À l'approche du congrès d'orientations de l'ASSÉ, nous proposons:
Quatre constats et neuf propositions pour l’ASSÉ
CONSTATS
1. Une éducation universelle et gratuite est une condition nécessaire à
l’existence de la démocratie. Les individus ne peuvent entrer en
rapport critique au monde, prendre en charge le vivre-ensemble et le
devenir collectif sans se situer à travers une démarche pédagogique. On
ne saurait penser l’existence de l’Éducation hors du lien fondamental
qui la lie à la société. Lorsque l’Éducation se transforme, la société
se transforme, et inversement. Les problèmes en éducation ne peuvent
donc être analysés et compris indépendamment des problèmes qui
affectent la société et la démocratie.
2. Le capitalisme avancé réduit l’éducation à la formation de main
d’œuvre ultra-flexible. La logique d’accumulation du capitalisme,
entrée dans une nouvelle phase d’adaptation, implique l’irruption du
capital dans des secteurs d’activité traditionnellement étatiques. Cela
implique, entre autres, la régression de l’idéal moderne d’une
éducation permettant à tous et toutes, peu importe leur classe sociale
d’origine, d’accéder à la maîtrise de la connaissance. Plutôt que de
former des citoyens et citoyennes éclairé-e-s capables de comprendre,
de transformer et de définir les orientations du monde qui les
entourent, l’éducation actuelle forme des individus infiniment
adaptables et flexibles, capables de se plier aux exigences fluctuantes
d’un mode de production capitaliste emballé.
3. Les fédérations étudiantes corporatistes participent activement à la
dénaturation de l’Éducation. Ces organisations n’ont pas de rapport
critique au capitalisme et ne visent pas une transformation globale de
la société. Elles encouragent la pérénnité d’un système éducatif
orienté vers la reproduction du modèle social actuel, basé sur la
compétition, l’individualisme et l’exploitation. Au sein de ce système
inquestionné, elles se vouent à l’obtention de « gains immédiats », se
concevant comme un lobby représentant les étudiants auprès du
gouvernement. Leur corporatisme se réduit à la défense immédiate et à
court terme d’un « membership » et d’une organisation présentée comme
indépendante des transformations socio-politiques qui affectent le
reste de la société. Dès ce moment, il est accepté, implicitement ou
explicitement, que l’Éducation ne devienne qu’un privilège individuel à
faire fructifier sur le marché du travail, et non plus le lieu de la
remise en question de l’ordre social. La logique de collaboration des
fédérations étudiantes ne peut que se traduire, à terme, par une
désintégration de la démocratie et de la citoyenneté.
4. L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) s’avère
la seule organisation dont le programme et l’analyse permettent de
saisir l’ampleur du problème en Éducation et d’y remédier. Néanmoins,
telle qu’elle se présente actuellement, L’ASSÉ est incapable d’assurer
la mise en place de son programme.
PROPOSITIONS
1. L’ASSÉ doit revoir son interprétation de la diversité des tactiques.
La diversité des tactiques doit être comprise comme le fait de
respecter les différentes tactiques mises de l’avant lors d’une
mobilisation. Cela vaut pour les actions violentes au même titre que
les actions pacifiques. Conséquemment, une tactique ne saurait
s’arroger la préséance sur une autre sans débat démocratique préalable.
En termes de représentation publique, il est légitime de réduire les
actions qui peuvent se revendiquer de l’ASSÉ à ce qui a été adopté en
congrès. Lors de la préparation d’une action, les détails et les mots
d’ordre, notamment vis-à-vis de l’attitude à adopter devant les forces
policières, doivent être discutés collectivement. En clair, la
diversité des tactiques n’est pas une carte blanche pour n’importe qui
souhaitant faire n’importe quoi sous la bannière de l’ASSÉ. Il n’est
pas question ici de condamner systématiquement un type de d’action
entreprise, mais de s’assurer que ces actions reçoivent l’assentiment
d’une majorité des membres pour se réclamer publiquement de l’ASSÉ.
2. L’ASSÉ doit rompre avec une culture de suspicion, de sectarisme et
de dogmatisme. L’ASSÉ doit rompre avec une culture de suspicion, de
sectarisme et de dogmatisme. Pour une association dont la portée se
veut nationale, il n’y a pas lieu de suspecter d’emblée quiconque
d’être un adversaire fondamentalement irrécupérable. Le jugement
précipité et sans appel, le catalogage et l’étiquetage, supposant de
ce qu’une personne est par essence, sans avoir donné à l’autre
l’occasion de s’expliquer, contribue à maintenir le caractère exclusif
et marginal de l’organisation. En somme, stigmatiser les gens que l’on
cherche à convaincre est une attitude incompatible aux objectifs
d’expansion du mouvement poursuivis par l’ASSÉ.
3. L’ASSÉ doit reconnaître le droit à la dissidence et l’expression de
points de vue pluriels en son sein. Les statuts et les principes
fondateurs de l’ASSÉ ne sont pas des vérités absolues. Les traiter
comme des dogmes nuit davantage au mouvement qu’il ne favorise son
expansion et sa pérennité. C’est dans la réflexion constante et à
travers le dialogue avec des personnes de divers horizons que l’on
parvient à la construction d’un mouvement large et rassembleur. Au sein
de ses organes décisionnels et médiatiques, l’ASSÉ doit encourager la
critique et l’autocritique. L’unanimisme est une voie sans issue.
4. L’ASSÉ doit réviser sa stratégie de communication et de relations
avec les médias. Un rapport de force ne se crée pas qu’à travers
l’action directe. La communication avec la population, les médias et
les membres ne doit pas se limiter à un simple reflet des actions
entreprises dans la rue. Il s’agit d’une démarche d’information, de
persuasion et d’éducation qui dépasse la stricte description de l’agir.
Intervenir dans l’espace public implique de prendre acte des relations
qui s’y déroulent et des conséquences de ses déclarations, au-delà de
la légitimation stricte des actions directes et spontanées. Aucune
raison idéologique ne devrait amener l’ASSÉ à faire fi des médias et de
leur influence sur la perception que les citoyennes et citoyens ont du
mouvement étudiant.
5. La démonisation publique des fédérations étudiantes adverses n’est
pas constructive. Malgré leur soumission à la logique dominante, une
trop grande énergie consacrée à l’attaque des fédérations étudiantes
corporatistes est une attitude strictement négative qui ne construit
aucun mouvement durable. Le feu nourri d’attaques entre organisations
étudiantes sert davantage le discrédit jeté sur le mouvement que
l’avancement des intérêts des membres de l’ASSÉ. C’est sa capacité à
convaincre les étudiants qu’elle est la meilleure organisation pour
défendre leurs droits qui aidera l’ASSÉ à long terme. C’est par la
force de son analyse et ses réalisations concrètes pour les étudiants
et étudiantes que l’ASSÉ doit s’efforcer de dépasser les fédérations
corporatistes sur leur gauche.
6. Pour transformer la société, l’ASSÉ doit définir des objectifs
politiques clairs, à court, moyen et long terme, ainsi que des
stratégies et des tactiques pour y parvenir. Développer une stratégie
politique sans tenir compte du rapport de force et des conditions qui
prévalent dans la société actuelle, malgré la distance entre cette
société et l’idéal social proposé par l’ASSÉ, équivaut à faire
table-rase du présent, et ainsi se retirer la capacité d’y intervenir
efficacement. Dès lors, les actions ne sont plus que des rituels
internes qui versent dans la complaisance et l’autosatisfaction sans
permettre de construire la force du mouvement. Un choix clair
s’impose : ou les membres de l’ASSÉ se constituent en un mouvement
révolutionnaire clandestin qui prépare le Grand Soir de la Révolution,
ou alors ils s’organisent en un syndicat étudiant de combat dont
l’objectif est d’améliorer la condition étudiante, ici et maintenant,
tout en travaillant à une transformation globale de la société à moyen
ou à long terme. Si les membres font le choix de la première option,
que l’ASSÉ cesse dès maintenant de se réclamer du syndicalisme étudiant
de combat pour jeter les bases d'une organisation révolutionnaire de
masse.
7. L’ASSÉ doit modifier les statuts de son congrès et de son exécutif
national. Dans l’optique de susciter la participation active des
associations membres, l’ASSÉ doit établir un système de démocratie
participative qui suppose que l’exécutif ne puisse déterminer les
priorités de l’organisation. L’exécutif doit coordonner la stratégie
politique plutôt que de déterminer, formellement ou informellement, la
ligne politique de l’organisation. Cela suppose un processus qui
dépasse les simples congrès nationaux : la mise en place d’un système
de participation, de discussion et de proposition continues au sein du
mouvement.
8. L’ASSÉ doit assurer la production de documentation, de recherches et
de données sérieuses et scientifiques utilisables dans toutes ses
interventions auprès des membres, des médias et de la population.
L’ASSÉ doit produire elle-même des analyses crédibles et exhaustives et
affecter des ressources en ce sens, plutôt que d’utiliser les données
gouvernementales ou celles des fédérations étudiantes corporatistes. Il
serait opportun de rallier des membres des associations de cycles
supérieurs pour obtenir leur aide dans la production d’études
sérieuses sur des questions d’importance pour l’ASSÉ. Mettre en valeur
la recherche et la production documentaire est un impératif
incontournable dans la construction de la crédibilité de l’organisation
et de la force de son analyse.
9. L’ASSÉ doit supporter la création d’alternatives aux partis
politiques néolibéraux à tous les paliers gouvernementaux. Les partis
politiques traditionnels, comme le PQ, le PLQ et l’ADQ, sont des
partisans du néolibéralisme. Leur laisser le champ libre dans le
domaine électoral accélère le déploiement d’une logique mortifère de
développement de la société mondiale et la destruction de l’Éducation
critique. Si l’ASSÉ aspire véritablement à une transformation globale
de la société, elle doit offrir son soutien à l’ensemble des mouvements
qui font obstacle au rouleau compresseur néolibéral. Remettre en
question les paradigmes dominants implique d’investir le champ
politique. L’ASSÉ ne saurait parler d’une alliance des mouvements
sociaux sans inclure les partis politiques populaires. Sans quoi elle
se cantonne sur le mode défensif et réactif face aux avancées
incessantes du néolibéralisme.
Guillaume Hébert
Étudiant en science politique à l’UQAM
Gabriel L’écuyer
Ex-membre du comité journal de l’ASSÉ
Éric Martin
Ex-porte-parole national de la CASSÉE
Simon Tremblay-Pepin
Étudiant en science politique à l’UQAM
Eric Martin
Attaché de presse
Union des forces progressistes
(514) 583-5837
La Presse
Politique, mercredi 23 novembre 2005, p. A6
PLACE DU PRIVÉ EN SANTÉ
Boisclair en désaccord avec ses députés
Chouinard, Tommy
Québec - Le nouveau chef du Parti québécois, André Boisclair, remet en
question la position de son aile parlementaire sur le jugement Chaoulli
et la place du secteur privé dans le réseau de la santé.
Alors que les députés péquistes réclament depuis des mois que le
gouvernement ait recours à la clause dérogatoire afin de préserver le
système de santé public actuel, André Boisclair diverge d'opinion et
considère que d'autres options doivent également être envisagées.
La clause dérogatoire devrait être utilisée " si nécessaire mais pas
nécessairement ", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse, hier. "
Est-ce que c'est là (la clause dérogatoire), la seule proposition qui
est possible? On va discuter de ces questions ", a-t-il ajouté.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard,
doit déposer en décembre sa réponse au jugement Chaoulli de la Cour
suprême et tenir une commission parlementaire en 2006. Ce jugement,
rendu en juin, conclut que la prohibition de l'assurance privée prévue
dans la Loi sur l'assurance maladie et la Loi sur l'assurance
hospitalisation est contraire à la Charte des droits et libertés de la
personne.
Un des scénarios
Contrairement à la position défendue par son aile parlementaire, André
Boisclair ne croit pas que le gouvernement devrait se prévaloir de la
clause dérogatoire sans plus tarder. Cette option " doit faire partie
des scénarios ", mais elle ne doit pas être la seule qui soit
envisagée, a-t-il précisé.
Le nouveau chef a affirmé qu'il n'est pas " insensible aux discussions
qui ont cours en ce moment dans la société québécoise " sur la place du
privé en santé. " Je pense qu'on est prêts à discuter de façon
intelligente et à participer au débat ", a-t-il dit, notant que les
députés péquistes n'agiront pas comme des " apôtres du statu quo ".
André Boisclair semble prêt à apporter des modifications au système de
santé actuel. " On en a une bonne assurance en ce moment, celle de la
Régie de l'assurance maladie du Québec. Est-ce qu'il y a des
modifications à apporter, des évolutions? Bien sûr. Regardons ça
sereinement ", a-t-il affirmé, tout en se disant contre un " système à
deux vitesses ".
Pas de discorde
André Boisclair a affirmé malgré tout qu'" il n'y a pas l'épaisseur
d'une feuille de papier " de discorde entre l'aile parlementaire et
lui.
Or, les députés péquistes sont catégoriques depuis le dépôt du jugement
Chaoulli. La chef intérimaire de l'aile parlementaire, Louise Harel, la
leader parlementaire, Diane Lemieux, et le député Jean-Pierre
Charbonneau martèlent depuis des mois que la clause dérogatoire doit
être utilisée car le système de santé québécois est " menacé ". Il
s'agit selon eux de la seule réponse appropriée au jugement Chaoulli.
Aux côtés d'André Boisclair durant la conférence de presse, Louise
Harel avait l'air contrariée lorsque le nouveau chef affirmait que la
clause dérogatoire n'est pas la seule option. Interrogée par les
journalistes, elle s'est contentée de dire que sa position n'avait pas
changé et que le recours à la clause dérogatoire " doit faire partie du
débat ".
Charest et Klein
Par ailleurs, le premier ministre Jean Charest a rencontré son
homologue de l'Alberta, Ralph Klein, notamment pour discuter du
jugement Chaoulli. M. Klein a affirmé aux journalistes que Jean
Charest, comme lui, croit qu'il devrait y avoir une révision en
profondeur du système public actuel.
Selon lui, les leaders provinciaux doivent résister aux manoeuvres "
des politiciens fédéraux, des groupes de pression et autres " amis du
Medicare ", qui tentent de court-circuiter toute discussion sur le
sujet.
Catégorie : Politique nationale et internationale
Sujet(s) uniforme(s) : Partis politiques
Taille : Moyen, 431 mots
-----------
Jugement Chaoulli
Le PQ adoucit sa position
PC
Avec l'arrivée d'André Boisclair, le Parti québécois a modifié sa
position sur les suites à donner au jugement Chaoulli, alors qu'il ne
réclame plus le recours à la clause dérogatoire à tout prix.
Le PQ se montrait beaucoup plus catégorique en juin, réclamant de
Québec qu'il utilise la clause pour se soustraire à la décision de la
Cour suprême à l'effet qu'il ne peut interdire à un citoyen d'utiliser
une assurance santé privée pour obtenir des soins.
Rappelons que le gouvernement Charest doit présenter sa position sur
les suites du jugement de la Cour suprême en décembre prochain. À ce
sujet, le gouvernement de Jean Charest a reçu hier un appui du premier
ministre de l'Alberta, Ralph Klein, de passage à Québec. M. Klein a
rappelé que la conclusion du tribunal est implacable, estimant que la
cour a clairement stipulé qu'on ne devrait pas devoir attendre si
longtemps avant de recevoir des traitements médicaux.
Catégorie : Actualités
Taille : Court, 108 mots
Le comit� bouffe qui s'occupe des repas du Congr�s (25-28 novembre) aurait
besoin de gens pour donner un coup de main. Vous pouvez les contacter �
l'adresse suivante:
christy_ny(a)hotmail.com
Merci!
Philippe Gauvin,
secr�taire aux relations externes de l'ASS�
Bonjour militants et militantes,
Dernier call pour les questionnaires sur la grève. Étant donné le peu de
questionnaires reçu, on prendra encore les questionnaires qui seront remis
d'ici la fin de la semaine. Pour ceux et celles qui avait de la difficulter à
ouvrir le document il est maintenant disponnible sur internet !
(il n'y a pas de lien entre l'ufp et ce projet, à part que ma blonde est
webmestre du site)
http://www.campus.ufp.qc.ca/Contacts_greve.doc
Gros merci, et désolé de cette promotion :)
Marc-André
contacts.greve(a)gmail.com
En complément de mon autre message, voici le splendide communiqué de
presse de la FAECUM concernant la grèce des profs à l'UdeM :
FEDERATION DES ASSOCIATIONS ETUDIANTES DU CAMPUS DE L'UNIVERSITE DE
MONTREAL
Transmis par le Groupe CNW le : 21 Novembre 2005 12:39
Grève des professeurs - FAECUM - Invitation aux médias - Avancement et
Positions de la FAECUM sur la grève des professeurs de l'Université de
Montréal
MONTREAL, le 21 nov. /CNW Telbec/ - Le mardi 22 novembre aura lieu un
point de Presse où la FAECUM présentera ses positions sur la grève des
professeurs de l'Université de Montréal. Suite à cela, les
journalistes seront
invités à une période de questions auxquelles Christian Belaire, le
secrétaire
général, tentera de répondre. La décision des professeurs de
poursuivre leur
mouvement de grève suscite de nombreuses questions chez certains
étudiants et
chez leurs représentants.
En effet, si la grève se poursuit et qu'aucun terrain d'entente n'est
trouvé entre la direction de l'Université et le SGPUM, il est possible que
certains étudiant ne puissent pas finir correctement leur session.
Les derniers jours nous ont prouvé que chaque camp tenait
mordicus à ses
positions et que ces derniers, n'étaient apparemment pas en mesure, de
trouver
un arrangement. La FAECUM estime que si la grève se proroge elle va
considérablement nuire à la session des étudiants. Plus précisément, la
situation des étudiants en médecine vétérinaire et médecine dentaire
commence
à devenir très inquiétante. Ces étudiants qui sont en dernière année
et qui
nécessitent impérativement la présence de leurs professeurs pour
valider leurs
modules pratiques ont l'impression d'être pris en otage par le SGPUM.
Etant
donné le coût d'investissement et d'endettement que représente de tels
programmes, il est difficile de comprendre pourquoi ces étudiants
devraient
payer de leur avenir; le souhait des professeurs de voir leur salaire
augmenter.
Cette situation s'apparente pour la FAECUM, à une crise de
couple où les
deux parents refuseraient de s'entendre et où ça serait aux enfants de
jouer
le rôle de médiateur. Or, les revendications salariales des
professeurs sont
loin de faire l'unanimité chez tous les étudiants. Les plus endettés
d'entre
eux et ceux qui sont en situation de précarité ont parfois du mal à
comprendre
tous les tenants et aboutissants de ces revendications.
Il est donc grand temps que les deux partis s'écoute et se
comprennent
dans l'intérêt des étudiants, qui rappelons le permettent aux professeurs
d'être payés et à l'Université, d'exister. La FAECUM invite donc les
partis
impliqués à négocier avec diligence un arrangement afin que nos étudiants
puissent finir dignement et normalement les programmes auxquels ils sont
inscrits.
-30-
/Renseignements: Léonard-André Malauzat, Attaché politique, FAECUM,
(514) 343-5947, cellulaire : (514) 247-2210; Source : Fédération des
associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAECUM)/
Il faut mettre au clair le fonctionnement d'une association �tudiante
combative parce qu'il semble que les ex�cutantEs ne le comprennent pas.
Je fais cette remarque suite � la lettre envoy�e par la responsable
g�n�rale de l'AGECVM sur la liste interne de l'ASS� et transf�rer �
monsieur Godbout via courriel. Ce geste n'est pas sans signification et
il va � l'encontre des mandats de l'association.
Vous retrouverez la lettre de V�ronique Dumont en annexe � ce courriel.
D'abord et en toutes circonstances, les ex�cutantEs doivent toujours se
r�f�rer aux d�cisions de l'assembl�e g�n�rale pour d�ployer un discours
politique coh�rent. En aucun cas il est possible de se conformer � une
d�cision ext�rieure, c'est-�-dire une d�cision d'une autre corporation
(direction du c�gep, syndicats des professeurs ou d'une instance
interm�diaire de l'association �tudiante) sans consulter v�ritablement
les membres. L'association est autonome; elle n'a pas � se laisser
manipuler par les autorit�s de l'�tablissement scolaire.
Par exemple lorsque la direction refuse de coop�rer pour la tenue d'un
�v�nement, la d�cision de l'assembl�e n'a pas � �tre mod�r�e ou annul�e
par le Bureau ex�cutif. Celui-ci se doit de mettre en branle l'ex�cution
de ses mandats envers et contre tous, � moins que l'exercice contrari�
de part et d'autres l'emp�che d'�tre honn�te dans la d�marche � suivre.
L'ex�cutif prend acte de la d�cision d'une instance ext�rieure dans la
mesure o� sa volont� ne change rien aux d�cisions adverses. Or,
l'ex�cutif ne peut pas se dissocier de mani�re formelle des actes qui
seront pos�s par les membres qui d�sirent appliquer les d�cisions de
l'assembl�e g�n�rale sous un pr�texte juridico-l�gale ou moraliste.
D'ailleurs, c'est le r�le des ex�cutantEs d'appliquer les mandats. Les
membres du Bureau ex�cutif ne peuvent tout simplement pas aller contre
la volont� exprim�e par ses membres; ils sont par d�faut dans
l'obligation de continuer � organiser l'�v�nement et � d�fendre les
positions adopt�es � la majorit�.
Voici ce qui n'aurait jamais du �tre dit afin de se conformer aux
mandats de l'assembl�e g�n�rale : � Les �ventuelLEs participantEs � une
occupation pour organiser un bed-in non approuv� le feront sous leur
propre responsabilit�. � En lisant le proc�s-verbal, il est �vident que
cette logique n'est pas celle de l'assembl�e, mais bel et bien celle du
Bureau ex�cutif. De la soumission politique, rien de plus.
Le fait que la responsable g�n�rale ait transf�r� le message � monsieur
Godbout confirme la manipulation dont a �t� victime l'ex�cutif dans
cette affaire. Cette situation nous rappelle les actions pos�es par
l'ancien ex�cutif de 2004, alors que ce dernier s'objectait � une
occupation d�ment vot�e par l'assembl�e g�n�rale en raison de la
pression exerc�e par la direction du c�gep, laquelle voulait impos�e ses
r�gles unilat�ralement.
Pour obtenir notre d�, il faut un ex�cutif cons�quent qui sait
construire un rapport de force en dehors des rencontres pu�riles entre
chefs �tudiants et autorit�s institutionnelles. L'ex�cutif n'a pas le
mandat d'�tre mou comme du plastique fondu dans la marmite de la soci�t�
autoritaire!
Salut � tous et � toutes,
Selon une info du site anti-choix, le Congr�s aura lieu dans un curieux
endroit qui est le suivant:
The Protestant Evangelical Church
La Blble Parle
12265 Laurentian Blvd.
Dans le district de Cartierville
voici l'adresse de ce site fort
int�ressant...www.lifesite.net/ldn/2005/nov/05111701.html
Peut-�tre est-ce aussi un canular...
Le CRAM (Conseil Régional de l'ASSÉ à Montréal) vous invite lundi =
à une
journée de mobilisation locale au collège Dawson dans le cadre de la ca=
mpagne
de la Dawson Student Union (DSU) pour sa reconnaissance par l'administratio=
n du
cégep.
En effet, malgré un référendum victorieux d'accréditation comme ass=
ociation
étudiante représentative des étudiantEs du collège Dawson le printe=
mps
dernier, malgré une bataille juridique victorieuse contre une administrat=
ion
locale récalcitrante à lui verser les cotisations qui lui reviennent, m=
algré
qu'elle ait bénéficié du soutien unanime du mouvement étudiant qu=
ébécois
au cours des derniers mois et malgré la tenue réussie de sa première
assemblée générale récemment, la Dawson Student Union est toujours =
prise en
otage par l'administration du collège qui refuse de lui reconnaître son
indépendance tant financière que politique. L'association devient de pl=
us en
plus endettée et malgré l'appui financier de plusieurs autres associati=
ons
étudiantes, ses capacités logistiques s'amenuisent à petit feu, à l=
a plus
grande joie des bureaucrates de Dawson qui espèrent ainsi étouffer la m=
enace
de l'émergence d'un pouvoir étudiant digne de ce nom.
Devant une telle arrogance anti-syndicale, la mobilisation va de mise et c'=
est
pourquoi l'on compte sur votre présence enthousiaste à la journée de
solidarité avec DSU ! Celle-ci consistera à afficher et distribuer du
matériel d'information ainsi qu'à discuter avec les étudiantEs du col=
lège
Dawson afin de leur démontrer la pertinence de leur syndicat étudiant e=
t
d'appuyer celui-ci dans sa lutte contre l'administration du collège. On v=
ous
attend donc dès 7h30 lundi matin au local de la DSU ( local 2F.2 ), mais =
vous
pouvez venir faire un plus ou moins long tour à tout moment de la journ=
ée. Le
collège Dawson est accessible via le métro Atwater sur la ligne verte.
QUOI : journée de solidarité avec la Dawson Student Union
QUAND : lundi 21 novembre, dès 7h30 et toute la journée
OÙ : collège Dawson (métro Atwater)
POURQUOI : parce que la solidarité demeure notre meilleure arme !
Pour plus d'informations sur la DSU : http://www.thedsu.org/
François Bélanger
Coordonnateur du CRAM
--
Conseil Régional de l'ASSÉ à Montréal (CRAM)
Courriel : cram(a)asse-solidarite.qc.ca
Bonjour � tous et toutes,
La pr�sente est pour vous aviser que cinq m�moires ont �t� re�us et sont en
ligne sur le site de l'ASS�. Vous pouvez les consulter en cliquant sur
"Congr�s d'orientation" (convocation), dans "�v�nements � venir".
Bonnes lectures!
www.asse-solidarite.qc.ca
_________________________________________________________________
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http://messenger.msn.click-url.com/go/onm00200471ave/direct/01/
par AGECVM - Association générale étudiante du Cégep du Vieux Montréal
CITATION:
Cet "�v�nement" commence demain. Notez qu'il doit y avoir un bed-in au c�gep
du Vieux Montr�al. Vous pouvez contacter l'association au 514-982-0496.
MALHEUREUSEMENT
La Direction du c�gep du Vieux Montr�al, suite aux mandats de l'Assembl�e
g�n�rale de l'AGECVM du 16 novembre 2005, a d�cid� de refuser le bed-in dans
les conditions demand�es par cette Assembl�e g�n�rale
Le Bureau ex�cutif de l'AGECVM prend acte et regrette cette d�cision de la
Direction g�n�rale du c�gep du Vieux Montr�al
Les �ventuel-le-s participant-e-s � une occupation pour orgnaniser un bed-in
non approuv� le feront sous leur propre responsabilit�
V�ronique Dumont
Responsable g�n�rale
AGECVM