Bonjour !
pour faire suite à l'injonction des 5 étudiants et étudiantes.
Le retour en classe se ferai mercredi.
Le procès a débuté aujourd’hui le vendredi à 10h au Palais de Justice et s’est terminé vers 16h et ce, en faveur des demandeurs.
Voici les ordonnances auxquelles l’Association générale des étudiants de Bois-de-Boulogne doit se soustraire:
[29] ACCUEILLE en partie la requête en injonction interlocutoire provisoire;
[30] PRONONCE une injonction interlocutoire provisoire pour valoir jusqu’au 18 mai 2012 à 23h59;
[31] ENJOINT le défendeur, le Collège
Bois-de-Boulogne, à prendre tous les moyens appropriés, nécessaires et
raisonnables pour que les cours auxquels sont inscrits les demandeurs
soient dispensés à compter du mercredi 16 mai, selon tout horaire à être
établi par le défendeur, le Collège Bois-de-Boulogne, de prendre les
mesures requises afin d’assurer la protection du personnel, des
étudiants et de ses biens;
[32] ORDONNE au défendeur, Collège Bois-de-Boulogne, d’informer toute personne qu’il juge à propos de présenter jugement;
[33] ORDONNE à la défenderesse, Association
générale des étudiants de Bois-de-Boulogne, et à toute personne informée
du présent jugement de laisser libre accès aux salles de cours du
Collège Bois-de-Boulogne où sont dispensés les cours prévus dans les
conclusions;
[34] ORDONNE à la défenderesse, Association
générale des étudiants de Bois-de-Boulogne, de s’assurer qu’il n’y ait
aucune intimidation, piquetage, menaces et manifestations à l’intérieur
de l’établissement situé au 10 555 avenue [du] Bois-de-Boulogne;
[35] DISPENSE les demandeurs de fournir un cautionnement;
[36] DISPENSE les demandeurs de l’obligation de signifier le présent jugement;
[37] ORDONNE l’exécution provisoire nonobstant appel;
[38] CONTINUE la requête introductive d’instance des demandeurs au 18 mai 2012 à 9h en salle 2.16 pour le suivi des procédures;
[39] FRAIS À SUIVRE.
LOUIS LACOURSIÈRE, j.c.s
Date d’audience : 11 mai 2012
Allo,
il y a une vigile de solidarité avec les arrêté-es du 11 mai (métro) ainsi qu'avec toutes les personnes criminalisées, judiciarisées, toutes celles qui ont vécu de la répression. C'est lundi à 11h30 devant la Palais de justice (St-Antoine).
https://www.facebook.com/events/224287061020605/
« Plus
nous serons nombreux et nombreuses en faisant face au Palais de
Justice, en solidarité avec des camarades et ami-es qui vivent
actuellement des heures sombres dans les geôles de la police, plus nous
démontrerons que nous sommes nombreux et nombreuses à rester debout, à
ne pas avoir peur, à être prêts et prêtes à continuer à défier le
gouvernement, même si celui-ci inculpe des nôtres en vertu de mesures
anti-terroriste.
Nous devons nous montrer solidaires car si nous ne le
faisons pas, cela révélera une fracture, une division alors que ce n'est
pas seulement 4 personnes qui se font juger, mais toutes les autres qui
ont des procès en attente, qui ont été aussi emprisonnées, qui ont
perdu un oeil, des dents, qui se font briser une jambe
ou des côtes, intoxiquer par les gaz du SPVM et de la SQ. Montrer une
solidarité lundi, c'est montrer un signe fort que le mouvement est
solidaire et se serre les coudes pour aller de l'avant.
Pensez que ces 4
personnes, même si vous n'êtes pas en accord l'action pour laquelle il
et elles sont accusées, ça pourrait être la personne qui est à côté de
vous dans une manif ou une action, une personne avec qui vous avez crié
des slogans, avec qui vous avez couru parce que les flics chargeaient
dans le tas, et peut-être même une personne avec qui vous avez discuté,
pris un tract, bu une bière. Ça peut être n'importe qui d'entre nous. »
Une invitation de Force étudiante critique:
http://www.forceetudiantecritique.org/
The show must go down.
Nous appelons plutôt à la solidarité active sans dissociation ni
condamnation avec toutes les personnes criminalisées par l'État dans le
cadre du mouvement de grève actuel, que ce soit en raison d'actions de
perturbation, de manifestations ou dans les situations d'injonction.
Cette solidarité s’exprime par une responsabilité collective vis-à-vis
du sort de chacune et chacun. Dénoncer la criminalisation par des
manifestations ou des vigiles, s’opposer aux arrestations ciblées et à
la délation, apporter un soutien légal, financier et moral aux arrêté-es
et exiger l’abolition de leurs chefs d’accusation, surveiller les
pratiques de la police, soigner les blessé-es, se serrer les coudes.
Tout ceci constitue les bases d’une culture de lutte qu’il faut
entretenir et développer. La répression policière et ses conséquences à
court, moyen et long terme est une attaque sans commune mesure avec les
actions qui ont ponctuées le mouvement en cours. Nous nageons toutes et
tous dans le même bassin de marde. Nous ne laisserons personne s’y
noyer.
...
Pour tout le monde écœuré de se
faire agresser, blesser et insulter par les forces de police - qui
laissent entre la vie et la mort des manifestantes et manifestants
dont on ne daigne même plus, par la suite, s'interroger sur leur
sort - pour toute cette masse de gens qui, partout dans le monde,
luttent contre toutes les violences imposées par la restructuration
capitaliste, pour toutes ces personnes-là, nous revendiquons le
droit à la juste colère, à l'action directe et à la révolte
contre un système politique, économique et social qui abrutit les
consciences et détruit des vies.
...
L'État cherchera désespérément des
responsables et il s'en prendra aux plus combatifs et combatives d'entre
nous : sa répression est politique et il trouvera tous les prétextes
nécessaires pour tenter de mettre au pas celles et ceux qui, de plus en
plus, osent le confronter, que ce soit dans la rue, dans les assemblées
générales, dans les comités d'action et de mobilisation ou par la simple
plume. On tente de présenter comme plus légitime les tendances qui
exigent le moins possible, qui sont les moins dangereuses pour le
maintien d'un semblant de statu quo afin de diviser le mouvement et
d’isoler les tendances plus radicales de celles plus réformistes. Ne
cédons rien. C'est seulement par la continuité du mouvement, l’expansion
et l'intensification de celui-ci que nous pourrons aspirer à une
société plus juste. The show must go down. La lutte continue.
***
Fanny
Membre de l'AFESH-UQAM
Camarades,
Au moment où j’écris ces lignes,
nous ignorons toujours l’issu de la grève étudiante du printemps 2012. Mais
nous avons une certitude : nous sommes parvenu à créer le mouvement social
le plus massif du Québec des 30 dernières années. Ce n’est pas rien. Et si nous
sommes parvenu à faire cela, c’est incontestablement grâce à l’ASSÉ, à ses
principes, à sa structure et aux travail de ses militantes et militants. Il
nous reste encore à remporter la victoire, mais peu importe l’issu de notre
lutte, nous avons le devoir de consolider le pôle syndical combattif et
démocratique sur la base de ce que nous avons vécu cette année.
C’est en ce sens que je pose ma
candidature au poste de secrétaire aux affaires académiques de l’ASSÉ. Cela
fait maintenant 8 ans que je suis impliqué dans le mouvement étudiant. J’ai
vécu la grève de 2005 au Cégep Ahuntsic, j’ai vécu l’échec de la tentative de
grève en 2007 lors de ma première année au baccalauréat en science politique et
j’ai vécu les grèves uqamiennes de 2008 et de 2009. J’ai participé activement à
la préparation de la présente en grève en tant que membre de l’exécutif de
l’AFESPED (Science politique et droit - UQAM) de 2010 à 2012, ainsi qu’en tant
que membre du comité à l’information de l’ASSÉ pendant l’année 2011-2012.
J’avais bien l’intention de prendre une pause de militantisme l’année prochaine
et de prendre le temps pour finir mon mémoire de maîtrise, mais je crois qu’il
est primordial de saisir le moment politique que nous avons bâti et de nous en
servir comme tremplin. J’ai donc choisi de mettre mon expérience et mon
temps au service de l’ASSÉ et de ses
membres.
Si je suis élu au poste de
secrétaire aux affaires académiques, j’ai l’intention de travailler sur deux
axes principaux. D’une part, je souhaite consolider les liens que l’ASSÉ a créé
cette année avec le milieu syndical. Non pas dans l’optique de se concerter
avec les syndicats, mais plutôt dans l’espoir de permettre l’émergence d’un
nouveau syndicalisme de combat parmi les travailleurs et travailleuses et de
permettre un élargissement concret de nos luttes. D’autre part, je prioriserai
l’organisation du congrès d’orientation afin que l’ASSÉ puisse bénéficier d’une
réflexion en profondeur sur la base des lacunes que nous avons pu constater
lors de la présente grève. Ce congrès sera crucial pour la consolidation de
notre mode d’organisation à long terme et j’en ferai une priorité.
Pour toutes autres questions, je
serai au congrès annuel,
Solidairement,
-
Alain Savard, membre de l’AECSSP-UQAM
candidature pour le comité
mobilisation
Je pose ma candidature au comité
mobilisation pour une raison, quelle que soit l’issue de la lutte que nous
menons, le pôle combatif du mouvement étudiant devra se consolider en prévision
de la prochaine lutte, et pour moi, faire partie du comité mob est la meilleur
façon de contribuer à l’élargissement et à la solidification de la tête de pont
du syndicalisme de combat. Je
pense que mon expérience à travers le comité maintien et élargissement m’a
donné l’expérience nécessaire pour pouvoir effectuer correctement mon mandat à
travers ce comité.
Salutations syndicalistes,
Alexis Blanchard Methot
Camarades,
Par la présente, j’aimerais poser ma candidature au poste de secrétaire aux
finances au sein de l’exécutif 2012-2013 de l’ASSÉ.
C’est avec enthousiasme et quelque peu d’appréhension que j’écris ces
lignes, à l’orée de la treizième semaine de la plus longue grève étudiante
de l’histoire du Québec. Un peu étrange d’anticiper l’année prochaine alors
que tout peut se jouer en quelques heures, que la *semaine prochaine* est
un canevas blanc. Pour moi, n’ayant pas vécu 2005 ni 2007, cette
mobilisation historique fut – est! – un réveil politique. Mon bagage
théorique, relativement mince de toute façon, ne m’a guère préparé à
l’incroyable praxis de la grève générale illimitée.
Mon implication au sein de l’ASSÉ remonte à l’automne 2010, alors que je
suis élu exécutant à l’externe pour l’AECSL. Je participe donc à diverses
instances de l’ASSÉ au nom des étudiant-e-s de Saint-Laurent et prend goût
au militantisme. Depuis le début de l’hiver 2012, je siège sur le comité
Maintien et élargissement, ce qui a formalisé un travail de terrain déjà
amorcé. Au cours de la grève, j’ai donc eu l’occasion de toucher à de
nombreux aspects de ce travail de terrain.
*Se donner les moyens de ses ambitions*
C’est après avoir longuement réfléchi que j’ai choisi de poser ma
candidature. Quand la question du post-grève s’est posée, j’avais deux
choix : mettre de côté mon implication nationale, histoire de souffler un
peu, ou de poursuivre mon travail d’externe à Saint-Laurent. Au fil des
discussions, on m’a plutôt intimé de considérer l’exécutif national.
Je considère maintenant que de poser ma candidature est la meilleure façon
de mettre mon expérience à profit et de servir l’ASSÉ.
L’aspect financier de l’Association est habituellement relégué à un point à
l’ordre du jour du Congrès, ou à quelques factures que les associations
oublient souvent de payer. On a tendance à oublier le travail
d’arrière-scène en cette matière, d’autant plus que la bonne comptabilité
et la levée de fonds ont permis à la CLASSE de se maintenir en bonne santé
financière tout au long de la grève. Je n’ai pas d’expérience dans le
domaine des finances, n’ayant jamais occupé un tel poste au sein d’un
exécutif local. Cela dit, j’ai déjà touché à la gestion de budget et à la
levée de fonds, dans un contexte de travail. Ma vision des finances à
l’ASSÉ s’inscrit dans une certaine continuité : le secrétaire aux finances
sortant, Philippe Éthier, a réussi à mettre fin à l’austérité budgétaire
qui caractérise historiquement les finances de l’ASSÉ, un paramètre
déterminant, selon moi, dans le succès de notre grève. De plus, j’ai
l’intention de continuer à mettre de l’avant une hausse des cotisations,
histoire de permettre la production massive de matériel d’information et la
représentation à l’extérieur de Montréal alors que l’ASSÉ prend de
nouvelles proportions. Ceci doit s’accompagner d’une transparence encore
plus grande : il serait intéressant de mettre à la disposition des membres
les données brutes de dépenses et de revenus, tel que l’a fait *Concordia
Student Union* pour l’année courante. Finalement, j’appuie une redéfinition
prochaine des tâches du secrétaire aux finances, qui devrait être présentée
en avis de motion.
Tenons-le pour dit : je n’ai pas l’intention de faire des finances mon seul
apport à l’organisation. Le Conseil exécutif se doit de constituer une
équipe de travail efficace, pratique, capable de partager la charge de
travail considérable que représentent les orientations que nous nous
donnerons pour l’an prochain. J’ai donc l’intention de ne pas me cantonner
aux livres comptables, mais plutôt de continuer le travail de terrain que
j’ai amorcé durant la grève et, en particulier, prêter main forte à mes
collègues à l’interne si le besoin s’en fait sentir.
* *
*Bâtir une ASSÉ plurielle*
Ma vision politique de l’ASSÉ post-grève est celle de la consolidation. Il
m’apparait nécessaire de rétablir le rôle historique du mouvement étudiant
québécois pré-corporatisme: celui de porte-étendard hégémonique des luttes
sociales québécoises, en termes non seulement de revendications, mais aussi
d’action. Pour ce faire, il faudra renforcer et élargir nos bases.
Si je dois nommer un créneau particulier, ce sont les associations
anglophones, avec qui j’ai eu l’immense plaisir de travailler ces derniers
mois*. Pour la première fois de l’histoire du mouvement étudiant québécois,
des milliers d’étudiant-es anglophones ont rejoint le mouvement de grève.
La gauche anglophone partage nos principes fondamentaux, notamment le
féminisme, qu’elle intègre toutefois d’une façon différente. Elle s’est
décidée de mettre de côté l’organisation affinitaire l’instant de cette
grève. Poser les fondements de structures associatives et les intégrer à
l’ASSÉ permettrait de créer un pôle syndical combatif sur les campus
anglophones, tant collégiaux qu’universitaires.
Évidemment, cette consolidation n’est pas uniquement une affaire
d’affiliations. Nous devons, par le biais de formation et de mobilisation,
maintenir la culture politique radicale qui fleurit dans les associations
membres de la CLASSE. Nous devons renforcer nos liens avec d’autres
mouvements sociaux et syndicaux, et les radicaliser au passage. Nous devons
préciser nos orientations politiques et les canaliser dans un projet
ambitieux, échelonné sur plusieurs années. Ces conditions réunies mèneront
à une mobilisation offensive victorieuse.
Je vous invite à me bombarder de questions, en Congrès ou avant. Je serais
ravi de rencontrer les assemblées générales ou autres instances locales.
N’oublions jamais que « nous sommes le peuple »!
Solidairement,
Jérémie Bédard-Wien
Inscrit au Cégep de Saint-Laurent
*Je suis d’ailleurs en train de préparer une sorte de mémoire sur « la GGI
et les anglos ». Le titre sera éventuellement précisé!
Salut,
ce matin j'ai lu sur Cyberpresse un article de la Presse qui détaille la vie de 3 personnes de l'UQAM qui seraient associées à l'action des fumigènes dans le métro.
Je voudrais en ce sens amener quelques réflexions sur notre rapport aux journalistes. Les journalistes ont en effet souvent des banques de contact à qui ils font des coups de téléphones pour avoir de l'information sur des enjeux ou des situations.
Je suis moi-même une personne qui donne des informations sur ce qu'il se passe à la CLASSE de temps en temps à un ou deux contacts à la Presse et qui les aide parfois à parler au bon monde. Mais avec un article dégueux comme j'ai lu ce matin, ils vont arrête de m'avoir comme "source" pendant un petit bout. J'invite d'ailleurs tout le monde à faire de même et de refuser de leur répondre.
Je suis loin d'être la plus grande fan de Force étudiante critique et beaucoup ici le savent, mais nommer comme ça des gens dans un article, se foutre des impacts sur leur vie (criss quand c'est rendu que le journaliste demande à la job d'une des personne de commenter sur les fumigènes et les actions "potentielles" de son employée sur ça), et surtout même pas attendre de confirmation d'accusations, et tout ça dans le but vendre de la copie en aillant des "informations privilégiées", ça me met profondément en tabarnak.
On peut être d'accord ou non avec une action. Moi je ne suis pas d'accord avec les fumigènes mais y a une marge entre pas être d'accord et faire de la délation aux médias. Dans l'article, on mentionne une "source" qui commente la personnalité d'une des personnes qui auraient fait le coup des fumigènes. Ça me sidère. Pour certaine personne ça peut être le fun de savoir des choses que le journaliste ne sait pas quand il t'appelle, mais je vous invite fortement à ne pas tomber dans ce pattern. Je trouve ça vraiment, mais vraiment douteux comme pratique, de commenter la vie de gens potentiellement accusés dans les médias.
Donc voilà, je vous invite à y réfléchir avant de parler aux journalistes et couler du monde du mouvement de grève. On peut avoir des désaccords politiques mais je trouve ça scandaleux quand du monde se mettent du bord des flics en coulant des info sur leurs camarades et en commentant leur vie. Je sais que les journalistes peuvent parfois être insistant mais vous pouvez toujours refuser de leur parler et c'est votre droit le plus fondamental. Je fais donc un appel à la vigilance.
Donc voilà, c'est ce que j'avais à dire.
Anne-Marie Provost
Voici l'article en question : http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/10/01-45…
*Julien Royal – Candidature au poste de secrétaire à l’information.*
C’est après une longue réflexion que je pose ma candidature au poste de
secrétaire à l’information. Je dois avouer avoir hésité longtemps avant
d’entreprendre un tel mandat, l’issue de la grève étant encore incertaine.
Néanmoins, il me semble de plus en plus clair que, peu importe le résultat
de cette dernière, il me semble nécessaire que je me présente sur
l’exécutif national de l’ASSÉ pour la prochaine année.
Je crois qu’il est tout d’abord important de faire un bref bilan de mon
implication étudiante. J’ai débuté mon implication lors de la campagne
contre le dégel en 2007-2008 alors que j’étudiai à l’époque au cégep
Édouard-Montpetit. Ces évènements m’ont amené à militer sur mon campus et à
finalement m’impliquer sur l’exécutif local en 2009-2010. J’ai ensuite dès
ma première session universitaire au Bac en communication, politique et
société à l’UQAM occupé brièvement un poste par intérim sur l’exécutif de
l’AFESPED-UQAM. Depuis 1 an, je m’implique activement sur le comité journal
où je travaille à produire l’Ultimatum en plus de travailler chaque jour à
cette grève dont nous ressortirons, je l’espère, victorieux et victorieuses.
*Pourquoi l’exécutif national ?*
Cette question est pour moi fondamentale, on ne s’embarque pas dans cette
« aventure » sans peser les responsabilités et le travail qui vient avec.
Coordonner la production du matériel d’information sous toutes ses formes
est crucial pour une organisation de terrain comme l’ASSÉ. aux classiques
tracts, dépliants et journaux vient s’ajouter l’internet comme outil
d’information inévitable. On ne peut pas se permettre de faire les choses à
moitié. La charge de travail est importante, il faut en prendre conscience.
Après de nombreuses discutions avec des camarades et de grands
questionnement sur mes compétences et le lieu qui serait le plus pertinent
pour mon implication cette année, la possibilité de retourner sur un
exécutif local ou bien de prendre congé du mouvement étudiant m’ayant
traversé l’esprit, j’en suis venu à la conclusion qu’il était préférable de
mettre à profit ce que j’ai appris dans la dernière année pour le compte de
l’ASSÉ. Des gens doivent continuer d’organiser la lutte, même lorsqu’une
démobilisation post-grève se fera sentir.
*L’information au fondement d’une organisation combattive.*
Le succès de la grève actuelle est selon moi en partie attribuable à une
homogénéisation du matériel d’information appliquée entre autres par le
comité à l’information durant tout le déroulement de la campagne. Ma tâche
l’année prochaine sera en partie selon moi de continuer en ce sens, de
s’assurer que les lignes politiques, souvent difficiles à expliquer, soit
retransmisses de manière intelligible pour les étudiants et étudiantes
n’ayant pas vécue-s la grève. De plus, l’année prochaine me semble une
année qui sera, vu la conjoncture politique actuelle, fort probablement
marquée par des luttes sociales plus larges sortant du domaine de
l’éducation auxquelles nous certainement participer. C’est dans de telles
situations qu’un effort accru sera de mise pour permettre une compréhension
des analyses politiques de certains enjeux étrangers à la quotidienneté
étudiante, et ce, sous différentes formes identifiables à un « style »
propre à l’ASSÉ. Autrement dit, l’année prochaine sera déterminante pour
l’image que nous désirons envoyer auprès des étudiantes et des étudiants.
Tâchons de nous présenter comme une organisation sérieuse, capable de
défendre convenablement un cahier de positions politiques radicales. C’est
du moins ce à quoi je m’attends travailler si le congrès juge pertinent de
m’accorder sa confiance.
N’hésitez pas à me contacter, je vais tâcher d’être le plus disponibles
pour répondre à vos questions.
Julien Royal,
Téléphone: (514) 638-1461
Courriel: julien.royal(a)gmail.com
Esther Paquette
Étudiante@distance
et l'an prochain, de Saint-Laurent
Appuie à venir
À touTEs, aux camarades de lutte qui liront, à temps perdus ou pas,
Le 21 janvier 2012, en conclusion de la journée féministe à Québec, j’ai
dit au feu comité femmes : « S’il doit avoir un comité difficile à l'ASSÉ,
ça doit être le comité femmes.» Vanessa et Gabrielle ont souri tristement.
Aujourd'hui, après de longues réflexions, je pose ma candidature.
J’ai commencé à m’impliquer à l’AECSL dès ma première mi-session de cégep,
en 2010. J’ai assisté à l’escalade des moyens de pression vers la grève
générale en tant que militante du comité mob qui refusait d’être élue sur
l’exécutif, puis en tant qu’Interne pour un mois, et finalement en tant que
membre du comité Action-sensibilisation. Au début de la grève, j’avais un
désir de m’impliquer au national, ce que j’ai fait pendant plus ou moins un
mois en mobilisant plusieurs cégeps et universités, mais certaines
difficultés – comme le manque de *skills* en anglais – m’ont amenée à me
concentrer sur la situation au local de mon ancienne association locale,
comme l’«ancienne génération de mobbeurs», à 18 ans. Si je me reviens au
national, c’est que je pense que la mort de comité femmes a duré beaucoup
trop longtemps et qu'il a laissé un vide cruel alors que l'ASSÉ se dit
féministe.
Faire revivre un comité aussi crucial, absent pour l’entièreté de la grève,
ne sera pas facile. La majorité des nouveaux membres de la CLASSE ne
semblaient pas avoir de revendications féministes à leur entrée. Bien que
c'est compréhensible qu'illes ne venaient que de commencer une tradition
militante au local, plusieurs mois de grève plus tard, certaines
associations ont toujours rien voté, voire même dans certains cas, des
propositions de base ont été battues, comme l’alternance femme/homme. Ce
n’est pas par des initiatives au nationale que l’ASSÉ sera réellement
féministe, mais par la création de comité femmes locaux actifs qui votent
des propositions en assemblée générale pour les ramener au national. Pour
moi, un comité femme national a justement comme but d’aider l’initiative
locale.
C’est pour cette raison, et beaucoup d’autres, je me présente pour le
comité femmes de l’année 2012-2013.
Solidairement,
Esther Paquette