Bien le bonsoir camarades,
C'est avec tristesse que vous me voyez actuellement cesser de poursuivre
mon implication au Secrétariat Général du le Conseil de Coordination.
Malgré certains accomplissements notables au niveau des dynamiques de
travail, je ressens le besoin de faire une pause longuement attendue, de
mes implications militantes étudiantes au niveau national. Avec tout
l'enthousiasme que je voue à l'égard de l'ASSÉ, je dois admettre que je
parviens difficilement à joindre mon travail, mon militantisme, à l'ASSÉ,
comme ailleurs, avec mes études très longuement négligées et ma vie
personnelle.
Plusieurs réflexions quant à l'organisation démocratique du travail au sein
du Conseil de Coordination me semblent aujourd'hui écartées, au nom d'une
relative efficacité, ce qui rend la démocratie au sein de cette instance,
plus que défaillante. Malgré mes efforts, ainsi que ceux d'un nombre
remarquable de personnes, je vois mal comment faire pour renverser, ou
simplement revoir ces dynamiques de travail, si nuisibles à un suivi
approprié, ainsi qu'à l'assurance d'une transparence dont nous ne pouvons
plus nous passer.
Les critiques de cette instance de l'ASSÉ sont intéressantes et
importantes, son avenir incertain. Puisse la prochaine personne impliquée à
ce poste trouver une façon améliorée afin d'effectuer un suivi et d'assurer
une cohésion interne plus marquée afin de faire du Conseil de Coordination
plus qu'une simple table où quelques personnes discutent de paperasse et de
mandats de travail. Puisse le Coco devenir une instance réellement
collective comme il se devrait, où une équipe nationale saura travailler
ensemble vers des objectifs communs et partagés. Cette instance est plus
que ce qu'elle est devenue avec le temps.
Non, je ne démissionne pas. Un peu pour l'histoire, mon intérim se
terminera avec l'ouverture du prochain Congrès. Ce n'est pas avec des
regrets, mais bien plus avec un certain fond d'amertume que je quitte
aujourd'hui le navire, avec un espèce de sentiment d'inachèvement, comme
celui qui m'a accompagné à la fin de mon mandat pour le Conseil exécutif
l'an dernier.
La lutte est trop importante pour que nous abandonnions collectivement,
mais mes forces sont actuellement trop divisées afin que je sois en mesure
de faire tout le travail que j'aimerais bien accomplir. Plutôt que de
rendre un service à l'organisation, j'ai le sentiment que mes obligations
me limitent dans le travail que je devrais accomplir au Secrétariat Général
du Conseil de Coordination de l'ASSÉ, ce qui a probablement comme effet de
miner le travail et la cohésion interne si importante au coco.
Je vous laisse en vous souhaitant une bonne lutte, de bonnes réflexion et
nous nous reverrons très prochainement dans la rue.
Solidairement,
--
* **Guillaume Legault
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