Militant-e-s, nous avons besoin de vous !
Le Cégep de Saint-Jérome est victime d'une injonction, et un piquetage dur sera organisé demain matin, 6h30.
Pour vous rendre: prenez le métro jusqu'à Montmorency, et l'autobus 9 jusqu'au Cégep de Saint-Jérôme.
Solidairement,
L'AGES
*** COMMUNIQUÉ DE L'AGES SUR L'INJONCTION ***
*** À LIRE ATTENTIVEMENT ***
15 mai 2012
À l'attention de la population étudiante,
dans la foulée de la judiciarisation du mouvement de grève, une
injonction s'est finalement abattue sur le Cégep de Saint-Jérôme. En
effet, cette mesure arrive suite à plusieurs semaines de répression
juridique, où les étudiant-es de Valleyfield, Gatineau, Mont-Laurier,
Montréal et d'autres localités ont dû faire face à ces tentatives de
retour en classe forcé. C'est lundi en fin d'après-midi qu'un huissier
s'est présenté au local de l'AGES pour nous remettre l'injonction – qui
stipulait entre autres que l'audience en cour avait lieu le lendemain,
nous laissant un temps ridiculement limité pour préparer notre défense.
Alors que les documents d'injonction stipulaient que la mesure entrait
en vigueur mercredi matin, l'administration, représentée par notre
directrice générale Francine Paquette (qui ne s'est vraiment pas
objectée à l'injonction) a demandé à ce que l'injonction débute jeudi
matin. L'injonction a été préparée par 65 étudiant-es et vise à obliger
le collège à tenir les cours pour ces personnes, en plus de contraindre
l'AGES ainsi que toute autre personne à ne pas bloquer l'accès aux
cours. Il s'agit donc d'une mesure qui ne s'applique qu'aux 65 personnes
concernées, indépendamment des programmes auxquels ils et elles sont
inscrit-es.
En cohérence avec nos mandats d'assemblée
générale, nous déplorons cette tentative de bafouer les choix
démocratiques de la population étudiante en déplaçant les décisions de
l'assemblée vers le palais de justice. Il est déplorable que nos votes
pris démocratiquement soient tranchés par des juges qui n'ont comme seul
intérêt de servir les élites politiques. Il est encore plus déplorable
que nous soyons obligé‑es de nous battre pour faire respecter l'essence
même de la démocratie. Soyons uni‑es face à cette injustice.
En ce sens, nous appelons à une mobilisation massive jeudi matin dès
7h00 afin de dénoncer ces abus judiciaires et cette tentative,
consciente ou non, de fissurer le mouvement de grève. Comme l'injonction
est claire à ce sujet, nous n'incitons naturellement pas les gens à
brîmer les étudiant-es concerné-es dans leur droit fondamental à
l'éducation, mais nous croyons toutefois qu'il est légitime que nous
soyons nombreuses et nombreux à crier haut et fort notre désaccord face à
cette situation d'une injustice flagrante.
Solidarité, l'unique et authentique!
Le conseil de grève de l'AGES
Nous avons une entente avec ladministration alors il ny aura que du piquetage symbolique demain matin$ priorisez les assos en danger merci
Sent from my BlackBerry device on the Rogers Wireless Network
via la page ''à la défense des représentants étudiants''
"BESOIN D'AIDE DEMAIN MATIN 6h au Cégep Édouard Montpetit à Longueuil.
Voici la situation:
Lundi matin une injonction entrait en vigueur, environ 50 manifestants ont bloqués l'entrée, résultat : Levée des cours
Ce matin 2 autres injonctions entraient en vigueur, environ 60 -70
manifestants ont bloqués l'entrée, résultat : Levée des cours
DEMAIN MATIN : 26 INJONCTIONS : 1300 ÉTUDIANTS DEVRONT RETOURNER EN CLASSE : 3 Entrée devront être bloqué!
Sincèrement on y arrivera pas! Les étudiants ont besoin de soutien,
les verts de Édouard sont entêté!!!
Ont a besoin de soutien!!!
Le transport est facile : Métro Longueuil + 5min en bus (ligne 8, 28, 88 ou 29 qui débarquent directement devant!)
Merci!!!!!"
Ne fais que retransmettre l'info...partagez!
Demain, la grève pourrait tomber à l'UQAM, André-Laurendeau et
Saint-Jérome. Rassemblement 9h pour l'UQAM et 6h pour les cégeps!
À partager:
www.facebook.com/events/461263070557925/
* *
**[image: Description : Description : logo]***[image: Description :
Description : logo de la ligue]***
* *
*mardi 15 mai 2012*
* *
*Pour diffusion dans tous les réseaux *** Pardonnez les envois multiples *
*Pétition demandant une enquête publique indépendante*
* *
Une pétition de la *Ligue des droits et libertés* a été mise en ligne sur
le site de l'Assemblée nationale demandant la tenue d'une enquête publique
indépendante portant sur l'ensemble des interventions policières effectuées
dans le cadre de la grève étudiante. Plus particulièrement, la Ligue
demande que cette enquête permette :****
1. d’identifier les plans stratégiques adoptés lors des manifestations
qui ont eu cours lors de la grève étudiante du printemps 2012;****
2. d’examiner le rôle et la responsabilité des dirigeants politiques et
policiers dans la planification et la coordination des différentes
stratégies d’intervention des forces policières;****
3. d’examiner le recours à des balles de plastique ou autres pour
contrôler des foules;****
4. d’identifier s’il y a eu des violations de droits;****
5. d’assurer aux victimes de violations de droits une réparation
adéquate.****
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-3047/i…
****
** **
*Nous vous invitons à signer la pétition ainsi qu’à diffuser largement.*
** **
*Pour plus d’informations** **:** ***
*Ligue des droits et libertés, *info(a)liguedesdroits.ca / liguedesdroits.ca/
www.facebook.com/LigueDesDroitsEtLibertes****
*
***
Bonjour à vous cher-e-s camarades,
Je souhaite par ce courriel vous annoncer ma candidature pour le comité
journal de l'ASSE.
Lors de cette grève historique, j'ai en effet écrit de nombreux textes
(publiés dans "Presse-toi à gauche", dans le "Journal des Alternatives",
dans" Fermaille", "Profs contre la hausse" et deux dans "Le Devoir") et
participé à la rédaction de plusieurs tracts pour des manifestations au
sein du campus de l'UdeM. En tant que membre du comité-média de la Table de
grève de l'UdeM, j'ai également participé à la rédaction d'un communiqué de
presse dénonçant l'injonction obtenue à l'UdeM. J'ai par ailleurs lancé une
pétition sur avaaz contre la brutalité policière et ayant déjà recueilli
plus de 16 000 signatures.
Si je me présente au sein du comité journal de l'ASSE, c'est parce que je
souhaite mettre mon écriture militante au service de l'ASSE mais aussi la
faire progresser au contact des autres militants. L'écriture est une arme
politique à côté de l'action que je souhaite continuer de développer. Par
ailleurs, lorsque la grève prendra fin, il sera on ne peut plus important
de continuer à dénoncer, critiquer et maintenir la culture militante que
nous voyons surgir d'une si belle façon aujourd'hui. C'est une tâche que
j'aimerais accomplir et qui me semble pouvoir être réalisée de la meilleure
façon au sein du comité journal de l'ASSE.
Solidairement,
Blandine Parchemal, militante de l'ADEPUM.
Camarade, je veux par le présent courriel annoncer ma candidature sur le
comité formation de l'ASSÉ pour l'année 2012-2013. La lutte que nous menons
actuellement est inspirante et l'avenir de notre organisation dépend
désormais de notre capacité à construire autour des gains organisationnels
de cette lutte. C'est pourquoi je souhaite militer à vos côtés l'an
prochain, favoriser la formation et ainsi se donner les moyens de nos
ambitions
Solidairement
--
Alex Desrochers
---------- Forwarded message ----------
Le 22 avril dernier, nous étions 300 000 dans les rues de Montréal à
démontrer notre attachement à la Terre et au bien commun. Cette fois,
serez-vous avec nous lorsque l’Alberta Enterprise Group (AEG) viendra
chercher de nouveaux appuis au Québec afin de promouvoir les sables
bitumineux et les gaz schiste[1]?
**
En effet, du 15 au 17 mai prochain l’AEG mènera une délégation de
compagnies en visite au Québec pour promouvoir ces énergies sales[2].
Pendant leur séjour, les Albertains s’entretiendront avec des politiciens
et un accord commercial entre le Québec et l'Alberta pourrait même découler
de cette première rencontre. La délégation albertaine participera également
à un « Cours Québec 101 » portant sur les affaires, la politique et la
culture du Québec[3].
Le 16 mai au matin, plusieurs groupes environnementaux et comités de
citoyens concernés profiteront de cet évènement pour accueillir
pacifiquement cette délégation qui viendra rencontrer les membres de la
Chambre de commerce de Montréal. Le but de cet accueil sera de leur offrir
notre version d’un « Québec 101 ».
Venez avec nous leur démontrer que les québécois et québécoises sont POUR
les énergies propres et désirent un monde meilleur pour les futures
générations. Rappelons également aux politiciens et gens d’affaires du
Québec que, s’ils investissent dans les sables bitumineux et les gaz de
schistes, ils font parti du problème et non de la solution.
Les Québecois et Québécoises veulent faire partie de la SOLUTION.
Augmenter les GES et la pollution va à l’encontre de nos valeurs.
Demandons au gouvernement d’appuyer sa population et non les pollueurs.
Mobilisons-nous pour la promotion des énergies renouvelables, pour un
avenir de qualité.
Quoi :
Manifestation pacifique : « Cours Québec 101 » donné par la population
québécoise à l’Alberta Enterprise Group (AEG) et aux gens d’affaires du
Québec.
Pour promouvoir les énergies propres, et condamner les énergies sales.
Quand :
Mercredi 16 mai 2012, 7h30-8h30
Ou :
En face du Centre Sheraton 1201, boul. René-Lévesque O., Montréal. Métro
Peel ou Bonaventure). Les informations sur le séminaire organisé par la
Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain sont ici :
http://www.ccmm.qc.ca/fr/calendrier-occassionDaffair
es_marche_Alberta#ancreConf_1
Qui :
Groupes environnementaux (Association québécoise de lutte contre la
pollution atmosphérique (AQLPA), Environnement Jeunesse, Fondation David
Suzuki, Greenpeace au Québec, Jour de la Terre Québec et plusieurs
autres…), comités de citoyens et Regroupement interrégional de citoyens sur
les gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent..
http://www.facebook.com/events/277695275659026/
Pour information :
Patrick Bonin
pbonin(a)aqlpa.com
514-594-1221
INFO COMPLÉMENTAIRE
[1] L'Alberta Enterprise Group est conseillée par André Boisclair
(également conseillé de Questerre/gaz de schistes). Les grands joueurs des
secteurs albertains de l’énergie et de la construction Suncor, Endbridge,
TransCanada Pipelines, etc. seront présents ainsi que Michael Binnion,
président de Questerre et Marcel Coutu, l’homme à la tête du plus important
producteur de pétrole brut fabriqué à partir des sables bitumineux du
Canada.
[2] Horaire et description de leur visite : http://
albertaenterprisegroup.com/Canada%20Connects%20Quebec%
20--%20AGENDA%20April%2030%202012.pdf
[3] Ce séminaire sera donné par André Pratte, éditeur en chef de la Presse
et Stéphane Marion, vice-président et économiste en Chef de la Financière
Banque national.
---------- Message transféré ----------
De : "fallon rouillier" <indubitablement(a)hotmail.com>
Date : 15 mai 2012 03:40
Objet : nous sommes tous et toutes des fumigènes
À : <listemobagecvm(a)googlegroups.com>
(FAITES CIRCULER)
Coin Lajeunesse et Henri-Bourassa E., métro Henri-Bourassa
(SVP faire circuler)
Rendez-vous: Mercredi soir, le 16 mai, à 21H
Coin Lajeunesse et Henri-Bourassa E., métro Henri-Bourassa
Soyez à l'heure !
La présente est pour vous inviter à une manifestation de bruit qui se
dirigera vers la prison des femmes de Tanguay pour afin de briser
l'isolement de nos camarades et montrer à celles-ci que nous les
supportons. Cette manifestation se veut contre la répression politique
et policière qui prévaut depuis le début de la grève, contre la
judiciarisation de nos camarades ainsi qu’un appel à la solidarité
avec celles et ceux qui sont détenuEs dans les cages de l'État.
Depuis le début de la grève, il y a eu plus de 1000 arrestations, de
nombreux éclopé-es (deux individus ont perdu un œil, deux
manifestant-ess sont tombés dans le coma), et les nombreuses personnes
judiciarisées subissent des conditions de plus en plus répressives
(couvre-feu et atteintes à la liberté d'association). Plusieurs de nos
camarades sont en exil politique (ils et elles ont l'interdiction
d'être sur l'île de Montréal, et donc d'être en compagnie de leurs
proches) et d'autres sont présentement en prison. Cela se produit dans
un contexte où l'État devient de plus en plus répressif, dévoilant
ainsi son vrai visage autoritaire, lui qui n'a comme fonction que de
maintenir avec violence la société actuelle. Un exemple récent parmi
tant d'autres : le gouvernement veux faire adopter une loi fédérale
criminalisant le port du masque durant les manifestations, un crime
qui pourra mener à une peine de 10 ans de prison.
Dès son commencement, la grève a timidement perturbé la paix sociale
tant nécessaire à la routine capitaliste. Dernièrement, la lutte s'est
radicalisée à mesure que la situation perdure et s'intensifie,
révélant les contradictions qui maintiennent le pouvoir de l'ordre et
de la matraque de la classe dominante. Dans ce système, on augmente
les frais de scolarité, on coupe dans les services sociaux pour
maintenir la richesse du patronat et de ses acolytes : parallèlement,
l'État subventionne les compagnies d'extraction de ressources
naturelles qui exploitent et détruisent les territoires nordiques des
peuples autochtones tout en investissant dans la mise en place de
nouvelles mesures de sécurités. Des millions de dollars serviront à la
construction et à l’expansion de plus d’une trentaine de prisons : il
s'agit d'une priorité pour l'État de préserver et de renforcer son
monopole de la violence à l'heure où ses politiques sont de plus en
plus contestées, et ce ici comme partout ailleurs.
Notre avis ? Peu leur importe. La police, la justice, les prisons et
tout l'appareil répressif soutiennent l’ordre social. Celles et ceux
qui lancent des lacrymos et des balles de plastique sans se poser de
questions dès qu'une manifestation échappe à leur contrôle, qui
soutiennent les patrons à chaque grève, qui s’interposent entre les
affaméEs et les tablettes d’épiceries pleines à craquer de bouffe,
entre les sans-abris et les édifices inoccupés ou entre les
immigrantEs et leurs familles, voudraient tant qu'on les disculpent et
qu'on les oublient. Leur violence n’est pourtant pas accidentelle :
elle est routinière et se vit au quotidien. Les bourreaux de ce
système usent d'intimidation et élaborent l’isolement nécessaire afin
de briser toute tentative de résistance réelle. La liberté tient entre
les mains des juges qui hésitent entre caution, conditions, charges
criminelles et incarcération.
Face à cela, la solidarité active sans dissociation ni condamnation
avec toutes les personnes criminalisées par l'État dévient essentielle
: dénoncer la criminalisation par des manifestations ou des vigiles,
s’opposer aux arrestations ciblées et à la délation, apporter un
soutien légal, financier et moral aux arrêté-es et exiger l’abolition
de leurs chefs d’accusation, surveiller les pratiques de la police,
soigner les blessé-es, se serrer les coudes, c'est de tout cela qu'on
parle. Et continuer la lutte pour laquelle les camarades se sont fait
criminaliser, continuer le mouvement, l' étendre et l'intensifier, ne
pas plier. Voilà les bases d’une culture de lutte à entretenir et
développer.
Nous devons briser les murs de l’isolement, détruire ces prisons qui
sont pour l'État un ultime recours pour nous asservir à son contrôle
social.
Solidarité avec les prisonnières, les arrêté-es, les blessé-es et
longue vie aux mouvements de lutte sociale qui s'opposent à ce système
répressif ! Le vrai criminel, c'est l'État, cette société, sa prison.
******************************
(Circulate widely)
Noise Demo in Solidarity with Arrested Comrades
This Wednesday evening, May 16, at 9 pm
Meet at the corner of Lajeunesse and Henri-Bourassa East
Henri-Bourassa metro
This is an invitation to a noise demo that will aiming to the Tanguay
prison for women, an invitation to make some noise and break the
isolation of the prison walls, showing to our comrades they are not
alone. This is also a demo against the political and police repression
happening since the beginning of the strike, against the charges
against our comrades, and in solidarity with all those behind bars.
Since the beginning of the strike, there have been over 1000 arrests,
many injuries (two people of which have lost an eye, while two other
demonstrators found themselves in coma after being attacked by the
police), many are facing charges and increasingly restrictive
conditions like curfews and non-association, several comrades are in
political exile (they are not allowed to be on the island of Montreal,
and are thus also kept far from those they care about), and others are
currently in prison. This is happening in a context where the state is
becoming increasingly fascist. The anti-mask law the government is
trying to pass is exemplary : wearing a mask during a demonstration
punishable by a ten year sentence.
Since the beginning, the social peace necessary for capitalism to run
has been disrupted by an imaginative social movement. At the same time
as the state raises tuition and slashes social services in order to
maintain profits for the elite, it is also subsidizing companies
involved in resource extraction looking to make profits by gutting
Indigenous territories in the north and setting up new security
measures and spending millions on the construction and expansion of
over thirty prisons; this is capitalism in all its glory.
This system has been imposed on us by force. The police, the courts,
and the prisons aren’t there to protect us; they are meant to enforce
a system of domination. The same ones throw tear gas and plastic
bullets the instant a demonstration escapes their control and support
the bosses during each strike. They are the ones who put themselves
between the hungry and the supermarket shelves teeming with food, the
homeless and vacant buildings, between immigrants and their families.
Their violence is not accidental; it is essential to their
existence.This system uses intimidation and isolation to try to
discourage any form of resistance. Freedom is held captive in the
hands of a judiciary which zigzags between bail, restrictive
conditions, criminal charges, and imprisonment.
Faced with this, an active solidarity, involving neither condamnation
nor dissociation, with all those criminalized by the State becomes
essential. Denouncing the criminalisation of demonstrations, opposing
targeted arrests and snitch culture, providing legal, financial, and
moral support to the arrested and demanding that the state drops their
charges, keeping an eye on police practices, taking care of those
injured, supporting each other, as well as continuing, expanding, and
intensifying the struggle of our arrested comrades – these are all the
foundations of a culture of struggle that we need to build and
develop.
Let’s break the isolation of the prison walls. Shut down the prisons
that are yet another method that the state uses to try to subject us
to its control.
Fuck the prisons!
Long live the strike! (again and always)