Bonjour, voici ma lettre de candidature pour le comité de négociation de la
CLASSE.
Lettre de candidature au comité de négociations de la CLASSE
Par Pascal Rheault
*Candidature appuyée par le conseil exécutif de l’AFESH-UQAM dans la
réunion du 19 janvier*
Camarades,
Je ferai une lettre brève étant donné que vous aurez tout le loisir de me
poser vos questions lors du congrès du 22 janvier. Je vous présenterai donc
un bref aperçu de mon expérience comme militant suivi de ma vision et de
mes intérêts pour le comité de négociations.
Je milite au sein de l’ASSÉ depuis la grève générale illimitée de 2005, et
ce à divers niveaux. Au niveau local, j’ai été responsable aux affaires
externes, ainsi qu’à l’information au sein de l’Association Étudiante du
Cégep de Sherbrooke entre 2005 et 2008. J’ai également été coordonateur de
la Mobilisation des Associations Solidaires du Sud-Est (MASSE), soit le
conseil régional de l’ASSÉ dans le sud-est du Québec, ainsi que membre du
comité information de l’ASSÉ pendant une partie de ces mêmes années.
Finalement, j’ai été secrétaire à l’information pour l’Association des
Étudiantes et Étudiants de Sociologie Premier Cycle de l’UQAM et suis
actuellement secrétaire à l’information à l’Association Facultaire
Étudiante des Sciences Humaines de l’UQAM.
Trêve de légitimation par les postes occupés dans le passé. Mon vécu
militant m’a, évidemment, apporté à produire du matériel d’information, à
assurer une bonne communication entre une association étudiante et les
autres associations étudiantes du Québec, locales ou nationales, et à
assurer un suivi de tâches régionales. Outre l’évident, j’ai donc une
habitude du travail en équipe, du débat en équipe et une certaine
expérience du mouvement étudiant des 7 dernières années. Sinon, j’ai été
appelé maintes fois à être négociateur auprès de l’administration du Cégep
de Sherbrooke pour l’AÉCS, et ce, dans divers cadres.
Je me présente au comité de négociations parce que je ne crois pas à la
négociation et c’est une tendance qui doit, selon moi, transparaître dans
un comité de cette importance dans la lutte actuelle. Paradoxal
pourriez-vous dire? Pas du tout! Il est crucial que les négociateurs et les
négociatrices de la CLASSE aient en tête que nous ne sommes pas sur ce
comité pour arriver à un compromis, nous sommes là pour apporter nos
revendications au gouvernement et rapporter son offre en assemblée générale
sans aucune recommandation. Bref, je suis en accord avec les cinq mandats
de base de ce comité. Enfin, si nécessaire, un volet pédagogique de
formations au local pour les négociations d’entente de grève ou de retour
en classe serait une forme pertinente de travail pour ce comité.
Solidairement,
Pascal Rheault.
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Pascal Rheault