Bonjour à vous toutes et tous,
certaines critiques ont jailli suite à une entrevue que j'ai donnée à La Presse. Je
m'excuse de mes propos qui étaient très maladroits j'en conviens. J'ai essayé
de me reprendre par la suite, mais ce n'est pas l'extrait que la journaliste a
choisi. C'était d'ailleurs une très mauvaise entrevue et je l'assume. Avant
l'entrevue, j'ai parlé avec la journaliste et essayé de lui faire comprendre que
le «groupe» dont elle me parlait c'était des étudiants et étudiantes/militantes et
militants qui avaient aussi des revendications et un message à faire passer. Que les
méthodes étaient différentes, mais que c'étaient légitimes. Elle était toutefois très
obstinée à dire que c'étaient des casseurs et non des étudiant-e-s et blabla. Vous
comprendrez que c'est difficile de ni condamner ni encourager, mais légitimer tout en
se dissociant. Bref, pour moi qui se retrouve prématurément plonger là-dedans, je préfère
souvent donner ce genre d'entrevue sur la dite «violence» à Gabriel, puisque c'est
délicat. Il faut toutefois commencer quelque part et en ce sens, je prends les critiques.
Je tiens aussi à rectifier des propos qui auraient paru dans le journal Métro. En fait, je
ne sais pas d'où ils sortent. Je crois que le ou la journaliste a maladroitement cité
mon discours au début de la manifestation. Mon discours parlait en effet de la juste part
qu'on demandait aux étudiantes et étudiants, mais qu'on ne demandait pas aux
entreprises par le biais des impôts pour financer les services publics dont elles
profitent.
Bonne semaine,
Jeanne Reynolds