Yo,
Je ne comprend toujours pas cette histoire de 'collaboration par le haut'.
De ce que j'en sais, il y a eu le RNE, où toutes les assos locales étaient,
et comme le dit le texte de Alain, cette manif commune à été plus que
débattue dans les AG locales. Qu'on soit d'accord ou non avec cette manif,
on ne peut pas dire qu'elle n'a pas été votée de façon démocratique (à
l'ASSÉ tout le moins). S'appuyer sur un mandat d'exec de l'AFESH (surtout
si on veut exécuter les exécutants...) ce n'est pas des plus
démocratiques... en faites, ca peut faire penser aux instances des fédés,
non?
Pour ce qui est de l'Ultimatum (à ne pas mettre en lien avec l'exécutif de
l'ASSÉ, parce qu'ils n'y font que l'éditorial), le fait est que le
congrès
à demandé que ce journal soit passable AVANT et APRÈS la manif du 10
novembre et même au début de l'hiver. Ils voulaient qu'il soit
'intemporel'
Encore une fois, cette position peut être critiquable( (je ne suis toujours
pas convaincu de la pertinence de la chose), mais est démocratique, on ne
peut pas dire le contraire. Avec cette 'intemporalité', on nous a demandé
de produire 2 ultimatums express, un avant et un après la manif. Celui
'avant' est sorti le même jour que le résumé des négos produit par Alain.
(c'est un mandat qu'on avait de le sortir la semaine du 16 octobre).
J'aimerai par ce même email faire une mise en garde: Parler en termes de "
l'ASSÉ fait-ci ", " l'exec on une tendance de ca " , " FEC
sont-ci " est
extrêmement néfaste pour les débats.
La tendance 'molle' qui est visible à l'ASSÉ n'est pas le fruit de 8
élu-e-s à l'exécutif dans une tour d'ivoire qui impose un contrôle par le
bas (à moins qu'on croit aux diverses théories du complot). Premièrement,
l'exécutif est rempli de personnes ayant un point de vue radicalement
différents les uns des autres. Deuxièmement, ayant entendu parlé du cégep
de Sherbrooke de 2005 et ayant vu celui de 2011 (même chose pour drummond),
j'ai de la misère à voir dans la 'mollitude' de l'ASSÉ comme étant le
fruit
d'une élite dictatoriale. Selon moi, cette tendance se reflète évidemment
dans l'exécutif et dans l'ASSÉ en général de façon de plus en plus
prononcée et c'est un réel problème, auquel FEC essaye de répondre de façon
maladroite à certains égards (mon avis toujours), surtout par cette action.
Ce qui m'amène à poser un deuxième problème, celui de la polarisation de la
critique. J'ai l'impression de ne pas pouvoir avoir une position autre que
celle du 'méchant exec. de l'ASSÉ rendu concertationniste et votant pour
QS' et des 'méchants FECistes conspirationnistes encore plus déconnecté de
'la base' que ceux qu'ils critiquent'. Peu importe à qui je parle
provenant
de ces 2 'tendances', il faut prendre position: c'est comme si on me
demande de choisir entre de la merde et de la marde...
CA VA FAIRE CALISS! on peut rester critique sans être une force? Être élu à
l'ASSÉ sans se faire laver le cerveau et voter pour QS est encore
possible...
Alexandre Antaki, toujours et encore insomniaque. Élu au comité journal à
ses heures perdues.
D'ailleurs, après cette vague d'exaspération j'ai décider de mettre un peu
de bonne entente et j'invite tout le monde À FINIR LEUR EMAIL PAR UNE
BLAGUE et que celle-ci ne vise personne sur Assé-support...
J'ouvre le bal, avec cette *succulente* blague:
Quand aura lieu le Retour du Jedi ?
Entre mercredaï et vendredaï
Le 8 novembre 2011 01:23, Etienne Simard <etsimard(a)msn.com> a écrit :
Nous confirmons sans gêne l'authenticité des
documents internes autour
de la manifestation du 10 novembre qui ont été coulés sur Internet. Dans
les commentaires qui circulent, il nous est reproché d’avoir soutenu le
comité mob du Vieux-Montréal dans leur initiative pour mettre en œuvre
l’idée avancée par l’exécutif de l'AFESH de perturber le point de presse de
la FEUQ lors de la manifestation, remettant ainsi en question l'unité du
mouvement qui seule pourrait garantir une lutte victorieuse. On nous
reproche également de vouloir nous organiser pour faire dérailler une
collaboration au sommet entre les organisations étudiantes “les plus
représentatives”, sur laquelle la stratégie de l'ASSÉ semble désormais
reposer et qui serait absolument nécessaire pour gagner l’importante lutte
qui vient.
Tous ces reproches sont vrais. Par contre, tous les arguments véhiculés
publiquement pour condamner ces démarches sont jusqu’à maintenant issus
d'une logique tronquée et dissimulatrice et d'une réflexion politique dont
la pauvreté n'a d'égale que l'opportunisme. Car si nos documents internes
circulent sur Internet et si certaines personnes s’emportent avec démagogie
sur les résultats nécessairement confus d’un brainstorm de slogans, ceux
que nous dénonçons n’ont encore reçu que trop peu de publicité. En secret,
dans les bureaux proprets de leur fédération sans assemblée générale, les
exécutant-es de la FAECUM préparent la prochaine trahison, de concert avec
la FEUQ.
En effet, non seulement la FEUQ refuse-t-elle elle-même de s’entendre
avec les autres associations pour la lutte à venir - un fait par ailleurs
trop souvent occulté par les tenant-es de la collaboration - mais ses chefs
s’affairent à peaufiner scrupuleusement, à l’aide de leurs complices de
l’Université de Montréal, des propositions ayant pour effet d’amener
d’importants reculs à la condition étudiante. Comme elle le fait
régulièrement depuis vingt ans, elle se prépare encore une fois à ressortir
des boules à mites sa proposition d’impôt post-universitaire (IPU). C’est
ce que nous indique un document interne de la FAECUM, datant de décembre
2010 et signé par la totalité de l’exécutif, dans lequel elle revendique
une pudique «contribution des diplômés universitaires» sous laquelle se
cache l’impôt post-universitaire.
À l’ASSÉ, on sème les germes d’une alliance avec des fédérations qui
préparent donc en sous-main le projet de remplacer la revendication du gel
des frais de scolarité par celle de l’IPU. C’est depuis sa fondation en
1990, en plein milieu d’une grève qu’elle a largement contribué à
torpiller, que la FEUQ promeut cette mesure. Elle l’avait par ailleurs mise
de l’avant à l’annonce du dégel en 2007 et tout indique que cette
revendication surgira de nouveau la session prochaine comme base
«raisonnable» de négociation avec le gouvernement.
La FEUQ possède un agenda caché pour la grève générale de cet hiver comme
elle en a d’ailleurs toujours eu lors des mobilisations précédentes. La
grève de 2005 a laissé de profondes marques à la FEUQ, qui a perdu 80 000
membres qui s’étaient pour la plupart mis en grève, et les associations qui
y sont demeurées comptent parmi les moins démocratiques et les plus
réactionnaires du mouvement étudiant, à l’instar de la FAECUM. Par
conséquent, une alliance avec la FEUQ actuellement est encore plus nuisible
et naïve qu’elle ne l’aurait été en 2005.
L’ASSÉ se targue d’être démocratique et combative mais ferme les yeux sur
les pratiques de ses nouvelles alliées qui ne l’ont jamais été. Au-delà
d’un simple égarement momentané, ce sont en fait les pratiques mêmes de
l’ASSÉ qui sont de plus en plus calquées sur celles de la FEUQ. Accepter de
s’allier avec celle-ci, c’est accepter une négociation par le haut, dans le
dos de centaines de milliers d’étudiantes et d’étudiants en grève, alors
que les seules véritables alternatives qui risquent d’être discutées lors
des négos sont des solutions néolibérales telles que l’IPU, mesure
historiquement mise de l’avant par l’économiste de droite Milton Friedman.
Dans ce cadre, proposer de perturber le point de presse de la FEUQ pour
les forcer à faire entre autres leur coming out sur l’IPU fait largement
écho au mandat de méfiance envers les fédérations qu’ont adopté l’AGECVM et
l’AFESH en assemblée générale, et représente certainement l’opinion de
beaucoup d’étudiant-es dont bien des militant-es. Se taire reviendrait à se
condamner à l’impuissance politique lorsque le moment crucial sera venu,
c’est-à-dire au moment où la FEUQ tentera de se montrer “raisonnable”
envers le gouvernement et sortira de sa besace des propositions de clairs
reculs historiques, probablement au sommet de la grève. Il ne s’agira alors
pour la FEUQ que d’attendre l’accord du gouvernement sur ces propositions
et l’essoufflement du mouvement pour crier victoire et appeler tout le
monde à rentrer au bercail.
Si l’ASSÉ, bercée par ses puériles illusions sur les fédérations
étudiantes, accepte de se menotter politiquement, nous, de notre côté, ne
mangeons pas de ce pain-là. Nous n’accepterons pas d’unité du mouvement
étudiant dealée au sommet plutôt que construite à la base et qui
diluerait nos pratiques et nos positions à un point tel que la lutte
étudiante se condamnerait elle-même à l’insignifiance. Les différences
entre l’ASSÉ et les fédérations ne relèvent pas seulement de vulgaires
“guerres de clocher”, ce sont de véritables différences d’orientation
politique entre des fédérations ayant toujours joué le jeu de la
gouvernance néolibérale et l’ASSÉ qui a jusqu’à maintenant, tant bien que
mal, essayé d’y résister. Ces différences ne sont pas réductibles à une
unité de façade qui soumettrait toutes les associations à un compromis,
parce que les visions du monde et les stratégies historiquement portées par
les différentes associations sont irréconciliables et mutuellement
exclusives. Alors que la FEUQ a déjà rejeté les propositions d’unité du
Rassemblement National Étudiant et prépare en douce l’IPU, comment peut-on
sereinement envisager la collaboration?
L’occultation de ces différences fondamentales et les dissimulations de
l’exécutif de l’ASSÉ sur le rejet par la FEUQ des principes d’unité
proposés par le RNÉ - notamment l’étrange silence de l’Ultimatum sur
cette question - ont permis à nos petits chefs de se targuer d’avoir
ressenti une volonté d’unité à la base, dans les assemblées générales. Mais
cette unité de façade ne repose que sur des mensonges par omission, une
bonne dose d’aveuglement volontaire et l’occultation systématique des
différences fondamentales qui séparent l’ASSÉ des fédérations. Nous
comprenons parfaitement la volonté des étudiantes et des étudiants
d’unifier le mouvement étudiant, mais cette unité doit se construire par et
pour la base, entre associations démocratiques et pleinement informées,
pour permettre au mouvement de lutter contre l’agenda néolibéral de l’État
et non de s’y enchaîner.
Voilà pourquoi il ne faut empêcher rien ni personne de dénoncer la FEUQ,
ses positions de droite et ses pratiques corporatistes. Si l’ASSÉ accepte
de naviguer ainsi en eaux troubles avec des carriéristes, elle trouvera
assurément une opposition de gauche sur son chemin tôt ou tard. C’est à
cette fin que nous invitons toutes les étudiantes et tous les étudiants qui
questionnent ou refusent la collaboration avec la droite, qu’elle soit
mineure ou majeure, à se rassembler devant le Cégep du Vieux-Montréal pour
rejoindre la manif du 10 novembre.
Le point de rassemblement est à 13h, mais si vous voulez participer aux
discussions préalables sur la collaboration et les enjeux en éducation,
vous pouvez vous y présenter dès 10h.
Force étudiante critique
------------------------------
Date: Fri, 4 Nov 2011 17:01:38 -0400
From: ruel.marieve(a)gmail.com
To: support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
Subject: [asse-support] Fwd: Rapport sur l'action du 10 novembre
Étant membre du Comité de mobilisation du Cégep du Vieux-Montréal, j'ai eu
accès à ce rapport. Je n'ai pas jugé pertinent de laisser la liste des
présences, mon but n'étant pas de viser directement certaines personnes
tant que de susciter le débat sur le fond de l'action en tant que tel. Si
j'ai finalement décidé de le diffuser sur ASSÉ-Support, c'est qu'au delà de
mon opinion personnelle sur la collaboration (ou non) avec les fédérations
étudiantes, je crois que la décision de l'ASSÉ de participer à une
manifestation conjointe découle réellement de la volonté des membres des
assemblées générales et qu'en ce sens, cette action me rend très mal à
l'aise.
Rapport sur la rencontre avec le comité mob de l'AGECVM
sur l'action du 10 novembre
Matériel à produire :
-
FEC produira une bannière « Le mouvement étudiant n'est pas seul ».
-
Le comité de mob de l'AGEVM produira une bannière géante qui dénonce
l'entente avec les fédérations.
-
FEC produira 50 pancartes avec 10 slogans parmi la liste du google
doc :
https://docs.google.com/document/d/1FG0m5jnbjqSqeGASDBwFUO0coipz5XRPIfdBIDn…
-
FEC et AGECVM choisiront une liste de slogans à scander parmi la liste
du google doc.
Matériaux :
-
Bâtons (Dominique et Étienne + AGECVM)
-
Tissus (Camille et Pierre-Luc)
-
Cartons (AGECVM)
-
Impression (AGECVM)
-
Peinture (AGECVM)
-
Rétroprojecteur (AGECVM)
Plan :
Fin de semaine
-
Produire un message générique invitant les gens de nos réseaux fiables
à venir au Vieux pour 13h30 le jeudi 10 novembre pour une action de
dénonciation de la collaboration.
Début de semaine
-
Obtenir le trajet et les info du point de presse
Lundi soir
-
Production de matériel au cégep du Vieux (FEC et AGECVM)
-
Ramener les pancartes sans bâtons chez Pierre-Luc
-
Laisser 50 bâtons dans le local de Libertad.
Jeudi
Entre 10h et 12h (l'heure sera confirmée par AGECVM)
-
Participation de membres de FEC à une discussion / éducation pop sur
l'histoire de la récupération dans le mouvement étudiant
À 13h30
-
Point de rencontre devant le Vieux
-
On explique le plan et invite à prendre des pancartes
-
FEC se rend à la manif avec le contingent du Vieux
-
Scander les slogans
-
Arrivé à la manif, on se place des deux côtés, à partir de l'avant
vers l'arrière de manière à être visible par les caméras et on scande nos
slogans
Pendant la manif
-
Des gens iront se placer en avance sur le trajet avec la première
bannière de FEC (ou peut-être deux ou trois), à un (ou des) endroit visible.
-
Déroulement de la bannière géante de l'AGECVM, qui dénonce l'alliance.
-
Rester visible pour les caméras, rester à l'affut de menaces du
service d'ordre ou d'autres manifestant-es, être solidaire des camarades
-
Perturbation du point de presse : personnes désignées par FEC et par
AGECVM lancent le call pour la perturbation du point de presse
Il va falloir qu'on:
- Désigner 2 responsables AGECVM pour le call perturbation
__________________________________________Liste asse-support. Liste de
discution de l'Association pour une Solidarit� Syndicale �tudiante (ASS�)
support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
__________________________________________Liste asse-support.
Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale
Étudiante (ASSÉ)
support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca