Salut,
en effet la question a été abordée, j'en ai parlé pendant mon bilan du
comité et pour moi c'était un point négatif, considérant que c'était
le téléjournal radio-canada de 18hre (un bon segment), que c'est cool
que l'ASSÉ se fasse approcher pour parler de question touchant le
féminisme et que c'est dans le mandat du comité média d'"Assurer un
discours médiatique féministe" (je vous réfère au résumé de mandat
du dernier congrès).
En se parlant au téléphone plus tard avec Gabrielle Desrosiers, nous
sommes les deux tombées d'accord que ce serait pertinent que le comité
femme fasse une liste ressource pour les entrevues traitant de
questions féministes. Cette décision a été avalisée par le coco, qui a
également suggéré une liste ressource pour des entrevues plus
"spécialisées" comme luttes sociales, homophobie, etc.
Je fais amplement confiance à la capacité du comité femme de juger si
une pub est pour elle sexiste et de développer une réflexion sur la
question en quelques heures (j'ai été appelé à 10h30 le matin pour le
Télé-journal de 18hre). Je pense qu'elles ont assez confiance en elles
et en leurs réflexion sur la question pour développer une réponse et
une approche tout à fait adéquate.
La campagne sale pub sexiste a visiblement marqué les esprits si le
recherchiste du téléjournal 18hre de rad-can nous appelle pour
commenter une pub. Ce qui m'amène à pourquoi j'ai soulevé cette
problématique en congrès: c'est que j'aime vraiment pas ça quand le
recherchiste du TJ de 18hre de Rad-Can se dise que l'ASSÉ est pas
capable de lui refiler un ou une intervenante pour ses topos, ça peut
nuire au fait qu'il nous rappelle (pendant la GGI c'est sur qu'on va
se faire appeler, mais mes craintes se situent plus pour avant) et ça
fait pas sérieux. Ensuite, les médias et les recherchistes des
différentes émissions se parlent et se regarde. Si on envoit
quelqu'une intervenir sur une question féministe et qu'elle fait bien
ça, les gens se parlent et se regardent, on peut être inviter
ailleurs, car les recherchistes aiment ça avoir des noms en banque et
des bon-nes intervenant-es sur des sujets spécifiques. Surtout sur les
questions féministes, sur lesquelles on intervient jamais
médiatiquement en temps que groupe étudiant féministe. Bref il y a
avait une belle brèche qu'on a perdu.
Je suis sur ce comité pour qu'on maximise et optimise notre présence
médias, et c'est ce que je vais continuer à faire, et je pense
fermement qu'on a manqué une occasion pour les raisons que j'ai
énumérées plus hauts. Ceci dit merci pour ton feed back et merci de
l'info sur les actions à venir.
Au revoir,
Anne-Marie Provost
Le 31 octobre 2011 02:44, Camille Tremblay-Fournier
<tf.camille(a)gmail.com> a écrit :
Bonjour,
Je n'avais pas fait de retour jusqu'ici publiquement, mais j'en profite
puisqu'il semble avoir été abordé au congrès la question de l'entrevue sur
la pub sexiste de l'Opéra de Quat'sous qui a été proposée à l'ASSÉ par
Radio-Canada. À la suite de plusieurs refus de la part de "porte-parole"
potentielles, Gabriel N.-D, qui m'avait approché pour le faire, m'a dit
qu'il estimait qu'on avait perdu une bonne occasion de passer le discours de
l'ASSÉ dans l'espace public. Semblerait-il que ç'a été répété en fin de
semaine par des élu-es. Je lui avais signifié alors que je suis en désaccord
avec cette approche, car je crois fermement qu'une présence dans les médias
sans organisation à la base ne vaut vraiment pas grand chose, surtout pitché
comme ce fût le cas pour cette entrevue. Nous ne sommes présentement pas en
campagne structurée et massive contre les publicités sexistes et à ce que
j'en sais il n'y a pas beaucoup de filles non plus actuellement qui
s'organisent de manière autonome sur cette problématique dans leurs campus.
Je n'ai vu aucune urgence à traiter de cette publicité, ni occasion en or,
contrairement à ce qui était évoqué. Qui se serait rappelé de la présence de
l'ASSÉ dans le débat autour de la censure de cette pub après 1 semaine? Et
surtout, la publicité était très ambiguë. Malgré mes connaissances sur la
question, je n'aurais pas pu argumenter solidement sur le pourquoi elle a
été considérée plus sexiste qu'une autre. Si vous avez lu sur le débat
entourant cette pub, l'enjeu était pas mal plus complexe que juste celui du
sexisme (partenariats entre acteurs, litige dans des ententes, etc.). Je
crois que si on s'était embarqué là-dedans, ça aurait été nuisible pour
l'ASSÉ.
Je suggère de couvrir davantage des initiatives d'étudiantes qui dénoncent
des pubs sexistes (il y en aura une sous peu à Montréal, diffusée sur la
liste asse-femmes) plutôt que de réagir à des cas de censures dont nous
maîtrisons mal les dynamiques. J'espère que ce commentaire pourra aider à
mieux sélectionner les interventions féministes pertinentes dans les médias
à l'avenir.
Camille Tremblay-Fournier
__________________________________________Liste asse-support.
Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante
(ASSÉ)
support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca