Un autre texte de réflexion sur l'offre, les négos et le syndicalisme
de combat:
http://www.forceetudiantecritique.org/2012/05/ce-syndicalisme-que-lon-comba…
CE SYNDICALISME QUE L'ON COMBAT
Et ce qui devait arriver arriva. L’essentiel de la contre-offre de la
FECQ-FEUQ a été récupérée en une stratégie de sortie de crise sans
gain sauf à très court terme. Après 12 semaines intenses de grève,
d’assemblées générales, de piquetage, de lutte aux injonctions, de
solidarité, de rage, de blessures, d’arrestations, de manifestations,
voilà ce à quoi on nous convie: à reporter de six mois la hausse de
manière conditionnelle et réversible en attendant le rapport d’un
comité truqué et sans aucune garantie. Une belle arnaque pour pousser
un retour en classe et nous faire perdre notre rapport de force.
L’erreur de la CLASSE a été de vouloir occuper à tout prix le terrain
autrefois monopolisé par les fédérations étudiantes. Maintenant, elle
abdique son syndicalisme de combat qui ne plaît pas à l’opinion
publique pré-fabriquée et vacille maladroitement entre la négociation
et la rue, causant plus de torts que de bien. Elle clame être
l’association nationale ayant le plus de légitimité pour aller
négocier, mais dans les faits ne revendique rien d’autre que le gel.
Ainsi, confrontée aux inévitables compromis d’une négociation, elle se
trouve concrètement à n’avoir d’autre choix que de négocier un recul
social et se de se perdre dans les dédales de la concertation. En
signant cette entente de principe, elle vend notre grève de trois mois
contre la création d’un conseil producteur de statu quo et de
potentielles miettes d’épargnes en frais afférents.
Pendant que nous sommes matraqués, gazés, blessés en essayant de
perturber concrètement le congrès du parti libéral, que certains
perdent des dents ou un œil, que nous mangeons du gaz, que nous
tentons de renvoyer les bombes lacrymo vers les policiers et
policières équipé-es de masques et de balles de plastique, le
co-porte-parole de la CLASSE nous appelle au calme. Sur commande, il
répète comme un politicien automate son mandat de condamnation de la
violence contre les personnes sauf en cas de légitime défense,
laissant dans le flou s’il déplore nos actes ou ceux de la police.
Deux étudiants qui ont frôlé la mort reposent toujours à l’hôpital et
auront des séquelles à vie. Ils s’ajoutent à tous les autres
blessé-es, humilié-es, arrêté-es et accusé-es abusivement dans les
dernières semaines. Cette offre minable obtenue au bout d’un marathon
de négociations se signe alors que notre contestation vient de vivre
son épisode le plus sanglant. Mais on nous dit d’entendre raison,
d’être de «bonne foi», que tous ces gens peuvent aller se rhabiller:
on verra tout ça dans six mois. On jurerait entendre au loin: « Cette
grève est maintenant terminée, on vous demande de vous disperser et de
rentrer en classe.
Toujours aussi pauvres... avec des principes en moins?
L’offre du gouvernement ne recule en rien sur la hausse prévue des
frais de scolarité. Elle instaure plutôt un comité, majoritairement
composé de représentant-es gouvernementaux et patronaux, ayant comme
objectif de trouver des sommes à couper dans les universités. Les
sommes récupérées par cet exercice seraient réinvesties dans la
diminution de la facture étudiante, mais seulement jusqu’à hauteur des
frais afférents. En attendant la remise du rapport de ce comité, les
universités permettront aux étudiant-es de remettre à plus tard le
paiement de leurs frais afférents pour un montant équivalent à la
hausse de la session d’automne. Mais si le comité ne trouve pas
suffisamment d’argent à couper, ces frais seront tout de même perçus
rétroactivement.
Avec la signature de cette offre, la CLASSE entre de plain-pied dans
la logique néolibérale qu’elle prétend pourtant dénoncer. La hausse
des frais de scolarité s’inscrit en effet dans une politique plus
générale visant à transférer le financement des services publics de
l’impôt plus ou moins progressif vers une tarification basée sur le
principe de l’utilisateur-payeur. Ainsi, on assiste avec l’acceptation
du principe de la hausse des frais de scolarité, synonyme de l’abandon
de celui de la gratuité des services publics, à un véritable
renoncement politique qui place désormais la CLASSE au même niveau que
les fédérations étudiantes et les syndicats corporatistes. On ne
critique plus la politique tarifaire du gouvernement, on se contente
maintenant de faire de la gestion à la baisse des budgets destinés à
la population étudiante. L’ensemble des paramètres de la création du
conseil d’évaluation de la gestion des universités font partie d’une
démarche concertationniste contraire aux principes qui animent
supposément la coalition de grève.
Cette nouvelle instance de surveillance bidon mis en place par
l’offre, où siégeraient côte-à-côte délégué-es étudiants, idéologues
de droite et représentant-es des intérêts patronaux vise l’atteinte
d’une bonne gouvernance apte à conformer la gestion des universités
aux principes néolibéraux. On leur applique des critères d’efficience
et de productivité traditionnellement réservés au privé pour en
assurer la bonne gestion, détournant ainsi le savoir vers des fins
privées. C’est dans ce jeu de pillage du savoir public par le privé
que la FECQ-FEUQ et la CLASSE se sont embarquées en cherchant à tout
prix à être reconnu comme des interlocutrices crédibles et
raisonnables auprès du gouvernement afin d’avoir l’accès à une table
de négociation , sur laquelle le gouvernement n’a jamais eu
l’intention de siéger sérieusement.
C’est là où la logique des négociations devait forcément mener une
CLASSE qui, tout en se réclamant des principes du syndicalisme de
combat, a dans les faits une pratique qui tend vers un
concertationnisme qui se rapproche de celui des fédérations
étudiantes. Le syndicalisme de combat, duquel se réclame l'ASSÉ dans
ses principes de base, implique de compter avant tout sur nos propres
moyens, sur notre rapport de force et sur nos propres outils de
mobilisation et de diffusion. Or, la stratégie de la CLASSE est plutôt
marquée par ses tentatives d’intégration à des médiums dont le
contrôle nous échappe, à commencer par une acceptation tacite de la
logique des médias de masse par le comité médias jusqu'à la
participation à cette table de négociation de laquelle le gouvernement
tire toujours les ficelles.
L’optique d’une lutte victorieuse par un rapport de force est
incompatible avec l’idée du compromis. Le syndicalisme de combat
sous-tend que les décisions du gouvernement sont soumises aux groupes
qui exercent sur lui une pression, dans la plupart des cas de nature
économique. Présentement, le mouvement étudiant écrase le gouvernement
d’une pression économique (frais de la répression, le salaire des
profs qui n’enseignent pas, les pertes liées au blocages, etc.) et
structurelle (immobilisme complet du système de l’éducation) qui
l’oblige a modifier son budget, à élaborer des plans pour tenter de
résorber le conflit social en présence. Et oui, ça marche! Ce sont ces
pressions instaurées par le syndicalisme de combat qui amènent le
gouvernement à ouvrir sa table aux stratégies concertationnistes. Ces
prétendues négociations sont une issue facile au conflit pour le
gouvernement et ses allié-es, mais elles demeurent vaines tant que le
mouvement ne les légitime pas. Heureusement, la base étudiante ne
semble pas dupe de ces stratégies louvoyantes, les rejets de l’offre
gouvernementale étant, ce lundi 7 mai, extrêmement massifs.
L’atteinte des revendications claires et globales affichées depuis le
début de la grève est la seule véritable solution qui doit être
présentée au gouvernement puisque de toute façon le mouvement étudiant
ne prendra fin qu’aux conditions qu’il se votera ou à son épuisement.
Le gouvernement attendait l’épuisement, il l’attend toujours... mais
cette fois, avec une annulation des sessions cégepiennes palpable, le
temps joue en sa défaveur. Le compromis qui viserait à consentir une
diminution de nos revendications n’est pas défendable. Ce n’est pas
stratégique: dans tous les cas, il y aurait recul social, échec que le
mouvement peut et doit s’éviter. Ce n’est pas raisonnable non plus: un
bras de fer entre le bien commun et le néolibéralisme ne se soldera
jamais à l’amiable. Peu importe nos arguments, nous ne convaincrons
pas les dominants: il nous faut les vaincre. Pour ne pas saper
nous-mêmes cette lutte que nous menons, nous ne pouvons leur céder du
terrain ni sur le plan des revendications, ni sur celui des conditions
dans lesquelles se déroulent ce qu’ils appellent faussement «
négociation ». Suivre à la lettre les règles du jeu de la négociation
imposées par l’autre partie, telles que d’exclure des membres du
comité de négos à la table, respecter un huit clos contraire aux
mandats de la CLASSE, souscrire à une trêve (ou même y prétendre),
subir des négos de 22 heures sans arrêt au moment où des personnes se
font brutaliser et blesser gravement au congrès du PLQ, en plus de se
soumettre à la demande de condamner la violence encore une fois, ce
n’est plus du syndicalisme de combat. Si les associations membres de
la CLASSE ne se réveillent pas, cette dernière se dirigera tout droit
vers le mur du discours comptable et de la gestion de coupures,
laissant mourir les débats de fond et les idéaux sociaux qui devraient
normalement l’animer.
La multiplication des miettes
Les fédérations étudiantes ont lancé les grenailles de gains en
premier avec leur contre-offre du 1er mai, offrant au gouvernement la
possibilité d'accepter un moratoire de deux ans sur la contribution
étudiante et sur celle des contribuables en échange du retour en
classe. Le tout, bien sûr, sans avoir consulté leurs assemblées
générales. Non sans surprise, les tendances fortement
anti-démocratiques des fédérations étudiantes ont donné l’image d’un
mouvement faible face au gouvernement. Une erreur titanesque alors que
nous sommes toujours plus de 150 000 étudiant-es en grève. Ignorant la
puissance du rapport de force émanant de la rue, les fédérations ont
commencé à vendre le mouvement de grève. Ainsi, récoltant les miettes
pour en faire de plus petites, le gouvernement s’est empressé
d’accueillir avec tant de bonne foi différentes personnes à sa table
afin de nous offrir encore plus de bouette à la sauce gouvernance
néolibérale et encore plus de miettes que les fédérations étudiantes.
Si nous pensions que le moratoire de deux ans des fédérations
étudiantes était un suicide social, un pseudo moratoire de 6 mois
réversible est une complète destruction de tout futur élan
contestataire, de tout autre soulèvement social, signant la mort du
mouvement étudiant. La grève a fait ses preuves dans plusieurs luttes
sociales, syndicales et ouvrières et si elle a réussi si souvent,
c’est que celles et ceux qui y ont participé n’ont pas abandonné aux
premiers simulacres d’ouverture de la part de la partie adverse.
Comment convaincrons-nous les gens de retourner en grève, de remettre
en péril leur diplôme, de revivre la répression policière et le
profilage politique, de revivre la discorde au sein de leur famille
face à cette lutte, et davantage après un échec aussi lamentable ? Que
dirons-nous aux dizaines de blessé-es graves et à leurs proches?
Retournez en classe, on verra dans six mois si on est capable de
réduire la hausse d’un montant inconnu et non-garanti ? Le tout dans
un processus soumis à un conseil géré majoritairement par des recteurs
riches à craquer et des représentant-es nommé-es par une ministre qui
déjeune avec la mafia ?
Au cours de cette grève, les attaques au droit à la contestation ont
fait preuve d'une violence structurelle de plus en plus agressive. À
ce stade-ci de la lutte, la grève, plus qu'un moyen de mettre fin à
une hausse, se porte aussi à la défense de la légitimité des
mouvements sociaux. Après avoir tant lutté pour l’accessibilité à
l’éducation, pour abaisser les barrières économiques qui l’obstruent,
nous ne pouvons nous permettre de rentrer en classe sans même que les
revendications à la base de notre lutte n’aient été entendues. Au
point au nous en sommes, nous ne pouvons vraiment rien perdre de plus,
nous avons tout à gagner, restons en grève!
Le 7 mai 2012 00:59, Camille Tremblay-Fournier <tf.camille(a)gmail.com> a écrit :
---------- Message transféré ----------
De : Arnaud Theurillat-Cloutier <arnaudtc(a)gmail.com>
Date : 7 mai 2012 00:55
Objet : [asse-support] Texte sur l'offre de marde
À : Asse Support <support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca>
À paraître dans l'ultimatum expresse de demain (vers 11h-12h).
Vous pouvez le diffusez à votre guise.
L’offre gouvernementale du 5 mai
Un
Un écran de fumée
Céline Hequet, étudiante en sociologie
Arnaud Theurillat-Cloutier, étudiant en philosophie
Samedi le 5 mai dernier, à 20h exactement, le gouvernement
a dressé un écran de fumée devant les étudiants et étudiantes, alors
que l’anti-émeute de la Sûreté du Québec avait déjà dressé un autre
mur de gaz à Victoriaville. Contrairement à ce qu’on nous laisse
croire, cette solution de « sortie de crise » n’est pas une entente «
gagnant-gagnant ». Malgré l’urgence, les grévistes doivent rester
lucides : la crise n’a pas encore trouvé de sortie honorable.
Le gouvernement nous propose de suspendre 125 $ des frais
afférents[i] pour la session d’automne 2012, ce qui compenserait de
façon temporaire la première hausse des droits de scolarité. Ce répit
permettrait à un comité d’évaluer si certaines dépenses « inutiles »
de nos universités ne pourraient pas être économisées afin de réduire,
à long terme, lesdits frais afférents. Dans le cas contraire, si on ne
trouvait rien à retrancher, la facture étudiante continuerait
d’augmenter de 1778 $ sur sept ans, comme prévu dans la dernière «
offre ». Le gouvernement n’aurait donc plus à évaluer les besoins des
universités pour justifier sa hausse. Le fardeau de la preuve serait
remis entre nos mains, nous qui arguons qu’il n’y a pas de
sous-financement. Ce serait donc à nous de prouver que l’argent
actuellement investi est suffisant, mais n’est simplement pas dépensé
au bon endroit selon la mission première de l’université, c’est-à-dire
l’enseignement et la recherche fondamentale.
Cette preuve, toutefois, nous l’avons déjà faite dans
l’espace publique et à la table de négociations. Rappelons que la
hausse des droits de scolarité serait tout de même maintenue, et ce,
pour des raisons politiques, comme l’a avoué le négociateur du
gouvernement, Pierre Pilote, lors de la première ronde de
négociations. Ainsi, dans le meilleur des cas, nous ne pourrions
freiner l’augmentation de la facture étudiante que de quelques
centaines de dollars, selon les frais afférents demandés dans les
différentes institutions[ii]. Bref, ceci n’est pas une proposition de
gel, ni même de moratoire sur la hausse des frais. Il s'agit d'une
proposition qui concerne strictement les frais afférents et mènerait,
au mieux, à leur abolition.
Cependant, cette abolition semble peu probable. En effet,
sur ledit comité dont la mission managériale est « d’évaluer les
hypothèses d’utilisation optimales des ressources financières des
universités » siégeraient une majorité de… gestionnaires[iii]. Les
huit membres d’associations étudiantes et d’organisations syndicales
diront : « Faisons moins de publicité » et les dix gestionnaires
répondront : « Nos universités doivent demeurer compétitives ». Nous
dirons : « Faisons moins de campus satellites »; ils et elles
répondront : « Nos universités doivent demeurer compétitives ». «
Moins d’argent pour les cadres! »; « Compétitives! » et ainsi de suite
pendant huit mois. Pourquoi « compétitives »?, pourrait-on se
demander. Mais peu importe la réponse, l’issue des votes sera à la
faveur des gestionnaires.
Nous sommes en droit de demander pourquoi siègent sur ce
comité d’autres gens que les étudiants, étudiantes, professeur-e-s,
chargé-e-s de cours et personnel de soutien, ceux-là même qui font
vivre nos universités au jour le jour. On cherche à nous faire croire
qu’il s’agit d’une difficulté technique qui nécessite de faire appel à
des « spécialistes » pour être résolue. Pourtant, ce débat n’en est
pas un de chiffres; rien ne sert d’éplucher les comptes ensemble. Les
gestionnaires ne partagent pas nos valeurs; nous n’avons pas la même
vision de société. À titre d’exemple, l’investissement dans la
recherche universitaire commercialisable n’est pas une « mauvaise
dépense » au sens comptable du terme, mais bien un « problème » au
sens politique.
Ce que le gouvernement nous demande, en fait, c’est de
reporter à plus tard les négociations et surtout, de renoncer à notre
rapport de force, autant dans la rue qu’à la table de discussions.
Sans grève et sans majorité au comité, nous serons incapables de faire
passer la vision de l’université promue par la CLASSE. En acceptant
cette « entente », nous ne ferions que décaler de quelques mois une
hausse forcée de la facture étudiante.
Qui plus est, par cette pseudo-consultation, Line
Beauchamp vise à justifier chaque dollar arraché de nos poches par une
dépense « indispensable ». Elle perpétue ainsi le modèle clientéliste
auquel elle tente de nous convertir : qualité garantie ou argent remis
! Siéger à un tel comité reviendrait ainsi à sanctionner le principe
d’utilisateur-payeur : l’utilisation de chaque dollar de la facture
étudiante serait approuvée par la communauté étudiante elle-même en
tant que clientèle à satisfaire. Or, une question est de savoir si
l’argent va au bon endroit; celle-là, nous l’avons déjà posée. Une
autre consiste à savoir qui doit payer pour ces dépenses justifiées.
C’est précisément la question évacuée par ce comité provisoire, car la
« juste part » des étudiants et étudiantes est, quant à elle, tenue
pour acquise.
Dans nos assemblées générales, cette semaine, refusons de
jouer le dindon de la farce. Maintenons la ligne dure pour les
quelques jours qui restent. Les cégeps menacent d’annuler la session :
le gouvernement à le couteau à la gorge.
Poursuivons la grève, continuons la perturbation,
accentuons le rapport de force pour une victoire totale et immédiate,
ce printemps !
________________________________
[i] Les frais afférents ou frais institutionnels obligatoires (FIO)
sont composés, selon les établissements, de frais d’inscription,
d’administration, pour la vie étudiante, technologiques, etc.
[ii] Moyenne des frais institutionnels obligatoires (FIO, aussi
appelés frais afférents) par étudiant et étudiante en 2010-2011 :
702,42 $ par année. Source :
http://1625canepassepas.ca/la-hausse/les-frais-institutionnels-obligatoires/
[iii] Six recteurs ou rectrices nommé-e-s par la Conférence des
recteurs et principaux d’Universités du Québec (CRÉPUQ), deux hommes
ou femmes d’affaires nommé-e-s par la ministre, un ou une cadre des
cégeps nommé-e par la ministre, un ou une membre du ministère de
l’éducation.
Arnaud Theurillat-Cloutier
__________________________________________Liste asse-support.
Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale
Étudiante (ASSÉ)
support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca