Bonjour, j'avais fait une réponse à Frank qui n'est jamais parvenue sur
assé-support! J'espère que celle ci arrivera :
Je ne m'attendais pas à tant de haine de la part d'une proposition émanant
d'une association qui, s'il est ne parle pas beaucoup en instance, est plus
présente qu'absente depuis que je suis devenu son externe. Pendant l'existence de
la CLASSE j'ai participé, au nom de mon association à toutes les instances qu'il
m'était possible. Pour celles et ceux qui me connaissent, il se trouve que j'ai eu
une jambe dans le plâtre pendant l'essentielle de la durée du mouvement. Et pourtant
mon association était présente la majorité du temps. Lors du dernier congrès, ayant
disparu mystérieusement de la liste d'assé-support, j'ai appris sa tenue sur
cyberpresse. En outre nous participons aux CRAM. Enfin comme le souligner notre camarade
et surtout ami, David, nos moyens ne sont pas ceux des grosses associations. Je viendrai
d'ailleurs ave une proposition pour faire partie du Fond de solidarité de l'ASSÉ
Insulter de cette façon une association qui, sans moyens, fait son possible pour être le
plus présente possible est une attaque honteuse. Et oui Frank, si c'est ce genre
d'insultes que nous entendons en congrès, l'AÉSPEP (qui se pose tous les ans la
question de son affiliation à l'ASSÉ et à la FAÉCUM : selon notre principe de
démocratie directe tous et toutes nos étudiants et étudiantes nouvellement arrivé(e)s
doivent donner leur avis sur ces affiliations) pourrait quitter l'ASSÉ. C'est
évident. Je te demanderai, pour les étudiants et étudiantes de l'AÉSPEP qui vont en
AG, qui manifestent, font des actions, qui se sont faits et faites arrêter, qui sont en
procédure devant les tribunaux suite au printemps dernier, de t'excuser pour tes
insultes immondes.
Jamais nous n'avons dit que nous trouvions l'ASSÉ arrogante quand elle critique le
fonctionnement de la FEUQ: tu connaitrais l'université de Montréal et la place
qu'occupe notre association en ce moment, tu saurais que nous n'avons de cesse de
critiquer ce fonctionnement. Nous avons d'ailleurs un mandat pour que la FAÉCUM
organise un référendum pour se désaffilier de la FEUQ (tu participerais aux réunions du
CRAM tu serais déjà au courant)
J'ajoute que me citer la page wikipédia pour me dire ce qu'est une fédération,
quand tu t'adresses à des membres qui étudient la science politique c'est faire
preuve d'un mépris inconsidéré envers ces derniers. Nous savons ce qu'est une
fédération! Nous voulions juste engager une réflexion sur ce qu'est la démocratie
directe.
Bref nous n'avons pas besoin de toi pour nous questionner sur nos affiliations. En
outre, notre petite taille nous permet de fonctionner en complète démocratie directe:
contrôle des exécutants et exécutantes dans les instances par la présence de non membres
des exécutifs; AG toutes les trois semaines; transparence totale par l'envoie aux
membres des discours tenus par les exécutants et exécutants (j'ajoute par exemple que
ces discussions sur assé-support sont transmises aux membres); suivi complet des mandats
donnés. Tu comprendras donc que nous n'avons aucune leçon à recevoir de ta part. Je te
redemande de t'excuser, de calmer tes nerfs, de ne pas nous faire dire ce que nous
n'avons jamais dit et de ne plus jamais insulter mon association.
J'ajouterai enfin, que l'AÉSPEP est consciente que le point principal de ce
congrès reste notre participation ou non au sommet. Nous voulons engager une réflexion, un
débat si le temps le permet; sinon nous reviendrons plus tard avec cette proposition qui
reste secondaire face aux enjeux qui se décideront cette fin de semaine. Nous aimons
l'ASSÉ (du moins jusqu'à cette fin de semaine si nous entendons ce genre de
propos), nous voulons qu'elle se questionne sur ses fondements afin de mieux respecter
ces derniers.
Message du 31/01/13 21:57
De : "Mikaël-Or de Voyer"
A : atheopium(a)gmail.com, d.brongo(a)gmail.com
Copie à : support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca, simon.dabin(a)orange.fr
Objet : Re: [asse-support] Positions de l'association de Philosophie et Politique
Bon je ne peux plus laisser se débat se dégrader, je
suis dsl pour les erreurs de français je fais de la dysorthographie vas essayer de faire
attention pareil. Chaque personne qui a répondu la fait afin d'amener un point sans
élaborer totalement dessus surement par manque de temps, mais je déteste les débats qui
fond juste dire aux autres tu n’aurais pas dû dire ça ou ceci.
Bon je pense que tout le monde appui le fait que L'AÉSPEP encourage un modèle de
démocratie participative et directe. Par la suite, la « démocratie directe » est un idéale
à atteindre. Je pense personnellement que le mode de fonctionnement de l'ASSÉ est
beaucoup plus proche d'une démocratie direct parfaite que celui de la FEUQ ou de la
FECQ. Je ne dis aucunement que la FEUQ et la FECQ n'ont pas une basse de démocratie
direct à travers c'est asso membre et je ne dis pas que l'ASSÉ est parfaite.
J'ai récemment débattu avec un représentant de la FEUQ sur l’importance de rendre la
démocratie plus direct et je me suis fait dire que dans la démocratie l’on a le choix. De
1, une démocratie parfaitement directe et de 2, une démocratie efficace. Je suis en accord
avec ce fait et je croix que le débat actuel devrait se tourné vers les proportions de un
par rapport à l’autre. Je crois que la démocratie direct est un processus plus lourd et
long mais très important tout comme vous. Je ne me positionnerai pas pour ou contre le
mandat qui a été donné aux exécutantEs à savoir qu’ils/elles avaient de pouvoir quitter
les rencontres préparatoires aux sommets si … Je pense que le but de ce mandat est de
pouvoir réagir à une situation rapidement car il est impossible que durant la rencontre
tous les étudiants soi au courant de la situation et prenne position sur quitter ou rester
à la rencontre. Cependant, il est vrai que cela n’est pas de la démocratie direct parfait
puisque la décisions est prise par les personnes présente à la rencontre et non par tous
les membres. D’où le rapport entre efficacité et rapidité vs démocratie direct parfaite.
Se questionner sur le rapport que nous voulons obtenir est bénéfique, je crois, mais
chaque personne à un point de vue différent sur cette question. Je pense que la
comparaison entre l’ASSÉ et la FEUQ/FECQ n’a qu’alimenter le conflit et je comprends que
l’intervention de Frank n’était qu’informative et ne voulais en rien fermer le débat. Nous
savons tous que la FECQ/FEUQ a choisie de prioriser l’efficacité (sans pour autant
abandonner certain principe de démocratie direct) et que l’ASSÉ essaye de prioriser la
démocratie la plus direct possible (sans pour autant abandonner totalement une certaine
efficacité). Suite à cela nous devons quand même réfléchir et essayer d’établir des
limites. Il s'agit de la même chose pour se qui est de la neutralité des bilans, il
faut se positionner sur se que l'on veut et non pas critiquer se qui a été fait.
J’espère réellement fermer ce débat avec cette intervention et que celui sur les
proportions que l’on donne à la démocratie direct continuera dans les assemblé générale
respectives afin de se positionner par la suite.
Merci de votre attention
Mikaël-Or de VoyerDate: Wed, 30 Jan 2013 19:28:51 -0500
From: atheopium(a)gmail.com
To: d.brongo(a)gmail.com
CC: support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca; simon.dabin(a)orange.fr
Subject: Re: [asse-support] Positions de l'association de Philosophie et Politique
Belle démonstration d'ouverture Frank... c'est vraiment effarant.
Ce que l'AESPEP semble défendre c'est
que de nombreux problèmes existent au sein de l'ASSÉ. L'utilisation du mot
«fédération» ne me semble pas du tout relié à des comparaisons avec la FECQ et la FEUQ,
mais tout simplement un constat structurel qui fait en sorte que la démocratie directe à
l'ASSÉ est un principe plus qu'une façon réelle de fonctionner. Autrement dit, il
est attendu de la part de chaque délégation qu'elle respecte ses mandats et de même
pour l'exécutif de l'ASSÉ. Cependant, si ce principe de fonctionnement est tout à
fait primordial au respect des principes de l'ASSÉ, la structure même de celle-ci ne
permet pas une consultation directe de chaque membre.
Ainsi, le débat est lancé. On peut trouver que
la formulation de la position de l'AESPEP a peut-être été faite un peu maladroitement,
mais de là à refuser bêtement de poser un regard critique sur nos pratiques et nos
structures, je trouve qu'il y a un pas qu'il ne faut pas franchir.
Enfin, je trouve vraiment insultant de faire des
raccourcis du genre : «vous trouvez que l'ASSÉ est aussi une fédération donc vous
pensez qu'elle est comme la FEUQ, donc vous avez juste à désaffilier». Je trouve
encore pire d'exiger des assos mécontentes de tout simplement quitter. Le
mécontentement ne signifie pas forcément une incompatibilité avec les principes de bases
de l'ASSÉ, ni un désengagement.
L'ASSÉ et le congrès ne sont pas des groupes
affinitaires. Ou alors, il faudrait que ça soit clairement dit dans les règlements
généraux.
Solidairement,
Dominique Boisvert,
Étudiant en musique
Le 30 janvier 2013 17:09, David Brongo a écrit
:
Parce que critiquer l'ASSE est un synonyme de manque de motivation au niveau de la vie
politique?
Et l'AESPEP n'a jamais parlé de la FECQ
ou de la FEUQ...
...
David
> Le 2013-01-30 à 14:21, Frank a écrit :
Le nombre de membres de l'AESPEP n'a strictement rien à voir avec ce que j'ai
écris plus haut. Et si l'AESPEP manque de fonds (ce qui est certainement le cas), le
Fonds d'entraide de l'ASSÉ a plein de sous, et les grosses assos riches (telles
l'AFESH) peuvent même octroyer de l'aide directe si elle en a le mandat. La vraie
raison pourquoi j'ai suggéré de reconsidérer l'affiliation est simplement parce
que si une association est insatisfaite et tiens à souligner à quel point l'ASSÉ
ressemble, à son avis, à la FECQ-FEUQ, eh bien: elle peut très bien quitter, non?
Contrairement à Juripop (lié à la FECQ), le Comité légal de l'ASSÉ ne sert pas à
poursuivre des assos qui se désaffilient. Et si elles décident de se
"ré-affilier" au cours d'une intensification de la vie politique au local,
que la motivation est là, et bien, tant mieux. J'ai juste dis ça, et ça vaut que
l'asso soit de 40 membres ou aussi grosse de FX-Garneau. ;)
Cordialement,
> -Frank
> Étudiant en sciences sociales
2013/1/30 David Brongo
Le seul fait que des débats aussi virulents aient lieu entre des positions décidées et
débattues en assemblées d'associations locales et des «super-militant-e-s» ou
exécutant-e-s vient de facto appuyer en partie la position de l'AESPEP. Les débats sur
ASSE-support sont bien souvent intéressants, mais ne perdons pas de vu que les discussions
s'y tiennent en vase-clos et qu'il n'y a pas un nombre effarant
d'intervenant-e-s. On peut, entre individus, avoir un débat sur «la démocratie
directe», mais on ne peut, si on tient à respecter cette démocratie directe, avoir un
débat sur la position d'une association, à moins bien sûr que votre association
n'ait elle-même une position à ce propos.
«À tort d'être mal compris: il ne sert à
rien à une association membre mécontente, et d'ailleurs souvent absente des instances,
de rester dans l'ASSÉ.»
Deux choses:
- Une association de 40 membres n'a pas les
mêmes moyens financiers et humains qu'une association de 3000 membres.
- L'ASSE est donc, selon ce point de vue, bel et bien une institution monolithique?
Bien à vous,
--
David Therrien-Brongo
Université de Montréal
Faculté de Musique: B.MUS. Interprétation Instruments
Classiques (Percussions)
Faculté des Arts et des Sciences: Baccalauréat en Science politique et Philosophie (en
cours)
d.brongo(a)gmail.com
Le 2013-01-30 à 12:09, Frank a écrit :
Bonjour,
> Je suis scandalisé de lire les
propositions de l'AESPEP, mais n'étant pas membre de l'association, je ne me
permettrai que de souligner quelques détails d'une d'entre elle:
> «En outre que l’ASSÉ se revendique comme
une fédération est une première nouvelle et cela prouve que Louis-Philippe est très
certainement plus en accord avec nous qu’il ne veut le croire.»
> Pour appuyer Louis-Philippe Verroneau, si
le camarade de l'AESPEP voulait bien lire la section "Philosophie politique"
de la page Wikipédia sur "Fédéralisme"
(
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ralisme#Philosophie_politique; ou bien sur la
Stanford Encyclopedia of Philosophy,
plato.stanford.edu/entries/federalism/, si Wikipédia
sonne pauvre; voir aussi texte de l'UCL:
http://www.causecommune.net/publications/ruptures/1/le-federalisme-libertai…),
il aurait remarqué que le camarade ne se référait pas seulement aux deux fédérations
étudiantes et à leurs pratiques, mais bien à une tradition politique distincte.
> Si l'AESPEP trouve qu'il lui
suffit d'être membre d'une fédération d'associations modulaires, elle-même
membre de la FEUQ, pour atteindre au paroxysme de la démocratie directe, et si elle
considère que l'ASSÉ est arrogante de critiquer la pseudo-démocratie FEUQienne, alors
j'inviterais l'AESPEP à se repositionner sur son affiliation à l'ASSÉ. Grand
bien lui fasse. Je pense que lorsqu'on vote sur de telles propositions, on a peut-être
besoin de se poser des questions plus fondamentales, notamment, sur notre affiliation à
une association nationale.
> À tort d'être mal compris: il ne sert
à rien à une association membre mécontente, et d'ailleurs souvent absente des
instances, de rester dans l'ASSÉ. Le but de l'ASSÉ ne devrait pas être de devenir
aussi grosse que possible à tout prix. Contrairement à la FECQ, les membres fantômes ou
désaffiliés ne sont pas farouchement enchaînés à l'ASSÉ, et l'ASSÉ ne poursuit pas
ses ex-membres. D'ailleurs, dans plusieurs cas, si l'AG en décide autrement et que
le climat politique a évolué, des 'ré-affiliations' ont eu lieu.
> Comme le dit encore le site web (et je
souhaite vivement que cette section reste inchangée si le site est rénové) :
«Autrement dit, l’affiliation doit se faire en toute connaissance de cause et
résulter d’une décision ferme de la population étudiante. L’ASSÉ n’a pas besoin de membres
fantômes qui ne participeraient pas à la construction d’un réel syndicalisme de combat.»
(
http://www.asse-solidarite.qc.ca/spip.php?article24&lang=fr)
Cordialement,
> -Frank
> Étudiant en sciences sociales
2013/1/29 Louis-Philippe Véronneau
Excuse demandée, excuse faite. Mentionner la
FASSÉ n'avait comme but que de décrédibiliser la FASSÉ et non pas la position de
l'AESPEP. Même si je suis contre la participation au Sommet, je ne penses pas
qu'utiliser des sophismes font honneur au débat: l'ad hominem perçu n'était
pas volontaire.
> Je suis content de comprendre qu'un
des points fondamental de la critique apportée soit une question de définition. La
démocratie directe est un concept bien flou et si l'AESPEP tient à tenter de la
définir par un texte de réflexion pour le congrès d'orientation, j'en suis bien
content. L'UCL, l'Union Communiste Libertaire, tiendra d'ailleurs un forum sur
la démocratie directe dans les prochaines semaines. J'invite les camarades se posant
des questions à ce sujet à y participer. Pour ma part, je crois que le fédéralisme tel que
pratiqué par l'ASSÉ est bel et bien une application des principes
anarcho-syndicalistes de démocratie directe.
> J'attends donc avec impatience la
réflexion de l'AESPEP sur le sujet.
> --
> Louis-Philippe Véronneau
Le 29 janvier 2013
14:13, Simon DABIN a écrit :
Bonjour,
Louis-Philippe nous demande des éclaircissements; je vais donc m’y atteler du mieux que
possible. Je dis « du mieux que possible » car je ne comprends pas vraiment les questions
soulevées par notre camarade.
Mais tout d’abord, sans pour autant m’y attarder outre mesure, je voudrai revenir sur les
propos suivants : « n’en déplaise à la FASSÉ » qui sous-entendent que notre association
est influencée par ce « groupuscule » Les étudiantes et étudiants du programme de
philosophie et politique sont indépendants et indépendantes. Cette quasi assimilation
entre notre association et la FASSÉ n’a qu’un seul but : décrédibiliser notre mandat aux
yeux des autres associations de l’ASSÉ. Ce propos est sans fondements et mériterait une
excuse de la part du camarade délégué auprès de mon association. En outre que l’ASSÉ se
revendique comme une fédération est une première nouvelle et cela prouve que
Louis-Philippe est très certainement plus en accord avec nous qu’il ne veut le croire.
Une autre preuve que Louis-Philippe et l’AÉSPEP sont sur la même ligne, c’est qu’il nous
dit : « Je suis d'accord sur le fait que les associations étudiantes n'auraient
jamais dû permettre aux délégué-e-s de l'ASSÉ de se retirer du processus du Sommet ».
Or, je l’ai précisé dans mon message, c’est bien l’essentiel de notre argumentation pour
dire qu’une association fonctionnant d’une telle façon ne peut se revendiquer de faire de
la démocratie directe.
Je tiens également à préciser, pour appuyer notre mandat, que le manque d’objectivité des
rapports sur le sommet a prouvé que le contrôle de l’information restait l’arme
fondamentale de la politique. Ces rapports n’avaient pour seul but que d’orienter les
positions des associations locales concernant le sommet. Pour ne citer qu’un exemple tiré
du premier rapport : je me doute que les propos de Léo Bureau-Blouin ne devaient pas
« être pertinents » mais j’estime que les étudiants et étudiantes de mon association sont
assez intelligents et intelligentes pour le décider eux-mêmes. Agir de cette façon ce
n’est pas faire preuve de démocratie directe et ce n’est pas nous donner les outils
nécessaires pour vous contrôler.
Notre vrai point d’achoppement est sur notre définition de « démocratie directe ». Et
c’est ce débat que voulait soulever l’association de Philosophie et Politique par son
mandat. Nous pensons que l’ASSÉ doit se questionner encore et toujours sur son mode de
fonctionnement. Mais pour que ce fonctionnement aille dans le bon sens, il est temps que
nous nous entendions sur une définition commune de la « démocratie directe ».
Manifestement, les membres de mon association ne la définissent pas comme le camarade
Louis-Philippe.
Amicalement: Dabin Simon, externe de l’association de philosophie et politique de
l'université de Montréal
>
>
> Message du 28/01/13 23:11
> > De : "Dominique Boisvert"
> > A : "Louis-Philippe Véronneau"
> > Copie à : "Liste ASSE-SUPPORT" , "Simon DABIN"
> > Objet : Re: [asse-support] Positions de l'association de Philosophie et
Politique
>
> > Bonjour,
>
> > je suis d'avis que nous allons
avoir de passionnants débats sur la question qui a été soulevée par l'AESPEP. Je suis
profondément convaincu que l'ASSÉ est l'organisation qui représente le mieux la
parole des étudiantes et des étudiants, cependant au cours des derniers mois, de
nombreuses critiques lui furent adressées (entre autre en ce qui a trait à la
concentration de l'information et de l'organisation stratégique entre les mains
d'un petit groupe de personnes) et la manière dont l'organisation réagira sera
déterminante dans le maintien de sa qualité.
>
> > Comme il s'agit d'une
question complexe et que je n'ai pas pris le temps de construire ma réflexion à ce
sujet, je vais m'arrêter ici. Je me permettrai néanmoins deux petites remarques :
>
> > 1) Je me suis beaucoup questionné à
la lecture de la déclaration de notre camarade Louis-Philippe Véronneau : « À ma
connaissance, nous avons fait ce que nous demandait explicitement le congrès: défendre les
positions de l'ASSÉ et rédiger des bilans critiques.»
> > Dans quelle mesure les délégué-e-s sont-illes tenu-e-s de respecter une
collégialité par rapport aux décisions du congrès ? Je croyais que leur premier devoir
était de respecter les mandats que leur donnent leurs assemblées générales.
> > Cela s'avérant exact ne viendrait-il pas en fait confirmer ce que soulève
l'AESPEP ?
>
> > 2) J'espère de tout coeur que le
débat ne sera pas occulté par des attaques ad hominem et des tests de militantisme. Les
principes de l'ASSÉ peuvent en tout temps être remis en cause par les membres. Cela
ne veut pas forcément dire qu'ils vont être changés, ni qu'ils doivent
l'être. Cependant, le débat doit toujours être permis. Le cas contraire laisse
entrevoir des perspectives plutôt inquiétantes.
>
> > Solidairement,
>
> > Dominique Boisvert
> > Étudiant en musique
>
>
Le 28 janvier 2013 15:30, Louis-Philippe Véronneau a écrit :
>
Bonjour,
>
> > J'aimerais avoir plus de
précisions sur la deuxième position adoptée par l'AESPEP. En effet, je ne comprends
visiblement pas certains constats qui sont faits dans le précédent texte:
>
> > «Ce n’est pas ce qu’il s’est passé
pendant les derniers mois.» [...] Ce n’est pas ce qu’il s’est passé pour les rencontres
préparatoires du sommet.»
>
> > Que s'est-il donc passé? Je suis
d'accord sur le fait que les associations étudiantes n'auraient jamais dû
permettre aux délégué-e-s de l'ASSÉ (1) de se retirer du processus du Sommet. Elles
auraient en effet dû avoir des mandats, mais le PQ oblige, cela ne fût pas possible pour
beaucoup d'entre elles. Comme le fait si bien remarquer le texte de l'AESPEP,
l'exécutif a toutefois décidé de référer la question au CoCo, qui a lui-même décidé de
ne pas décider.
>
> > Bref, je ne comprends pas en quoi les
délégué-e-s de l'ASSÉ (dont je fais d'ailleurs parti) ont manqué à leur devoir de
transparence et de respect des mandats. À ma connaissance, nous avons fait ce que nous
demandait explicitement le congrès: défendre les positions de l'ASSÉ et rédiger des
bilans critiques.
>
> > Si l'AESPEP en a après le texte
de réflexion de l'exécutif sur le Sommet, la chose est différente. Il ne faut
néanmoins pas mélanger les deux questions car elles forment des événement distincts.
L'exécutif a selon moi le droit à son opinion et n'a pas commis de faute majeure.
Il serait cependant possible de déposer un avis de motion pour leur enlever ce droit.
>
>
«Que l'ASSÉ cesse de s’attribuer le monopole de la démocratie directe»
>
Je ne crois pas que le fait que le congrès
délègue des pouvoirs à une autre instance (2) soit une mauvaise chose en soi. Je suis bien
content que le congrès réfère à l'exécutif le choix du lieu de départ des
manifestations et au CoCo le choix des maquettes du journal. Cela ne devient un problème
que lorsqu'il réfère une question aussi politique que d'aller ou non au Sommet.
>
Pour revenir à la question du monopole de la
démocratie directe, je ne crois pas que la FECQ et le FEUQ fonctionnent par démocratie
directe. Je ne crois pas non plus que l'ASSÉ nie le fait que certaines associations
membres de l'ASSÉ, de la FECQ et de la FEUQ fonctionnent par démocratie directe. Ce
n'est d'ailleurs pas ce que l'AESPEP implique.
> > Est-ce que le fait que les associations membres de l'ASSÉ décident en AG de
donner des pouvoirs indus à certaines personnes fait d'elle une association ne
respectant pas la démocratie directe? La chose ne me semble pas si simple...
>
> > «nous [...] pensons que l’ASSÉ
fonctionne de la même façon qu’une fédération»
>
> > N'en déplaise à la FASSÉ (3),
l'ASSÉ se réclame bel et bien du fédéralisme: elle est donc une fédération. Je crois
malgré tout que l'ASSÉ n'a - du moins pour l'instant - aucune commune mesure
avec ce que nous appelons les Fédérations étudiantes (FECQ, FEUQ). Affirmer le contraire
demande des preuves. J'attends encore de les voir.
>
> > En espérant une clarification
éclairante,
>
> > --
> > Louis-Philippe Véronneau, élu au Comité à la recherche et aux affaires
académiques (CRAA) de l'ASSÉ
>
>
> > ------
> > (1) Je tiens à rectifier que ce n'est pas le conseil exécutif qui a été aux
rencontres et que ce n'est pas ce dernier qui a écrit les bilans. Comme le demandait
le congrès, ce sont des délégué-e-s de l'ASSÉ - groupe hétérogène incluant cependant
une membre dudit exécutif - qui l'ont fait.
>
> > (2) Il y a d'ailleurs une
procédure à dans nos Statuts & Règlement qui se nomme "Référer une question à un
comité permanent". Comme énoncé plus haut, j'invite une association étudiante qui
penserait que cette procédure n'a pas lieu d'être d'écrire un texte de
réflexion sur la question en vue du congrès d'orientation
>
> > (3) Scumbags
>
>
>
>
Le 25 janvier 2013 13:17, Simon DABIN a écrit
:
>
Bonjour à tous et à toutes,
L’AÉSPEP (association des étudiants et étudiantes en science politique et philosophie de
l’Université de Montréal) tient à vous faire part des décisions qu’elle a prises lors de
ses deux dernières assemblées générales.
Le 18 décembre 2012 :
L'AÉSPEP encourage un modèle de démocratie participative et directe.
Considérant que son mode de fonctionnement est sensiblement le même que celui des
fédérations étudiantes;
Que l'ASSÉ cesse de s'attribuer le monopole de la démocratie directe.
Le 22 janvier 2013 :
Que l'ASSÉ participe au sommet sur l’éducation et que son conseil exécutif ne puisse
pas le quitter quand il le semble pertinent.
Mesdames et Messieurs, ces propositions se veulent performatives. Nos étudiants et
étudiantes savent que l’ASSÉ n’est pas la FEUQ et encore moins la FECQ. Nous ne sommes pas
dans une position de défiance envers l’ASSÉ. Mais nous voulons que l’ASSÉ soit cohérente,
reconnaisse ses torts, aille vers un meilleur fonctionnement.
La « démocratie directe » suppose, dans le cadre d’une association regroupant plusieurs
associations locales, avant tout un réel contrôle des exécutants et exécutantes. Ces
derniers et dernières doivent être directement responsables devant les associations
locales. Ils et elles doivent être transparents et transparentes. Ils et elles ne peuvent
prendre des décisions, qui engageraient politiquement les membres dont ils et elles
doivent retransmettre la parole.
Ce n’est pas ce qu’il s’est passé pendant les derniers mois. Ce n’est pas ce qu’il s’est
passé pour les rencontres préparatoires du sommet. Mais ce que nous pensons en Philosophie
et Politique c’est que les responsables de cette situation ne sont pas les exécutants et
exécutantes de l’ASSÉ. Les responsables c’est nous, les associations membres.
Le mandat qui a été donné aux exécutants et exécutantes concernant les rencontres
préparatoires au Sommet ne rendait pas honneur au fonctionnement dont veut se prévaloir
l’ASSÉ. Dans leur infinie sagesse, les exécutants et exécutantes ne se sont pas
prévalu(e)s de l’immense liberté que leur donnait ce mandat. Soit de pouvoir quitter les
rencontres préparatoires selon, leur propre appréciation (car c’est à cela qu’il
conduisait). D’où notre position sur le sommet. Nous considérons que ce n’est pas aux
exécutants et exécutantes de juger par eux-mêmes de rester ou non dans des rencontres
auxquelles l’ASSÉ participe.
Une association qui se réclame de la démocratie directe et qui permet ce genre de mandat
doit pouvoir se remettre en cause immédiatement. Voici pourquoi, nous, étudiants et
étudiantes de Philosophie et Politique de l’université de Montréal, pensons que l’ASSÉ
fonctionne de la même façon qu’une fédération. Nous voulons que le débat soit lancé et que
l’autosatisfaction ne devienne pas la norme.
Dabin Simon, externe de Philosophie et Politique
>
__________________________________________Liste asse-support.
>
> > Liste de discution de
l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
>
> > support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
>
>
> >
__________________________________________Liste asse-support.
>
> > Liste de discution de
l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
>
> > support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
>
>
> __________________________________________Liste asse-support.
> Liste de discution de l'Association
pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
> support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
>
__________________________________________Liste asse-support.
> Liste de discution de l'Association
pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
> support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
> __________________________________________Liste asse-support.
> Liste de discution de l'Association
pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
> support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
> __________________________________________Liste asse-support.
> Liste de discution de l'Association
pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
> support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
__________________________________________Liste
asse-support. Liste de discution de l'Association pour une Solidarit� Syndicale
�tudiante (ASS�) support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca
__________________________________________Liste asse-support.
Liste de discution de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
support(a)listes.asse-solidarite.qc.ca