Re: [asse-support] Manifestation et Assemblées générales de grève

Effectivement, je ne crois pas que la manifestation (et la grève) d'une journée du 26 changeront les choses. Nous ne créerons pas de rapport de force en sortant dans les rues et en dénonçant l’hypocrisie péquiste. Les grèves d'un jour n'ont d'ailleurs jamais réussi à faire cela. Je ne crois pas, en fait, que le but d'une grève d'une journée soit d'établir un rapport de force. Seule la GGI nous permet de le faire. Le but d'une journée de grève est de conscientiser les étudiant-e-s, de faire vivre la démocratie directe au local, de donner un but concret aux personnes qui font de la mobilisation auprès de leurs camarades, de permettre à une nouvelle vague d'étudiant-e-s de découvrir leur assos étudiantes, de... Bref, je crois que vous comprenez. Je serais même prêt à parier qu'une grande partie des militant-e-s du mouvement étudiant le sont devenu-e-s lors de grèves d'une journée. La vraie question ici est, faut-il aller au Sommet ou non. Et je ne crois pas que le fait que l'ASSÉ ne soit pas capable d'établir un rapport de force en ce moment soit une raison valable pour accepter le piège de la concertation. Nous avons la responsabilité historique de tenter, durant les 4 prochaines années, de détruire l'éteignoir social péquiste. Aller au Sommet ne va clairement pas en ce sens. Pensons-nous réellement obtenir quelque chose en jouant le jeu des Fédérations étudiante? Elles sont clairement meilleures que nous à ce jeux. Au mieux, nous réussirons à atténuer les dégâts et au pire nous nous aliénerons une grande partie des militant-e-s de l'ASSÉ qui croient encore au syndicalisme de combat. Serais-ce une nouvelle escalade des moyens de pressions? -- Louis-Philippe Véronneau Le 24 janvier 2013 13:05, Céline Hequet <hequet.c(a)gmail.com> a écrit :