Bonjour,
la dernière version du cahier de congrès est désormais disponnible en
ligne à l'adresse
asse-solidarite.qc.ca/documents/fr/instances/congres/cahiers/Cahier
Congres 2 et 3 fevrier version en ligne.pdf
La prochaine et dernière mise à jour du cahier de Congrès se fera
vendredi matin. Vous deves donc faire parvenir vos textes, propositions,
candidatures, bilans et dessins au plus tard vendredi 12h00. Aussi, la
dernière version devrais comprendre l'ensemble des éléments qui ont été
envoyés à la permanence. Si vous remarquez qu'il manque quelque chose
que vous aviez envoyé vous devrez le renvoyer à
webmestre(a)asse-solidarite.qc.ca . N'oubliez pas que vos propositions
doivent êtres écrites de manière à être ajoutées au cahier de
congrès(telle association ou comité propose que ...).
Bonne soirée
Les dés sont pipés? mais non!
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201301/28/01-4615…
D'ailleurs, je ne suis pas encore intervenu sur le débat de l'autre post
mais j'ai quand même quelques commentaires à faire.
(ne vous inquiétez pas, je n'écrirais pas 12 paragraphes d'insipidités.)
- Promouvoir l'autogestion face au gouvernement me semble absurde et
antithétique. Va falloir décider gang entre les 2...
- Assurément, une manif et une journée de grève ne changent rien
(d'ailleurs, les assos qui vont voter la grève, c'mon... votez là au moins
pour les 2 jours) mais une ''perturbation du sommet'' par exemple c'est
autre chose. J'aimerai bien voir la Madame Marois toute *pantoite*.
j'imagine que c'est les délégués qui décident en fin de semaine?
- ''L'assé va se faire marginaliser'' est une mauvaise excuse. Get over it.
l'assé s'est fait marginalisé toute son existence et ont a fait la grève de
2012. Je ne vois pas la possibilité de répéter cet exploit sans qu'on soit
à contre-courant.
m'enfin...
j'espère que les gens qui vont se tapper des réunions avec les bourges de
l'assemblée nationale l'apprécie et qu'ils/elles ont des plans de carrières
parce que sinon je vois vraiment aucun but à aller à ces réunions.
Ⓐ
Alexandre Antaki
Bonjour à toutes et à tous,
c'est un petit rappel pour vous informer que le congrès de l'ASSÉ se
déroulera en fin de semaine à St-Félicien. Veuillez, svp, vous inscrire via
le formulaire suivant:
http://www.asse-solidarite.qc.ca/spip.php?article2178&lang=fr
Un autobus partira de Montréal, vendredi le 1er février, à 17h30 au Parc
Émilie-Gamelin (Coin Berri et Ste-Catherine). Le départ de St-Félicien se
fera dimanche à 15h et nous serons de retour à Montréal vers 21h. Vous
devez apporter matelas de sol, sac de couchage et tout le nécessaire pour
votre survie. Pour les gens qui ne prennent pas l'autobus, sachez que votre
destination n'est pas le Cégep de St-Félicien, mais l'adresse suivante: 1118
rue St-Christophe, Saint-Félicien, Qc, G8K 1Z2
Solidairement,
--
*Jeanne Reynolds*
*Secrétaire aux relations internes
Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) *
*Site web: www.asse-solidarite.qc.ca*
Excuse demandée, excuse faite. Mentionner la FASSÉ n'avait comme but que de
décrédibiliser la FASSÉ et non pas la position de l'AESPEP. Même si je suis
contre la participation au Sommet, je ne penses pas qu'utiliser des
sophismes font honneur au débat: l'*ad hominem* perçu n'était pas
volontaire.
Je suis content de comprendre qu'un des points fondamental de la critique
apportée soit une question de définition. La démocratie directe est un
concept bien flou et si l'AESPEP tient à tenter de la définir par un texte
de réflexion pour le congrès d'orientation, j'en suis bien content. L'UCL,
l'Union Communiste Libertaire, tiendra d'ailleurs un forum sur la
démocratie directe
<http://www.causecommune.net/actualite/2012/11/forum-sur-la-democratie-direc…>dans
les prochaines semaines. J'invite les camarades se posant des questions à
ce sujet à y participer. Pour ma part, je crois que le fédéralisme tel que
pratiqué par l'ASSÉ est bel et bien une application des principes
anarcho-syndicalistes de démocratie directe.
J'attends donc avec impatience la réflexion de l'AESPEP sur le sujet.
--
Louis-Philippe Véronneau
Le 29 janvier 2013 14:13, Simon DABIN <simon.dabin(a)orange.fr> a écrit :
> Bonjour,
>
> Louis-Philippe nous demande des éclaircissements; je vais donc m’y
> atteler du mieux que possible. Je dis « du mieux que possible » car je ne
> comprends pas vraiment les questions soulevées par notre camarade.
>
> Mais tout d’abord, sans pour autant m’y attarder outre mesure, je
> voudrai revenir sur les propos suivants : « n’en déplaise à la FASSÉ » qui
> sous-entendent que notre association est influencée par ce « groupuscule »
> Les étudiantes et étudiants du programme de philosophie et politique sont
> indépendants et indépendantes. Cette quasi assimilation entre notre
> association et la FASSÉ n’a qu’un seul but : décrédibiliser notre mandat
> aux yeux des autres associations de l’ASSÉ. Ce propos est sans fondements
> et mériterait une excuse de la part du camarade délégué auprès de mon
> association. En outre que l’ASSÉ se revendique comme une fédération est une
> première nouvelle et cela prouve que Louis-Philippe est très certainement
> plus en accord avec nous qu’il ne veut le croire.
>
> Une autre preuve que Louis-Philippe et l’AÉSPEP sont sur la même ligne,
> c’est qu’il nous dit : « Je suis d'accord sur le fait que les associations
> étudiantes n'auraient jamais dû permettre aux délégué-e-s de l'ASSÉ de
> se retirer du processus du Sommet ». Or, je l’ai précisé dans mon message,
> c’est bien l’essentiel de notre argumentation pour dire qu’une association
> fonctionnant d’une telle façon ne peut se revendiquer de faire de la
> démocratie directe.
>
> Je tiens également à préciser, pour appuyer notre mandat, que le manque
> d’objectivité des rapports sur le sommet a prouvé que le contrôle de
> l’information restait l’arme fondamentale de la politique. Ces rapports
> n’avaient pour seul but que d’orienter les positions des associations
> locales concernant le sommet. Pour ne citer qu’un exemple tiré du premier
> rapport : je me doute que les propos de Léo Bureau-Blouin ne devaient pas
> « être pertinents » mais j’estime que les étudiants et étudiantes de mon
> association sont assez intelligents et intelligentes pour le décider
> eux-mêmes. Agir de cette façon ce n’est pas faire preuve de démocratie
> directe et ce n’est pas nous donner les outils nécessaires pour vous
> contrôler.
>
> Notre vrai point d’achoppement est sur notre définition de « démocratie
> directe ». Et c’est ce débat que voulait soulever l’association de
> Philosophie et Politique par son mandat. Nous pensons que l’ASSÉ doit se
> questionner encore et toujours sur son mode de fonctionnement. Mais pour
> que ce fonctionnement aille dans le bon sens, il est temps que nous nous
> entendions sur une définition commune de la « démocratie directe ».
> Manifestement, les membres de mon association ne la définissent pas comme
> le camarade Louis-Philippe.
>
> Amicalement: Dabin Simon, externe de l’association de philosophie et
> politique de l'université de Montréal
>
>
>
>
>
> > Message du 28/01/13 23:11
> > De : "Dominique Boisvert"
> > A : "Louis-Philippe Véronneau"
> > Copie à : "Liste ASSE-SUPPORT" , "Simon DABIN"
> > Objet : Re: [asse-support] Positions de l'association de Philosophie et
> Politique
>
> >
> > Bonjour,
> >
> > je suis d'avis que nous allons avoir de passionnants débats sur la
> question qui a été soulevée par l'AESPEP. Je suis profondément convaincu
> que l'ASSÉ est l'organisation qui représente le mieux la parole des
> étudiantes et des étudiants, cependant au cours des derniers mois, de
> nombreuses critiques lui furent adressées (entre autre en ce qui a trait à
> la concentration de l'information et de l'organisation stratégique entre
> les mains d'un petit groupe de personnes) et la manière dont l'organisation
> réagira sera déterminante dans le maintien de sa qualité.
> >
> > Comme il s'agit d'une question complexe et que je n'ai pas pris le temps
> de construire ma réflexion à ce sujet, je vais m'arrêter ici. Je me
> permettrai néanmoins deux petites remarques :
> >
> > 1) Je me suis beaucoup questionné à la lecture de la déclaration de
> notre camarade Louis-Philippe Véronneau : « À ma connaissance, nous avons
> fait ce que nous demandait explicitement le congrès: défendre les positions
> de l'ASSÉ et rédiger des bilans critiques.»
> > Dans quelle mesure les délégué-e-s sont-illes tenu-e-s de respecter une
> collégialité par rapport aux décisions du congrès ? Je croyais que leur
> premier devoir était de respecter les mandats que leur donnent leurs
> assemblées générales.
> > Cela s'avérant exact ne viendrait-il pas en fait confirmer ce que
> soulève l'AESPEP ?
> >
> > 2) J'espère de tout coeur que le débat ne sera pas occulté par des
> attaques ad hominem et des tests de militantisme. Les principes de l'ASSÉ
> peuvent en tout temps être remis en cause par les membres. Cela ne veut
> pas forcément dire qu'ils vont être changés, ni qu'ils doivent l'être.
> Cependant, le débat doit toujours être permis. Le cas contraire laisse
> entrevoir des perspectives plutôt inquiétantes.
> >
> > Solidairement,
> >
> > Dominique Boisvert
> > Étudiant en musique
> >
> >
> Le 28 janvier 2013 15:30, Louis-Philippe Véronneau <veronneaulp(a)gmail.com>a écrit :
> >
>>
>> Bonjour,
>> >
>> > J'aimerais avoir plus de précisions sur la deuxième position adoptée
>> par l'AESPEP. En effet, je ne comprends visiblement pas certains constats
>> qui sont faits dans le précédent texte:
>> >
>> > *«Ce n’est pas ce qu’il s’est passé pendant les derniers mois.»* *[...]
>> Ce n’est pas ce qu’il s’est passé pour les rencontres préparatoires du
>> sommet.**»*
>> >
>> > Que s'est-il donc passé? Je suis d'accord sur le fait que les
>> associations étudiantes n'auraient jamais dû permettre aux délégué-e-s de
>> l'ASSÉ (1) de se retirer du processus du Sommet. Elles auraient en effet dû
>> avoir des mandats, mais le PQ oblige, cela ne fût pas possible pour
>> beaucoup d'entre elles. Comme le fait si bien remarquer le texte de
>> l'AESPEP, l'exécutif a toutefois décidé de référer la question au CoCo, qui
>> a lui-même décidé de ne pas décider.
>> >
>> > Bref, je ne comprends pas en quoi les délégué-e-s de l'ASSÉ (dont je
>> fais d'ailleurs parti) ont manqué à leur devoir de transparence et de
>> respect des mandats. À ma connaissance, nous avons fait ce que nous
>> demandait explicitement le congrès: défendre les positions de l'ASSÉ et
>> rédiger des bilans critiques.
>> >
>> > Si l'AESPEP en a après le texte de réflexion de l'exécutif sur le
>> Sommet, la chose est différente. Il ne faut néanmoins pas mélanger les deux
>> questions car elles forment des événement distincts. L'exécutif a selon moi
>> le droit à son opinion et n'a pas commis de faute majeure. Il serait
>> cependant possible de déposer un avis de motion pour leur enlever ce droit.
>> >
>> >
>>
>> *«Que l'ASSÉ cesse de s’attribuer le monopole de la démocratie directe»*
>>
>>
>> >
>>
>> Je ne crois pas que le fait que le congrès délègue des pouvoirs à une
>> autre instance (2) soit une mauvaise chose en soi. Je suis bien content que
>> le congrès réfère à l'exécutif le choix du lieu de départ des
>> manifestations et au CoCo le choix des maquettes du journal. Cela ne
>> devient un problème que lorsqu'il réfère une question aussi politique que
>> d'aller ou non au Sommet.
>>
>>
>> >
>> Pour revenir à la question du monopole de la démocratie directe, je ne
>> crois pas que la FECQ et le FEUQ fonctionnent par démocratie directe. Je ne
>> crois pas non plus que l'ASSÉ nie le fait que certaines associations
>> membres de l'ASSÉ, de la FECQ et de la FEUQ fonctionnent par démocratie
>> directe. Ce n'est d'ailleurs pas ce que l'AESPEP implique.
>> > Est-ce que le fait que les associations membres de l'ASSÉ décident en
>> AG de donner des pouvoirs indus à certaines personnes fait d'elle une
>> association ne respectant pas la démocratie directe? La chose ne me semble
>> pas si simple...
>> >
>> > *«nous [...] pensons que l’ASSÉ fonctionne de la même façon qu’une
>> fédération»*
>> >
>> > N'en déplaise à la FASSÉ (3), l'ASSÉ se réclame bel et bien du
>> fédéralisme: elle est donc une fédération. Je crois malgré tout que l'ASSÉ
>> n'a - du moins pour l'instant - aucune commune mesure avec ce que nous
>> appelons les Fédérations étudiantes (FECQ, FEUQ). Affirmer le contraire
>> demande des preuves. J'attends encore de les voir.
>> >
>> > En espérant une clarification éclairante,
>> >
>> > --
>> > Louis-Philippe Véronneau, élu au Comité à la recherche et aux affaires
>> académiques (CRAA) de l'ASSÉ
>> >
>> >
>> > ------
>> > (1) Je tiens à rectifier que ce n'est pas le conseil exécutif qui a été
>> aux rencontres et que ce n'est pas ce dernier qui a écrit les bilans. Comme
>> le demandait le congrès, ce sont des délégué-e-s de l'ASSÉ - groupe
>> hétérogène incluant cependant une membre dudit exécutif - qui l'ont fait.
>> >
>> > (2) Il y a d'ailleurs une procédure à dans nos Statuts & Règlement qui
>> se nomme "Référer une question à un comité permanent". Comme énoncé plus
>> haut, j'invite une association étudiante qui penserait que cette procédure
>> n'a pas lieu d'être d'écrire un texte de réflexion sur la question en vue
>> du congrès d'orientation
>> >
>> > (3) Scumbags
>> >
>> >
>> >
>> >
>> Le 25 janvier 2013 13:17, Simon DABIN <simon.dabin(a)orange.fr> a écrit :
>> >
>>>
>>> Bonjour à tous et à toutes,
>>>
>>> L’AÉSPEP (association des étudiants et étudiantes en science politique
>>> et philosophie de l’Université de Montréal) tient à vous faire part des
>>> décisions qu’elle a prises lors de ses deux dernières assemblées générales.
>>>
>>>
>>> Le 18 décembre 2012 :
>>>
>>> * L'AÉSPEP encourage un modèle de démocratie participative et directe. *
>>>
>>> *Considérant que son mode de fonctionnement est sensiblement le même
>>> que celui des fédérations étudiantes;*
>>>
>>> *Que l'ASSÉ cesse de s'attribuer le monopole de la démocratie directe.*
>>>
>>> Le 22 janvier 2013 :
>>>
>>> *Que l'ASSÉ participe au sommet sur l’éducation et que son conseil
>>> exécutif ne puisse pas le quitter quand il le semble pertinent.*
>>>
>>> * *
>>>
>>> Mesdames et Messieurs, ces propositions se veulent performatives. Nos
>>> étudiants et étudiantes savent que l’ASSÉ n’est pas la FEUQ et encore moins
>>> la FECQ. Nous ne sommes pas dans une position de défiance envers l’ASSÉ.
>>> Mais nous voulons que l’ASSÉ soit cohérente, reconnaisse ses torts, aille
>>> vers un meilleur fonctionnement.
>>>
>>> La « démocratie directe » suppose, dans le cadre d’une association
>>> regroupant plusieurs associations locales, avant tout un réel contrôle des
>>> exécutants et exécutantes. Ces derniers et dernières doivent être
>>> directement responsables devant les associations locales. Ils et elles
>>> doivent être transparents et transparentes. Ils et elles ne peuvent
>>> prendre des décisions, qui engageraient politiquement les membres dont ils
>>> et elles doivent retransmettre la parole.
>>>
>>> Ce n’est pas ce qu’il s’est passé pendant les derniers mois. Ce n’est
>>> pas ce qu’il s’est passé pour les rencontres préparatoires du sommet. Mais
>>> ce que nous pensons en Philosophie et Politique c’est que les responsables
>>> de cette situation ne sont pas les exécutants et exécutantes de l’ASSÉ. Les
>>> responsables c’est nous, les associations membres.
>>>
>>> Le mandat qui a été donné aux exécutants et exécutantes concernant les
>>> rencontres préparatoires au Sommet ne rendait pas honneur au fonctionnement
>>> dont veut se prévaloir l’ASSÉ. Dans leur infinie sagesse, les exécutants
>>> et exécutantes ne se sont pas prévalu(e)s de l’immense liberté que leur
>>> donnait ce mandat. Soit de pouvoir quitter les rencontres préparatoires
>>> selon, leur propre appréciation (car c’est à cela qu’il conduisait). D’où
>>> notre position sur le sommet. Nous considérons que ce n’est pas aux
>>> exécutants et exécutantes de juger par eux-mêmes de rester ou non dans des
>>> rencontres auxquelles l’ASSÉ participe.
>>>
>>> Une association qui se réclame de la démocratie directe et qui permet ce
>>> genre de mandat doit pouvoir se remettre en cause immédiatement. Voici
>>> pourquoi, nous, étudiants et étudiantes de Philosophie et Politique de
>>> l’université de Montréal, pensons que l’ASSÉ fonctionne de la même façon
>>> qu’une fédération. Nous voulons que le débat soit lancé et que
>>> l’autosatisfaction ne devienne pas la norme.
>>>
>>> Dabin Simon, externe de Philosophie et Politique
>>>
>>> >
>>> __________________________________________Liste asse-support.
>>> >
>>> > Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale
>>> Étudiante (ASSÉ)
>>> >
>>> > support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
>>> >
>>
>>
>> >
>> > __________________________________________Liste asse-support.
>> >
>> > Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale
>> Étudiante (ASSÉ)
>> >
>> > support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
>> >
>
>
> >
>
>
> __________________________________________Liste asse-support.
>
> Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale
> Étudiante (ASSÉ)
>
> support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
>
>
Camarades,
Ce matin, le recteur Breton de l'udem tenait un colloque visant à consulter les étudiant.e.s de l'udem quant à la position à avoir en vue du sommet. Voici ce que les étudiant.e.s lui ont répondu, en lisant un-e après l'autre ce texte peu après le début de cette rencontre. L'a-t-il entendu ? Nous ne savons pas puisqu'il a eu tôt fait de se réfugier dans un bureau avec des gardas.
Voilà le texte, si ça peut apporter de l'eau à la réflexion.
Myriam
NE
PARTICIPONS PAS AUX MASCARADES DU POUVOIR!
- boycottons le colloque du recteur -
Guy Breton, du haut de sa grande tour,
nous invite à venir nous exprimer et à réfléchir sur l’enseignement supérieur à
l’Université de Montréal. Cette rencontre, nous dit-on, est l’occasion d’«
entendre la diversité des points de vue de notre communauté ». Mots creux d'un
recteur sourd aux critiques qui lui sont adressées depuis qu'il est en poste.
La forme même de ce colloque va à l’encontre du dialogue: le temps alloué aux
discussions est incroyablement court (la moitié d'une matinée), les
intervenants et intervenantes sont tiré-e-s au sort et ce grand show se tenant
à porte close, n’est malheureusement pas public.
Cet exercice de discussion avec la
communauté universitaire ne devrait pas se faire en secret, avec la crainte
manifeste de la contestation et du différend. La stratégie politique et
médiatique n'en est que plus grossière: ce n’est pas une matinée de “brunch
convivial” qui pourra effacer la violence dont a usée l’administration tout au
long de la grève étudiante. Ce colloque est une mascarade grotesque visant à
faire gagner du capital politique et symbolique à notre recteur et qui
s’apparente plus au Carnaval d’hiver bien connu à l’Université de Montréal qu’à
une véritable invitation au dialogue, dialogue qui, du reste, est complètement
exclu de l’enceinte udemienne.
On se souvient de l'attitude du recteur
durant la grève. Espace ouvert d'échange et de réflexion sur l'université et
sur l'éducation, la grève n'a pas attendu l'autorisation de l'administration
pour exister. Guy Breton n'a cependant daigné y participer que par personnes
interposées: il a laissé gardes de sécurité et policiers et policières porter
sa bonne parole. Discours assommant et arguments coup de poings, qui ne
visaient qu'à clore la discussion. Pourquoi s'empresse-t-il aujourd'hui de
prétendre à un espace d'échange auquel il a précédemment claqué la porte avec
mépris? Le colloque qu'il propose ne sera qu'une répétition de cette fermeture,
un simulacre d'échange emmuré vivant dans le hall d'honneur de Roger-Gaudry.
Et si ce colloque n’était en fait qu’une
manigance pour balayer du revers de la main les maintes positions adoptées en
assemblées générales par les étudiantes et étudiants de l’Université de
Montréal exigeant la démission de notre recteur, Guy Breton? Nous ne nous
laisserons pas berner. Cet artifice ne suffit pas à nous faire oublier tout ce
que cet homme est et tout ce qu’il a fait. Plus largement, nous remettons en
question le principe même de la gestion des universités. Partant du postulat
qu’une université appartient à ceux et celles qui la font vivre, c’est-à-dire à
ceux et celles qui y apprennent, qui y enseignent, ou qui y travaillent, les
décisions qui s’y rattachent ou qui touchent les conditions de vie de ces dites
personnes devraient être administrées collectivement par celles-ci. À
l’université et dans nos autres milieux de vie, nous devons faire en sorte que
les décisions qui nous concernent soient les nôtres et empêcher que des
personnes s’approprient un pouvoir structurel et hiérarchique sur nos vies. À
l’université comme ailleurs, nous n’avons pas besoin de patrons ou de
patronnes, qui s’enrichissent sur notre dos, tirent profits de la
clientélisation de la population étudiante et qui perçoivent l’université comme
des centres commerciaux, mais plutôt d’espaces où reprendre notre voix
politique, par l’exercice de la démocratie directe et de l’autogestion.
Si l’administration de l’Université de
Montréal, avec Guy Breton à sa tête, était réellement ouverte au dialogue, s’il
y avait vraiment, sur le campus, des espaces invitant au débat et à la
confrontation des idées et des points de vue, nous n’aurions pas besoin de
contester la tenue de ce colloque et, à plus forte raison, un tel colloque,
avec la forme stérilisante qu’il prend, n’aurait jamais été organisé. Si
l’administration voulait vraiment enrichir la vie et la communauté
universitaires des positions plurielles de tous-tes ces membres, elle
veillerait à mettre sur pied des espaces communs, ouverts à tous et toutes,
exempts de contraintes et d'une quelconque hiérarchisation des statuts. Nous
appelons au boycott de cette rencontre et au rejet de toute forme de structure
de ce type, sclérosée dans l’institution. Nous appelons, par ailleurs, à la
création d’espaces décisionnels et organisationnels, libres de toute ingérence
d’intérêts privés et marchands et de toute domination quelle qu’elle soit. Dans
l’optique où l’on ne saurait s’attendre à de telles initiatives de la part de
gens dont le premier intérêt est de préserver leur autorité sur nous de par la
nature même de leurs fonctions et dans la mesure où nous défendons
l’auto-organisation et l’autogestion à tous les niveaux, il est clair qu’il
n’en tient qu’à nous de mettre sur pied de tels espaces et qu’on ne saurait
attendre des autres qu’ils et elles le fassent pour nous.
Bonjour à tous et à toutes,
L’AÉSPEP (association des étudiants et étudiantes en science politique et philosophie de l’Université de Montréal) tient à vous faire part des décisions qu’elle a prises lors de ses deux dernières assemblées générales.
Le 18 décembre 2012 :
L'AÉSPEP encourage un modèle de démocratie participative et directe.
Considérant que son mode de fonctionnement est sensiblement le même que celui des fédérations étudiantes;
Que l'ASSÉ cesse de s'attribuer le monopole de la démocratie directe.
Le 22 janvier 2013 :
Que l'ASSÉ participe au sommet sur l’éducation et que son conseil exécutif ne puisse pas le quitter quand il le semble pertinent.
Mesdames et Messieurs, ces propositions se veulent performatives. Nos étudiants et étudiantes savent que l’ASSÉ n’est pas la FEUQ et encore moins la FECQ. Nous ne sommes pas dans une position de défiance envers l’ASSÉ. Mais nous voulons que l’ASSÉ soit cohérente, reconnaisse ses torts, aille vers un meilleur fonctionnement.
La « démocratie directe » suppose, dans le cadre d’une association regroupant plusieurs associations locales, avant tout un réel contrôle des exécutants et exécutantes. Ces derniers et dernières doivent être directement responsables devant les associations locales. Ils et elles doivent être transparents et transparentes. Ils et elles ne peuvent prendre des décisions, qui engageraient politiquement les membres dont ils et elles doivent retransmettre la parole.
Ce n’est pas ce qu’il s’est passé pendant les derniers mois. Ce n’est pas ce qu’il s’est passé pour les rencontres préparatoires du sommet. Mais ce que nous pensons en Philosophie et Politique c’est que les responsables de cette situation ne sont pas les exécutants et exécutantes de l’ASSÉ. Les responsables c’est nous, les associations membres.
Le mandat qui a été donné aux exécutants et exécutantes concernant les rencontres préparatoires au Sommet ne rendait pas honneur au fonctionnement dont veut se prévaloir l’ASSÉ. Dans leur infinie sagesse, les exécutants et exécutantes ne se sont pas prévalu(e)s de l’immense liberté que leur donnait ce mandat. Soit de pouvoir quitter les rencontres préparatoires selon, leur propre appréciation (car c’est à cela qu’il conduisait). D’où notre position sur le sommet. Nous considérons que ce n’est pas aux exécutants et exécutantes de juger par eux-mêmes de rester ou non dans des rencontres auxquelles l’ASSÉ participe.
Une association qui se réclame de la démocratie directe et qui permet ce genre de mandat doit pouvoir se remettre en cause immédiatement. Voici pourquoi, nous, étudiants et étudiantes de Philosophie et Politique de l’université de Montréal, pensons que l’ASSÉ fonctionne de la même façon qu’une fédération. Nous voulons que le débat soit lancé et que l’autosatisfaction ne devienne pas la norme.
Dabin Simon, externe de Philosophie et Politique
1 - Que l’AECSL s’oppose à la participation de l’ASSÉ au Sommet sur
l’enseignement supérieur
Que l’AECSL tienne un vote sur la tenue de grèves ponctuelles durant le dit
Sommet;
Que l’AECSL se positionne en faveur de la destruction du sommet;
Que l’AECSL invite l’ASSÉ à faire de même et à se retirer du Sommet sur
l’enseignement supérieur.
2 - Que l’AECSL soit en grève le 26 février afin de manifester son
désaccord envers le
sommet.
mucho love.
L'AECSL au grand complet qui vous aime. ou pas. :D
--
Association Étudiante du Cegep de Saint-Laurent
625 av. Sainte-Croix, Montréal, H4L 3X7, local A-44
514-747-4026
Camarades,
J'ai le plaisir de vous annoncer que l'AECSAUM (anthropo cycles supérieurs
UdeM) a choisi de s'affilier à l'ASSÉ! Nous aurons donc le plaisir de nous
joindre à vous pour le congrès d'en fin de semaine. Je vous invite donc à
proposer une modification à l'ordre du jour pour nous accueillir dans cette
fabuleuse organisation.
Solidairement,
Hubert
*L’équipe de l’AECSAUM*
*Association des étudiants aux cycles supérieurs
en anthropologie de l’Université de Montréal*
Des questions? Écrivez à aecsaum(a)gmail.com : nous sommes là pour vous!
Vous avez reçu ce courriel parce que vous êtes membre de l’Association des
étudiants aux cycles supérieurs en anthropologie de l’Université de
Montréal (AECSAUM). Si vous ne souhaitez plus faire partie de notre liste
d’envoi, veuillez répondre à ce courriel en inscrivant « Désabonnement –
liste d’envoi » dans la ligne objet de votre courriel.
J’écris ce texte dans le but d’ouvrir les possibles concernant la question
de la participation de l’ASSÉ au sommet sur l’enseignement supérieur. Cette
question m’apparaît souvent présentée sous la forme de ce que je crois être
un faux dilemme : d’une part nous pourrions participer au sommet ou,
d’autre part le boycotter dans le but de le critiquer par les moyens de
pressions propres à l’ASSÉ. Ce que je propose se veut un moyen terme entre
ces deux options permettant à la fois de rester cohérent avec les principes
de l’ASSÉ et d’envisager une mobilisation future où l’ASSÉ est encore en
mesure de réunir les étudiants et les étudiantes à son projet de société.
Tout d’abord, le premier constat probant de l’analyse des précédentes
rencontres préparatoires est qu’il est impossible que les conclusions du
sommet soient compatibles avec nos positions. Les déclarations du ministre
Duchesne sont d’ailleurs venues confirmer ce constat (
http://www.radio-canada.ca/regions/quebec/2013/01/28/002-duchesne-sommet-en…).
Le deuxième constat est que le sommet lui même ne représente pas ce que
nous considérons comme un réel « débat de société » sur l’éducation. D’un
côté, les problèmes structurels du sommet (brièveté des interventions,
courts intervalles entre les rencontres, forte présence du milieu patronal
etc.) empêchent tout débat de fond sur les sujets abordés, et d’un autre
côté, la position gouvernementale est fortement mise de l’avant alors
qu’aucun des intervenants ne soutienne cette position.
La preuve n’est donc plus à faire : les conclusions du sommet ne seront que
des semblants de consensus. Or, le sommet lui-même demeure une tribune où
les délégués de l’ASSÉ peuvent dénoncer et critiquer les positions des
intervenants et la structure du sommet. Cette possibilité, jumelée à celle
de journées de grèves et de manifestations lors du sommet, ne pourrait que
dynamiser notre rapport de force par rapport au gouvernement. Mon point est
donc que l’ASSÉ n’aurait rien à perdre et tout à gagner si elle est en
mesure de critiquer à la fois de l’intérieur et de l’extérieur cette
supercherie qu’est le sommet sur l’éducation.
On pourrait toutefois penser que notre participation au sommet aurait pour
effet d’en légitimer les conclusions et de trahir les principes du
syndicalisme de combat. Mais je crois que cela est faux considérant que le
précédent gouvernement n’a pas eu de difficulté à légitimer un consensus
sans la participation de l’ASSÉ en 2010. En outre, si l’ASSÉ participe au
sommet pour en critiquer la structure, il en est d’autant plus clair
qu’elle refuse toute légitimité aux conclusions du sommet. Finalement, le
fait de participer au sommet n’empêche pas qu’il demeure vrai que la
gratuité scolaire ne pourra être gagnée que par la présence d’un mouvement
social fort. Le syndicalisme de combat n’a jamais empêcher l’ASSÉ de
participer à des instances gouvernementales telles que des commissions
parlementaires et des négociations tout en y critiquant la structure.
Ma conclusion est donc qu’une autre possibilité existe entre le retrait ou
la participation, c’est-à-dire la réalisation de ces deux possibilités à la
fois qui aurait pour effet de dynamiser le débat et la mobilisation.
Guillaume Bertrand
Président de l'ADÉPUM