Et à mon sens, l'expérience/l'aisance viennent avec la pratique. Si tu avais tout
l'espace, toute la place qui te revient en tant que co-porte-parole de l'ASSÉ,
donc plus d'opportunités de prendre parole et de formuler tes propos/opinions dans les
médias, sans doute chaque prise de parole serait facilitée. Et l'erreur est humaine
:)
Audrey
Date: Fri, 16 Mar 2012 16:14:33 -0400
From: petrin.adam(a)gmail.com
To: camille.f.robert(a)gmail.com
CC: support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
Subject: Re: [asse-support] Rectifications de certains propos et excuses
Je tiens à te féliciter Jeanne. Tu as décidé de répondre aux critiques et c'est une
bonne chose. Ça prends une dose d’humilité pour le faire. Les autres élu-es la CLASSE
devraient prendre exemple sur toi.
Merci.
Adam
Le 15 mars 2012 01:41, Camille Robert <camille.f.robert(a)gmail.com> a écrit :
Ce n'est pas la première fois que les lignes que sortent les porte-paroles sont
problématiques. Je comprends qu'on peut être stressé-e devant une caméra, mais les
journalistes n'inventent pas non plus ce que les porte-paroles disent... Aussi,
certaines pratiques «habituelles», mais sur lesquelles la CLASSE n'est jamais invitée
à se prononcer, sont discutables...
Comme la fameuse «entente» du 13 mars avec Martine Desjardins, j'aurais aimé en savoir
plus.
Le 15 mars 2012 00:19, Jeanne Reynolds <volvermiplatano(a)hotmail.com> a écrit :
Bonjour à vous toutes et tous,
certaines critiques ont jailli suite à une entrevue que j'ai donnée à La Presse. Je
m'excuse de mes propos qui étaient très maladroits j'en conviens. J'ai essayé
de me reprendre par la suite, mais ce n'est pas l'extrait que la journaliste a
choisi. C'était d'ailleurs une très mauvaise entrevue et je l'assume. Avant
l'entrevue, j'ai parlé avec la journaliste et essayé de lui faire comprendre que
le «groupe» dont elle me parlait c'était des étudiants et étudiantes/militantes et
militants qui avaient aussi des revendications et un message à faire passer. Que les
méthodes étaient différentes, mais que c'étaient légitimes. Elle était toutefois très
obstinée à dire que c'étaient des casseurs et non des étudiant-e-s et blabla. Vous
comprendrez que c'est difficile de ni condamner ni encourager, mais légitimer tout en
se dissociant. Bref, pour moi qui se retrouve prématurément plonger là-dedans, je préfère
souvent donner ce genre d'entrevue sur la dite «violence» à Gabriel, puisque c'est
délicat. Il faut toutefois commencer quelque part et en ce sens, je prends les
critiques.
Je tiens aussi à rectifier des propos qui auraient paru dans le journal Métro. En fait, je
ne sais pas d'où ils sortent. Je crois que le ou la journaliste a maladroitement cité
mon discours au début de la manifestation. Mon discours parlait en effet de la juste part
qu'on demandait aux étudiantes et étudiants, mais qu'on ne demandait pas aux
entreprises par le biais des impôts pour financer les services publics dont elles
profitent.
Bonne semaine,
Jeanne Reynolds
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