Salut camarades,
On est plusieurs à Concordia et McGill qui organise autour du sujet de l'énergie fossile et les pétrolières. On est présentement dans les premières phases de planification pour une campagne étudiantes autour du sujet et nous aimerons invité nos camarades des associations cegeps et universitaires francophone à une rencontre informel
pour discuter le sujet et comment les étudiantes et étudiants peuvent faire de la mobilisation autour de ces enjeux. Nous invitons aussi des assos des universités et cegep anglophone à Montreal. Il va y avoir la bouffe gratuite aussi.
Lui: Burritoville, 2055 Rue Bishop, Montreal (Guy Concordia Metro)
Date: Mardi, 23 Juillet
Temps: 19H00
Si vous pouvez inviter des étudiant dans votre réseaux qui serait intéresser a faire le mob autour des sujets du pétrole et changement climatiques, ça serait apprecié.
L'énergie fossil, les sable bitumineux, et le pétrole son des gros enjeux en ce moment. Le PQ vise à faire passer les oléoducs qui vont transporter le pétrole Albertain au Quebec, et ils vont tenir des consultation public sur leur stratégie énergétique et sur l'oléoduc Enbridge en automne. Nous voulons que le voix de notre génération ce fait entendre et que nous disons non a l'expansion des projets pétrolières et les pipelines. Des décisions sur ces enjeux vont être pris en 2014. Nous pensons qu'on devrait commencer à nous faire entendre sur le sujet.
Bonne journée,
Anthony Garoufalis-Auger
*Appel à la solidarité : quatre actions rapides pour la justice migrante*
*
*Deepan Budlakoti est un homme né à Ottawa qui fait face à l'expulsion vers
l'Inde, un pays où il n'a jamais vécu, où il n'a pas de famille et où il
n'est même pas citoyen. En ce moment, la seule chose qui empêche sa
déportation est le fait que l'Inde refuse de lui émettre un document de
voyage. Entre-temps, sa vie est en suspens : il ne peut pas travailler sans
permis de travail, il est sous couvre-feu, et il est obligé de vivre avec
ses parents, et il n'a pas accès aux services sociaux de base.
La situation de Deepan révèle l'injustice du système d'immigration d'une
manière extrême. Veuillez prendre les actions simples suivantes afin de
démontrer votre solidarité avec Deepan et votre opposition à cette
injustice systémique :
1. Ajoutez votre nom et/ou le nom de votre organisme à la Déclaration de
soutien à Deepan et contre la double peine
www.justicefordeepan.org/?page_id=108
2. Aimez notre page Facebook si vous y êtes inscritEs
www.facebook.com/JusticeForDeepanBudlakoti
3. Contribuez au fonds de défense juridique de Deepan, afin qu'il puisse
accéder au soutien juridique nécessaire pour la défense de ses droits
fondamentaux et de ses droits en tant que migrant
http://www.justicefordeepan.org/?page_id=116
4. Faites suivre ce message à vos réseaux et encouragez vos amiEs à y
répondre
*En solidarité,
*Le comité de soutien Justice pour Deepan
justicefordeepan(a)gmail.com
www.justicefordeepan.orgwww.facebook.com/JusticeForDeepanBudlakoti
Un peu de nouvelles internationales, "courtesy" Solidaires.
Begin forwarded message:
> From: Christian Mahieux <mahieux(a)solidaires.org>
> Date: 1 July 2013 11:24:00 PM GMT+03:00
> To: undisclosed-recipients:;
> Subject: Solidaires international n°59
>
> Bonjour, voici le numéro 59 du bulletin Solidaires international. Au sommaire :
> Brésil : un mouvement de masse pour imposer d’autres choix !
> Egypte : 30 juin, début d’une nouvelle vague révolutionnaire ?
> Turquie : solidarité avec la résistance populaire !
> Pays basque : grève générale très suivie, le 30 mai
> Portugal : contre l’austérité, grève générale le 27 juin
> Chiapas : souscription Solidaires pour les communautés zapatistes
> Pérou : le peuple de Cajamarca refuse toujours le projet Conga
> Tunisie : Latécoère-Latelec bafoue les droits des travailleurs/ses
> Iran : violente répression antisyndicale, mais les luttes continuent
> Syrie : appel du Comité de Soutien à la Population Syrienne
>
>
> Christian Mahieux
> +33 (0)6 83 43 00 84
> mahieux(a)solidaires.org
> Union syndicale Solidaires
> www.solidaires.org
> Fédération des syndicats SUD-Rail
> www.sudrail.fr
>
Manif familiale contre le vol du territoire et des ressources des Mohawks
de Kanehsatà:ke.
Où: Parc National d'Oka
Quand: 11 juillet, le 23e anniversaire de la crise d'Oka
10h-12h
Les territoires et les ressources sont volés sans le consentement du peuple
Mohawk. Enbridge, Gazoduc, GDB Construction, et autres, avec l'aide du
municipalité d'Oka, s'approprient illégalement nos territoires. Sur le 23e
anniversaire de la crise en 1990 à Kanehsatè:ke, nous tenons à rappeler à
tous les acteurs de la couronne que les territoires Mohawk ne sont pas
cédés et ne sont pas à vendre. Rejoignez-nous pour protéger nos
territoires et nos ressources pour les générations présentes et futures.
PEACEFUL PROTEST AGAINST THE THEFT OF KANEHSATÀ:KE MOHAWKS’ LAND AND
RESOURCES JULY 11TH, 2013
NATIONAL PARC D’OKA
23RD ANNIVERSARY OF THE KANEHSATÀ:KE/OKA CRISIS OF 1990
START: 10 A.M. – 12 P.M
KANEHSATÀ:KE LANDS AND RESOURCES ARE BEING STOLEN
WITHOUT THE FREE PRIOR & INFORMED CONSENT OF THE MOHAWK PEOPLE. ENBRIDGE,
GAZODUC, GDB CONSTRUCTION, AND OTHERS WITH THE HELP OF THE MUNICIPALITÉ
D’OKA ARE ILLEGALLY APPROPRIATING OUR LANDS. ON THE 23RD ANNIVERSARY OF THE
1990 CRISIS IN KANEHSATÀ:KE WE WOULD LIKE TO REMIND ALL CROWN ACTORS THAT
MOHAWK LANDS ARE UN-CEDED AND NOT
FOR SALE.
JOIN US IN PROTECTING OUR LANDS & RESOURCES FOR PRESENT AND FUTURE
GENERATIONS
https://m.facebook.com/events/487267984688249?full&refid=54
Bonjour camarades de assé-support,
moi et un groupe de camarades. nous sommes à la recherche d'information, histoires, argumentaires, documents ou autres connexes que vous détiendrez sur la question de la FECQ (ou la FEUQ aussi).
En effet, nous sommes en train de bâtir un argumentaire contre les fédérations étudiantes (en particulier la FECQ) et nous aurions réellement besoin d'information sur la question.
Alors, si vous partagez une certaine aversion contre la FECQ et que nous désirez nous joindre des informations pertinentes, envoyez-moi en message privée: delu22(a)hotmail.com tout ce qui pourrait être utile.
Merci beaucoup,
Solidairement,
Alex DB
Bonjour!
Je me permet de vous transmettre cet évènement.
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Soirée de réflexion sur les services éducatifs à la petite enfance
Ce jeudi 4 juillet aura lieu une soirée de réflexion sur les services
éducatifs à la petite enfance. Cette présentation est organisée par les
associations de Verdun et de Saint-Henri-Sainte-Anne. Elle vise à préparer
les membres (et sympathisant-es) aux discussions liées à l’enjeu 4.
Les panellistes :
*1. NANCY HARVEY* - Travailleuse au Regroupement des organismes
communautaires famille de Montréal (ROCFM <http://www.rocfm.org/>).
*2. ANNE-RENÉE GRAVEL* - Professeure à la
TELUQ<http://www.teluq.ca/siteweb/univ/agravel.html> et
auteure du livre *Les centres de la petite enfance. Un mode de gestion
féministe en transformation*.
*3. YOLANDE BRUNELLE* - Superviseure de stage au pré-scolaire à l’UQAM et
ancienne directrice à l’école Saint-Zotique (2007-2012) à St-Henri où a été
mis en place un projet pilote de maternelle 4 ans pour favoriser la
réussite scolaire en milieu défavorisé.
*4. WILFRIED CORDEAU* - Conseiller syndical pour une fédération qui
représente des enseignantes et des enseignants du Québec et impliqué au
sein de la commission thématique sur l’éducation de QS.
L’événement aura lieu au Nu Art
Café<https://maps.google.ca/maps?client=safari&oe=UTF-8&ie=UTF-8&q=nu+art+caf%C3…>,
3780 rue Wellington à Verdun (près de la rue Hickson, du métro LaSalle et
de l’Église), le jeudi 4 juillet, à 19h.
Consulter l’événement Facebook<https://www.facebook.com/events/638816719479855/>
.
<http://www.quebecsolidaire.net/saint-henri-sainte-anne/evenements/soiree-re…>Consulter
l’événement sur le site Internet de la circonscription de
Saint-Henri-Sainte-Anne<http://www.quebecsolidaire.net/saint-henri-sainte-anne/evenements/soiree-re…>
.
*Nous vous y attendons nombreux et nombreuses!*
----
Oui, ceci est un troll pour nous faire un peu réfléchir sur la pertinence
de publier sur assé-support des invitations à des discussions issues de
tendances politiques particulières. Il existe d'autres listes courriels
pour ça il me semble qu'une liste d'une organisation étudiante nationale.
Merci.
Solidairement,
Blandine Parchemal.
-----BEGIN PGP SIGNED MESSAGE-----
Hash: SHA1
Bonjour! Je me permet de vous transmettre cet événement.
- --------------
*Une bière pour l'économie libertaire!*
5 à 7 sur l'économie libertaire, discussions informelles
*Sujet : Marché, capitalisme et anarchisme : Un anarchisme de marché est-il envisageable?*
9 juillet à 17h
À tous les 2ièmes mardi du mois au Touski, 2361 Ontario est métro frontenac
Libertaires de cœur et d’action, nous vous invitons pour une sixième soirée à venir discuter de l’ économie libertaire et ses possibles. Les
rencontres des mois passés ont été stimulantes à plusieurs niveaux. Depuis six mois nous discutons, d'autogestion, de force de travail, d'accès aux
ressources, d'écologie, des rapports locaux et internationaux de l'économie, de rapport à l'économie capitaliste.
Nous vous invitons une fois de plus à venir nourrir les discussions avec vos compréhensions théoriques et expériences pratiques dans une atmosphère
informelle.
*Pour ce prochain 5 à 7 la réflexion portera sur les différentes économies de marché qui ont existé, du rapport au marché capitaliste, ainsi que des
possibilités d'une économie de marché libertaire.*
Ensemble pour une économie juste, écologique et libertaire!
*Qui sommes-nous?*
Nous organisons cette initiative informelle en tant que militant-e-s préoccupé-e-s par la question économique. Nous sommes plusieurs à nous réunir
depuis maintenant 5 mois afin de réfléchir ensemble l’économie libertaire. Vous êtes la bienvenue pour vous joindre à nous lors de ces discussions!
Cet espace de discussion est accessible à toute personne, quelque soit ses connaissances. Un soin est donné pour que la parole soit offerte à tous
et toutes lors des discussions (distribution efficace de la parole). Ceci dans une atmosphère de respect et d'égalité des idées - les idées de
certains ne "triomphent" pas, ne s'affichent pas comme "les meilleures" par rapport aux idées des autres.
- --
Louis-Philippe Véronneau
-----BEGIN PGP SIGNATURE-----
Version: GnuPG v1.4.12 (GNU/Linux)
Comment: Using GnuPG with Icedove - http://www.enigmail.net/
iQEcBAEBAgAGBQJR1dv/AAoJEDhCKCxoH4PHH3sH/3/DrPZwu6H/uSq75d5EgXLc
MGDIgb4j12IlXsrA1cW3jsh2bkJ3EEzK3q0iO9kJVSR8R4aIQGo4NpraulMHOLsX
jK5Er49aUazp0dtntoTl29SX7HSNU2YinWPU8A63MGB606kJTesEObj1sD+h4MKu
QHI0VeVdk9QIAHcErXqtxcJ1DeIdIuT6+uHCBjDAnmKujYYol0PlqjCKAFeXfY0h
XhyP0RsUuGhzHyFj1m3upOSzgl2ue074C/z+lw/wjhAO0gcDs7d6Rs9Ie8KqRGoz
0TGhYFoKs5b9Sar5JcAbUE40wik3JFjH8f+z7/YPxGDwgZBgfNYhZ6ps6/1cNPE=
=7ibH
-----END PGP SIGNATURE-----
Présentement
en échange étudiant à Rio de Janeiro (au Brésil) depuis déjà quelques
temps, me voilà au coeur d’un impressionnant mouvement social
ayant émergé au début de juin et toujours sur sa lancée. J’ai
l’impression d’avoir ici accès à beaucoup d’informations qui
ne passent pas les frontières et les barrières linguistiques.
L’objectif de ce blog est de vous partager l’essentiel de ce que
je vois circuler dans les milieux militants de Rio de Janeiro (du
matériel d’information, des tracts, des documentaires, des textes,
des images, photos et nouvelles) et de vous en offrir une version
traduite (dans la mesure de mes capacités) du portugais au français.
Le blog: directriotdejaneiro.wordpress.com
Bonjour,
Je suis en échange étudiant à Rio de Janeiro, au Brésil et en ce moment il y a au pays un fort mouvement populaire, dont l'initiative est née à Sào Paulo. La hausse du prix des transports en commun dans plusieurs grandes villes du pays a été la goutte qui a fait déborder le vase et a lancé la mobilisation, mais les revendications dès le départ visaient beaucoup plus large (transport abordable et de qualité, dénoncer les conséquences de la tenue de la Copa de la FIFA (2014) comme les expulsions dans les favelas et l'augmentation du coût de la vie, augmenter la part du budget accordée à l'éducation et la santé).
Voici un survol rapide des événements (qui n'est pas exhaustif, il manque bien des infos, même concernant spécifiquement la mobilisation à Rio de Janeiro et il y a bien des éléments qu'il serait intéressant d'annoter ici sur principaux débats en cours dans le mouvement ou sur le contexte sociologique, politique, culturelle et historique de cette lutte sociale brésilien, mais mettons que je vais essayer (sans faire de promesses) de compléter une autre fois et que je suis bien ouverte à ce qu'envoie des commentaires ou questions):
La mobilisation, qui s'est organisée via les reseaux sociaux, a connu une croissance exponentielle. À Rio de Janeiro, la première manifestation du 6 juin comptait quelques centaines de personnes, une semaine plus tard, le 13 juin, déjà se mobilisaient plusieurs miliers de personnes (http://www.youtube.com/watch?v=aY5rDZziWQ0). Le 17 juin, 100 000 personnes participaient à la manifestation, regroupant beaucoup d'étudiant-es et de jeunes, mais aussi des travailleurs et travailleuses qui se joignait à la masse à la sortie du bureau, encore en vêton-cravate ou tailleur. Cette nuit là, alors que le feu prenait à l'Assemblée Législative de Rio de Janeiro (http://www.youtube.com/watch?v=hrOQrxFMaVo), la manifestation occupait le Congrès National dans la capitale du pays à Brasilia (http://www.youtube.com/watch?v=b74PCWTMwpc et http://www.youtube.com/watch?v=jKC1gAoHM3o). Le 20 juin, 1 millions de personnes étaient dans la rue. Jusqu'à présent des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes (Fortaleza, Brasilia, Porto Alegre, Goîana, Niteroi, maceio, etc.) des différents états du Brésil.
Les gouvernements des États et du pays, tout comme les maires des villes sont forcées par le mouvement à lui concéder des gains sociaux; http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/06/28/au-bresil-les-politiques… ceux-ci sont loin des suffisants et plutôt que d'apaiser la mobilisation, ils lui donnent un nouveau souffle.
Les féministes luttent aussi pas mal fort de ces temps-ci, contre le projet de loi sur Estatuto do nascituro et contre la cura gay...-L'estatuto do nascituro: Le 15 juin, à Rio de Janeiro et à São Paulo ont eu lieu des manifestations pour dénoncer le projet de loi Estatuto nascituro. Au Brésil, l'avortement est criminalisé (ce qui signifie que les femmes qui sont prises à se faire avorter vont en prison), sauf dans trois circonstances particulières, soit en cas grossesse suite à un viol, en cas de problèmes de santé grave de la femme enceinte ou si l'enfant à naître serait gravement malade (non viable). Ici, de nombreuses femmes voient chaque année leur santé mise en péril (décèdent) par des avortements clandestins. Malgré le fait que l'avortement soit légal en les circonstances énumérées précédemment, dans certaines régions du Brésil, il n'y a tout simplement pas de clinique qui offre ce service ou bien les délais sont prolongés par un refus du médecin à faire ce type d'acte professionel (qui implique prise d'un nouveau rendez-vous). Le projet de loi dénoncer aujourd'hui aurait entre autre pour effet, s'il est adopté, de criminaliser tout type d'avortement peu importe la cause de la grossesse, mais aussi de reconnaître l'agresseurs d'un viol comme père officiel de l'enfant à naître. Cela impliquerait de lui faire payer une pension pour cet enfant, lui reconnaissant éventuellement des droits de visites. Ce projet de loi, c'est non seulement l'invasion de la moralité religieuse dans la loi, une tentative d'instaurer un contrôle toujours plus grand de l'État sur le corps des femmes, mais c'est aussi et surtout carrément légitimer la culture du viol!
-La cura gay: Le 19 juin, la Comission des Droits Humains (CDH) du Brésil, avec à sa tête un pasteur de évangélique (evangélico) extrêmement conservateur (le package deal raciste, homophobe, sexiste, etc, etc ) vient d'approuver le projet de "cure gay" (Sic) qui donne droit au psychologue de recommander à leur patients de "soigner" (sic) leur homosexualité et de les accompagner dans ce processus. Et cela alors que les statistiques de l'an passé révèlent que 200 jeunes homosexuels étaient agressé-e-s en moyenne par mois à Rio de Janeiro (et c'est seulement les cas qui ont fait l'objet de dénonciation).
Actuellement, loin d'être en train de s'épuiser, le mouvement tente de s'organiser sur une base horizontale, afin d'éviter la récupération politique par un parti ou des soit-disant ''liders''. Alors qu'à Sao Paulo le mouvement Passe Livre a déjà constitué des assemblées populaire de quariter, à Rio de Janeiro l'initiative commence à prendre forme suite à la dernière pléniaire de lutte. Celle-ci s'est tenue le 25 juin, elle regroupait plus de 3000 personnes et a voté les revendications suivantes; tarif zéro pour le transport en commun, la démilitarisation de la police, la liberté pour les manifestant-es détenu-es. À la dernière manifestation dans la ville (27 juin), nous étions un peu moins (mais tout de même plusieurs miliers) et l'intimidation exercé par la forte présente de police militaire n'y est sûrement pas étrangères, plusieurs centaines de policiers ( de 300 à 500 policiers) armés de bombes lacrymogènes, de leur matraque, de tisers et de fusil à balles de caoutchouc. La tension était palpable tout au long de cette manifestation, même si la police s'est contenté de la violence de cette menace. Demain, dimanche (30 juin), aura lieu une manifestation en même temps que la final de soccer de la coupes des confédérations qui se déroulera dans le Maracana, le stade de la ville. La répression risque d'être à son comble, déjà la ville a envoyée une lettre officielle aux habitant-es du quartier proche du stade pour les avertir que la circulation (automobile comme piétonnière) sera restreinte à celle des locaux (preuve de résidence en main) cette journée-là...Voilà où en sont les choses...
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Mais ce courriel, c'était aussi surtout pour vous informer de ce qu'il s'est passé le 24 juin où une tragédie a eu lieu dans une des favelas de Rio, forme de répression des plus atroces dans le cadre du contexte politique actuel... Car si dans les rues du centre ville, on souffre des balles de caoutchouc, dans les favelas se sont avec de vraies balles que tire la police.
Voici ci-dessous un manifeste qui a été rédigé suite à une intervention policière ayant causé la mort de 11 personnes dans les favelas de Maré, dont le titre original est '' Nota contra a violência policial: após protestos polícia realiza chacina na Maré''.Le manifeste revendique notamment la démilitarisation de la police et le respect du droit de manifestation, du droit à la vie passant par l'arrêt des mesures répressives tels les exécutions comme mécanismes d'oppression des résident-es des favelas.
Le manifeste est ouvert à des appuis de groupes ou d'organisation des mouvements sociaux. Je ne sais pas si cela peut réellement exercer une pression sur le gouvernement de l'État, mais je me disais que recevoir des appuis de l'international c'est toujours encourageant et puis ça laisse entrevoir que la situation des résident-es des favelas n'est plus ignorée... Bref, je dis ça comme ça, si l'ASSÉ décide d'appuyer le manifeste, je m'offre pour la traduction en portugais du email.
En pièce jointe, la version originale en portugais et une courte-pointes d'articles de journaux et de posts facebook qui retracent la chronologie des événements de cette nuit-là.
Soyez pas gêné-es de faire circuler ce courriel en tout ou en partie dans vos réseaux!Merci!
gabrielle-------------------------------------------------------------------------Traduction (Libre et approximative)Manifeste contre la violence policière: La police répond à la protestation par une ''chasse à l'homme'' dans MaréLes favelas de Maré ont été occupées par différentes unitées de la Police Militaire de l'État de Rio de Janeiro (PMERJ), dont le Bataillon des opérations spéciales ( Batalhão de Operações Especiais: Bope) et son équipement de guerre – caveirão (camion blindé et armé), hélicoptère et fusils- hier, 24 juin 2013. Cette occupation militaire a eu lieu suite à une manifestation qui s'est tenue à Bonsucesso pour la réduction du tarif d'autobus, comme tant d'autres ont été réalisé à travers tout le pays depuis le 6 juin. L'intervention de la police a causé la mort d'un résident dans la nuit du lundi. Un sergent du Bope a aussi trouvé la mort au cours de l'opération. L'intensification de la violence policière qui a suivi, soit l'assassinat de neuf personnes, est clairement une forme de représailles de la part de l'État. Diverses manifestations sont en train d'avoir lieu dans tout le pays et s'intensifient dans la ville de Rio de Janeiro. Au cours des dernières semaines, la brutalité policière se fait règle générale et nous vivons des moments où nos quartiers sont assiégés et la massa massacrée dans la ville. Lors de la dernière manifestation du 20 juin, alors que près d'un million de personnes étaient dans la rue, le pouvoir public a mobilisé la Police Militaire de Rio de Janeiro (PMERJ), notamment la police de Choque (anti-émeute), l'escouade canine ( Ações com Cães : BAC) et la cavalerie, en plus de la Force National (Força Nacional). L'intervention policière a été d'une intense violence contre la population, créant un climat de terreur dans divers quartier de la ville. Nous ne tolérerons pas que les expressions légitimes de l'indignation populaire soient transformées en prétexte pour justifier des intrusions violente et des occupations militaires, que cela soit contre la masse qui se manifeste dans les rues de la ville ou sur le territoire de nos favelas ou de nos banlieues!Une occupation policière comme celle ayant eu lieu dans les favelas de Maré démontre sous son aspect le plus pervers le nouveau prétexte utilisé par les organes gouvernementaux pour donné suite à leurs pratiques historiques quant à ce qui a trait à la gestion des favelas, de leur population et de la résistance populaire. Sous prétexte de réprimer un arrastão (vols en série par un ou des gangs), la police a encore un fois fait usage d'une force démesurée contre les résident-es de Maré, une pratique coutumière pour qui vit dans les favelas. Il est important de mentionner que, quand le même argument de combattre un arrastão a été utilisé contre les manifestants dans Barra da Tijuca, nous n'avons pas entendu parler du Bope, ni d'assassinat, ce qui démontre clairement l'existence d'un traitement différencié entre les favelas et le reste de la ville (l'asphalte).Nous dénonçons la criminalisation de toutes manifestations. Nous dénonçons la criminalisation des résident-es des favelas et de leur territoire. Nous dénonçons la ségrégation histoirique de la population des favelas – noire et/ou pauvre- dans la ville de Rio de Janeiro. Nous ne tolérerons pas que des exécutions sommaires soient présenter aux nouvelles comme le résultat de confrontations armées entre policiers et tranfiquants. Il n'est ici pas question d'excès, ni même de l'usage d'une force démesurée en cas d'exception : les pratiques policières ayant cours sur ces territoires violent les droits les plus fondamentaux, allant jusqu'à la violation du droit à la vie comme instrument d'oppression. La gravité de ces pratiques a été reconnue dans différents états de la fédération, si bien que le Conseil de la Défense des Droits de la Personne (Conselho de Defesa dos Direitos da Pessoa Humana : CDDPH) a produit, en décembre 2012, la résolution no 8, recommandant la fin de l'usage de terme générique comme ''acte de résistance'' e ''résistance suivie de mort'' et interdisant l'apparition de celle de ''mort découlant d'une intervention policière'' ou encore, celle de ''lésion corporelle découlant d'une intervention policière'' du registre des interventions. Le gouvernement fédéral est également responsable de ce qui se passe dans les favelas de Rio de Janeiro, non seulement par l'omission de la création de politiques publique, mais aussi pour maintenir les troupes de la Force National de Sécurité dans la ville, reproduisant le même modèle d'action que le gouvernement de l'État de RJ.Les résident-es des favelas et toute la population ont le droit de manifester publiquement- mais pour se faire il faut leur garantir le droit à la vie, qui continue a être violé systématiquement sur le territoire de nos favelas et des banlieues de Rio de Janeiro et de d'autres villes du pays.Nous exigeons la fin immédiate de l'occupation des favelas de Maré par des forces policières qui tuent ses résident-es en se justifiant par les manifestations. Nous exigeons que soit garanti le droit de s'organiser politiquement, de manifester et d'occuper les espaces publiques librement. Nous exigeons la démilitarisation de toutes polices du pays.Le manifeste est ouvert à l'adhésion de mouvements sociaux et d'organisations par email à ce contact : contato(a)enpop.net. Assinam a nota / Ont signés ce manifeste:Action Aid BrasilAmálgama Cooperativa CulturalAnota (Agência de Notícias Alternativas)Arteiras Alimentação do BorelAssociação Angolana OMUNGAAssociação Centro Comunitário Nova SepetibaAssociação de Moradores do JacarezinhoBloco Planta na MenteCasa da Mulher Trabalhadora (CAMTRA)Central de Movimentos Populares (CMP)Centro de Estudos e Ações Solidárias da Maré (CEASM)Centro Acadêmico de Letras da UFRJ (CALET – UFRJ )Centro de Assessoria Juridica Popular Mariana CriolaCentro de Promoção da Saúde (CEDAPS)Cidadania e Imagem-UERJCircuito Carioca de Ritmo e Poesia – CCRPCírculo PalmarinoColetivo Antimanicomial Antiproibicionista Cultura VerdeColetivo Blogueiras NegrasColetivo Capitalismo em DesencantoColetivo das LutasColetivo de Artistas Faixa de GazahColetivo de Estudos sobre Violência e sociabilidade – CEVIS-UERJColetivo Direito de Resistência (Direito-UFRJ)Coletivo PerifatividadeColetivo RJ Memória Verdade e JustiçaColetivo Tem MoradorComitê Popular Rio Copa e OlimpíadasComunicação e Cultura do PSOLConselho Regional de Psicologia (CRP/RJ)Conselho Regional de Psicologia (CRP/RS)Conselho Regional de Serviço Social (CRESS/RJ)CUCA – FACHADCE – FACHA Vladimir HerzogDCE-UFRJDeputado Federal Chico Alencar (PSOL/RJ)Executiva Nacional de Comunicação SocialFASEFórum da Amazônia Oriental (FAOR)Fórum de Juventudes RJFórum Social de ManguinhosFrente de Resistência Popular da Zona OesteGESTA-UFMGGrupo Conexão GGrupo Eco Santa MartaGrupo ÉFETA Complexo AlemãoGrupo Tortura Nunca Mais/RJInstituto Brasileiro De Análises Sociais E Econômicas (IBASE)Instituto BúziosInstituto de Defensores dos Direitos Humanos (DDH)Instituto de Estudos da Religião (ISER)Instituto de Formação Humana e Educação Popular (IFHEP)Instituto de Imagem e Cidadania Rio de JaneiroInstituto Mais DemocraciaInstituto Raízes em Movimento do Complexo do AlemãoInstituto TelecomISERJustiça GlobalLaboratório de Etnografia Metropolitana (LeMetro/IFCS-UFRJ)Laboratório de Pesquisas em Etnicidade,Cultura e Desenvolvimento – LACED/Museu Nacional/UFRJLevante Popular da JuventudeLuta Pela PazLuta PopularMandato do Deputado Estadual Marcelo Freixo (PSOL/RJ)Mandato do Deputado Federal Chico Alencar (PSOL/RJ)Mandato do Vereador Henrique Vieira (PSOL/Niterói)Mandato do Vereador Renato Cinco (PSOL/RJ)Movimento DCE Vivo (UFF)Movimento de Luta nos Bairros, Vilas e Favelas (MLB)Movimento Direito Para Quem?Movimento dos Trabalhadores Sem Terra (MST)Movimento HonestinasMovimento Nacional de Luta pela Moradia (MNLM)Movimento pela Legalização da MaconhaMovimento Pensa AlemãoMovimento Unido dos Camelôs (MUCA)Museu da MaréNami Rede Feminista de Arte UrbanaNós Não Vamos Pagar NadaNúcleo de Direitos Humanos da PUCNúcleo de Mulheres da FACHA “Pagu”Núcleo de Resistência Artística (NRA)Núcleo de Resistência Popular Socialista da TijucaNúcleo Frei Tito de DireitosNúcleo Piratininga de Comunicação (NPC)Núcleo Socialista de Campo GrandeObservatório das MetrópolesObservatório de FavelasOcupa AlemãoOcupa BorelPACSPartido Comunista Brasileiro (PCB)Posse Ação ResistênciaPré-Vestibular Comunitário de Nova Brasília Complexo AlemãoPSTURaízes em Movimento do Complexo do AlemãoRede de Comunidades e Movimentos Contra a ViolênciaRede de Instituições do BorelRede FALE RJRede Nacional de Jornalistas Populares (Renajorp)Redes e Movimentos da MaréRevista Vírus PlanetárioRompendo AmarrasSEPE/RJSodireitos – BelémSou NiteróiUnião da Juventude Comunista (UJC)União por Moradia PopularUniversidade NômadeVerdejar SócioambientalVisão da Favela Brasil – Morro Santa Marta
Bonjour camarades,
Le Conseil exécutif a résolu d'assainir (enfin!) la liste de diffusion
ASSÉ-Support. Cela implique de retirer les adresses courriels de
personnes non-militantes, de médias de masse, des personnes qui ont
quitté le milieu militant ou des personnes qui ne s'y intéressent plus.
Afin d'éviter une "purge" verticale et opaque, nous avons décidé de
procéder de manière participative: *si vous souhaitez demeurer sur la
liste ASSÉ-Support*, veuillez remplir ce petit formulaire en réponse à
ce courriel *(ne faites pas répondre à tous)*:
* *Nom*: Votre nom
* *Groupe*: Association étudiante, groupe militant, etc. Il n'est pas
nécessaire de faire partie d'une association membre pour être sur
cette liste. Par ailleurs, si vous militez de manière individuelle,
vous pouvez indiquer "N/A" (non applicable).
* *Je souhaite être sur ASSÉ-support parce que*: Répondez à cette
question brièvement. Il ne s'agit ni d'écrire un roman, ni un CV
militant. Écrivez une ou deux phrases pour que l'on comprenne votre
présence sur cette liste. /L'exécutif ou la permanence ne feront pas
de jugement critique de votre implication militante/. Exemples:
o "Je suis externe de mon association."
o "J'utilise la liste pour être informé-e et participer aux
actions de l'ASSÉ."
o "Je souhaite transmettre des appels de solidarité de mon
organisation X."
o etc.
Vous avez jusqu'au *31 juillet à minuit* pour répondre à ce courriel,
sans quoi vous serez retiré-e de la liste de diffusion.
*Si vous n'êtes pas en mesure de répondre d'ici cette date*, ou si vous
voyez ce courriel après le 31 juillet, il suffit d'écrire à
webmestre(a)asse-solidarite.qc.ca <mailto:webmestre@asse-solidarite.qc.ca>
avec les réponses aux champs ci-haut pour vous faire rajouter à la
liste. Vous n'êtes en aucun cas "banni-e" de la liste; nous avons
conscience que plusieurs étudiants et étudiantes ne sont pas au Québec
pendant la période estivale.
*Si vous connaissez d'autres personnes intéressées à rejoindre la
liste*, la procédure est la même.
Nous espérons que cette initiative permettre de limiter les fuites
médiatiques et le spam aux personnes désintéressées, sans toutefois
exclure quiconque souhaitant être abonné-e.
Pour le conseil exécutif,
--
Lazlo Bonin
Secrétaire à l'information
Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
Cellulaire: (514) 971-1337
Bureau: (514) 390-0110
Courriel: information(a)asse-solidarite.qc.ca
<mailto:information@asse-solidarite.qc.ca>
Site web: http://www.asse-solidarite.qc.ca/
Twitter: @ASSEsolidarite <https://twitter.com/assesolidarite>,
@lazlo_bonin <https://twitter.com/lazlo_bonin>