Pour un texte de réflexion, ça fait réfléchir, effectivement.
Le nouveau comité journal a décidé d'utiliser Scribus, un logiciel libre
de droits, et qui fournit par conséquent une alternative bienvenue au
monopole éhonté d'entreprises comme Adobe, avec sa suite logicielle de
traitement graphique, qui, rappelons le, coûte la peau des multiples
culs de plusieurs personnes pour UNE licence d'utilisation personnelle.
« Oui, mais on peut la pirater ! » , me direz-vous ? Je l'ai fait. J'ai
travaillé au graphisme de la SOGÉÉCOM pendant un peu plus d'un an, sur
Photoshop, et sans essayer de m'en sortir. Résultat, je continue
d'ignorer les alternatives libres qui existent, et qui peuvent faire le
travail SANS encourager le monopole d'Adobe. Je n'en suis pas fier. Car,
entendons nous, le piratage n'est pas une arme contre Adobe, c'est leur
plus grande force. Par le piratage, Adobe - et les autres aussi -
s'assurent de répandre l'usage de leurs produits pour ensuite forcer les
entreprises et autres organisations à acheter des licences légalement.
Et on ne peut pas dire que ce soit louable.
En blâmant le comité-journal de l'ASSÉ d'avoir voulu changer la culture
ambiante en mettant de l'avant l'usage d'un logiciel plus près de ce qui
- d'après moi - devrait être les valeurs de l'ASSÉ, en les accusant de
rendre l'aide au comité « inaccessible », l'auteure du précédent texte
tient un discours réactionnaire, qui suinte le statu-quo et
l'immobilisme. Le logiciel libre est, doit-on le rappeler, disponible
gratuitement, et une communauté de support aide volontiers à répandre
son usage par la réalisation de plusieurs tutoriels, didacticiels et
autres matériels. Déjà, des militant-e-s possèdent une certaine
expérience dans l'usage de ces outils, et sont plus qu'heureux et / ou
heureuses de partager leurs connaissances avec leurs camarades. Ces
logiciels sont libres d'accès, et tous et toutes peuvent apprendre à
s'en servir. À partir de là, le refus du changement de paradigme
s'explique peut-être par la paresse, je n'en sais rien. Mais je salue
certainement le courage du comité journal pour cette volonté de faire
progresser d'avantage les méthodes et les pratiques de l'ASSÉ. Voilà mes
pensées synthétisées et incomplètes.
Quant aux questionnements du camarade Antaki quant au matériel
d'information produit à Édouard Montpetit, je renchéris : si il est si
beau - et même s'il ne l'est pas tant que ça - je les encourage à
l'apporter en contribution à La Totale... (je ne perds pas mes réflexes !)
Je dois tout de même mentionner que je ne suis plus membre de l'ASSÉ -
si ça change quelque chose à la pertinence de mes propos, faites m'en
part, et je m'abstiendrai à l'avenir, quoiqu'avec mauvaise humeur...
Thomas Davignon
PS: Ouais, c'est pas très officiel, mais par manque de temps, et de
motivation pour écrire une lettre de démission qui vous dirait grosso
modo que ça ne vous concerne pas vraiment, voici : je remets ma
démission (officieuse depuis juillet) du comité-info. J'aurai été un
piètre contributeur, je m'en désole, mais des circonstances que je ne
souhaite pas nécessairement diffuser sur assé-support ne m'ont pas
laissé la chance de m'impliquer autant que je ne l'aurais souhaité. Je
demeure cependant moi-même, un militant avant tout, « un rat, un
gratteux d'guitare, un hostie de carré rouge, en tout cas, un mangeux
d'marde, là... » Un mangeux d'marde qui aimerait bien qu'on ait autre
chose à manger, un jour... Et si jamais quelqu'un a besoin d'aide pour
du graphisme, je pourrai toujours voir ce que je peux faire...
Le 2012-12-06 17:35, Marie-Eve T.Cléroux a écrit :
*Ceci est un texte de réflexion! *
Avant de débuter, deux choses :
Tout d'abord, merci à l'actuel comité journal de son travail, de son
engagement. Merci également de produire un journal qui est, somme
toute, de bonne qualité.
Et merci, naturellement, aux anciens et aux anciennes du Comité
journal pour leur travail, que j'encourage à écrire et à réfléchir au
rôle de ce journal au sein de l'ASSÉ.
Merci également aux futurs-es membres de ce Comité, car l'implication
militante est parfois difficile, ingrate et démoralisante.
*Essayons de faire le point sur la situation*
En ce moment, plusieurs sont épuisés-es et ne font pas beaucoup de
mob. Peut-être que le peu d'échos des ultimatums et des ultimatums
express dans les assos est dû à ce phénomène. Il serait intéressant de
se questionner sur la mobilisation en temps de post-grève...
Peut-être aussi que les standards esthétiques de notre matériel
d'information sont devenus trop élevés, car nous avons eu une
formidable équipe à la fois au Comité Journal et au Comité information
dans la période pré-grève et pendant la grève.
Par contre, si la force de l'ASSÉ, c'est notre discours, il faut aussi
trouver des moyens pour diffuser ce discours et pour convaincre de la
force de ce discours.
La force de l'ASSÉ a toujours été ses membres, et par conséquent, elle
se trouve dans une approche horizontale où l'implication au sein d'un
comité ne relève pas d'un savoir élitiste réservé à un petit nombre
d'expert.
La polémique autour du journal l'Ultimatum relève donc d'un phénomène
endogène au débat sur l'esthétisme : le changement d'utilisation de
logiciels par l'actuel comité journal ne permet pas une participation
plus large au sein du comité, ni l'apport de collaborateurs et
collaboratrices externes.
Expliquons la situation. Si, pour un certain nombre de militants-es,
le journal actuel souffre d'un défaut de qualité esthétique, la
solution la plus simple serait de leur dire : « Arrêtez de chialer et
donnez-leur un coup de main ». Or, tous ces militants-es ne peuvent
pas donner un coup de main à la fabrication du journal. Pourquoi?
Parce que le Comité journal de l'ASSÉ a décidé d'utiliser des
logiciels libres de droit (dont Scribus),
Ce comité a donc fait le choix de changer la maquette du journal,
d'utiliser des logiciels de mise en page inaccessibles à la majorité
des gens qui font du graphisme (dont l'ancien comité journal et
l'ancien et l'actuel comité info), et ils ont fait le choix de prendre
des polices d'écritures libres. Ce faisant, la maquette du journal ne
correspond plus à notre esthétique de campagne, et elle fait une
rupture visuelle avec notre autre matériel d'information.
Il convient donc de se questionner sur ce choix qui devient politique,
car il entre en confrontation avec certains de nos principes et
fonctionnement. Est-ce que l'un des objectifs de nos comités de
travail réside dans la transmission du savoir et des connaissances (et
donc devrait être facile d'accès) ou est-ce un lieu de pouvoir pour
une élite d'experts dans leur discipline. En ce moment, si le débat
fait rage, c'est justement parce que la production du journal est le
fait d'une seule personne, qui parce qu'elle a les compétences
informatiques requises, peut utiliser ce logiciel, excluant par le
fait même l'ensemble des militants-es volontaires du processus.
Voilà pourquoi il faut réfléchir à la place de notre matériel
d'information dans nos campagnes. Nous avons tous et toutes le même
objectif : diffuser une information de qualité, pertinente, critique,
lisible (sans fautes),cohérente, féminisée et esthétiquement
intéressante. Bien entendu, l'esthétique n'est pas le premier critère
pour juger de la qualité du journal.
Par contre, l'esthétique est importante afin que les militants et les
militantes veulent se réapproprier le matériel d'information et aient
envie de le diffuser. Au même titre que le propos, l'aspect visuel du
matériel d'information a une importance.
Voici donc ma proposition :
Que les Comités de l'ASSÉ privilégient l'utilisation de matériel
accessible au plus grand nombre dans leurs tâches respectives, et ce,
dans l'optique de bénéficier du soutien de collaborateurs et de
collaboratrices lorsque nécessaire, et afin de favoriser une plus
grande implication au sein des Comités ;
Solidairement,
Marie-Eve Tremblay-Cléroux
Étudiante à la maîtrise en études littéraires
Membre de l'AFÉA-UQAM
Le 6 décembre 2012 16:44, Julien Royal <julien.royal(a)gmail.com
<mailto:julien.royal@gmail.com>> a écrit :
Alors je serai blessant.
Ça reste mon point de vue en tant que simple individu qui entends
des choses autour de moi. Vraisemblablement, si je m'exprime de la
sorte, c'est que je considère que le travail graphique n'est
justement pas de haute qualité. Où peut-être est-ce une question
de goûts différents?
Libre aux gens de considérer comme indue mon opinion. Je crois par
contre qu'elle est partagée par certain-e-s.
Le 6 déc. 2012 16:14, "Louis-Philippe Véronneau"
<veronneaulp(a)gmail.com <mailto:veronneaulp@gmail.com>> a écrit :
Je suggère aux personnes qui font des critiques sur le journal
d'une manière indue une solution simple: parler aux personnes
élues sur le comité qui font le travail. Cela pourrait
permettre de mettre en lumière le fait que la majeure partie
des commentaires (dont ceux de Camille) ont été pris en compte
il y a plusieurs parutions.
Cela ferait peut-être en sorte de ne pas dire des énormités
sur ASSÉ-SUPPORT et d'être extrêmement blessant. Oui oui,
carrément blessant pour les deux personnes qui s'impliquent
activement et qui fournissent un travail de haute qualité.
Ha, et aux personnes qui pensent que "Les ultimatums sont
_devenu_ hideux visuellement", je vous conseille un petit tour
par le bureau de l'ASSÉ pour consulter les archives. Je vous
le dis, les Ultimatums d'avant étaient vraiment laids, et pas
juste à peu près....
En tentant sincèrement de garder mon calme,
--
Louis-Philippe Véronneau, élu au CRAA
Le 6 décembre 2012 15:28, Julien Royal <julien.royal(a)gmail.com
<mailto:julien.royal@gmail.com>> a écrit :
Je vais faire ma belle mère. Les ultimatums sont devenus
hideux visuellement.
Et c'est pas juste une question de talent. Vous avez
cessé d'utiliser les anciens modèles de journaux car vous
êtes passés de Indesign à scribus... ce qui aurais pu être
une solution facile.
On me dit que Camille Robert, militante de bon goût, vous
à fait des suggestions de police. Peut-être devriez-vous
accepter son aide.
Dans le cadre de ma job de permanent d'asso collégiale,
les execs ne veulent plus imprimer ni lire aucun ultimatum
car ils sont laids.
C'est un problème.
--
Julien Royal,
Téléphone: (514) 638-1461 <tel:%28514%29%20638-1461>
Courriel: julien.royal(a)gmail.com
<mailto:julien.royal@gmail.com>
2012/12/6 Jean-Michel Savard
<externe(a)asse-solidarite.qc.ca
<mailto:externe@asse-solidarite.qc.ca>>
Voilà le dernier Ultimatum express. Faites rouler les
presses!
Il contient un article sur le budget péquiste, sur les
compressions budgétaires de 140 M$ et un bilan du RNÉ.
Syndicalement,
--
*_Jean-Michel Savard_*
*Secrétaire aux affaires externes
*
*Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante
(ASSÉ)*
*www.asse-solidarite.qc.ca
<http://www.asse-solidarite.qc.ca/>
externe(a)asse-solidarite.qc.ca
<mailto:coordination@asse-solidarite.qc.ca>
Bureau: (514)-390-0110
Cellulaire: (438)-869-3180*
-------- Message original --------
Sujet: express budget
Date : Thu, 6 Dec 2012 13:58:57 -0500
De : Journal Ultimatum <journalultimatum(a)gmail.com>
<mailto:journalultimatum@gmail.com>
Pour : externe(a)asse-solidarite.qc.ca
<mailto:externe@asse-solidarite.qc.ca>
--
L'équipe du comité journal de l'ASSÉ
__________________________________________Liste
asse-support.
Liste de discution de l'Association pour une
Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
<mailto:support@listes.asse-solidarite.qc.ca>
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Liste de discution de l'Association pour une Solidarité
Syndicale Étudiante (ASSÉ)
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Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale
Étudiante (ASSÉ)
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