*Démystifier les arrestations du “Projet Samossa”*
/*Un message du Réseau de la Commission populaire*/
Montréal, septembre 2010
/Les arrestations récentes effectuées par la GRC dans le cadre de
l’opération portant le nom offensant de « Projet Samossa » ont généré
beaucoup de questions et d’incertitudes dans les communautés ciblées par
l’Islamophobie et le racisme. Ce communiqué communautaire vise à fournir
de l’information et des conseils à ce sujet. Nous espérons que cela
contribuera à renforcer la résistance confiante face au profilage, la
marginalisation et la criminalisation./
*Questions*
1. Qu’est ce que la Loi antiterroriste du Canada?
2. Qu’est-ce que cela signifie que des individus soient arrêtés en
vertu d’accusations liées au terrorisme?
3. Pourquoi sont-ils en prison ou soumis à des conditions s’ils n’ont
pas été trouvés coupables de quoi que ce soit?
4. Jusqu’à quel point devrais-je parler d’une personne accusée que je
connais?
5. Que faire si quelqu’un que je ne connais pas me pose des questions
concernant une personne accusée, des informations qui ont été
publiés dans les médias ou ce que je pense de la situation?
6. Comment construire des communautés sécuritaires et ne pas être en
proie à la paranoïa?
7. Est-il sécuritaire d’aller à la mosquée?
8. Si je m’implique dans des initiatives communautaires ou autres qui
dénoncent le racisme et l’islamophobie entourant ces enjeux –
incluant le racisme dans les médias et les courriers des lecteurs
– serais-je placé sous surveillance?
9. Que devrais-je faire si la police cogne à ma porte ou demande à me
parler?
10. Que devrais-je faire si le Service canadien du renseignement de
sécurité (SCRS) m’approche ou approche ma famille ou ma communauté?
11. Que puis-je faire par rapport au profilage de ma communauté et de
ses membres par le SCRS et les autres agences ainsi que par
rapport à la couverture médiatique hostile aux Musulmans?
12. Où puis-je aller pour davantage d’information ou d’aide?
*1) Qu’est ce que la Loi antiterroriste du Canada?*
La Loi antiterroriste canadienne a été adoptée en décembre 2001 à la
suite des événements s’étant produits aux États-Unis le 11 septembre. Le
gouvernement libéral de l’époque a accéléré l’adoption de cette loi en
muselant les débats sur les abus potentiels et en refusant tout
amendement substantiel.
Les objectifs explicites des changements à la législation étaient de
permettre au gouvernement d’agir de manière “préventive” et d’élargir la
définition du terrorisme afin d’y inclure un appui indirect.
La Loi a inscrit de nouveaux délits au Code criminel, incluant le
financement et la facilitation des activités terroristes. Elle donne
aussi davantage de pouvoir aux forces policières, notamment de leur
permettre d’effectuer des arrestations « préventives » et de forcer des
témoins à témoigner devant un juge. Un usage plus large des preuves
secrètes a aussi été permis. De plus, la Loi antiterroriste rend plus
facile pour les agences de sécurité d’utiliser la surveillance électronique.
Deux des mesures ayant générées le plus de controverses, les
arrestations préventives et les enquêtes d’investigations (forçant des
témoins à témoigner), étaient temporaires et sont tombés à échéance en
2007. Ils ont été reintroduits par le gouvernement conservateur à
l’automne 2007 et ensuite re-réintroduits dans le projet de loi C-17,
Loi sur la lutte contre le terrorisme, qui est présentement au stade de
la première lecture au Parlement.
Il est important de noter que la plupart, sinon la totalité, des
activités de la Loi antiterroriste visent des crimes et des prétendus
délits terroristes qui pourraient simplement – et avec bien moins de
stigmatisation – être entendues comme des conspirations criminelles
« ordinaires ».
Au cœur de la définition légale d’une activité terroriste – ce qui la
distingue d’un crime “ordinaire” se trouve la « clause de motivation »,
stipulant que la Couronne doit prouver qu’une activité terroriste a été
commise pour des motifs politiques, religieux ou idéologiques. En 2008,
après que les avocats de Mohammad Momin Khawaja eurent plaidé que la Loi
anti-terrorisme violait les libertés fondamentales de conscience, de
religion, de croyance, d’opinion et d’expression, la Cour a déclaré que
cette section de la Loi antiterroriste était inconstitutionnelle. Dans
sa décision, la Cour a convenu qu’en portant l’attention de l’État sur
les croyances religieuses et politiques de certains individus et de
certaines communautés, la « clause de motivation » présentait un danger
de profilage racial et religieux. Bien que cette décision soit
présentement en appel, ce cas d’espèce illustre les problèmes avec la
législation antiterroriste canadienne et nous rappelle que celle-ci peut
(et doit) être contestée.
Dans la législation antiterroriste canadienne, les délits sont définis
de manière très vague. Voici quelques exemples :
* Le gouvernement a désigné certains groupes comme étant des
organisations terroristes. Il est criminel de lever des fonds, de
faciliter les activités ou d’inciter quiconque à se joindre à un
groupe inclus sur la liste d’organisations terroristes. Le
processus d’inclusion sur une liste est fortement, voire
essentiellement, politique : la liste contient ainsi certains
groupes très surprenants.
* Faciliter une activité terroriste est un crime très vaguement
défini. Il n’est par exemple pas nécessaire que l’activité ait été
planifiée au moment de la facilitation ni que l’activité
terroriste ne se produise. Bien que la législation stipule que la
personne facilite « consciemment » l’activité, il n’est pas
nécessaire de prouver qu’elle connaissait la nature précise de
l’activité.
*2) Qu’est-ce que cela signifie que des individus soient arrêtés en
vertu d’accusations liées au terrorisme?*
Malgré la manière dont l’État et les médias dressent le portrait des
récentes arrestations, le seul fait que des gens soient arrêtés ne
signifie pas que ceux-ci soient coupables d’un méfait ou d’un crime
quelconque.
C’est un pilier du système de justice canadien que les gens sont réputés
innocents jusqu’à preuve du contraire. Cela vaut pour les cas de
terrorisme comme pour tous les autres cas criminels. Il existe en fait
de multiples exemples d’agences policières et du renseignement qui sont
complètement dans l’erreur. De plus, tel que souligné plus haut, la
législation antiterroriste canadienne est définie de manière très vague
et a le potentiel de d’inclure des actes que la plupart des gens ne
considèrent pas comment étant problématiques.
Tout ce que ces arrestations signifient c’est que la police a accusé des
individus d’avoir enfreint la loi. Ces accusations ne sont pas prouvées
et demeurent de simples allégations.
*3) Pourquoi sont-ils en prison ou soumis à des conditions s’ils n’ont
pas été trouvés coupables de quoi que ce soit?*
Normalement, les personnes soumises à un procès au criminel sont détenus
en prison avec la possibilité d’être libérés sous caution pendant qu’ils
attendent le dénouement de leur procès. Les accusés auront normalement
des audiences de mise en liberté sous cautions dans les premières
semaines suivant leur arrestation.
Malheureusement, les préjugés, la peur et des considérations politiques
entrent aussi en ligne de compte dans les décisions des tribunaux. Cela
peut signifier que les personnes accusées de terrorisme, qui seraient
libérées si elles faisaient face à des accusations tout aussi sérieuses
mais moins sensationnelles, soient davantage susceptibles d’être
maintenues en détention en attendant leur procès. Si elles ne sont pas
libérées lors de leur audience initiale, elles peuvent postuler à
nouveau pour une libération sous caution plus tard.
Si elles sont libérées en attendant l’issue du procès, ces personnes
peuvent néanmoins être soumises à des conditions strictes ou même
placées en garde à vue à domicile. Ces conditions peuvent plus tard être
modifiées par les tribunaux à la demande tant de la Couronne que de la
défense.
*4) Jusqu’à quel point devrais-je parler d’une personne accusée que je
connais?*
En général, que ce soit en personne, au téléphone, par courriel ou sur
facebook, il est important de ne pas spéculer ou de répéter des faits
sur des accusés, spécialement en ce qui a trait aux accusations
criminelles qui ont été portées. Ce n’est pas tant parce que les accusés
aient quoi que ce soit à cacher, mais plutôt parce que vous n’aurez
aucun contrôle sur la manière dont vos commentaires peuvent être
interprétés, présentés hors-contexte ou même manipulés.
Il est particulièrement important d’éviter de commenter à propos de la
culpabilité ou non s’une personne accusée. Un principe à garder en tête
est que tous sont innocents jusqu’à preuve du contraire.
Bien que vous devriez éviter de spéculer sur les accusations criminelles
portées contre des accusés, parler d’une manière humanisante de la
personnalité d’un accusé ou de d’autres aspects de sa vie peut être
utile, à condition que ce ne soit pas de l’information compromettante
(ou personnelle!).
Il est important de toujours garder en tête que les communications
électroniques comme le courriel ou facebook peuvent être archivées dans
des bases de données accessibles aux agences de sécurité ou être placées
sous surveillance. Comme question préalable, quand vient le temps de
communiquer par courriel ou par facebook, il est souhaitable de se
demander si des conséquences négatives peuvent résulter d’un message qui
serait transféré par inadvertance à la mauvaise personne ou rendu publique.
*5) Que faire si quelqu’un que je ne connais pas me pose des questions
concernant une personne accusée, des informations qui ont été publiées
dans les médias ou ce que je pense de la situation?*
Vous n’êtes pas obligé de parler à qui que ce soit simplement parce
qu’on vous le demande. Si, pour n’importe quelle raison, vous vous
sentez inconfortable il n’y a absolument rien de mal à dire poliment que
vous ne vous sentez pas confortable à parler de la situation.
Nous devons reconnaître que le contexte actuel a créé une atmosphère de
méfiance générale où il peut y avoir une tendance à suspecter les gens
que l’on ne connait pas d’être des journalistes, des policiers ou mêmes
des agents des services de renseignement. En même temps, il est sain et
normal de discuter des enjeux et des questions qui touchent nos
communautés et de maintenir une ouverture positive face aux étrangers et
de maintenir notre confiance envers les autres. Il s’agit donc de
trouver l’équilibre entre la compréhension des conséquences potentielles
de nos mots et d’éviter les ragots et la spéculation, tel que souligné
plus haut, tout en évitant que notre confiance fondamentale envers les
gens ne soit anéantie.
*6) Comment construire des communautés sécuritaires et ne pas être en
proie à la paranoïa?*
Le fait de savoir que les policiers et les services du renseignement
nous observent et vont jusqu’à infiltrer des communautés spécifiques ne
devrait pas nous rendre paranoïaques. La paranoïa peut nous diviser et
affaiblir nos organisations et nos communautés. Bien que nous
reconnaissions qu’il existe une surveillance active, nous devons éviter
de répandre des rumeurs et d’accroître la suspicion et la peur. Il est
important de maintenir notre solidarité.
Bien que nous ne devrions jamais accepter d’être contraints au silence,
il est évidemment important d’être conscient de ce que nous disons,
d’éviter les ragots qui peuvent manipulés pour être utilisés contre nous
ou contre d’autres personnes.
*7) Est-il sécuritaire d’aller à la mosquée?*
Il est important de résister à la pression nous portant à éviter
certains endroits (les mosquées, les centres communautaires, etc.) où
vous iriez normalement.
Nous ne devons pas permettre que nos libertés et nos droits fondamentaux
– incluant la liberté de conscience, de religion et d’association – nous
soient confisqués par l’atmosphère de peur créée par les médias de masse
et des agents du gouvernement
Aller à la mosquée avec des membres de notre famille ou des amis est une
manière de soulager l’anxiété potentielle. Notre sécurité réside dans
notre capacité de prendre soin les uns des autres et de refuser d’être
divisés, isolés ou intimidés.
*8) Si je m’implique dans des initiatives communautaires ou autres qui
dénoncent le racisme et l’islamophobie entourant ces enjeux – incluant
le racisme dans les médias et les courriers des lecteurs – serais-je
placé sous surveillance?*
Bien que les libertés fondamentales de croyance, d’opinion et
d’expression soient formellement protégées par la Charte canadienne des
droits et libertés, il est malheureusement vrai que la surveillance
étatique, le harcèlement et l’infiltration frappent des communautés
marginalisées sur des bases ethniques, religieuses ou racialisées, de
même que les militants pour la justice sociale.
Bien que les gens doivent être conscients de cette réalité, nous ne
devons pas permettre que ces tactiques nous réduisent au silence ou nous
empêchent de participer dans des projets, campagnes ou manifestations
pour la justice sociale. Non seulement n’y a-t-il rien de mal à dénoncer
le racisme et l’islamophobie, mais nous devrions assumer avec assurance
la responsabilité de le faire. Si nous ne le faisons pas, qui le fera?
*9) Que devrais-je faire si la police cogne à ma porte ou demande à me
parler?*
Si des agents de police – de la GRC ou d’une agence provinciale ou
municipale- vous approchent et veulent vous parler, rappelez-vous que
vous n’êtes jamais obligé de parler aux policiers. Si vous ne souhaitez
pas leur parler, dites le simplement et fermer la porte ou éloignez vous.
Les forces policières ne peuvent vous forcer à faire quoi que ce soit à
moins de vous mettre en état d’arrestation, ce qu’ils ne peuvent faire
que s’ils ont des motifs raisonnables de croire que vous avez commis une
infraction. Il est aussi illégal de leur part de fouiller votre
domicile, véhicule, local communautaire ou tout autre endroit à moins
d’avoir un mandat de perquisition autorisé par un juge.
Vous n’êtes pas obligé de quitter les lieux si votre maison est fouillée
grâce à un mandat de perquisition valide. En effet, vous avez le droit
d’observer les officiers fouillant votre domicile.
*10) Que devrais-je faire si le Service canadien du renseignement de
sécurité (SCRS) m’approche ou approche ma famille ou ma communauté?*
Le SCRS est l’agence principale du renseignement du Canada et est
souvent impliqué dans la recherche et la compilation d’information
concernant des individus, des groupes ou des communautés avant qu’il n’y
ait une quelconque indication à l’effet qu’un crime puisse être commis.
Des gens peuvent attirer l’attention du SCRS pour une diversité de
raisons. Dans certains cas, cela peut être dû à leur implication ou
leurs liens avec une organisation, une initiative ou un événement. Dans
certains cas, cela peut simplement être dû à leur appartenance à une
communauté visée. De toute manière, il n’existe pas de moyen à toute
épreuve pour s’assurer que vous ou votre famille ne seront pas approchés.
La Réseau de la Commission populaire fait la promotion d’une
non-collaboration totale avec le SCRS. Cela signifie refuser de répondre
aux questions d’agents du SCRS qui se présentent à votre porte, refuser
d’écouter quoi que ce soit que le SCRS peut souhaiter vous dire et
rompre le silence et annoncer publiquement que le SCRS est venu vous
visiter.
Décider de ne pas parler au SCRS ne signifie pas que l’on ait quelque
chose à cacher, ni que l’on renonce à protéger nos communautés face à
des gestes de violence arbitraires. Il est plutôt question de
reconnaître que vous n’avez aucun contrôle sur l’information que vous
donnez au SCRS : vos paroles peuvent être mal comprises, prises
hors-contexte ou communiquées à d’autres agences situées à l’outremer
(par exemple la CIA, le Mossad ou les mukhabarat de différents pays), et
utilisées dans des procès injustes (comme des « listes terroristes)
comme des preuves secrètes et sans sources. Il est pertinent d’ajouter
que le SCRS est aussi aiguillé par des politiques domestiques et
internationales qui ne prennent pas en compte les intérêts de toutes les
communautés.
En général, vous n’êtes jamais obligé de parler au SCRS. Les agents du
SCRS n’ont aucun pouvoir pour vous forcer à leur parler ou les écouter.
Ils n’ont pas le droit d’entrer chez vous sans votre permission. Vous
avez le droit de refuser de leur parler et de leur demander de quitter
les lieux.
Si vous êtes approché par le SCRS, le meilleur moyen d’empêcher le SCRS
de vous déranger est simplement de leur faire savoir que vous n’avez
rien à leur dire. Le SCRS est à la recherche de « sources
d’information » provenant de diverses communautés; si vous refusez de
leur parler ils auront normalement très peu d’intérêt à revenir. S’ils
continuent à vous approcher, demandez leur de contacter un avocat de
votre choix afin d’établir un rendez-vous formel ou demandez à un avocat
de les contacter de votre part.
Si vous êtes dans un processus d’immigration et on vous demande une
entrevue formelle et obligatoire, ou bien si vous êtes dans une position
vulnérable qui vous fait sentir que vous ne pouvez refuser de parler au
SCRS, nous vous conseillons fortement d’insister pour que toute entrevue
avec le SCRS soit menée en présence d’un avocat de votre choix.
Il est surtout essentiel de se rappeler que nous devons prendre soin les
uns des autres. Les visites du SCRS peuvent être déstabilisantes et
dérangeantes. Il est important de se serrer les coudes et de s’appuyer
mutuellement lorsque les visites du SCRS se produisent et que nos
communautés se trouvent sous surveillance.
*Quand le SCRS frappe à la porte* (dépliant en français, anglais, arabe,
espagnol et turc):
www.commissionpopulaire.org/fr/csis/whattodo-csis.php
<http://www.commissionpopulaire.org/fr/csis/whattodo-csis.php>
*Vidéos des visites du SCRS *(en français et en anglais):
www.commissionpopulaire.org/fr/csis/videos.php
<http://www.commissionpopulaire.org/fr/csis/videos.php>
*Top 10 des raisons pourquoi ne pas parler au SCRS* (en français,
anglais, turc et espagnol):
www.commissionpopulaire.org/files/csis/top10_fr.pdf
<http://www.commissionpopulaire.org/files/csis/top10_fr.pdf>
*11) Que puis-je faire par rapport au profilage de ma communauté et de
ses membres par le SCRS et les autres agences ainsi que par rapport à la
couverture médiatique hostile aux Musulmans?*
a) Écrivez des lettres au rédacteur en chef qui expliquent vos
objections au portrait raciste des événements et à la collusion des
médias dans le ciblage des communautés musulmanes.
b) Demandez aux organisations dans lesquelles vous êtes impliquées
(groupes communautaires, syndicats, partis politiques) de produire des
déclarations dénonçant l’islamophobie, rejettant l’usage de preuves
obtenues sous la torture, et insistant que le principe de l’innocence
jusqu’à preuve du contraire s’appliquent pour tous.
c) Encouragez vos réseaux à refuser toute coopération avec le SCRS et
distribuez le matériel concernant le SCRS (les liens web ci-dessus).
*12) Où puis-je aller pour davantage d’information ou d’aide?*
Les groupes suivants ont une série de documents avec de l’information
pertinence et peuvent être capables de vous donner des conseils ou de
vous référer vers des organisations ou des avocats en mesure de le faire.
/*À Montréal:*/
Conseil Musulman de Montréal :
www.muslimcouncil.org
<http://www.muslimcouncil.org>
Commission populaire:
www.peoplescommission.org
<http://www.peoplescommission.org>
/*À Toronto:*/
La Fédération Canado-Arabe:
www.caf.ca <http://www.caf.ca>
/*À Ottawa:*/
Canadian Council on American-Islamic Relations (CAIRCAN):
www.caircan.ca
<http://www.caircan.ca>
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Le /*Réseau de la Commission populaire*/ est un réseau montréalais fondé
en 2005 et visant à se pencher sur les enjeux des mesures sécuritaires
en immigration, notamment les certificats de sécurité, et de combattre
l’oppression menée au nom de la « sécurité nationale ». Le réseau est un
espace permettant aux individus et aux groupes qui font face à
l’oppression au nom de la « sécurité nationale » - comme les peuples
autochtones, les immigrants les communautés racialisées, les
organisations politiques radicales, les syndicats - et leurs alliés de
former des alliances, partager de l’information et coordonner des
stratégies afin de défendre leurs droits et leur dignité. La Commission
populaire est un groupe de travail du GRIP Concordia./
*Le Réseau de la Commission populaire tiendra un forum populaire
intitulé « Quelle Sécurité? Notre sécurité ! » qui se tiendra du 4 au 6
février 2011 à Montréal. Consultez notre site web pour davantage
d’information.*
*commissionpopulaire(a)gmail.com <mailto:commissionpopulaire@gmail.com>
www.commissionpopulaire.org <http://www.commissionpopulaire.org>*