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De : Stéphane Berthomet <sb.medias(a)gmail.com>
Date : 17 janvier 2013 15:23
Objet : Contact de la part de GND
À : legal(a)asse-solidarite.qc.ca
Bonjour,
Je vous écris de la part de Gabriel, que j'ai eu l'occasion de rencontrer à
plusieurs reprises et qui m'a dirigé vers vous au sujet de recherches que je
fais pour un ouvrage sur lequel je travaille actuellement.
Je prépare un livre, à paraître cette année, sur les rapports entre les
forces de police et les citoyens en prenant pour base de travail les évènements
du printemps érable et quelques unes des interventions policières sur la
voie publique qui se sont manifestement mal déroulées.
J'aurais donc besoin, pour illustrer mon propos et démontrer les lacunes et
manquements des forces de l'ordre dans leurs opérations, de quelques
exemples particulièrement parlants et évidents de violences policière ou
d'actes pouvant être considérés comme tels.
Gabriel me dit que vous pourriez me mettre en contact avec des personnes
susceptibles de participer à mes recherches et c'est pourquoi je m'adresse
à vous.
Peut-être pouvez-vous m'envoyer les coordonnées de personnes qui
accepteraient de me raconter leurs histoires à moins que vous ne
préféreriez que j'entre en contact avec quelqu'un de votre organisation
pour en discuter.
Je me tiens à votre disposition.
Vous pouvez me joindre à cette adresse courriel (sb.medias(a)gmail.com) ou au
514 424 5988.
Cordialement,
Stéphane Berthomet.*
sb.medias(a)gmail.com
*
--
*Ceci n'est pas un avis juridique. This is not a legal notice.*
*Comité ad hoc légal de l'ASSÉ <http://www.facebook.com/comitelegalclasse>
: 438-933-ASSE*
Camarades,
Pour ceux et celles qui sont intéressé-e-s, un camarade présent au dernier
congrès de la FECQ du 19 et 20 janvier à Trois-Rivières m'a récemment fait
cadeau d'un rapport de ce dit congrès et je tiens à vous le partager. Je me
suis permis de commenter entre parenthèses à certains endroits.
Rapport du 69e congrès ordinaire de la FECQ
Éliane Laberge a tout d'abord parlé des rencontres préliminaires du Sommet
de l'éducation où elle a affirmé que le point de vue majoritaire était le
gel des frais de scolarité, suivi de l'indexation et finalement de la
gratuité scolaire. Elle a aussi remarqué que le ministre Duchesne avait
l'air d'ignorer tout autre proposition que l'indexation et qu'il n'a jamais
mentionné le gel dans les médias.
Le congrès de la FECQ se serait positionné en faveur de la mise en place
de l’assurance qualité.
La FECQ a commandé une grande recherche sur l'encadrement du droit de grève
à Juripop qui devrait être terminée d'ici le début du mois de février. La
recherche se divise en 4 options soit ne rien faire, la création d'une
convention nationale étudiante, un simple encadrement législatif et une
autre option (que mon camarade n'a pas eu le temps de noter). La conclusion
partielle serait qu'un encadrement du droit de grève serait la seule option
possible pour pouvoir développer une vraie communication avec
le gouvernement surtout dans le climat d'injonctions durant la grève.
CE QUI SUIT A ÉTÉ DISCUTÉ EN HUIS-CLOS
Étienne Dion a lancé un appel à l'aide à toutes les assos présentes au
congrès pour mobber dans les cégeps en désaffiliations, les exécutant-e-s
nationaux ne suffisent plus, il y en a trop. Il a ensuite parlé des
campagnes anti-FECQ dans les cégeps où les arguments seraient infondés ou
juste par une volonté de démoniser la fédération. Il a affirmé que l'ASSÉ
serait la cause de tous leurs problèmes.
Les campagnes référendaire en cours:
AGECR (Rimouski): Le principal argument serait que la FECQ est dans le
rouge ce qu'ils affirment être faux (voir hausse des cotisations plus bas),
la FECQ se ferait voler leur kiosque, les permanents de l'asso seraient
anti-fédé et les représentant-e-s de la FECQ n'ont plus le droit d'être sur
le terrain.
AGECGH-Y (Granby): Mêmes arguments qu'à Rimouski, même affiches, auraient
légitimisé leur désaf en affirmant que 17 autres cégeps étaient en
processus référendaire.
RÉÉCSH (St-Hyacinthe): Il parrait que leurs AG sont noyauté par un groupe
d'environ 120 membres qui votent des positions contre le gré de l'exécutif.
L'exec a découvert que ce groupe se coordonnait sur un groupe facebook où
la secrétaire générale publiait les PV d'exécutif et aurait été en contact
avec des ancien-ne-s exécutant-e-s de l'ASSÉ (encore l'ASSÉ), qui auraient
dédié leur vie à faire tomber la FECQ. La secrétaire générale se serait
fait dénoncer en AG.
Les autres désaf: Étienne Dion a affirmé que d'autres assos seraientt en
processus référendaire, mais que leur identité était gardée secrète.
À la recherche d'un ou d'une coupable:
L'AGECS-I (Sept-Îles) a affirmé que si on utilisait les mêmes arguments et
le même matériel de mob, il serait possible qu'une organisation qui
fonctionne dans l'ombre soit à l'origine de tout ça, soit l'Association
pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). Une autre asso a répondu
qu'un groupe facebook s'occupait des désaffiliations de masse parfois avec
de bons arguments, parfois avec des arguments démagogiques. Marlot a
affirmé qu'un étudiant de l'AGEBdeB (Bois-de-Boulogne) serait à l'origine
des affiches et qu'il aurait déjà monté des affiches pour l'ASSÉ l'année
dernière (alors que l'AGEBdeB était membre de la CLASSE). Il serait donc
imprudent de dire que l'ASSÉ est directement responsable.
Marlot a ensuite affirmé que pour que la FECQ ressorte forte de cette
période de perturbations internes, il faut se mobiliser et passer en mode
combatif (voulant imiter l'ASSÉ, la FECQ passe en mode cocertationnisme de
combat)
Il a ensuite été adopté à forte majorité, sous une proposition de l'AGECS-I
(Sept-Îles):
Que la FECQ fasse vérifier par Juripop tous les contrats référendaires (et
qu'ils/elles s'occupent qu'ils soient respectés)
Que le FECQ durcisse le ton lors des processus référendaires
Que la FECQ passe en mode plus combatif (pour être sur un pien d'égalité
avec l'ASSÉ), afin de contenir l’hémorragie des cégeps qui se dissocient de
la FECQ
Les services collectifs inc. (Ste-Foy) a suggéré que Marlot
consacre dorénavant toute son énergie dans les référendums.
Sages paroles de la présidente Éliane Laberge:
«Il faut arrêter d'être défaitistes, la FECQ a une longue histoire de
gagner ses référendums car elle est au service des étudiants et non au
service des militants»
Les finances de la FECQ (par Étienne Dion):
Les états financiers ne sont pas prêts, ils seront déposés par téléphone ou
au camp thématique en février.
Il affirme qu'il est clair qu'il faut augmenter les cotisations à 5$, au
moins pour les 5 prochaines années, pour pouvoir rembourser les dettes de
la FECQ
AGECTR (Trois-Rivières) suggère que l'exécutif reporte à plus tard cette
augmentation car le moment est mal choisi avec tous les référendums et
l'AGECTR a elle-même un mandat de tomber en processus référendaire si il y
a une hausse de la cotisation.
Étienne Dion a répondu à cela, sur un ton très sérieux que ça reste à vous
[les assos] de décider au final lors de l'AGX du 9 février qui traitera de
ce sujet mais il suggère très fortement de ne pas reporter la hausse (ce
qui serait un très mauvais move selon lui).
Bonne soirée à tous et à toutes!
--
Guillaume Proulx
Secrétaire aux affaires externes
Association Générale Étudiante du Collège de Valleyfield (AGÉCoV), membre
de l'ASSÉ
Salut,
Maisonneuve tiendra une assemblée générale de grève le 26 février à 8h, dans le but de permettre la participation du plus grand nombres d'étudiants et d'étudiantes à la manifestation de l'ASSÉ. Si nous ne le faisons pas plus tôt, c'est parce que notre session d'hiver ne commence que le 25 février.
Solidairement
Thomas Nérisson
Camarades,
Par la présente, je vous remets ma démission du poste de secrétaire à la
coordination de l’Association pour une solidarité syndical étudiante. Il
s’agit d’une décision longuement réfléchie et due à de multiples raisons
que je vais tenter de vous exposer.
Tout d’abord, comme la plupart de mes collègues qui ont démissionné du
Conseil exécutif depuis les derniers mois, j’éprouve une fatigue incroyable
qui a maintenant un impact constant sur ma santé. Du même coup, je n’ai
plus l’énergie nécessaire afin d’effectuer pleinement mes tâches au sein de
l’ASSÉ. Tout comme Ludvic le mentionnait dans sa lettre de démission, il
est en effet possible de faire plusieurs liens entre les six dernières
démissions sur le Conseil exécutif et que l'ASSÉ ne saurait faire
l'économie d'une réflexion sur l'épuisement militant. J’ai d'ailleurs grand
espoir que le Congrès d’orientation saura répondre à certains problèmes
structurels.
Dans ma lettre de candidature, je disais croire à la lutte étudiante et
c’est toujours le cas aujourd’hui, bien que je n’aille présentement plus
assez de forces à y mettre. Je quitte mon poste, sans toutefois quitter le
mouvement étudiant dans son ensemble. La pression d’être une élue nationale
m’étant rendue insoutenable, je suis certaine que je trouverais ma place
dans un autre endroit et que je continuerai à militer. Je quitte donc
maintenant une équipe que j’aime beaucoup, un peu à contrecœur, en espérant
qu’une personne saura avoir l’énergie que je n’ai plus.
M’étant présenté en tant que féministe voulant remettre des pratiques
féministes de l’avant dans l’organisation et l’heure des départs étant
souvent celle des bilans, je terminerais sur quelques mots sur la place des
femmes dans l’ASSÉ. Il est vrai que l’ASSÉ n’est pas une organisation
parfaite, loin de là, mais j’ai été agréablement surprise de voir autant
d’ouverture de la part de mes camarades, tant au sein des élu-e-s au niveau
national que dans les associations locales. Je quitte mon mandat aussi
convaincue qu’à mon arrivée, qu’il est possible d’avoir des luttes
féministes au sein de l’ASSÉ, malgré parfois le manque de ressources et de
soutien pour les femmes militantes dans la mixité. Il est certain qui reste
du travail à faire, mais je crois que c’est un travail qui va de bon train
en raison des nombreuses personnes qui y mettent du sien.
On se revoit dans la rue!
Solidairement,
Katherine R.
Bonjour,
Vous trouverez en pièces jointes le mémoire sur l'éducation supérieur dans
le monde rédigé par le permanent de l'AÉSS, Maxim Fortin. On y dresse un
portrait global des systèmes d'éducation en plus d'analyser les tendances
quant à la gestion des Universités lors de la dernière décennie.
Bonne lecture!
--
*Jérémie Tremblay** | *Coordonnateur à l'information de l'AÉSS
[image: logoaess.png]
Association des étudiants et étudiantes en sciences sociales de
l’Université Laval
AESS(a)asso.ulaval.ca | jeremietremblay67(a)gmail.com
Notre page Facebook <http://www.facebook.com/AssoAESS> | Notre compte
Twitter <http://www.twitter.com/AESSUL> | Notre site
web<http://www.aess-ul.org/>
*1030 avenue des Sciences-Humaines (DKN-0145)*
*Université Laval*
*Québec (QC), G1V 0A6*
Bonjour à toutes et tous!
Ce courriel est pour annoncé de la tenu d'un Conseil Régional de l'ASSÉ à Montréal à la SOGÉÉCOM le 22 janvier dès 18h30. L'ordre du jour et le dernier P-V sont en pièces-jointes.
Par ailleurs, si des personnes sont intéressées à se présenter à la coordination du CRAM, je vous en invite grandement, car je ne crois pas avoir le temps nécessaire pour exécuter les tâches seul lors de ma prochaine session. Vous n'avez pas besoin de faire de lettre de candidature, quoique fort appréciée, mais vous devez avoir l'appui d'une association membre de l'ASSÉ.
Solidairement,
Vianney
*IL NE RESTE QUE 11 JOURS.
*
Le temps de procrastiner est terminé. Il ne vous reste que le nombre de
jours nécessaire pour écrire *le texte de réflexion* qui vous trotte dans
les têtes depuis des mois, le corriger, le faire recorriger, le montrer à
des ami-e-s, faire quelques retouches et me l'envoyer *avant le 1er
février*à minuit.
******** Voici un rappel de l'appel de texte initial *********
Afin de stimuler les débats et les réflexions, le comité organisateur du
congrès d’orientation lance, par la présente, un *appel large à tous et
toutes pour l’écriture de textes de réflexion*. Ces textes n’ont pas
l’obligation de formuler des propositions concrètes (bien que cela soit
encouragé).
Le congrès d’orientation se concentrera sur des propositions performatives
qui visent des restructurations de l’organisation. Il est toutefois évident
que les débats sur ces transformations doivent prendre en compte le
contexte plus général dans lequel le mouvement étudiant évolue. C’est en ce
sens que *nous sollicitons l’écriture de textes sur tous les sujets ayant
un lien avec le syndicalisme étudiant contemporain, ses pratiques, ses
objectifs, son mode d’organisation, etc.*
Voici une liste non-exhaustive de sujets qui peuvent faire l’objet de
textes :
- Actions directes, violence et diversité des tactiques
- Femmes et féminisme en milieu étudiant
- Moyens de diffusion interne (médias de l’ASSÉ, médias étudiants)
- Bilans sur la grève du printemps 2012
- Perspectives d’avenir pour le syndicalisme étudiant de combat
- Défis de l’élargissement de l’ASSÉ en région
- Dynamique anglophones/francophones
- Antiracisme, anticolonialisme et intégration des minorités
- Liens avec le milieu syndical et communautaire
- Place de la recherche à l’ASSÉ
- Fonctionnement des instances de l’ASSÉ (congrès, conseil de
coordination, comités et conseils)
- Place des médias
*N’hésitez pas à soulever de nouvelles problématiques!*
Il n’y a pas de contraintes sur la longueur des textes. La date limite pour
la réception des textes est le *1er février 2013*. Les textes seront
toutefois publiés en ligne au fur et à mesure que nous les recevrons. Vous
êtes donc encouragé-e-s à nous envoyer vos réflexions avant cette date afin
de stimuler les débats. Un blogue temporaire (
orientation.asse-solidarite.qc.ca) sera mis sur pied à cette fin. *Tous les
textes doivent être signés.*
*Envoyez vos textes à
**orientation(a)asse-solidarite.qc.ca*<orientation(a)asse-solidarite.qc.ca>
*
Les textes seront publiés sur orientation.asse-solidarite.qc.ca au fur et à
mesure que nous les recevrons.*
*
*
*Comment écrire votre texte de réflexion ?*
Bien qu’il n’y ait pas de formule unique pour l’écriture d’un texte de
réflexion, voici quelques conseils :
- Essayez de cibler un élément « problématique » et de vous concentrer
sur la recherche de solutions à cette problématique.
- Si vous voulez traiter de plusieurs problématiques différentes, il est
possible (mais non-obligatoire) de soumettre des textes de réflexion
distincts pour chacune d’entre elles.
- Afin de mettre en évidence vos solutions, il est possible de les mettre
en retrait sous forme de « recommandations ».
- Les recommandations peuvent prendre plusieurs formes et toucher
différents aspects :
- *Recommandations formelles spécifiques : *La forme la plus opérante de
recommandation vise à apporter des modifications à la structure, aux
politiques ou aux grandes revendications mises de l’avant par l’ASSÉ.
Idéalement, la recommandation se présente sous la forme d’une proposition
formelle et cible spécifiquement les modifications souhaitées.
- *Recommandations formelles générales : *Comme il peut être lourd de
faire des recommandations spécifiques, il est également possible de
formuler de manière plus générale «l’intention» d’une réforme. Par exemple,
suggérer de « donner une autonomie plus grande aux conseil régionaux » peut
être plus simple que de spécifier les modifications précises dans les
statuts et règlements qu’impliquerait une telle réforme.
- *Recommandations informelles :* Certaines recommandations peuvent être
utiles même si elles ne sont pas dédiées à être « adoptées » en congrès.
Par exemple, il peut-être approprié de suggérer « d’augmenter le sentiment
de camaraderie par l’organisation d’évènements festifs militants ». Comme
le « cahier des mémoires » restera un document de référence pour les
prochaines générations d’étudiant-e-s, ces recommandations pourront avoir
une résonnance en dehors du cadre formel des instances.
- Si possible, indiquez à la fin de le votre texte les « mots clés » ou
les « catégories de débats » qui caractérisent le mieux votre réflexion.
Cela sera fort utile pour la classification des textes sur le site web et
pour produire un index dans le cahier des mémoires.
Les recommandations formulées dans les textes de réflexion ne seront pas
traitées automatiquement en congrès. Les textes de réflexion visent à
stimuler les débats et à apporter des idées, mais ce seront ultimement les
assemblées générales qui décideront des propositions qui seront raitées en
congrès.
*Déroulement du congrès d’orientation :*
Le déroulement exact du congrès d’orientation sera fixé par le conseil
exécutif et le conseil de coordination en fonction des besoins identifiés
parmi les textes de réflexion recueillis. Il est donc trop tôt pour définir
exactement comment celui-ci se déroulera. Toutefois, nous pouvons préciser
quelques faits :
- Les recommandations visant à modifier les statuts et règlements ainsi
que les politiques de l’ASSÉ doivent être déposé en avis de motion 4
semaines avant le congrès pour pouvoir être adoptés au congrès
d’orientation en tant que tel.
- Toutefois, le congrès d’orientation peut débattre de réformes générales
à être adoptés sous forme d’avis de motion à un congrès ultérieur et
déléguer à des comités ad hoc la tâche de rédiger formellement ces avis de
motions.
*Récapitulatif :*
Date limite pour le dépôt des mémoires de réflexion : 1er février 2013
Envoyez vos textes à orientation(a)asse-solidarite.qc.ca
Consultez régulièrement orientation.asse-solidarite.qc.ca pour lire les
textes récemment envoyés.
Date limite pour l’envoi d’avis de motions visant à modifier les Statuts et
règlements pendant le congrès d’orientation : 22 février 2013
Congrès d’orientation : Fin mars – début avril 2013, la date exact sera
fixé en conseil de coordination
Solidairement,
-Alain Savard, délégué par le conseil exécutif de l’ASSÉ pour
l’organisation du congrès d’orientation de mars 2013
Site web : orientation.asse-solidarite.qc.ca
Courriel : orientation(a)asse-solidarite.qc.ca
Bonjour camarades,
Voici le rapport de la 3e rencontre préparatoire qui portait sur la
gouvernance et le financement des universités. En Annexe A, nous avons
retranscrit les positions des différents contributeurs par rapport à la
création d'un conseil de coordination des universités. Dans les jours à
venir, nous allons vous fournir plus de documents de réflexion à ce sujet
afin que des mandats puissent se prendre à ce sujet. C'est d'ailleurs
probablement la seule chose qui va sortir du sommet (l'indexation sortira
mais plus tard selon toute vraisemblance).
Comme d'habitude, n'hésitez pas à nous contacter pour toute demande
d'informations supplémentaires ou de présentations dans les AG ou lors de
débats.
Solidairement,
--
____________________________________
*Blandine Parchemal*
Secrétaire aux affaires académiques
*Association pour un solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)*
*http://www.asse-solidarite.qc.ca*
Bureau: 514-390-0110
Cellulaire: 514-804-6634
Courriel: academique(a)asse-solidarite.qc.ca
Je vous écris aujourd'hui, car je suis un peu inquiet de la tournure des
événements et je me pose de sérieuses questions sur notre stratégie face au
sommet.
De prime à bord, je souhaite préciser que je ne suis pas et je n'étais pas
un partisan de la participation au sommet. Je crois que la meilleure
stratégie, c'est d'établir un réel rapport de force face au gouvernement
grâce à la mobilisation de masse et de refuser d'embarquer dans le piège de
la concertation.
Toutefois, j'ai des sérieux doutes sur notre stratégie actuelle pour une
raison fort simple : nous ne semblons pas être en bonne posture pour
"établir un réel de force grâce à la mobilisation de masse".
Je crois que nous sommes devant un choix crucial : soit on donne un sérieux
coup de barre et on parvient à créer le momentum nécessaire à une grève
d'envergure pendant le sommet, soit on établit notre plan sur une plus
longue période de temps et on participe au sommet, tout en le critiquant.
Laissez-moi d'abord vous expliquer cette seconde option. Je crois que si la
grève lors du sommet est un échec sur le plan de la participation, notre
syndicalisme de combat s'en trouvera plus affaibli que d'autres choses. En
plus d'être attaqué de toutes parts pour avoir boycotté le sommet, l'ASSÉ
n'aura pas réussi à prouver qu'une masse importante d'étudiants supporte ce
choix. Un échec de la mobilisation contre le sommet confirmera au
gouvernement que nous n'avons plus la capacité de nous opposer à une
réforme régressive de l'éducation. De plus, notre discours sur la gratuité
scolaire s'en trouvera marginalisé, car nous serons les seuls à boycotter
le sommet et peu de gens seront dans la rue pour supporter ce choix.
Au lieu de s'enligner sur une faible mobilisation, il me semble préférable
d'articuler notre plan d'action sur des objectifs à plus long terme. Le
sommet, à la limite, on sait très bien que ce n'est qu'un exercice de
relation publique. Nous ne sommes pas dans l'obligation de bruler nos
forces contre cet événement. Afin de réduire la tension et d'éviter d'être
marginalisé à ce point-ci de la campagne, alors que le rapport de force ne
semble pas en notre faveur, il serait possible de participer au sommet,
tout en critiquant vivement sa forme et les choix du gouvernement. Une
manifestation peu tout de même avoir lieu, mais elle ne s'articulera pas,
alors, avec la prétention d'être une manifestation "contre" le sommet. Ce
sera plutôt une manifestation pour la gratuité scolaire, ou quelque chose
du genre.
*Mais pourquoi la mobilisation serait-elle un échec?*
Plusieurs indices me laissent croire que nous aurons de la difficulté à
tenir une grève et une manifestation d'envergure.
Premièrement, la date du sommet tombe très mal par rapport au calendrier
scolaire des différentes institutions. Les 25 et 26 février :
- L'UQAM est en semaine de relâche. Même si des votes de grève sont pris,
ce sera très symbolique. De plus, la semaine de relâche est généralement le
moment où il y a le plus grand nombre de travaux à faire pour la
mi-session. (22 000 grévistes potentiels)
- Ce sont les deux premiers jours de la session d'hiver pour le cégep de
Maisonneuve (6 000 grévistes potentiels)
- Les cégeps de Lionel-Groulx, Saint-Jérôme, André-Laurendeau et
Saint-Laurent seront rentrés depuis une semaine seulement. (16 000
grévistes potentiels)
- Les cégeps du Vieux-Montréal, de Valleyfield et de Marie-Victorin seront
rentrés depuis deux semaines. (12 000 grévistes potentiels)
Deuxièmement, peu de campus semblent réellement prêts à tenir des votes de
grève. Là je peux me tromper, et corrigez-moi si je me trompe, mais je n'ai
pas vu beaucoup d'information circuler par rapport à des assemblées de
grèves à venir. Pourtant, nous sommes à un mois du sommet. À pareil
intervalle, l'effervescence par rapport à la "semaine de grève
internationale" était beaucoup plus grande (nonobstant l'enjeu réel). Des
votes semblent être réellement prévus à Saint-Laurent, à Valleyfield, à
Saint-Félicien et à l'UQAM (où les votes seront vraisemblablement plutôt
fictifs). C'est pas mal tout.
Troisièmement, le décalage des sessions dans les cégeps pose un problème au
niveau de l'énergie disponible pour faire de la mobilisation. De ce que
j'ai vu, plusieurs miliant-e-s sont en fin de session jusqu'à la mi-février
et n'ont pas beaucoup de temps à mettre pour faire du travail politique. Il
est également très difficile de tenir un vote de grève d'ici la fin de la
session d'automne afin que celle-ci soit effective au début de la session
d'hiver. Si l'on combine cela avec des militant-e-s en fin de session et
des campus où règne un climat "d'écoeurement" face à la grève, je crois
qu'on peut s'attendre à des résultats médiocres.
Je ne souhaite pas être plus défaitiste qu'il ne le faut. Il est encore *
possible* d'organiser une mobilisation digne de ce nom, mais j'ai
l'impression qu'on se dirige actuellement droit dans un mur. Alors soit on
réveille les campus pour vrai - ce qui reste un très gros pari à mon avis
compte tenu du court délai - soit on réoriente notre stratégie sur une
perspective à plus long terme.
Solidairement,
- Alain Savard
Allo,
À notre AG mercredi le 23 janvier 15h00-18h00, on votera sur le Boycott
contre l'Israel, de plus que sur le Sommet, donc ça risque être une AG
assez mouvementée... donc je voulais savoir si quelqu'un avec de
l'expérience serat intéressé-e venir être notre gardien-n-e du senti? On
donnera comme d'habitude un honorarium de $50.
SVP laissez-moi savoir si vous êtes intéressé-e-s,
Nadia :-)
VP-externe, Graduate Students' Association (GSA) de Concordia