grève
n’a pas pour effet de nous interdire de voter collectivement la grève. La
légitimité juridique ne correspondant pas nécessairement à la légitimité
morale, il est probable qu’au final une loi-cadre ait pour effet d’enlever
de la légitimité à nos votes de grève. Étant donné que nous arrivons malgré
tout à rendre nos votes de grève effectifs, nous devons questionner
l'utilité d'un encadrement législatif. Tout doit-il être encadré? Quel type
de militantisme voulons-nous? D’où vient notre légitimité à faire la grève?
Une chose est sûre : les travaux entourant l’adoption d’une loi encadrant
le droit de grève étudiante doivent être vus avec la plus grande méfiance.
Bonjour à toutes et tous,
Ce lundi, notre Léo national fêtera son anniversaire au cégep Montmorency à
10h30.
L'association locale invite les militant.e.s à lui souhaiter un joyeux
anniversaire à grands coups de casseroles. Il serait dommage que le bruit
des casseroles enterre son auto-éloge...!
Pour plus d'informations, contactez ''Steve'' à l'association du cégep au
450-975-6143
Solidairement vôtre,
L'exécutif de l'AFESH-UQAM.
Bonjour camarades,
Lors du dernier RNÉ, il y a eu deux présentations en guise introduction : une du R des femmes et une de l'IRIS. Nous avons remarqué que le praesidium n'a pas cédé sa place sur la scène pour que la militante ait l'espace nécessaire à sa présentation et ait une période de questions, mais a par contre laissé la scène à l'IRIS (qui n'a pourtant utilisé aucun soutien technique, autre que le micro, pour justifier cette position) et a laissé le temps et l'espace nécessaire à une période de questions. Cette inégalité entre les présentations nous a personnellement mis extrêmement mal à l'aise et nous apprécierions, qu'à l'avenir, il y ait un effort pour que les présentations soient présentées de façon égalitaire.
Solidairement,
Le conseil exécutif de la SOGÉÉCOM
*Ceci est un texte de réflexion! *
Avant de débuter, deux choses :
Tout d'abord, merci à l'actuel comité journal de son travail, de son
engagement. Merci également de produire un journal qui est, somme toute, de
bonne qualité.
Et merci, naturellement, aux anciens et aux anciennes du Comité journal
pour leur travail, que j'encourage à écrire et à réfléchir au rôle de ce
journal au sein de l'ASSÉ.
Merci également aux futurs-es membres de ce Comité, car l'implication
militante est parfois difficile, ingrate et démoralisante.
*Essayons de faire le point sur la situation*
En ce moment, plusieurs sont épuisés-es et ne font pas beaucoup de mob.
Peut-être que le peu d'échos des ultimatums et des ultimatums express dans
les assos est dû à ce phénomène. Il serait intéressant de se questionner
sur la mobilisation en temps de post-grève...
Peut-être aussi que les standards esthétiques de notre matériel
d'information sont devenus trop élevés, car nous avons eu une formidable
équipe à la fois au Comité Journal et au Comité information dans la période
pré-grève et pendant la grève.
Par contre, si la force de l'ASSÉ, c'est notre discours, il faut aussi
trouver des moyens pour diffuser ce discours et pour convaincre de la force
de ce discours.
La force de l'ASSÉ a toujours été ses membres, et par conséquent, elle se
trouve dans une approche horizontale où l'implication au sein d'un comité
ne relève pas d'un savoir élitiste réservé à un petit nombre d'expert.
La polémique autour du journal l'Ultimatum relève donc d'un phénomène
endogène au débat sur l'esthétisme : le changement d'utilisation de
logiciels par l'actuel comité journal ne permet pas une participation plus
large au sein du comité, ni l'apport de collaborateurs et collaboratrices
externes.
Expliquons la situation. Si, pour un certain nombre de militants-es, le
journal actuel souffre d'un défaut de qualité esthétique, la solution la
plus simple serait de leur dire : « Arrêtez de chialer et donnez-leur un
coup de main ». Or, tous ces militants-es ne peuvent pas donner un coup de
main à la fabrication du journal. Pourquoi? Parce que le Comité journal de
l'ASSÉ a décidé d'utiliser des logiciels libres de droit (dont Scribus),
Ce comité a donc fait le choix de changer la maquette du journal,
d'utiliser des logiciels de mise en page inaccessibles à la majorité des
gens qui font du graphisme (dont l'ancien comité journal et l'ancien et
l'actuel comité info), et ils ont fait le choix de prendre des polices
d'écritures libres. Ce faisant, la maquette du journal ne correspond plus à
notre esthétique de campagne, et elle fait une rupture visuelle avec notre
autre matériel d'information.
Il convient donc de se questionner sur ce choix qui devient politique, car
il entre en confrontation avec certains de nos principes et fonctionnement.
Est-ce que l'un des objectifs de nos comités de travail réside dans la
transmission du savoir et des connaissances (et donc devrait être facile
d'accès) ou est-ce un lieu de pouvoir pour une élite d'experts dans leur
discipline. En ce moment, si le débat fait rage, c'est justement parce que
la production du journal est le fait d'une seule personne, qui parce
qu'elle a les compétences informatiques requises, peut utiliser ce
logiciel, excluant par le fait même l'ensemble des militants-es volontaires
du processus.
Voilà pourquoi il faut réfléchir à la place de notre matériel d'information
dans nos campagnes. Nous avons tous et toutes le même objectif : diffuser
une information de qualité, pertinente, critique, lisible (sans
fautes),cohérente, féminisée et esthétiquement intéressante.Bien
entendu, l'esthétique n'est pas le premier critère pour juger de la
qualité du journal.
Par contre, l'esthétique est importante afin que les militants et les
militantes veulent se réapproprier le matériel d'information et aient envie
de le diffuser. Au même titre que le propos, l'aspect visuel du matériel
d'information a une importance.
Voici donc ma proposition :
Que les Comités de l'ASSÉ privilégient l'utilisation de matériel accessible
au plus grand nombre dans leurs tâches respectives, et ce, dans l'optique
de bénéficier du soutien de collaborateurs et de collaboratrices lorsque
nécessaire, et afin de favoriser une plus grande implication au sein des
Comités ;
Solidairement,
Marie-Eve Tremblay-Cléroux
Étudiante à la maîtrise en études littéraires
Membre de l'AFÉA-UQAM
Le 6 décembre 2012 16:44, Julien Royal <julien.royal(a)gmail.com> a écrit :
> Alors je serai blessant.
>
> Ça reste mon point de vue en tant que simple individu qui entends des
> choses autour de moi. Vraisemblablement, si je m'exprime de la sorte, c'est
> que je considère que le travail graphique n'est justement pas de haute
> qualité. Où peut-être est-ce une question de goûts différents?
>
> Libre aux gens de considérer comme indue mon opinion. Je crois par contre
> qu'elle est partagée par certain-e-s.
> Le 6 déc. 2012 16:14, "Louis-Philippe Véronneau" <veronneaulp(a)gmail.com>
> a écrit :
>
> Je suggère aux personnes qui font des critiques sur le journal d'une
>> manière indue une solution simple: parler aux personnes élues sur le comité
>> qui font le travail. Cela pourrait permettre de mettre en lumière le fait
>> que la majeure partie des commentaires (dont ceux de Camille) ont été pris
>> en compte il y a plusieurs parutions.
>>
>> Cela ferait peut-être en sorte de ne pas dire des énormités sur
>> ASSÉ-SUPPORT et d'être extrêmement blessant. Oui oui, carrément blessant
>> pour les deux personnes qui s'impliquent activement et qui fournissent un
>> travail de haute qualité.
>>
>> Ha, et aux personnes qui pensent que "Les ultimatums sont *devenu*hideux visuellement", je vous conseille un petit tour par le bureau de
>> l'ASSÉ pour consulter les archives. Je vous le dis, les Ultimatums d'avant
>> étaient vraiment laids, et pas juste à peu près....
>>
>> En tentant sincèrement de garder mon calme,
>>
>> --
>> Louis-Philippe Véronneau, élu au CRAA
>>
>>
>>
>> Le 6 décembre 2012 15:28, Julien Royal <julien.royal(a)gmail.com> a écrit :
>>
>>> Je vais faire ma belle mère. Les ultimatums sont devenus hideux
>>> visuellement.
>>>
>>> Et c'est pas juste une question de talent. Vous avez
>>> cessé d’utiliser les anciens modèles de journaux car vous êtes passés de
>>> Indesign à scribus... ce qui aurais pu être une solution facile.
>>> On me dit que Camille Robert, militante de bon goût, vous à fait des
>>> suggestions de police. Peut-être devriez-vous accepter son aide.
>>>
>>> Dans le cadre de ma job de permanent d'asso collégiale, les execs ne
>>> veulent plus imprimer ni lire aucun ultimatum car ils sont laids.
>>> C'est un problème.
>>>
>>>
>>> --
>>> Julien Royal,
>>> Téléphone: (514) 638-1461
>>> Courriel: julien.royal(a)gmail.com
>>>
>>>
>>> 2012/12/6 Jean-Michel Savard <externe(a)asse-solidarite.qc.ca>
>>>
>>>> Voilà le dernier Ultimatum express. Faites rouler les presses!
>>>>
>>>> Il contient un article sur le budget péquiste, sur les compressions
>>>> budgétaires de 140 M$ et un bilan du RNÉ.
>>>>
>>>> Syndicalement,
>>>> --
>>>> *Jean-Michel Savard*
>>>> *Secrétaire aux affaires externes
>>>> *
>>>> *Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)*
>>>> *www.asse-solidarite.qc.ca
>>>> externe(a)asse-solidarite.qc.ca <coordination(a)asse-solidarite.qc.ca>
>>>> Bureau: (514)-390-0110
>>>> Cellulaire: (438)-869-3180*
>>>>
>>>>
>>>>
>>>>
>>>>
>>>> -------- Message original -------- Sujet: express budget Date : Thu,
>>>> 6 Dec 2012 13:58:57 -0500 De : Journal Ultimatum
>>>> <journalultimatum(a)gmail.com> <journalultimatum(a)gmail.com> Pour :
>>>> externe(a)asse-solidarite.qc.ca
>>>>
>>>>
>>>>
>>>> --
>>>> L'équipe du comité journal de l'ASSÉ
>>>>
>>>>
>>>>
>>>> __________________________________________Liste asse-support.
>>>>
>>>> Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale
>>>> Étudiante (ASSÉ)
>>>>
>>>> support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
>>>>
>>>
>>>
>>> __________________________________________Liste asse-support.
>>>
>>> Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale
>>> Étudiante (ASSÉ)
>>>
>>> support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
>>>
>>
>>
> __________________________________________Liste asse-support.
>
> Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale
> Étudiante (ASSÉ)
>
> support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
>