Bonjour à toutes et à tous !
Afin de relancer la mobilisation face à l'austérité le plus tôt possible,
le congrès de l'ASSÉ a voté que soit organisée une tournée de conférences à
travers le Québec vers la fin janvier.
Le Conseil Central nous a également fait part de la volonté que la
participation à cette tournée soit offerte à tous les membres et toutes les
membres de l'ASSÉ.
Ainsi, si vous êtes intéressé-e-s à participer à une ou plusieurs
conférences, faites nous parvenir un courriel à
executif(a)asse-solidarite.qc.ca avec vos disponibilités pour la fin janvier
et le début février.
Toutes les personnes intéressées seront convoquées à une réunion de
coordination afin que nous puissions nous préparer convenablement.
Bonne fin d'année !
Solidairement,
--
____________________________________
*Dominique Boisvert*
Secrétaire aux affaires académiques
*Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)*
*http://www.asse-solidarite.qc.ca <http://www.asse-solidarite.qc.ca/>*
Bureau: 514-390-0110
Cellulaire: 438-862-6044
Courriel: academique(a)asse-solidarite.qc.ca
Twitter: @atheopium
Bonjour à tous et à toutes,
L'AGÉCAL est à la recherche de différentes chartes ou documents fondateurs de coopérative étudiante. Nous désirons créer une coop de solidarité afin de reprendre du privé la cafétéria du Cégep. Par contre pour ce faire, nous avons besoin de modèles de constitution de coops. Alors si vous avez accès à ce type de documents, ce serait très apprécié si vous pouviez nous envoyer ça ici. ;)
Éric, permanent de l'AGÉCAL
Bonjour à tou-te-s,
Le Mouvement Étudiant Révolutionnaire (comité d'organisation) vous
invite à sa consultation *mercredi après-midi à l'UQÀM* pour discuter de
la possibilité de grève générale au printemps qui vient, ainsi que des
moyens d'implication du MER dans le cadre des comités printemps 2015.
https://www.facebook.com/events/1493337180955425/?fref=ts
<https://www.facebook.com/events/1493337180955425/>
bonne journée,
Richard Franke
étudiant en science politique à l'UQÀM
Bonjour, voici une réponse du conseil exécutif quant aux critiques émises
face aux événements du 27 novembre et face à la manifestation du 29
novembre dernier. En espérant que cela éclaircira certains questionnements.
Pour toute question ou commentaire, n'hésitez pas.
Solidairement, le Conseil Exécutif
--
Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
www.asse-solidarite.qc.ca
externe(a)asse-solidarite.qc.ca
Bureau: (514)-390-0110
Cellulaire: (438)-869-3180
Bonjour, voici la dernière version du cahier de préparation pour le conseil
central de demain. Celui-ci commencera à 13h. Pour les délégué-e-s
présent-e-s à Montréal, cela va avoir lieu à l'UQAM, au local A-1785.
--
Delphine Labrecque-Synnott
438-885-0249
Bonjour à tous et à toutes,
Par le présent message, la coordination du Conseil régional de l'ASSÉ à
Montréal (CRAM) vous invite à la prochaine réunion du CRAM qui se tiendra
jeudi le 4 décembre prochain à 19h au Cégep de Maisonneuve. (Métro Pie-IX)
Malheureusement, je ne peut vous fournir un numéro de local, puisque je
suis toujours en attente d'une confirmation de la part de la SOGÉÉCOM. Le
local vous sera communiquer dès que possible. Vous pourrez aussi me
contacter sur mon numéro de téléphone personnel pour toute demande
d'information : 514-949-2508.
La proposition d'ordre du jour est annexée à ce message. Veuillez, s'il
vous plaît, nous confirmer la présence de votre association par courriel de
sorte que nous puissions vérifier le quorum.
Merci et bonne journée!
--
Hello everyone,
By this message, the coordination of the Regional Council of ASSÉ in
Montreal (CRAM) is inviting you to next CRAM meeting wich is going to take
place next Thursday, December 4th, 2014 at 7pm at Cégep de Maisonneuve
(Métro Pie-IX)
Unfortunately, I can't give you a room number for now. I'm still waiting
for a confirmation from SOGÉÉCOM. I will send you the room number as soon
as possible. You can also reach me on my personal phone number if you have
any question : 514-949-2508.
The agenda is annexed to this message. Please confirm that your association
will stand to the meeting so we can verify if we reach quorum.
Thank you and have a nice day!
*Catherine Fournier-Poirier*
*Coordonnatrice / Coordinator*
*Conseil régional de l'ASSÉ à Montréal (CRAM)*
Bonjour,
Je vous propose un texte de réflexion. Si vous avez des commentaires ou des critiques, n’hésitez pas à sortir vos plumes et à rédiger votre propre texte.
Solidairement,
Samuel-Élie Lesage
*
SUR FACEBOOK ET LA MOBILISATION
Ce texte de réflexion s’inscrit dans la foulée de nombreux autres qui ont été écrits par des militant‑e‑s, notamment ceux de Myriam Tardif, Alexandra Pelletier et Angéline Desaulniers, ainsi que celui co-écrits par Maude Authier-Pigeon, Aude St‑Martin et Xavier Dandavino (vous m’excuserez si j’ai oublié d’autres personnes) et partage un certain malaise que d’autres personnes ressentent également quant à l’état actuel de la mobilisation étudiante contre les politiques d’austérité.
Les réseaux sociaux sont-ils une simple copie du réel ? Un espace virtuel neutre et innocent reproduisant à petite échelle les relations sociales que nous vivons quotidiennement ?
Redoutable question s’il en est une, à laquelle je n’aurai pas la prétention de fournir une réponse ici. Plutôt, j’aimerais questionner les rapports entre les réseaux sociaux et les pratiques militantes au sein du mouvement étudiant.
Qui est là pour nier les possibilités incroyables de mobilisation qu’offrent Internet et les réseaux sociaux ? On se rappellera qu’au temps de la grève de 2012, les réseaux sociaux avaient été des outils puissants de mobilisation. Pensons aux appels pour participer à des manifestations, au partage d’articles et de nouvelles de la dernière heure, aux communications immédiates avec des militant-e-s et des organisations à travers le Québec et même aux memes sur l’humour de Jean Charest ou les tweets de Martineau, il est indéniable que les réseaux sociaux ont contribué à forger la grève étudiante et à lui donner son identité. Quand viendra le moment d’une prochaine grève, qu’elle soit étudiante ou sociale, soyons certain-e-s que les réseaux sociaux seront appelés à jouer à nouveau à un rôle importante.
Cependant, il semble que nous n’avons pas pris la peine de réfléchir dans une perspective militante sur le rôle des réseaux sociaux dans nos pratiques. Suffit-il d’un évènement Facebook pour inviter la population à une action de perturbation ? Doit-on présumer que tout le monde soit scotché sur son écran d’ordinateur ou sur son téléphone intelligent pour suivre les dernières tendances du syndicalisme de combat 2.0 ? S’il est indéniable que les réseaux sociaux puissent être de puissants outils de mobilisation, il me semble toutefois que ces outils sont les plus efficaces quand il y a une mobilisation effective sur le terrain. On peut faire du magnifique graphisme, écrire un texte qui appelle à la grève sauvage avec toute la juste colère et le diffuser en masse sur dans les réseaux sociaux, il reste que si les gens ne se sentent pas concernées, il est normal qu’elles ne passeront pas à l’action. À cet effet, il est dangereux de se concentrer sur les réseaux sociaux quand le contenu qui y est partagé est publié sur un pied d’égalité avec des gif de chats ou des compilations des fails du mois.
Il n’est pas sûr que la population soit au courant des enjeux concernant l’austérité, ni qu’elle possède les moyens de comprendre comment les politiques néolibérales du gouvernement l’affectent, et encore moins qu’elles puissent du jour au lendemain développer un discours critique prêt à la grève sociale. Si on ne veut pas être 100, mais bien 100 000 à hurler comme des loups et des louves dans une prochaine manifestation, un travail de terrain doit être fait, et ce travail ne peut se limiter qu’à la sphère des réseaux sociaux.
Surement, on me taxera d’être de mauvaise foi. Après tout, ne peut-on pas justement communiquer ces informations sur les réseaux ? N’est-ce pas un endroit où on peut tenir un débat qui, dans la vraie vie, aurait été impossible ? Et surtout, les réseaux ne nous permettraient-ils pas d’éviter certaines lourdeurs inhérentes à tout dialogue, de passer outre la lenteur des structures, d’aller straight to the point ? Suffit-il d’avoir les bonnes valeurs et d’investir le champ du cyberespace pour retrouver des profils tout autant rationnels que nous et engager un processus révolutionnaire ? Oui ! Sans aucun doute ! N’hésitons plus alors à retourner devant l’ordinateur et à se jeter dans le débat. La discussion sera torride, longue, infinie. Chacun aura son opinion à exprimer et un espace de quelques centaines de caractères pour l’exprimer. Tout le monde est constamment invité à y participer par d’incessantes notifications qui nous rappellent que la démocratie directe se passe live dans le cyberespace. Chaque participant-e de la discussion n’a devant soi que la photo du profil d’autrui : excellente manière de préjuger des intentions et des opinions d’autrui et de se fermer d’avance au débat. Et puis, ca débat tellement fort, plus personne ne sait à qui s’adressait le précédent commentaire. Si une personne se fait attaquer personnellement ou qu’elle se sente intimidée par l’utilisation d’un langage oppressant, conséquence inévitable de l’autogestion virtuelle, la seule riposte qui lui reste est de lâcher prise et de se déconnecter de l’écran – un garant fort et efficace du respect d’autrui et de la légitimité démocratique. Quant à l’issue du débat, celle-ci se résume à une virile guerre de « like », et en arrivant au prochain Congrès, rien n’aura évolué depuis. En d'autres mots, est-ce que les réseaux sociaux et forum de discussion ont des effets sains sur les débats en instance ?
Les réseaux sociaux auront réussi à créer d’improbables militant-e-s ermites de masse. Tous et toutes rivé-e-s à l’écran, les réseaux sociaux ont pour conséquence de nous désolidariser du monde tout en nous connectant à celui-ci. Il ne suffit pas d’avoir 400 ami-e-s, d’aimer 50 pages de revendications radicales et de participer à 10 groupes de discussion quand tout cela ne fait que conforter mes propres positions et m’empêchent de véritablement dialoguer avec autrui.
Le constat est le suivant : à force d’investir l’univers des réseaux sociaux, on délaisse celui de la mobilisation et des structures en place. Quel est le rôle de ces dernières ? Précisément celui d’assurer la légitimité et la souveraineté absolue de la démocratie directe. Sans procédures, sans quorum, sans gardien ou gardienne du senti, sans animateur ou animatrice, sans le travail des comités de travail ou de l’exécutif, sans l’énergie investie par les comités locaux et les groupes affinitaires, sans la participation massive des délégations, le Congrès n’aurait tout simplement pas lieu, et l’ASSÉ n’existerait pas. Pour que ces structures tiennent et fonctionnent, le travail de mobilisation est essentiel. Or, il semble y avoir eu un déficit de mobilisation depuis l’automne, et on utilise les réseaux sociaux comme si le réel s’imposait de lui-même et qu’il suffisait de lancer l’appel par le biais de la tweetosphère pour qu’il soit répondu par les masses. Pas étonnant alors qu’on discrédite encore davantage les structures de l’ASSÉ et qu’on utilise des mediums foireux pour tenir des critiques envers cette dernière. Je ne défend pas une position du genre « structures ou barbarie », mais celles-ci restent essentielles si nous voulons apporter des critiques qui améliorent le travail de l’ASSÉ : autant elles donnent la légitimité à la critique en ouvrant un espace qu’on peut investir d’un discours rigoureux et profond qu’elles garantissent la légitimité politique des discussions et permettent des échanges inclusifs et respectueux.
La tendance doit être renversée. Il faut réinvestir nos énergies à construire des discours rigoureux, inspirants et percutants. Il faut sortir de nos zones de confort et aller de nous-mêmes rencontrer la population. Il faut s’assurer que notre message soit bien vulgarisé, que nous donnons aux gens les moyens de reprendre notre discours et de l’adapter à leur réalité afin que celles-ci puissent à leur tour mobiliser leur milieu. Il faut aussi réinvestir nos instances, comme le Conseil central qui est en manque criant d’amour ces temps-ci, et reprendre l’habitude d’écrire des textes de réflexion pour les envoyer sur ASSÉ-Support. Il ne faut pas avoir peur d’amener des critiques constructives et importantes au sein des instances, et il ne faut pas non plus avoir peur d’y répondre. Il faut finalement prendre le temps de quitter nos campus et rencontrer d’autres membres, explorer les réalités locales et les spécificités de chaque membre de l’ASSÉ, des différences que les réseaux sociaux ont bien trop tendance à niveler et à faire disparaître.
Les réseaux sociaux peuvent jouer à cet effet un rôle crucial avec des répercussions positives insoupçonnées. Mais s’il est vrai qu’un certain momentum semble se dessiner vers le printemps prochain et qu’il serait bête de le manquer, s’il est vrai que les faits hurlent, de grâce, ça ne justifie pas d’investir autant d’énergies et de passion sur les internets !
*À diffuser*
Des milliers de cols blancs de Montréal seront en grève demain mardi le 2 décembre pour protester contre le projet de loi 3 sur les retraites et la stagnation de la négociation de la convention collective.
Plusieurs lignes de piquetage auront lieu à travers la ville dès 6h du matin, entre autres pour bloquer des endroits où travaillent des cols bleus.
Un grand rassemblement aura aussi lieu devant l'Hôtel de Ville à midi.
Pour connaître les endroits de piquetage près de chez vous :
http://www.sfmm429.qc.ca/en-direct/articles/1192/les-cols-blancs-de-l-ile-d…
Les cols blancs se sont récemment dotés en AG d'un mandat de mise en œuvre de moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée.
Toute personne intéressée à venir discuter sur les lignes de syndicalisme de combat, d'austérité et/ou de corporatisme est la bienvenue!!
Bonjour, voici un rappel : le prochain conseil central sera dimanche cette
fin de semaine (le 7 décembre) à 13h. Pour les délégué-e-s présent-e-s à
Montréal, cela va avoir lieu à l'UQAM, au local A-1785.
N'oubliez pas de confirmer votre présence en vous inscrivant ici :
http://www.asse-solidarite.qc.ca/evenement/reunion-du-conseil-central-7-dec…
Le cahier de préparation ainsi que le procès-verbal de la dernière
rencontre sont en pièces jointes.
--
Delphine Labrecque-Synnott
514-577-2859
(Ce texte est écrit en nos noms propres et ne témoigne pas nécessairement
de l’opinion des autres membres du comité de mobilisation de l’ASSÉ.)
Bonjour camarades,
Nous aimerions commencer ce message en félicitant sincèrement tous les
militants et toutes les militantes sur les différents campus ayant
participé à des actions locales. Nous avons vu une véritable solidarité
syndicale et un esprit combatif qui nous donnent espoir pour l’avenir de
notre lutte contre l’austérité.
Cependant, si nous écrivons ce message, c’est parce que, autant que nous
sommes heureux des actions ayant eu lieu hier, autant que nous devons nous
avouer déçus par le mutisme de l’exécutif de l’ASSÉ dans le cadre de cette
journée.
Notons d’abord des faits importants : au Congrès annuel de l’ASSÉ les 26 et
27 avril 2014, il a été adopté d’orienter la campagne annuelle autour des
services publics, mais aussi « d’offrir un support accru aux associations
étudiantes locales membres de l’ASSÉ en appuyant leurs initiatives
locales. ». Aussi, au dernier Congrès régulier les 25 et 26 octobre, l’ASSÉ
incluait dans son plan d’action la journée du 27 novembre pour « Journée
d’actions locales ». Le 26 novembre, des militants et militantes de
l’initiative *Printemps 2015* ont signalé à l’exécutif de l’ASSÉ qu’il
serait intéressant qu’un communiqué de presse soit publié pour parler de la
journée du 27 et possiblement donner des informations sur les nombreuses
activités prévues sur les différents campus à travers le Québec.
Hier le 27, on aurait pu s’attendre à un post sur Facebook, ou un
communiqué de presse, ou un message sur ASSÉ-Support, ou de quoi sur le
site web, ou au minimum un « tweet » sur Twitter. Hélas, à l’exception d’un
post Facebook vers 21h, on a plutôt eu droit au silence de la part des
élu-es sur l’exécutif. Nous rappelons, cette journée était à la fois dans
le plan d’action voté il y a à peine un mois, découlant d’une composante de
la campagne annuelle. La première question qu’il faut se poser à notre avis
est, naturellement, pourquoi, mais ce texte ne présumera pas de la réponse.
Cependant, des mises en garde et une autoréflexion semblent s’imposer.
Cette journée aurait pu être une tribune importante pour les différentes
initiatives locales et leurs revendications de résonner à travers le
Québec, et il n’y a pas de pénurie de jolies photos publiées sur les
réseaux sociaux depuis tôt hier matin qu’on aurait pu partager (drops de
bannière, manifs communes syndicats/assos, points de presse
syndicats/assos, feu devant le pavillon d’administration d’une université,
etc.) et ainsi porter le message des militants et militantes de la base
(les membres de l’ASSÉ, quoi!) plus loin.
La force motrice de l’ASSÉ n’est pas son exécutif, ni ses comités. Il
provient plutôt du travail acharné des militants et militantes des
associations locales qui mobilisent, font les assemblées générales,
développent des argumentaires, font des actions autonomes, bâtissent des
solidarités syndicales et font en sorte que les manifestations de l’ASSÉ
sont parmi les plus massives au Québec, voir au Canada. De ne pas être au
rendez-vous, d’être déconnecté-es de la base, invite à un fossé entre le
national et le local qui serait digne de la FECQ ou de la FEUQ. Nous ne
pensons pas que l’ASSÉ soit à ce stade, mais au minimum c’est un modèle à
ne pas suivre.
Aujourd’hui était un grand rendez-vous pour la base de l’ASSÉ, mais en ce
qui concerne le national, c’est un rendez-vous manqué. En plus d’être un
signe de mépris flagrant envers les membres, il est trop facile de se
donner le luxe de choisir quels mandats nous donnent envie de les
appliquer.
Solidairement,
Benjamin Gingras et Marc Boulanger
Membres du comité de mobilisation de l’ASSÉ
(Benjamin est étudiant en psychologie à l’UQAM et membre de l’AFESH, et
Marc est étudiant en communications à l’UQAM et membre de l’AFELC