(SVP faire circuler)
Rendez-vous: Mercredi soir, le 16 mai, à 21H
Coin Lajeunesse et Henri-Bourassa E., métro Henri-Bourassa
Soyez à l'heure !
La présente est pour vous inviter à une manifestation de bruit qui se
dirigera vers la prison des femmes de Tanguay pour afin de briser
l'isolement de nos camarades et montrer à celles-ci que nous les
supportons. Cette manifestation se veut contre la répression politique et
policière qui prévaut depuis le début de la grève, contre la
judiciarisation de nos camarades ainsi qu’un appel à la solidarité avec
celles et ceux qui sont détenuEs dans les cages de l'État.
Depuis le début de la grève, il y a eu plus de 1000 arrestations, de
nombreux éclopé-es (deux individus ont perdu un œil, deux manifestant-ess
sont tombés dans le coma), et les nombreuses personnes judiciarisées
subissent des conditions de plus en plus répressives (couvre-feu et
atteintes à la liberté d'association). Plusieurs de nos camarades sont en
exil politique (ils et elles ont l'interdiction d'être sur l'île de
Montréal, et donc d'être en compagnie de leurs proches) et d'autres sont
présentement en prison. Cela se produit dans un contexte où l'État devient
de plus en plus répressif, dévoilant ainsi son vrai visage autoritaire, lui
qui n'a comme fonction que de maintenir avec violence la société actuelle.
Un exemple récent parmi tant d'autres : le gouvernement veux faire adopter
une loi fédérale criminalisant le port du masque durant les manifestations,
un crime qui pourra mener à une peine de 10 ans de prison.
Dès son commencement, la grève a timidement perturbé la paix sociale tant
nécessaire à la routine capitaliste. Dernièrement, la lutte s'est
radicalisée à mesure que la situation perdure et s'intensifie, révélant les
contradictions qui maintiennent le pouvoir de l'ordre et de la matraque de
la classe dominante. Dans ce système, on augmente les frais de scolarité,
on coupe dans les services sociaux pour maintenir la richesse du patronat
et de ses acolytes : parallèlement, l'État subventionne les compagnies
d'extraction de ressources naturelles qui exploitent et détruisent les
territoires nordiques des peuples autochtones tout en investissant dans la
mise en place de nouvelles mesures de sécurités. Des millions de dollars
serviront à la construction et à l’expansion de plus d’une trentaine de
prisons : il s'agit d'une priorité pour l'État de préserver et de renforcer
son monopole de la violence à l'heure où ses politiques sont de plus en
plus contestées, et ce ici comme partout ailleurs.
Notre avis ? Peu leur importe. La police, la justice, les prisons et tout
l'appareil répressif soutiennent l’ordre social. Celles et ceux qui lancent
des lacrymos et des balles de plastique sans se poser de questions dès
qu'une manifestation échappe à leur contrôle, qui soutiennent les patrons à
chaque grève, qui s’interposent entre les affaméEs et les tablettes
d’épiceries pleines à craquer de bouffe, entre les sans-abris et les
édifices inoccupés ou entre les immigrantEs et leurs familles, voudraient
tant qu'on les disculpent et qu'on les oublient. Leur violence n’est
pourtant pas accidentelle : elle est routinière et se vit au quotidien. Les
bourreaux de ce système usent d'intimidation et élaborent l’isolement
nécessaire afin de briser toute tentative de résistance réelle. La liberté
tient entre les mains des juges qui hésitent entre caution, conditions,
charges criminelles et incarcération.
Face à cela, la solidarité active sans dissociation ni condamnation avec
toutes les personnes criminalisées par l'État dévient essentielle :
dénoncer la criminalisation par des manifestations ou des vigiles,
s’opposer aux arrestations ciblées et à la délation, apporter un soutien
légal, financier et moral aux arrêté-es et exiger l’abolition de leurs
chefs d’accusation, surveiller les pratiques de la police, soigner les
blessé-es, se serrer les coudes, c'est de tout cela qu'on parle. Et
continuer la lutte pour laquelle les camarades se sont fait criminaliser,
continuer le mouvement, l' étendre et l'intensifier, ne pas plier. Voilà
les bases d’une culture de lutte à entretenir et développer.
Nous devons briser les murs de l’isolement, détruire ces prisons qui sont
pour l'État un ultime recours pour nous asservir à son contrôle social.
Solidarité avec les prisonnières, les arrêté-es, les blessé-es et longue
vie aux mouvements de lutte sociale qui s'opposent à ce système répressif !
Le vrai criminel, c'est l'État, cette société, sa prison.
******************************
(Circulate widely)
Noise Demo in Solidarity with Arrested Comrades
This Wednesday evening, May 16, at 9 pm
Meet at the corner of Lajeunesse and Henri-Bourassa East
Henri-Bourassa metro
This is an invitation to a noise demo that will aiming to the Tanguay
prison for women, an invitation to make some noise and break the isolation
of the prison walls, showing to our comrades they are not alone. This is
also a demo against the political and police repression happening since the
beginning of the strike, against the charges against our comrades, and in
solidarity with all those behind bars.
Since the beginning of the strike, there have been over 1000 arrests, many
injuries (two people of which have lost an eye, while two other
demonstrators found themselves in coma after being attacked by the police),
many are facing charges and increasingly restrictive conditions like
curfews and non-association, several comrades are in political exile (they
are not allowed to be on the island of Montreal, and are thus also kept far
from those they care about), and others are currently in prison. This is
happening in a context where the state is becoming increasingly fascist.
The anti-mask law the government is trying to pass is exemplary : wearing a
mask during a demonstration punishable by a ten year sentence.
Since the beginning, the social peace necessary for capitalism to run has
been disrupted by an imaginative social movement. At the same time as the
state raises tuition and slashes social services in order to maintain
profits for the elite, it is also subsidizing companies involved in
resource extraction looking to make profits by gutting Indigenous
territories in the north and setting up new security measures and spending
millions on the construction and expansion of over thirty prisons; this is
capitalism in all its glory.
This system has been imposed on us by force. The police, the courts, and
the prisons aren’t there to protect us; they are meant to enforce a system
of domination. The same ones throw tear gas and plastic bullets the instant
a demonstration escapes their control and support the bosses during each
strike. They are the ones who put themselves between the hungry and the
supermarket shelves teeming with food, the homeless and vacant buildings,
between immigrants and their families. Their violence is not accidental; it
is essential to their existence.This system uses intimidation and isolation
to try to discourage any form of resistance. Freedom is held captive in the
hands of a judiciary which zigzags between bail, restrictive conditions,
criminal charges, and imprisonment.
Faced with this, an active solidarity, involving neither condamnation nor
dissociation, with all those criminalized by the State becomes essential.
Denouncing the criminalisation of demonstrations, opposing targeted arrests
and snitch culture, providing legal, financial, and moral support to the
arrested and demanding that the state drops their charges, keeping an eye
on police practices, taking care of those injured, supporting each other,
as well as continuing, expanding, and intensifying the struggle of our
arrested comrades – these are all the foundations of a culture of struggle
that we need to build and develop.
Let’s break the isolation of the prison walls. Shut down the prisons that
are yet another method that the state uses to try to subject us to its
control.
Fuck the prisons!
Long live the strike! (again and always)
La CLASSE a-t-elle flushé officiellement la perspective de gratuité
scolaire?
Un porte-parole de la CLASSE vient d'échanger un rire bien gras avec Denis
Lévesque à ce propos.
Alors que le showman essayait de ridiculiser le concept en tant que tel et
de «décrédibiliser» la CLASSE à la manière *Québécor,* quelle ne fut pas sa
surprise de voir le porte-parole acquiescer en disant: «on est prêts à
concéder qu'on l'aura pas, la gratuité, cette année».
L'animateur, malgré sa moronnerie, a bien senti qu'il venait de faire
tomber un caractère distinct de la CLASSE dans ce conflit. Tout fier
d'avoir fait reculer le porte-parole, il proposait que d'autres morons de
LCN aillent négocier avec la CLASSE (parce que lui, ou le monde de son
réseau, sont capables de faire plier l'aile radicale).
Trève de télé-spectacle cheap, a-t-on décidé de ne plus mettre de l'avant
la faisabilité de la gratuité scolaire devant des showmans de mauvais goût?
Cela représente-t-il le résultat d'une stratégie menée par le comité média?
Avons-nous décidé de commencer à faire des concessions sur la place
publique?
Y a tu du monde qui analyse que, suite à l'abandon de la vie politique chez
la Vice Première Ministre responsable de l'Éducation, le mouvement étudiant
est en essoufflement, qu'il est temps d'adoucir nos positions?
Jean-Sébastien
AFESPED
Camarades,
une injonction a été déposée à St-Jérôme et entre en vigueur mercredi matin. Comme une mobilisation massive sera nécessaire, nous vous invitons en grand nombre à nous rejoindre mercredi matin dès 7h00. À partir de Montréal, prenez le métro jusqu'à momo et l'autobus 9 jusqu'à St-Jérôme. Si vous partez de Matane ou de St-Félicien, fermez les yeux et cognez vos talons ensemble en pensant fort fort à votre destination.
Solidairement,
<insert name here>
L'AGEBdeB à aujourdhui reconduit la grève!!
592 pour
397 contre
24 abstention
Tout juste après le vote de reconduction, la ministre a annoncé sa démission ! Quelle belle journée :D
Sans vouloir présumer l'intention des gens, on pense que la sortie de Diablo 3 ...
Olivier Vézina
Bonsoir,
En tant que fière nouvelle membre de l'ASSÉ, l'AGECFXG souhaite appuyer les candidatures d'un de nos membres honoraires, Jérémie Bédard-Wien, au poste de secrétaire aux finances et de Cloé Zawadzki Turcotte au poste de secrétaire aux relations internes.
Bonne soirée,
Valérie Plante LévesqueQui fût coordonnatrice de l'AGECFXG
Voici, tel qu'anoncé plus tôt, le résumé des mandats du Congrès de la
CLASSE du 13 mai dernier:
http://www.bloquonslahausse.com/wp-content/uploads/2012/01/R%C3%A9sum%C3%A9…
Je ne croyais pas qu'il serait si rapide à mettre en ligne. Pour la
prochaine fois, je ne ferai qu'un seul envoi.
--
Solidairement,
Marieve R.
Permanente syndicale pour l'ASSÉ / la CLASSE
«Que la SOGÉÉCOM appuie la candidature de Thomas Davignon, Gabrielle
Bellemare, Louis-Philippe Veronneau, Herman Goulet-Ouellet, Alexis
Blanchard-Methot et Jean-Michel Savard.»_
_/Adopté à l'unanimité au conseil exécutif du 14 mai 2012./_
_
Pour les fantastiques personnes qui feront le cachier de préparation du
congrès annuel : ne pas chercher la lettre de Thomas Davignon, elle n'a
pas enore été envoyée.
Solidairement,_
_--
Jean-Michel Savard - Délégué aux affaires externes
SOGÉÉCOM - Société générale des étudiants et étudiantes du Collège de
Maisonneuve
3800 rue Sherbrooke Est, local D-2617
Montréal, Québec H1X 2A2
Téléphone : 514-253-9898 <tel:514-253-9898>
Télécopieur : 514-253-1888 <tel:514-253-1888>
Web : http://www.sogeecom.org <http://www.sogeecom.org/>
Camarades,
je présente ma candidature au comité femmes de l'ASSÉ.
Mes premières implications en lien avec le féminisme remontent à l'automne
2011 en date du 16 octobre, losque j'avais assuré la logistique d'une
rencontre féministe votée en congrès. À l'époque, les discussions s'étaient
dirigées sur les perspectives féministes durant la présente grève et la
condition des militantes dans les précédentes grèves. Dès lors,ma priorité
devint le féminisme au local. Pendant la grève, j'ai coordoné le comité
femmes des grévistes de Maisonneuve tout en étant exécutante. Maintenant je
souhaite continuer mon parcours militant au national pour permettre à
l'ASSÉ de devenir de plus en plus une association inclusive pour toutes les
femmes qui ont à coeur le syndicalisme de combat et la lutte pour une
éducation émancipatrice.
Avant de déposer ma lettre de canditature, je voulais m'assurer qu'il y
aurait une relève au Collège de Maisonneuve. Et c'est chose faite.
Finalement, ayant été pendant toute la grève la seule femme élue sur
l'éxécutif de la SOGÉÉCOM, j'ai hâte, si le congrès vote en ce sens, de
militer aux cotés de femmes la majorité de mon temps, pour changer.
N.B: Je vous écrit et Line Beauchamp démisionne. Bonheur.
--
Gabrielle Bellemare - Déléguée à la mobilisation
SOGÉÉCOM - Société Générale des Étudiantes et des Étudiants du Collège de
Maisonneuve
3800 rue Sherbrooke Est, local D-2617
Montréal, Qc H1X 2A2
Internet: http://www.sogeecom.org
Téléphone : 514-253-9898
Télécopieur : 514-253-1888
Reçu à Webmestre:
Bonjours,
comme je l'ai mentionné au téléphone j'organise une grève à l'académie
Dunton pour demain soit le mardi 15 mai à 6h30 a.m. Cependant même si
80% des gens ayant voté ont voté en faveur d'une grève je doute que les
élèves ait réelement la volonté pour se lever pour être à l'école aussi
tôt. Je voulais donc savoir si vous auriez pu nous envoyé des gens qui
serait là à 6h30 afin de nous aider et nous soutenir dans notre piquetage?
Voiçi les information général sur le déroulement:
6h30: arrivé des gens (le personnel de l'école arrivant au minimum à
cette heure là)
8h00:Réel début de la grève et du piquetage nous comptons piqueter
jusqu'à environs 1h p.m (Ceci reste encore a confirmé car ce sera
peut-être midi mais jusqu'à présent c'est 1h p.m)
13h00: Départ vers l'une des manifestation qui se déroulera dans le
centre ville
emplacement de l'école:
Academie Dunton 5555 rue Boucherville, Montréal, QC
Métro proche: Stations Honoré-Beaugrand et Stations Radisson
La page google map:
http://maps.google.ca/maps?hl=fr&q=academie+dunton&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_…
<http://maps.google.ca/maps?hl=fr&q=academie+dunton&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_…>
Merci
Vincent Daigle-Lavallée