Camarade,
Vous trouverez en pièce jointe le résumé des mandats du Congrès de la fin
de semaine passée. Le procès-verbal suivra dans quelques heures.
Solidairement,
--
*Jérémie Bédard-Wien*
*Secrétaire aux finances
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)
Cellulaire: (438) 837-3708
Site web: www.asse-solidarite.qc.ca
Twitter: @belgiumonepoint
*
Voici un texte sur un processus d'inclusion qui serait bénéfique, s'il est
appliqué, entre autres, par les membres de l'ASSÉ.
--
Cordialement,
Vivanne Nadeau.
Voici deux petits textes, à peine relus et corrigés, qui pourraient avoir
comme titre: "Est-ce encore bon pour notre image de sourire quand nous
avons la gueule pleine de merde?"
Par
Ivan Bricka,
Jaouad Laaroussi
Mathile Létourneau
Mathieu Melançon
hola hola,
voici un texte de réflexion pour le congrès d'orientation sur nos revendications sur la recherche scientifique. Si Alain le permet, jaimerais bien reviser les fautes d'orthographes plus tard dans la fin de semaine.
Alex DB
Bien le bonsoir camarades,
C'est avec tristesse que vous me voyez actuellement cesser de poursuivre
mon implication au Secrétariat Général du le Conseil de Coordination.
Malgré certains accomplissements notables au niveau des dynamiques de
travail, je ressens le besoin de faire une pause longuement attendue, de
mes implications militantes étudiantes au niveau national. Avec tout
l'enthousiasme que je voue à l'égard de l'ASSÉ, je dois admettre que je
parviens difficilement à joindre mon travail, mon militantisme, à l'ASSÉ,
comme ailleurs, avec mes études très longuement négligées et ma vie
personnelle.
Plusieurs réflexions quant à l'organisation démocratique du travail au sein
du Conseil de Coordination me semblent aujourd'hui écartées, au nom d'une
relative efficacité, ce qui rend la démocratie au sein de cette instance,
plus que défaillante. Malgré mes efforts, ainsi que ceux d'un nombre
remarquable de personnes, je vois mal comment faire pour renverser, ou
simplement revoir ces dynamiques de travail, si nuisibles à un suivi
approprié, ainsi qu'à l'assurance d'une transparence dont nous ne pouvons
plus nous passer.
Les critiques de cette instance de l'ASSÉ sont intéressantes et
importantes, son avenir incertain. Puisse la prochaine personne impliquée à
ce poste trouver une façon améliorée afin d'effectuer un suivi et d'assurer
une cohésion interne plus marquée afin de faire du Conseil de Coordination
plus qu'une simple table où quelques personnes discutent de paperasse et de
mandats de travail. Puisse le Coco devenir une instance réellement
collective comme il se devrait, où une équipe nationale saura travailler
ensemble vers des objectifs communs et partagés. Cette instance est plus
que ce qu'elle est devenue avec le temps.
Non, je ne démissionne pas. Un peu pour l'histoire, mon intérim se
terminera avec l'ouverture du prochain Congrès. Ce n'est pas avec des
regrets, mais bien plus avec un certain fond d'amertume que je quitte
aujourd'hui le navire, avec un espèce de sentiment d'inachèvement, comme
celui qui m'a accompagné à la fin de mon mandat pour le Conseil exécutif
l'an dernier.
La lutte est trop importante pour que nous abandonnions collectivement,
mais mes forces sont actuellement trop divisées afin que je sois en mesure
de faire tout le travail que j'aimerais bien accomplir. Plutôt que de
rendre un service à l'organisation, j'ai le sentiment que mes obligations
me limitent dans le travail que je devrais accomplir au Secrétariat Général
du Conseil de Coordination de l'ASSÉ, ce qui a probablement comme effet de
miner le travail et la cohésion interne si importante au coco.
Je vous laisse en vous souhaitant une bonne lutte, de bonnes réflexion et
nous nous reverrons très prochainement dans la rue.
Solidairement,
--
* **Guillaume Legault
*
Camarades,
peut-être avez vu vous l'article qui est sorti dans La presse écrit par nul autre que ce cher Teisceira-Lessard : http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201302/01/01-4617…
Nous voulions simplement vous spécifier que nous ne lui avons pas parlé (et ne l'aurions pas fait) et que nous trouvons bien dommage que notre texte, qui se voulait nuancé et réfléchit, passe à la moulinette médiatique.
Nous considérons que le seul objectif de cet article est d'attaquer l'ASSÉ pour la décrédibiliser sur la scène publique. Notre objectif à nous était de critiquer des structures et des pratiques, dans le but de la transformer et de l'améliorer, ce qui est bien différent.
De plus, si nous avons passé 2 mois à écrire ce texte, c'est pour que ce soit bien clair que nous ne nous attaquons pas à des personnes, nous ne visons pas des individus, nous critiquons une organisation et ses dynamiques. Nous espérons que ce texte ne sera pas reçu comme des attaques personnelles, c'était tout le contraire de nos intentions.
Bon congrès en fin de semaine,
Myriam Tardif
Bonjour,
Voici quelques graphiques sur la question de la répartition du vote à
l'ASSÉ. Je vous les envois pour mieux illustre les enjeux derrière l'avis
de motion de l'AFESH.
J'en aurai des copies papier pour le congrès de cette fin de semaine.
NB: les données sont disponibles dans le document .ods et proviennent de la
base de donnée de l'ASSÉ.
--
Louis-Philippe Véronneau
Bonjour toutes et tous,
Oui, oui, j'ai démissionné. Ici, je vous écris pour vous faire parvenir ce
texte de réflexion, tant pour le congrès de ce fin semaine que pour le
congrès d'orientation, ou pour vous et votre associations.
Au plaisir de vous voir dans la rue !
Solidairement et amicalement,
rushdia
rushdia(a)gmail.com
(514) 569-8234
*Élargissons notre lutte - selon le manifeste ?*
Par Rushdia Mehreen, membre du comité aux luttes sociales
(janvier 2012 à janvier 2013)
* *
Petite histoire personnelle. Un camarade de l'UQAM m'a mentionné il y a
quelques temps que pendant les congrès de l’ASSÉ (et la CLASSE) les gens ne
m'écoutaient pas quand je parlais au
micro[1]<file:///C:/Users/rushdia/Dropbox/!!-Strike%20articles%20and%20presentations/elargissons%20notre%20lutte%20-%20selon%20le%20manifeste-final.doc#_ftn1>
:
«chaque fois que Rushdia parlait au micro, c'était une "pause-congrès"». Et
pourquoi donc? Bien que ce soit le cas pour plusieurs femmes comme moi,
j'imagine, j’ai une particularité, je suis d'origine indienne donc le
français n’est pas ma langue première. J'espère que ce texte de réflexion
aura plus de résonnances (sera plus "écouté") que mes interventions en
congrès.
Dans les années 60, quand il y a eu la première grève étudiante au Québec,
on revendiquait l'accessibilité à l’éducation pour tout le monde,
francophones comme anglophones. Une quarantaine d'années plus tard, nous
en sommes pratiquement au même point. Le contexte a certes changé, mais nos
revendications de base restent les mêmes: l’accessibilité économique aux
études supérieures.
Pourquoi n’élargissons-nous pas notre lutte, tout comme nous l’avons décrit
dans notre, très lyrique, Manifeste: Nous Sommes Avenir ?
La gratuité n’est pas seulement une absence de prix, c’est l’abolition des
barrières économiques pour l’accès à ce qui nous est le plus précieux
collectivement. C’est l’abolition des entraves à la pleine réalisation de
notre humanité. La gratuité, c’est payer *ensemble* ce que l’on possède *
ensemble*. [...]
Nous sommes des locataires, nous sommes des travailleuses et des
travailleurs. Nous sommes des étudiantes internationales et étudiants
internationaux laissé-e-s pour compte par des services publics
discriminants. Nous sommes de toutes les origines et tant que la couleur de
la peau ne sera pas aussi banale que la couleur des yeux, nous subirons
nous aussi le racisme ordinaire, le mépris et l’ignorance. Nous sommes des
femmes, et si nous sommes féministes, c’est parce que nous vivons le
sexisme au quotidien ainsi que les revers du système patriarcal, et que
nous combattons les préjugés les plus tenaces. Nous sommes gays, *straight,
*bisexuelles, et nous le revendiquons. Nous n’avons jamais été une couche
séparée de la société.
Alors dans notre présent contexte,
a) Il s'agit de regarder comment on peut élargir la portée de notre lutte
de manière à lui donner davantage de force et développer une réelle
solidarité;
Donc, comment le mouvement étudiant peut-il inclure d'autres enjeux de
justice sociale dans nos revendications ? En intégrant les enjeux actuels
importants et futurs ,pas seulement pour les étudiant.e.s mais aussi pour
la population en générale. Comment peut-on bâtir la solidarité et devenir
une force formidable afin d’arriver à la réussite. Peut-on faire plus comme
organisation qu'un message de solidarité aux autres mouvements en lutte ?
Faire plus que ne voter en congrès qu’une autre motion d'appui pour la
lutte autochtones, qui rejoint des questions de justice environnementale
ou pour encore d'autres projets de loi qui menacent la justice sociales ?
Je comprends bien qu'il y a une certaine peur dans les échelons de notre
organisation, qu'il y a une fatigue générale au sein de l'ensemble des
étudiant.e.s (militant.e.s) alors le croyance qu'il faut pas les pousser
dans plusieurs directions, alors qu’ils sont déjà acculé à un épuisement.
Je me suis déjà prononcer sur le sujet du bien-être collectif comme une
stratégie pour la durabilité de notre lutte sur la liste de l'ASSÉ, alors
je n’en dis pas plus.
Bref, n'oublions pas qu'on mène une lutte de classe où la solidarité est
très importante.
b) Il s'agit d'approfondir la lutte afin de mieux l’ancrer, disons
développer la radicalité.
Comment peut-on approfondir notre analyse de l'accessibilité à l’éducation?
N’y a-t-il pas d'autres problèmes dans notre société que les problèmes
économiques qui touchent les frais de scolarité, qui nous disent en bout de
ligne que l'éducation n'est pas accessible à tout le monde ?
Il y a plusieurs exemples de personnes freiner dans leur scolarité par les
multiples barrières à l’accessibilité à l’éducation telles les personnes
immigrées, celles sans
statuts[2]<file:///C:/Users/rushdia/Dropbox/!!-Strike%20articles%20and%20presentations/elargissons%20notre%20lutte%20-%20selon%20le%20manifeste-final.doc#_ftn2>etc
et ce, de la garderie à l'université. On s'entend que même s'il n'y a
pas de frais de scolarité, les frais afférents peuvent être trop lourds à
assumer pour certain.e.s, entre autres, parce que les personnes racisées
sont systématiquement discriminées, surtout dans le milieu du
travail[3]<file:///C:/Users/rushdia/Dropbox/!!-Strike%20articles%20and%20presentations/elargissons%20notre%20lutte%20-%20selon%20le%20manifeste-final.doc#_ftn3>
. Donc pourquoi ne pas mettre l'accent aussi sur ces aspects dans nos
discours et nos revendications?
Récemment, cette proposition du comité aux luttes sociales a été adoptée au
Conseil de Coordination (CoCo, le 23 janvier 2013), alors on compte sur
vous pour approfondir les démarches pour la gratuité scolaire en y
considérant les étudiant.e.s moins privilégié.e.s:
*Considérant les mandats historiques et récents de l’ASSÉ, soit les mandats
pour une analyse féministe, anti-raciste, anti-coloniale et
anti-impérialiste, et pour une éducation sans discriminations, *
*Considérant que certains de ces mandats n'ont jamais été appliqués (voir
plus bas),*
*Considérant que plusieurs analyses en ce sens ont déjà été produites par
d'autres collectifs (Collectif éducation sans frontière, Institut Simone de
Beauvoir, Groupe People [Student] of colour Montreal),*
*Considérant que la gratuité scolaire doit s’intégrer dans une analyse plus
large et dans une vision de l’éducation différente, car la gratuité
scolaire seule ne saurait être un moyen suffisant en vue d’un réel
changement social,*
*Que soient présentes dans le matériel d’informations et de mobilisation
sur la gratuité scolaire, ainsi que dans l’argumentaire général et les
communications à l'égard de la gratuité scolaire, des analyses féministes,
anti-racistes et anti-coloniales, dans une perspective de luttes pour
l'amélioration des conditions d'existence, vers une éducation de qualité,
émancipatrice et sans discriminations.*
D'ailleurs, on souhaite que la partie que l’exécutif a proposé de biffer
(et qui fût adopté à majorité) (ainsi que la proposition votée au CoCo
ci-haut) soit prise en considération dans vos associations, donc dans les
assemblés générales:
*
*
*Qu'une prise en compte des différentes oppressions sur la base du sexe, de
la classe, de la race et de l'exclusion sociale soient inclus dans les
analyses des problématiques d'accès à l'éducation au même titre que le
projet de gratuité scolaire.*
Une autre proposition, qui devait aller au cahier de RNE 2012 de part de
Geograds et GSA, que vous pouvez considérer:
*
*
*Que le système d’éducation actuel en tant que tel est une institution qui
renforce des disparités basées sur l'appartenance ethnique, culturelle,
économique et genrée.
Que [l'association étudiante] travaille à l'élimination de ces inquiétés
structurelles.*
Ces propositions et ce texte ne se veulent donc que le point de départ pour
une plus vaste réflexion dans l’optique d’élargir et de diversifier le
mouvement… Cela dans le but de faire tomber à la fois les barrières à
l’accès à l’éducation tout autant que celles nuisant à implication
diversifiée au sein du mouvement étudiant et à la solidarité avec les
autres luttes sociales.
------------------------------
[1]<file:///C:/Users/rushdia/Dropbox/!!-Strike%20articles%20and%20presentations/elargissons%20notre%20lutte%20-%20selon%20le%20manifeste-final.doc#_ftnref1>
Comme
membre du comité aux luttes sociales, ou encore comme déléguée d'une des
associations de Concordia, membre de la CLASSE (Geograds - Geography,
Planning and Environment Graduate Students Association, ou GSA - Graduate
Students Association).
[2]<file:///C:/Users/rushdia/Dropbox/!!-Strike%20articles%20and%20presentations/elargissons%20notre%20lutte%20-%20selon%20le%20manifeste-final.doc#_ftnref2>
ASSÉ
a endossé le déclaration Éducation pour toutes et tous
http://www.solidarityacrossborders.org/fr/education-across-borders-collecti…
[3]<file:///C:/Users/rushdia/Dropbox/!!-Strike%20articles%20and%20presentations/elargissons%20notre%20lutte%20-%20selon%20le%20manifeste-final.doc#_ftnref3>
Illes
sont pays un tier moins que les autres personnes. voir
http://www.cdpdj.qc.ca/publications/Pages/default.aspx document:
http://www.cdpdj.qc.ca/publications/Documents/Profiling_final_EN.pdf